&laquo;&nbsp;Est consid&eacute;r&eacute; comme avortement, un avortement infectieux avec expulsion d&rsquo;un f&oelig;tus ou d&rsquo;un animal mort-n&eacute; ou succombant dans les 12 heures suivant la naissance, &agrave; l&rsquo;exclusion des avortements d&rsquo;origine manifestement accidentelle&nbsp;&raquo;. Tous les &eacute;levages sont concern&eacute;s et on estime &agrave; 2 % les femelles qui avortent chaque ann&eacute;e.<h2 style="text-align:justify;">Une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement (police sanitaire de la brucellose)</h2>Le 1er signe de la brucellose est l&rsquo;avortement d&rsquo;o&ugrave; une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement chez les bovins ou tout &eacute;pisode abortif chez les petits ruminants (3 avortements ou plus sur une p&eacute;riode de 7 jours ou moins) &agrave; son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire avec une prise en charge par l&rsquo;Etat des frais li&eacute;s &agrave; ce contr&ocirc;le brucellose (frais de d&eacute;placement et d&rsquo;intervention du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, frais d&rsquo;analyses). Des causes multiples d&rsquo;o&ugrave; un diagnostic d&eacute;licatDe nombreux facteurs peuvent interrompre une gestation&nbsp;: traumatisme de la m&egrave;re en fin de gestation, anomalie du f&oelig;tus d&eacute;clenchant son expulsion, probl&egrave;me alimentaire, maladies... La plupart des avortements sont accidentels et cela explique que sur un avortement isol&eacute;, la probabilit&eacute; d&rsquo;en trouver la cause est faible. En revanche, lors d&rsquo;avortements multiples et rapproch&eacute;s, la cause infectieuse est plus probable. Les manifestations cliniques observ&eacute;es et les caract&eacute;ristiques &eacute;pid&eacute;miologiques peuvent parfois orienter vers une suspicion mais le recours au laboratoire est le plus souvent indispensable. Des crit&egrave;res ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finis pour d&eacute;terminer &agrave; partir de quel moment le recours &agrave; l&rsquo;analyse devient int&eacute;ressant (cf. Avortements - Seuils d&rsquo;intervention).De nombreux agents infectieux incrimin&eacute;sLa liste des bact&eacute;ries, virus ou parasites responsables d&rsquo;avortements est longue. Citons parmi les plus fr&eacute;quents l&rsquo;ehrlichiose, la BVD, la fi&egrave;vre Q, la n&eacute;osporose pour les bovins, la chlamydiose, la fi&egrave;vre Q, la toxoplasmose ou la salmonellose pour les petits ruminants. Certains de ces agents infectieux sont redoutables car&nbsp;contagieux et dou&eacute;s d&rsquo;un grand pouvoir d&rsquo;expansion intra et inter &eacute;levages. Ils sont souvent difficiles &agrave; combattre (&eacute;checs th&eacute;rapeutiques) et persistants par les animaux porteurs asymptomatiques et excr&eacute;teurs avec, pour certains, un risque pour l&rsquo;humain et, plus encore, la femme enceinte (fi&egrave;vre Q, toxoplasmose).Un diagnostic direct en PCR&hellip;Le diagnostic des avortements dans les &eacute;levages bovins, ovins et caprins se fait par mise en &eacute;vidence du pathog&egrave;ne &agrave; l&rsquo;aide de la PCR ou par culture bact&eacute;rienne pour la salmonellose et la list&eacute;riose. La pr&eacute;cocit&eacute; d&rsquo;intervention est d&eacute;terminante&nbsp;avec pr&eacute;l&egrave;vement d&egrave;s le deuxi&egrave;me avortement dans les 48 heures maximum. Cela garantit des &eacute;chantillons de qualit&eacute; pour le laboratoire et augmente le taux d&rsquo;&eacute;lucidation. &hellip; et indirect en s&eacute;rologiePour compl&eacute;ter le diagnostic, il est indispensable d&rsquo;effectuer des recherches compl&eacute;mentaires s&eacute;rologiques sur les avort&eacute;es et les cong&eacute;n&egrave;res. Cela permet de limiter les d&eacute;fauts de sensibilit&eacute; et de sp&eacute;cificit&eacute; des diagnostics directs, tout en donnant une image globale du troupeau concern&eacute; par les avortements.Un kit avortement avec l&rsquo;aide de la mutuelle sanitaire FRGDS Nouvelle-AquitaineDans le cadre d&rsquo;une harmonisation r&eacute;gionale, le kit avortement s&rsquo;adapte avec des fonds de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine. Il met l&rsquo;accent sur les pathologies les plus rencontr&eacute;es dans chaque esp&egrave;ce. L&rsquo;aide aux analyses effectu&eacute;es sur l&rsquo;avort&eacute;e est de 50 %, compl&eacute;t&eacute;e par une prise en charge &agrave; 100 % des analyses effectu&eacute;es sur les cong&eacute;n&egrave;res (cf. Kit diagnostic GDS Creuse &ndash; FRGDS NA). Si cette premi&egrave;re &eacute;tape ne permet pas de d&eacute;terminer la cause des avortements, le v&eacute;t&eacute;rinaire peut &eacute;largir la recherche &agrave; d&rsquo;autres pathog&egrave;nes, en prenant en compte les &eacute;l&eacute;ments &eacute;pid&eacute;miologiques dont il dispose. Par exemple, un aspect &laquo;&nbsp;marbr&eacute;&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;cartonn&eacute;&nbsp;&raquo; du placenta peut orienter vers un avortement mycosique li&eacute; &agrave; l&rsquo;ingestion de fourrages contamin&eacute;s par Aspergillus.Une forte pr&eacute;valence de l&rsquo;ehrlichiose chez les bovins, une attention particuli&egrave;re vis &agrave; vis de la fi&egrave;vre QSur la campagne 2021 - 2022, 66 kits avortements bovins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en Creuse. Le taux d&rsquo;&eacute;lucidation est de 30 % avec une forte pr&eacute;valence de l&rsquo;ehrlichiose (12 cas), de la fi&egrave;vre Q (3 cas) et de la n&eacute;osporose (4 cas). Pour les petits ruminants, 24 kits ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s avec un taux d&rsquo;&eacute;lucidation de 50 % (3 chlamydioses, 2 fi&egrave;vres Q, 5 toxoplasmoses). La FRGDS NA a particip&eacute; financi&egrave;rement sur la p&eacute;riode du 01/07/2021 au 30/06/2022 sur l&rsquo;utilisation de ces kits &agrave; hauteur de 2.310,00 &euro;. Lors de tout r&eacute;sultat positif, un courrier d&rsquo;explication concernant la maladie identifi&eacute;e (ces fiches sont disponibles sur notre site, onglet actions par esp&egrave;ce &ndash; avortements) vous est envoy&eacute; avec copie &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire. Une attention particuli&egrave;re est &agrave; apporter vis &agrave; vis de la fi&egrave;vre Q, maladie contagieuse &agrave; l&rsquo;homme (zoonose). Pour plus d&rsquo;informations, consultez la plaquette &laquo;&nbsp;Fi&egrave;vre Q &ndash; Mieux la conna&icirc;tre&nbsp;&raquo; sur notre site.Le diagnostic, premi&egrave;re &eacute;tape de la gestion d&rsquo;un &eacute;pisode abortifLe r&eacute;sultat obtenu doit &ecirc;tre interpr&eacute;t&eacute; avec son v&eacute;t&eacute;rinaire pour confirmer l&rsquo;&eacute;tiologie de l&rsquo;avortement. Au niveau de l&rsquo;&eacute;levage, la gestion sanitaire des avortements implique une application stricte de certaines mesures par le couple &eacute;leveur/v&eacute;t&eacute;rinaire afin d&rsquo;en limiter l&rsquo;impact sur le cheptel et l&rsquo;environnement (cf. Encadr&eacute;), un point annuel &laquo;&nbsp;performances de reproduction&nbsp;&raquo; devant &ecirc;tre fait pendant le Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;&nbsp;

Avortements : L’apparition d’avortements est source d’inquiétude et pénalise la productivité des élevages. Si la cause reste parfois inconnue, les outils de diagnostic permettent d’élucider un certain nombre de cas.

Avortements des ruminants. Une méthodologie précise à appliquer

Ovins &ndash; Dans un contexte assez tendu au niveau des ventes en magasin, les abatteurs se montrent tr&egrave;s r&eacute;serv&eacute;s dans leurs achats. Les tarifs se maintiennent n&eacute;anmoins dans les bons agneaux de moins de 44kg, mais la vente est plus compliqu&eacute;e dans les lourds. Le niveau des prix &agrave; l&rsquo;import est tr&egrave;s comp&eacute;titif pour p&eacute;n&eacute;trer le march&eacute; fran&ccedil;ais. En brebis, les tarifs restent &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables, faute d&rsquo;offre suffisante dans les bonnes brebis. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le recul de la consommation sera tr&egrave;s p&eacute;nalisant pour le maintien des prix<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Manque de consommation

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;animation sur le march&eacute; du petit veau reste douloureuse avec toujours trop de v&ecirc;lage pour les besoins de mise en place dans les ateliers d&rsquo;engraissement fran&ccedil;ais. De nombreux veaux restent dirig&eacute;s vers l&rsquo;Espagne avec un march&eacute; &eacute;galement satur&eacute;. M&ecirc;me si les tarifs se maintiennent, les transactions demeurent s&eacute;lectives dans les Holsteins ou Normands avec une qualit&eacute; souvent tr&egrave;s commune. Les veaux de moindre conformation ou sans potentiel restent invendables, faute de d&eacute;bouch&eacute;s. La d&eacute;pression commerciale reste marqu&eacute;e dans les taupes, gris, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation. Les crois&eacute;s U lourds et les bons Limousins se maintiennent. Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;Les abattoirs parviennent encore &agrave; vendre leurs produits &agrave; un prix relativement &eacute;lev&eacute;, notamment gr&acirc;ce &agrave; la disponibilit&eacute; limit&eacute;e de lots pr&egrave;s &agrave; l'abattage. S&rsquo;il y a encore de la marge dans la progression des prix pratiqu&eacute;s, les abattoirs s'inqui&egrave;tent de la mont&eacute;e en fl&egrave;che de l'inflation qui impacte fortement le pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: M&ecirc;me le niveau de l&rsquo;offre restera exc&eacute;dentaire pour la demande. Les tarifs ne devraient n&eacute;anmoins plus bouger. Veaux de boucherie&nbsp;: La demande saisonni&egrave;re devrait progresser, d&egrave;s que les temp&eacute;ratures vont chuter<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Commerce difficiles, mais les prix se stabilisent.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; La fonte du cheptel m&egrave;re et le niveau &eacute;lev&eacute; des prix qui a aspir&eacute;, tout l&rsquo;&eacute;t&eacute; des animaux semi-finis dans les abattoirs compliquent le travail des engraisseurs qui de leur c&ocirc;t&eacute; doivent faire face &agrave; une hausse constante du prix des aliments et des &eacute;leveurs qui continuent de profiter de conditions climatiques convenables pour garder les animaux dans les prairies. Le commerce reste actif et anim&eacute; par les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont de gros besoins de rotation face &agrave; la demande des abattoirs dans la viande. Le commerce est souvent tr&egrave;s fluide sur les march&eacute;s pour des tarifs qui restent tr&egrave;s fermes que ce soit dans les animaux lourds &agrave; finition rapide ou dans le cheptel convenable plus l&eacute;ger &agrave; prolonger sur l&rsquo;hiver. La demande est peu soutenue dans le b&eacute;tail de moindre conformation ou m&eacute;diocre.Broutards &ndash; Alors que les offres saisonni&egrave;res sont en progression, le commerce reste assez fluide face &agrave; de nombreux d&eacute;bouch&eacute;s exports ou int&eacute;rieurs. La demande cible toujours les bons m&acirc;les Charolais ou Limousins U de conformation qui est le gage d&rsquo;une bonne croissance dans les ateliers. Les niveaux des prix restent &eacute;lev&eacute;s dans l&rsquo;ensemble des broutards de qualit&eacute;. &nbsp;Dans les plus l&eacute;gers, la demande pour l&rsquo;engraissement est &eacute;galement suivie pour la belle marchandise, mais la moyenne marchandise qui est plus nombreuse et a de plus en plus de mal &agrave; trouver preneur sans d&eacute;bouch&eacute; sur le march&eacute; espagnol pour les non-vaccin&eacute;s. Dans les femelles, l&rsquo;ambiance commerciale reste favorable face &agrave; une offre mesur&eacute;e qui couvre juste les besoins exprim&eacute;s que ce soit sur l&rsquo;Italie ou la France.&nbsp;&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes auront tendance &agrave; progresser &agrave; l&rsquo;approche de l&rsquo;hiver. Broutards&nbsp;: M&ecirc;me si l&rsquo;offre tend &agrave; progresser, les tarifs resteront tr&egrave;s attractifs dans les bons broutards. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – La belle marchandise reste recherchée.

Bovins races allaitantes - Sur les march&eacute;s en vif, le climat commercial est un peu plus calme avec un plafonnement des prix dans le domaine des bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re avec un recul de la demande dans les tr&egrave;s bonnes Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Parthenaises.&nbsp; Les tarifs se stabilisent dans les Limousines ou les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les Charolaises et l&rsquo;ensemble des g&eacute;nisses et vaches R de conformation se maintiennent sur un march&eacute; &eacute;quilibr&eacute;, mais qui tend &agrave; se durcir, faute de d&eacute;bouch&eacute;s suffisants dans le secteur aval.&nbsp; R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les sorties sont modestes face au recul global de la production et &agrave; la demande dans une production laiti&egrave;re qui voit ses tarifs revaloris&eacute;s. Ces volumes viennent se confronter &agrave; une demande qui se tasse s&eacute;rieusement avec les vacances et une fin de mois qui s&rsquo;annonce tr&egrave;s difficile dans les ventes. Les tarifs se maintiennent pour le moment dans les vaches Frisonnes, Normandes ou Montb&eacute;liardes convenables, mais la tendance se durcit avec un report de livraison dans certains abattoirs et un tri qui s&rsquo;annonce plus s&eacute;v&egrave;re dans les vaches de milieux de gamme et bas de gamme. La demande reste r&eacute;serv&eacute;e dans les taureaux de r&eacute;formes. Jeunes bovins &ndash; Les composantes du commerce des jeunes bovins restent inchang&eacute;es avec un niveau de l&rsquo;offre assez &eacute;lev&eacute;, mais qui correspond aux besoins des diff&eacute;rents march&eacute;s. Le march&eacute; int&eacute;rieur reste demandeur ainsi que l&rsquo;Allemagne. Le placement reste compliqu&eacute; sur l&rsquo;Italie. Les tarifs pratiqu&eacute;s sont sans grande &eacute;volution. . Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: Le recul des ventes dans les boucheries et les GMS sera p&eacute;nalisante avec des tarifs qui vont plafonner.&nbsp; Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Faute de besoins suffisants, la tendance va s&rsquo;infl&eacute;chir avec un tri plus sensible dans les vaches de milieux et bas de gamme. Jeunes bovins&nbsp;: le commerce sera r&eacute;gulier pour des tarifs sans grand changement. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Commerce plus calme.

Bovins de boucherie &ndash;&nbsp;Alors que l&rsquo;ensemble des Fran&ccedil;ais voit s&rsquo;envoler le prix des &eacute;nergies et des mati&egrave;res premi&egrave;res, ces hausses p&eacute;nalisent &eacute;galement l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res &eacute;conomiques. Le bois, les m&eacute;taux ou les composants &eacute;lectroniques ont flamb&eacute; en quelques mois. Cet embrasement a des r&eacute;percussions importantes notamment sur les transports. Cela induit des changements majeurs dans les flux d&rsquo;approvisionnement. Dans le transport des animaux, les co&ucirc;ts sont &eacute;galement en forte hausse, et cela pour l&rsquo;ensemble des maillons de la fili&egrave;re&nbsp;: du ramasseur de veau aux livraisons de viande par les abattoirs dans les magasins. Dans un sch&eacute;ma de r&eacute;duction de la production, cela va engendrer des changements, avec une r&eacute;duction des mouvements inter r&eacute;gions et une plus grande attention dans l&rsquo;optimisation des transports et de leurs chargements.&nbsp;&nbsp; Le niveau &eacute;lev&eacute; du prix des carburants est &eacute;galement une lourde charge pour les implantations des cultures d&rsquo;automne, qui s&rsquo;ajoute au prix des engrais, du mat&eacute;riel, de l&rsquo;entretien et de tous les intrants. Dans le secteur animal, les charges sont &eacute;galement &eacute;lev&eacute;es&nbsp;: en un an, l&rsquo;indice IPAMPA viande est pass&eacute; de 104 &agrave; 136. Dans le m&ecirc;me temps, le prix des vaches Charolaises R est pass&eacute; de 4,10 &agrave; 5,27&euro; et le lait est pass&eacute; de 420&euro;/1000 l &agrave; 490&euro; annonc&eacute; derni&egrave;rement par le groupe Lactalis. Malgr&eacute; ces revalorisations de prix, la ferme France maigrit. Le recul de la production nationale se faire ressentir et inqui&egrave;te les grands op&eacute;rateurs du lait ou de la viande. Le fait le plus r&eacute;v&eacute;lateur est le niveau &eacute;lev&eacute; du prix des r&eacute;formes laiti&egrave;res &agrave; la veille des vacances de la Toussaint, alors que tous les pays de l&rsquo;UE sont &agrave; la baisse. Les n&eacute;gociations commerciales qui vont reprendre entre les industriels et les distributeurs seront une nouvelle fois tr&egrave;s rudes avec des hausses qui devront in&eacute;vitablement &ecirc;tre pass&eacute;es pour garder en vie notre tissu d&rsquo;&eacute;levage et de transformation. La revalorisation des prix de la viande ne peut pas &ecirc;tre pass&eacute;e que par le steak hach&eacute; qui est le seul produit indispensable aux familles. Les viandes de qualit&eacute; souffrent face &agrave; des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s, et des tarifs peu attrayants sur les &eacute;tals. Malgr&eacute; une communication active sur les Labels et les viandes rac&eacute;es, la consommation s&rsquo;&eacute;rode au profit des ventes dans le hach&eacute; (notamment surgel&eacute;). Une grande partie des viandes d&eacute;di&eacute;es aux fast-foods ou &agrave; la restauration sp&eacute;cialis&eacute;e en viande est d&rsquo;origine fran&ccedil;aise avec une volont&eacute; d&rsquo;afficher une bonne image aupr&egrave;s des &eacute;leveurs et des consommateurs. Les produits de l&rsquo;UE sont en revanche tr&egrave;s pr&eacute;sents dans la RHD, face aux &eacute;carts &eacute;normes de valorisation des pi&egrave;ces nobles. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est un peu plus compliqu&eacute;e sur le march&eacute; de la viande avec des industriels qui doivent g&eacute;rer l&rsquo;ad&eacute;quation entre une demande qui se tasse &agrave; la veille des vacances et la fermeture des cantines, et une offre affaiblie par les travaux d&rsquo;implantation des c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver, mais &eacute;galement par des temp&eacute;ratures douces qui permet de retarder la rentr&eacute;e des animaux dans les b&acirc;timents. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

L’activité commerciale est un peu plus compliquée sur le marché de la viande avec des industriels qui doivent gérer l’adéquation entre une demande des ménages qui se tasse et des disponibilités amoindries par les travaux de saison.

Viande bovine : le recul des ventes calme les esprits

Les agriculteurs ont beau &ecirc;tre particuli&egrave;rement connect&eacute;s (98% poss&egrave;dent un ordinateur, 80% un smartphone), moins d&rsquo;un tiers d&rsquo;entre eux consid&egrave;rent Internet comme un v&eacute;ritable outil du quotidien, dont ils ne peuvent pas se passer. Le reste utilisent Internet plut&ocirc;t pour la gestion de leur exploitation ou pour les t&acirc;ches administratives.C&rsquo;est ce qui ressort de l&rsquo;&eacute;tude Agrinautes 2022 r&eacute;alis&eacute;e par Datagri pour Terre-net, Web-agri et La France Agricole. Or, s&rsquo;emparer du num&eacute;rique non pas par obligation mais comme un outil d&rsquo;ouverture et de communication peut s&rsquo;av&eacute;rer judicieux. Non seulement dans un but commercial (&ecirc;tre visible sur Internet permet de toucher de nouveaux clients), mais aussi dans un souci de communication avec le grand public.<h2>Gagner en visibilit&eacute;</h2>Parmi les outils de communication num&eacute;rique, les r&eacute;seaux sociaux occupent une place de plus en plus importante. Dans la population des &laquo;&nbsp;agrinautes&nbsp;&raquo; (les agriculteurs les plus connect&eacute;s), les deux-tiers sont pr&eacute;sents sur les r&eacute;seaux sociaux. Youtube, Facebook et Whatsapp forment le trio de t&ecirc;te, les deux derniers &eacute;tant en forte augmentation. Que ce soit pour un usage personnel ou professionnel, ces r&eacute;seaux sont devenus incontournables pour communiquer largement sur ses actions et sur ses produits.Mais les r&eacute;seaux sociaux ne sont pas les seuls moyens de communication, et ne sont en rien un passage oblig&eacute;. Disposer de son propre site Internet permet par exemple de gagner en visibilit&eacute; et de faire conna&icirc;tre ses activit&eacute;s. Cr&eacute;er une boutique en ligne permet de toucher de nouveaux clients et d&rsquo;augmenter son chiffre d&rsquo;affaires.S&rsquo;emparer du num&eacute;rique offre &eacute;galement des perspectives nouvelles, comme le recours au financement participatif pour r&eacute;aliser des projets d&rsquo;installation ou de transition agricole. Les contributeurs seront autant de clients potentiels et de porte-voix des projets agricoles aupr&egrave;s de leur entourage.Au-del&agrave; de d&eacute;velopper l&rsquo;activit&eacute; de son exploitation agricole, la communication num&eacute;rique permet aussi de faire connaitre la r&eacute;alit&eacute; du terrain apr&egrave;s d&rsquo;un public de plus en plus d&eacute;connect&eacute; du milieu agricole. De nombreux outils collaboratifs permettent de d&eacute;cloisonner l&rsquo;agriculture et d&rsquo;&eacute;changer, m&ecirc;me sur des sujets tr&egrave;s techniques. Ce sont tous ces usages que nous vous proposons d&rsquo;explorer dans le nouveau guide pratique publi&eacute; cette semaine par Pleinchamp&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-numerique-l-allie-des-agriculteurs-pour-communiquer~le-numerique-l-allie-des-agriculteurs-pour-communiquer" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Le num&eacute;rique : l&rsquo;alli&eacute; des agriculteurs pour communiquer&nbsp;&raquo;.</a>

[Edito] Nul besoin d’être un « agritwittos » ou un « youtubeur » aguerri pour s’emparer des outils numériques et communiquer auprès de son entourage et du grand public. Internet, réseaux sociaux, applications, messageries… Pleinchamp publie un nouveau guide pratique pour bien débuter ou découvrir les nouveaux usages du numérique, que ce soit pour les néophytes ou les amateurs.

Communication numérique : pour que la voix de l’agriculture porte au loin

&laquo;&nbsp;Pas d&lsquo;irrigation &agrave; pr&eacute;voir sur ces 3 jours pour votre chou. La r&eacute;serve en eau est bonne (actuellement 48,4% du r&eacute;servoir optimal) et sera encore suffisante dans 3 jours. Les pluies annonc&eacute;es (15mm) vous permettront de d&eacute;caler votre prochaine irrigation si elles se confirment&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel&nbsp;est l&rsquo;exemple de pr&eacute;conisation qu&rsquo;un utilisateur peut consulter sur son t&eacute;l&eacute;phone dot&eacute; de l&rsquo;application IrrigAssistant. Elle est l&rsquo;&oelig;uvre de Corhize, une soci&eacute;t&eacute; bas&eacute;e dans le Lot-et-Garonne et qui, depuis 15 ans, fait de l&rsquo;efficience de l&rsquo;eau l&rsquo;une de ses marques de fabrique, reconnue en France et en Europe chez les agriculteurs, les instituts techniques et les entreprises de l&rsquo;agrofourniture. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/4/8/4938438-1-fre-FR/6af5e7eabec4-inte-rieur-jpg" alt="L&rsquo;application formule une pr&eacute;conisation, qui prend la forme de deux ou trois phrases telles qu&rsquo;un technicien les formulerait face &agrave; un agriculteur" height="1130" width="2010" /><figcaption>L&rsquo;application formule une pr&eacute;conisation, qui prend la forme de deux ou trois phrases telles qu&rsquo;un technicien les formulerait face &agrave; un agriculteur</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une pr&eacute;conisation qui sortirait de la bouche d&rsquo;un technicien</h2>Tout part d&rsquo;une sonde capacitive (AquaCheck en l&rsquo;esp&egrave;ce), alignant six capteurs sur un horizon de 60 cm (davantage au besoin) et d&rsquo;un pluviom&egrave;tre (optionnel). Les relev&eacute;s (&eacute;tat hydrique, temp&eacute;rature, pluviom&eacute;trie...) sont transf&eacute;r&eacute;s via un boitier de communication sur la plateforme digitale. Jusque-l&agrave;, rien d&rsquo;original. &laquo;&nbsp;Tout le monde a des sondes, des capteurs, des graphiques et des plateformes avec de jolies couleurs, conc&egrave;de Serge Escuraing. Notre singularit&eacute; r&eacute;side dans la pr&eacute;conisation, qui prend la forme de deux ou trois phrases telles qu&rsquo;un technicien les formulerait face &agrave; un agriculteur. M&ecirc;me si nous formons nos clients &agrave; l&rsquo;analyse et &agrave; l&rsquo;interpr&eacute;tation des donn&eacute;es, la pr&eacute;conisation ainsi formul&eacute;e a l&rsquo;avantage de rassurer les agriculteurs, et notamment les n&eacute;ophytes en mati&egrave;re de pilotage d&rsquo;irrigation&nbsp;&raquo;.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une pr&eacute;conisation &agrave; 3 jours</h2>La pr&eacute;conisation formul&eacute;e par IrrigAssistant est actualis&eacute;e automatiquement en temps r&eacute;el &agrave; chaque consultation. Son horizon temporel se limite &agrave; trois jours. &laquo;&nbsp;Cette pr&eacute;conisation &agrave; trois jours correspond &agrave; la pratique des irrigants, qui le plus souvent programment leur tour d&rsquo;irrigation sur ce laps de temps, tout en alliant la pr&eacute;cision des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques&nbsp;&raquo;, explique Serge Escuraing.Le kit comprenant une sonde, un boitier de communication et un m&acirc;t est factur&eacute; 1390 euros, auquel s&rsquo;ajoute un abonnement annuel de 139 euros. Le nombre d&rsquo;&eacute;quipements requis est &eacute;videmment fonction du parcellaire, de l&rsquo;assolement, de la nature et du nombre de syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-efficience-energetique-l-autre-defi-de-l-irrigation" target="_blank" title="">L&rsquo;efficience &eacute;nerg&eacute;tique, l&rsquo;autre d&eacute;fi de l&rsquo;irrigation</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Des b&eacute;n&eacute;fices en cascade</h2>Corhize conseille un investissement minimal dans deux sondes pour se faire la main, garantissant des b&eacute;n&eacute;fices en cascade&nbsp;: optimisation de la ressource en eau et de la d&eacute;pense &eacute;nerg&eacute;tique, gestion du mat&eacute;riel et de la main d&rsquo;&oelig;uvre, valorisation maximale du potentiel g&eacute;n&eacute;tique des cultures, arbitrages en cas de p&eacute;nurie. &laquo;&nbsp;Dans les situations o&ugrave; les volumes d&rsquo;eau sont contraints, le pilotage de l&rsquo;irrigation permet d&rsquo;arbitrer plus pr&eacute;cis&eacute;ment entre telle ou telle parcelle, explique Serge Escuraing. On n&rsquo;est pas oblig&eacute; de rechercher un rechargement maximal, on peut aussi lever le pied sur la partie basse de la zone de confort pour privil&eacute;gier telle parcelle ou telle culture&nbsp;&raquo;.Selon Corhize, le pilotage assist&eacute; par OAD concernerait entre 10% et 15% de la sole irrigu&eacute;e, ce qui laisse des marges de man&oelig;uvre. Le plan de relance post-Covid, qui allouait des aides de 30% aux syst&egrave;mes de pilotage leur a donn&eacute; une impulsion. &laquo;&nbsp;Face aux tensions croissantes sur la ressource, il ne serait pas surprenant que ce type d&rsquo;outil conditionne dans le futur l&rsquo;autorisation d&rsquo;irriguer&nbsp;&raquo;, devise Serge Escuraing. Pr&eacute;cision&nbsp;: l&rsquo;homme est aussi agriculteur (irrigant).

A l’heure de la sobriété hydrique et énergétique, Corhize offre une solution technico-économique de nature à booster le pilotage de l’irrigation. Un levier au coût tout relatif et qui réserve encore quelques marges de manœuvre...

IrrigAssistant : une préconisation à 3 jours, en 3 phrases, réactualisée toutes les 3 secondes

Avec leurs belles robes de couleur froment, leurs belles t&ecirc;tes expressives aux yeux maquill&eacute;s de kh&ocirc;l et au mufle court et large, des extr&eacute;mit&eacute;s noires et des cornes en forme de lyre, les taureaux et vaches de race Aubrac install&eacute;s sous le march&eacute; couvert de la ville de Varennes-sur-Allier ont obtenu, pour bon nombre d&rsquo;entre eux, toutes les reconnaissances qu&rsquo;ils m&eacute;ritaient. Outre sa beaut&eacute;, cette race rev&ecirc;t biens des avantages comme nous l&rsquo;indique Cyril Leymarie, directeur de l&rsquo;organisme de s&eacute;lection de la race Aubrac : &laquo; c&rsquo;est une race allaitante rustique qu&rsquo;on s&eacute;lectionne sur ses capacit&eacute;s de v&ecirc;lage, son aptitude &agrave; valoriser des territoires les moins fertiles. Nous constatons que l&rsquo;&eacute;levage recule de plus en plus. Elle est donc tout adapt&eacute;e pour les femmes et les hommes les plus inconvertibles de l&rsquo;&eacute;levage ! Nous s&eacute;lectionnons donc des animaux tr&egrave;s autonomes, tr&egrave;s faciles &agrave; conduire permettant de valoriser l&rsquo;herbe, de lib&eacute;rer du temps pour les &eacute;leveurs pour une vie de famille plus compatible tout en produisant de la viande vertueuse pour le consommateur &raquo;. Des consommateurs qui ont le plaisir d&rsquo;appr&eacute;cier une viande savoureuse avec un grain de viande tr&egrave;s fin, tr&egrave;s persill&eacute;, produit &agrave; partir d&rsquo;animaux s&rsquo;engraissant facilement. Des qualit&eacute;s qu&rsquo; a plaisir &agrave; &eacute;voquer Cyril : &laquo; Tout en s&eacute;lectionnant les qualit&eacute;s maternelles, nous n&rsquo;avons pas non plus n&eacute;glig&eacute; les qualit&eacute;s bouch&egrave;res de nos animaux. Ils pr&eacute;sentent ainsi une certaine largeur et &eacute;paisseur et ainsi, une bonne valorisation derri&egrave;re &raquo;.Une extension de la raceLa race Aubrac qui s&rsquo;&eacute;tend progressivement sur le territoire fran&ccedil;ais. Un ph&eacute;nom&egrave;ne qui s&rsquo;explique selon Cyril : &laquo; ce qui s&eacute;duit les &eacute;leveurs aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est avant tout la facilit&eacute; de conduite des troupeaux. Outre les v&ecirc;lages faciles, ces animaux disposent de bonnes capacit&eacute;s d&rsquo;allaitement, limitant ainsi les frais alimentaires des veaux &raquo;.La dynamique d&rsquo;un syndicatUn concours interr&eacute;gional qui se d&eacute;roule tous les deux ans dans l&rsquo;Allier gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;appui du syndicat Centre-Est Aubrac, tr&egrave;s dynamique qui a permis la tenue de cet &eacute;v&eacute;nement depuis 2015. &laquo; De plus, le march&eacute; couvert de Varennes-sur-Allier est tr&egrave;s bien &eacute;quip&eacute; pour ce genre de manifestation. C&rsquo;est une chance de b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;infrastructures d&eacute;j&agrave; existantes &raquo; s&rsquo;est f&eacute;licit&eacute; Cyril qui insiste &eacute;galement sur le fait que ce type de concours permet de &laquo; cr&eacute;er du lien entre les &eacute;leveurs. Quand on est chez toi on a toujours l&rsquo;impression d&rsquo;&ecirc;tre le meilleur mais quand on se confronte avec d&rsquo;autres coll&egrave;gues, cela permet de voir ensemble le travail qu&rsquo;il reste &agrave; faire mais aussi appr&eacute;cier celui qui a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; fait. Ainsi on peut esp&eacute;rer une meilleure valorisation ensuite &raquo;.Des orientations de s&eacute;lectionLa race Aubrac qui b&eacute;n&eacute;ficie, comme d&rsquo;autres races bovines, d&rsquo;une organisation et d&rsquo;un suivi pr&eacute;cis que nous d&eacute;taille Cyril : &laquo; &Agrave; ce jour, il y a 680 &eacute;leveurs qui adh&egrave;rent au Herd Book de la race Aubrac. Nous disposons aussi d&rsquo;un organisme de s&eacute;lection, l&rsquo;OS Aubrac, qui est le parlement de la race o&ugrave; tous les acteurs de la fili&egrave;re interagissent. C&rsquo;est &agrave; ce niveau que nous d&eacute;finissons les orientations de s&eacute;lection &raquo;.Des &eacute;leveurs passionn&eacute;sDeux jours de concours mais aussi de convivialit&eacute; qui encouragent les &eacute;leveurs &agrave; exercer leur m&eacute;tier avec passion.Palmar&egrave;s :(Juges : Marie Modenel, Anthony Barriol, Benoit Guibal)Championnat m&acirc;le :&laquo; Impec &raquo;, Flavien RiberonChampionnat femelle :&laquo; Merveille &raquo;, Gaec LacroixChallenge espoir m&acirc;le :&laquo; Sh&eacute;rif &raquo;, Gaec BenoitChallenge espoir femelle :&laquo; Roumanie &raquo;, Gaec LaubanieCat&eacute;gorie moins de 60 v&ecirc;lages :St&eacute;phane BlancCat&eacute;gorie 60 &agrave; 100 v&eacute;l&acirc;ges :Gaec LaubanieCat&eacute;gorie plus de 100 v&eacute;l&acirc;ges :Gaec Benoit.

Il s’installe tous les deux ans sous le marché couvert de Varennes-sur-Allier, commune du département de l’Allier, pour deux jours de concours et de festivités. (voir le palmarès)

[concours Aubrac] : De belles vaches rustiques et productives

Travailler superficiellement jusqu&rsquo;&agrave; 5 cm pour conserver en surface les &eacute;l&eacute;ments fertilisants issus des r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux tout en capitalisant sur l&rsquo;effet de biofumigation, autrement dit la de&#769;sinfection par des plantes fraiches (telles les crucife&#768;res) relarguant des substances capables d&rsquo;inhiber le de&#769;veloppement d&rsquo;autres plantes et de pathoge&#768;nes&nbsp;: telles sont les facult&eacute;s pr&ecirc;t&eacute;es &agrave; la fraise rotative SC Bio. La fraise a la particularit&eacute;&nbsp;d&rsquo;&ecirc;tre train&eacute;e et non port&eacute;e. Gra&#770;ce aux roues de jauge arrie&#768;re, la position de travail est maintenue jusqu&rsquo;&agrave; 10 km/h. Son pack d&rsquo;accessoires compte des roues frontales (300 mm de diame&#768;tre), des effaces-traces, une t&ocirc;le anti-colmatage (PVC ou inox) ou encore une t&ecirc;te d&rsquo;attelage flottante. La SC Pro Bio est propos&eacute;e en 7 largeurs (1,85 m &agrave; 3,50 m).<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Version Pro</h2>La version Pro est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un nouveau syst&egrave;me de refroidissement ce qui permet de r&eacute;duire la temp&eacute;rature de l&rsquo;huile d&rsquo;environ 10&deg;. L&rsquo;huile min&eacute;rale a &eacute;t&eacute; remplac&eacute;e par de l&rsquo;huile synth&eacute;tique pour garantir une meilleure lubrification &agrave; haute temp&eacute;rature. Les mod&egrave;les Pro offrent le choix entre quatre types de rotor&nbsp;:&nbsp; standard &agrave; lame, rotor Cobra et rotor Condor de 540 mm de diam&egrave;tre&nbsp; et rotor standard &agrave; lame au diam&egrave;tre de 570 mm.

Le constructeur enrichit sa gamme de fraises rotatives avec les modèles SC Pro de 2,30 m à 3,50 m et SC Bio de 1,80 m à 3,50 m, adaptés à des tracteurs d’une puissance allant jusqu’à 170 ch.

SC Bio, la fraise rotative de Maschio pour l’AB

&Agrave;&nbsp;tout juste 21 ans, Louis Debard partage son temps entre l&rsquo;usine o&ugrave; il est employ&eacute; en CDI, la ferme familiale, et les r&eacute;seaux sociaux. Suivi par 135 000 personnes sur le r&eacute;seau social Tiktok, ce fils d&rsquo;agriculteur, futur &eacute;leveur, partage sa passion avec ses abonn&eacute;s et se fait porte-parole d&rsquo;une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de paysans connect&eacute;s.&laquo; Je veux d&eacute;poussi&eacute;rer l&rsquo;image du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur &raquo;Depuis ses 14 ans, Louis aide son p&egrave;re, &eacute;leveur de salers, au sein de son exploitation &agrave; Saint-Romain dans le Puy-de-D&ocirc;me. En 2020, le jeune homme d&eacute;couvre Tiktok, un r&eacute;seau social permettant de poster des vid&eacute;os courtes film&eacute;es au format vertical. &laquo; Au d&eacute;but, je me suis inscrit juste pour m&rsquo;amuser &raquo; explique Louis, &laquo; et puis quand j&rsquo;ai post&eacute; ma troisi&egrave;me vid&eacute;o, elle a fait 10 000 vues d&rsquo;un coup &raquo;. Les personnes qui le d&eacute;couvrent commencent &agrave; le suivre et &agrave; commenter son contenu : &laquo; c&rsquo;est rare de voir un jeune agriculteur sur les r&eacute;seaux sociaux ! &raquo;. Encourag&eacute; par ces retours, le tiktokeur en herbe continue &agrave; poster r&eacute;guli&egrave;rement des capsules vid&eacute;o divertissantes o&ugrave; il met en sc&egrave;ne son quotidien avec les vaches et parle des tracas de la vie de jeune paysan. Et &ccedil;a marche ! &laquo; J&rsquo;essaie de varier les contenus : danse, explications techniques et parfois des coups de gueule &raquo;, explique le futur &eacute;leveur, qui voit dans sa notori&eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion de d&eacute;construire les clich&eacute;s qui p&egrave;sent parfois sur le m&eacute;tier. &laquo; Les anciens n&rsquo;ouvraient que rarement leurs portes au public ; aujourd&rsquo;hui, gr&acirc;ce aux t&eacute;l&eacute;phones on peut montrer &agrave; quoi ressemblent nos m&eacute;tiers, montrer qu&rsquo;on se soucie du bien-&ecirc;tre animal et de l&rsquo;&eacute;cologie &raquo; explique l&rsquo;influenceur. Gr&acirc;ce &agrave; son contenu in&eacute;dit et &agrave; sa bonne humeur communicative, sa communaut&eacute; s&rsquo;&eacute;toffe petit &agrave; petit et atteint en 2021 les 50 000 abonn&eacute;s. Remarqu&eacute; par la presse, un article para&icirc;t sur lui dans le journal La Montagne. Louis est contact&eacute;, peu apr&egrave;s, pour venir en tant qu&rsquo;ambassadeur au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage 2021. Aujourd&rsquo;hui, avec 135 000 abonn&eacute;s au compteur, l.auvergnat 63 sera de nouveau pr&eacute;sent &agrave; Cournon, impatient de rencontrer ces &laquo; fans &raquo; : &laquo; ce sera l&rsquo;occasion de passer un bon moment et de boire un coup ensemble ! &raquo;Paysan avant toutD&rsquo;ici quelques mois, Louis s&rsquo;installera sur sa propre exploitation pour y commencer un projet qui lui tient &agrave; c&oelig;ur : devenir &eacute;leveur de vaches salers &agrave; traire et produire son propre fromage. &laquo; Je ne pourrai pas avoir l&rsquo;appellation salers car je ne produirai pas en zone homologu&eacute;e &raquo; explique-t-il. Qu&rsquo;&agrave; cela ne tienne : sa marque portera son pseudonyme, une fa&ccedil;on de rentabiliser la notori&eacute;t&eacute; qu&rsquo;il s&rsquo;est construite sur les r&eacute;seaux. Ce qu&rsquo;il souhaite surtout, c&rsquo;est &laquo; proposer un produit authentique, confectionn&eacute; dans le respect des traditions &raquo; afin de pr&eacute;server les savoir-faire de la r&eacute;gion. &Agrave; terme, l&rsquo;auvergnat compte s&rsquo;installer en GAEC avec un de ses amis (encore en formation pour le moment). En attendant, il pourra compter sur l&rsquo;aide de son p&egrave;re pour traire son futur troupeau. Une fois exploitant, il pense continuer &agrave; poster des vid&eacute;os, mais accepte que la roue puisse tourner : &laquo; je suis pr&ecirc;t &agrave; laisser ma place &agrave; la prochaine g&eacute;n&eacute;ration de paysans vid&eacute;astes qui me remplacera s&ucirc;rement d&rsquo;ici quelques ann&eacute;es &raquo;.

Louis Debard, futur éleveur, est plus connu sur les réseaux sous le pseudonyme de « l.auvergnat 63 ». Ambassadeur du Sommet de l’élevage, il revient sur son parcours et ses ambitions.

« Je veux dépoussiérer l’image du métier d’agriculteur » : Louis Debard, « l.auvergnat 63 »

Cet article fait suite &agrave; la d&eacute;couverte de 4 foyers de clavel&eacute;e en Espagne depuis le 19 septembre 2022, dans les r&eacute;gions de Grenada et Cuenca.Des pathologies virales hautement pathog&egrave;nesLa clavel&eacute;e et la variole caprine sont des pathologies virales provoqu&eacute;es par des poxvirus. Ovins et caprins peuvent &ecirc;tre touch&eacute;s mais il est rare que la m&ecirc;me souche contamine les deux esp&egrave;ces. La clavel&eacute;e est une pathologie exotique &agrave; &eacute;radication imm&eacute;diate obligatoire (cat&eacute;goris&eacute;e ADE dans le cadre de la Loi de Sant&eacute; Animale) mais ce n&rsquo;est pas une zoonose. Elle a des cons&eacute;quences sanitaires et &eacute;conomiques graves, perturbant notamment les mouvements d&rsquo;animaux et des produits. L&rsquo;Espagne &eacute;tait indemne depuis 1968 et la France est indemne depuis 1964. C&rsquo;est une pathologie end&eacute;mique du Moyen-Orient et du Maghreb.Des signes cliniques assez caract&eacute;ristiques&hellip;L&rsquo;incubation varie de 1 &agrave; 3 semaines et les sympt&ocirc;mes d&eacute;butent par des signes classiques&nbsp;: hyperthermie, abattement, jetage, larmoiement, photophobie. Les ganglions lymphatiques superficiels sont hypertrophi&eacute;s. Puis les l&eacute;sions de la forme v&eacute;siculeuse assez caract&eacute;ristiques apparaissent. Elles touchent principalement les zones glabres (face, oreilles, p&eacute;rin&eacute;e, pr&eacute;puce&hellip;) mais &eacute;galement les muqueuses comme la gencive ou la vulve. Les macules (taches planes rouge&acirc;tres) se transforment en papules (bouton), plus rarement en v&eacute;sicules (avec une goutte de liquide &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur), qui &eacute;voluent pour laisser place &agrave; des l&eacute;sions surinfect&eacute;es qui finissent en croutes en forme de clous (d&rsquo;o&ugrave; le nom de clavel&eacute;e). Les animaux survivants gardent le plus souvent des cicatrices ind&eacute;l&eacute;biles. Deux autres formes existent, une forme suraigu&euml; avec des mortalit&eacute;s rapides, tr&egrave;s rare, et une forme fruste qui peut m&ecirc;me rester inapparente, avec quelques l&eacute;sions sur les oreilles et la queue, tr&egrave;s fr&eacute;quente dans la variole caprine.&hellip; et une morbidit&eacute; et mortalit&eacute; &eacute;lev&eacute;e, surtout sur les jeunesLa morbidit&eacute; (pourcentage d&rsquo;animaux touch&eacute;s) est proche de 100 % avec un impact sur la production de lait ou de laine et la perte de poids. La mortalit&eacute; varie de 50 &agrave; 80 % sur les animaux les plus fragiles, principalement les agneaux. Ils d&eacute;c&egrave;dent de complications respiratoires (infections bact&eacute;riennes fr&eacute;quentes avec jetage sanguinolent et muco-purulent abondant), de probl&egrave;mes digestifs ou des suites d&rsquo;avortements, certains animaux pr&eacute;sentant aussi des l&eacute;sions internes.Un diagnostic relativement facile pour les formes graves, plus compliqu&eacute; pour les formes frustesLes papules sont typiques de la maladie mais le diagnostic peut &ecirc;tre plus d&eacute;licat si on n&rsquo;observe que des animaux en phase de gu&eacute;rison ou atteints de formes frustes. Pour le diagnostic diff&eacute;rentiel, on pensera &agrave; la Fi&egrave;vre Catarrhale Ovine (FCO), &agrave; l&rsquo;ecthyma contagieux, &agrave; l&rsquo;urticaire, une photosensibilisation, de la gale ou de la dermatophilose, voire &agrave; la peste des petits ruminants (absente en France &agrave; cette heure). Des tests de laboratoire permettent de confirmer la cause de la pathologie.Une transmission par contact, direct ou indirectLa transmission se fait essentiellement &agrave; partir d&rsquo;animaux gravement atteints (papules ulc&eacute;r&eacute;es sur les muqueuses), par contact &eacute;troit ou inhalation d&rsquo;a&eacute;rosol infectieux. Elle est nulle au stade pr&eacute;coce et faible au stade tardif (apr&egrave;s 1 semaine). Cela explique le caract&egrave;re cyclique des &eacute;pisodes cliniques dans un &eacute;levage, avec des &laquo;&nbsp;vagues&nbsp;&raquo; toutes les 3 &agrave; 4 semaines. Elle est &eacute;galement possible par contact indirect (liti&egrave;re, nourriture et auge ou insectes vecteurs m&eacute;caniques), le virus &eacute;tant particuli&egrave;rement r&eacute;sistant et pouvant survivre dans la laine plusieurs semaines apr&egrave;s la gu&eacute;rison.Une gestion des foyers en Espagne&hellip;Des mesures ont &eacute;t&eacute; mises en &oelig;uvre ou sont en cours dans les 4 foyers (abattage, &eacute;limination des produits et sous-produits animaux, enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique, nettoyage et d&eacute;sinfection, restrictions des mouvements) et dans les zones r&eacute;glement&eacute;es (zonage, recensement, abattage pr&eacute;ventif si n&eacute;cessaire, restrictions de mouvement pour les animaux et les produits ainsi que pour les sous-produits animaux). Tous les &eacute;tablissements situ&eacute;s dans les zones de protection et de surveillance ont &eacute;t&eacute; inspect&eacute;s ou sont en cours d&rsquo;inspection, avec examen clinique et pr&eacute;l&egrave;vements en cas de suspicion. D'autres &eacute;tablissements hors de la zone de restriction ont &eacute;t&eacute; inspect&eacute;s en raison de liens &eacute;pid&eacute;miologiques.&hellip; et une vigilance sur les mouvements en FranceLes introductions en France d'ovins et de caprins depuis l'Espagne au cours des mois d'ao&ucirc;t et de septembre ne concernent pas les r&eacute;gions dans lesquelles les foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s. Toutefois, par mesure de pr&eacute;caution, des investigations vont &ecirc;tre men&eacute;es en France dans les dix exploitations ayant re&ccedil;u des petits ruminants d'autres r&eacute;gions d&rsquo;Espagne au cours de cette m&ecirc;me p&eacute;riode, dans 9 d&eacute;partements. Plus globalement, il faut rester vigilant pour tout mouvement de petits ruminants en provenance d&rsquo;Espagne. Nous vous tiendrons au courant de l&rsquo;&eacute;volution de la situation et pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>&nbsp;

Clavelée (variole ovine) : Cette pathologie des ovins vient d’être signalée en Espagne. La plus grande vigilance s’impose concernant les échanges de petits ruminants.

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