Depuis mi-ao&ucirc;t et comme chaque ann&eacute;e, le d&eacute;but de l&rsquo;automne rime avec comices et autres concours. En attendant le Salon international de l&rsquo;agriculture &agrave; Paris en f&eacute;vrier, l&rsquo;objectif est pour beaucoup de participer au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage. L&rsquo;&eacute;dition 2021 du grand rendez-vous professionnel &agrave; la halle d&rsquo;Auvergne, aux portes de Clermont-Ferrand vient tout juste de baisser le rideau. Parmi les prim&rsquo;holstein, Prune au Gaec Christophe et Corinne Toulze, &agrave; La Salesse de Paulhac, faisait ses premiers pas dans une comp&eacute;tition. Elle termine deuxi&egrave;me de section &ldquo;premier v&eacute;lage&rdquo; et parmi les quatre finalistes &ldquo;Jeune espoir&rdquo;(1). Durant les semaines pr&eacute;c&eacute;dentes, elle a fait l&rsquo;objet de toutes les attention de la part de ses propri&eacute;taires. Thierry Gauthier a particip&eacute; &agrave; sa pr&eacute;paration en tant que clippeur. &ldquo;Aujourd&rsquo;hui, tout se joue sur quelques d&eacute;tails pour des vaches parfaitement conform&eacute;es&rdquo;, pr&eacute;cise le pr&eacute;parateur de Chalvignac. Prune a eu droit a un bon toilettage, une coupe courte &agrave; la tondeuse &agrave; plusieurs reprises. En collaboration depuis 15 ans&nbsp; avec Thierry Gauthier, Christophe et Corinne Toulze ont, ensemble, &eacute;tudi&eacute; les temps de traite avant le ring pour que l&rsquo;animal pr&eacute;sente les meilleurs quartiers, des traillons les plus droits possibles, l&rsquo;exactitude d&rsquo;une bonne laiti&egrave;re pr&ecirc;te pour remporter un prix. Devenir&nbsp; une&nbsp; b&ecirc;te de concours. Tout doit &ecirc;tre parfait au moment de passer devant le juge, pour&nbsp; attirer l&rsquo;&oelig;il.&nbsp; L&rsquo;animal doit &ecirc;tre plaisant &agrave; voir et se d&eacute;placer harmonieusement et calmement avec l&rsquo;&eacute;leveur. Le dressage est indispensable durant de longues heures pour que la vache se pr&eacute;sente la t&ecirc;te haute, le dos droit, les aplombs parfaits dans une posture&nbsp; irr&eacute;prochable. Il faut aussi l&rsquo;habituer au bruit, &agrave; la musique, qui peuvent la rendre nerveuse en m&ecirc;me temps que son accompagnateur. C&ocirc;t&eacute; esth&eacute;tique, les&nbsp; coups de tondeuse disparaissent gr&acirc;ce &agrave; la ma&icirc;trise du clippeur. &ldquo;J&rsquo;ai d&eacute;couvert le clippage au Canada, lors d&rsquo;un stage de sept mois, rappelle Thierry Gauthier.&nbsp; Je suis revenu en France super motiv&eacute;,&nbsp; alors que nous &eacute;tions qu&rsquo;au balbutiement de cette activit&eacute; incontournable de tout concours en Am&eacute;rique du Nord. Certes, cela ne fera pas gagner un animal moyen, mais cela met l&rsquo;&eacute;leveur en confiance et l&rsquo;animal dans les meilleures dispositions pour faire la diff&eacute;rence dans le final. C&rsquo;est aussi penser autrement les concours en se donnant vraiment les moyens de gagner, d&rsquo;&ecirc;tre dans la course.&rdquo; Alors, en plus de son activit&eacute;&nbsp; men&eacute;e avec son &eacute;pouse, Nadine, pour la commercialisation de semences(2), Thierry Gauthier&nbsp; encha&icirc;ne les concours en France, mais aussi en Suisse, Belgique ou encore Italie. Il travaille avec des clippeurs aussi bien nord-am&eacute;ricains qu&rsquo;europ&eacute;ens.&nbsp; Il n&rsquo;h&eacute;site pas non plus &agrave; faire partager son savoir-faire &agrave; des jeunes. Son premier grand rendez-vous&nbsp;&nbsp; fut &agrave; Swiss-expo. Il int&egrave;gre alors l&rsquo;&eacute;quipe internationale des pr&eacute;parateurs sur l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement. Il encha&icirc;ne sur la Conf&eacute;d&eacute;ration europ&eacute;enne holstein, un des rendez-vous les plus prestigieux de la laiti&egrave;re noire et blanche. En 1998, il collabore avec l&rsquo;&eacute;quipe belge. En 2000, il rejoint l&rsquo;&eacute;quipe de France Holstein.Thierry Gauthier participe &agrave; une vingtaine de concours par an, sollicit&eacute; par de nombreux &eacute;leveurs&nbsp; pour du coaching et la pr&eacute;paration des animaux. &Agrave; l&rsquo;&eacute;couter, la passion est la m&ecirc;me qu&rsquo;&agrave; ses d&eacute;buts. &ldquo;Ce qui est int&eacute;ressant, c&rsquo;est que le clippage prend de plus en plus de place, constate Thierry Gauthier. Il faut sans cesse se remettre en question pour &ecirc;tre &agrave; la hauteur des attentes des &eacute;leveurs. Et, parfois, savoir surprendre. Il est important de conna&icirc;tre parfaitement l&rsquo;animal pour l&rsquo;aider &agrave; performer. C&rsquo;est passionnant !&rdquo; &nbsp; Malgr&eacute; son parcours, Thierry Gauthier ne rechigne pas &agrave; venir sur&nbsp; les comices comme derni&egrave;rement sur celui de Massiac. Il juge du potentiel et prodigue quelques conseils pour offrir aux concurrentes la possibilit&eacute; de grimper quelques marches de plus dans les concours suivants, bien souvent un D&eacute;partemental ou un des grands salons qui ponctuent l&rsquo;ann&eacute;e. (1) Thierry Gauthier a vu une de ses &ldquo;pr&eacute;parations&rdquo; remporter le prix de &ldquo;grande championne du Sommet&rdquo; en holstein. &nbsp; (2) Tg&eacute;n&eacute;tic.

Comme des championnes, les vaches montent sur le ring préparées pour l’excellence. 
En amont, le clippeur a mis en évidence les atouts de chacune d’elles.

Thierry Gauthier : passion de clippeur

Qualit&eacute;, territorialit&eacute;, durabilit&eacute; et &eacute;quit&eacute;&nbsp;: tels sont les quatre fondements de la nouvelle marque L&rsquo;Engagement Paysans, lanc&eacute;e par la coop&eacute;rative Unicor. Pr&eacute;sent&eacute;e &agrave; l&rsquo;occasion du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, elle sera dans les &eacute;tals des grandes et moyennes surfaces &agrave; compter de janvier 2022 et concernera trois esp&egrave;ces que sont le b&oelig;uf, le veau et l&rsquo;agneau. &laquo;&nbsp;Avec le r&eacute;seau des Halles de l&rsquo;Aveyron, nous &eacute;tions pr&eacute;sents sur le segment des circuits courts coop&eacute;ratifs et collectifs, d&eacute;clare Jean-Claude Virenque, pr&eacute;sident d&rsquo;Unicor. Avec L&rsquo;Engagement Paysan nous allons investir les grandes et moyennes surfaces avec des viandes r&eacute;pondant aux attentes soci&eacute;tales que sont la qualit&eacute;, la territorialit&eacute;, la durabilit&eacute; et l&rsquo;&eacute;quit&eacute;&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/4/7/4227470-1-fre-FR/c6edfc84ec82-capture-d-e-cran-2021-10-11-a-23-05-20-jpg" alt="La marque L&rsquo;Engagement Paysan sera pr&eacute;sente en GMS &agrave; compter de janvier 2022 et concernera trois esp&egrave;ces que sont le b&oelig;uf, le veau et l&rsquo;agneau (Cr&eacute;dit photo : Unicor)" height="1192" width="1638" /><figcaption>La marque L&rsquo;Engagement Paysan sera pr&eacute;sente en GMS &agrave; compter de janvier 2022 et concernera trois esp&egrave;ces que sont le b&oelig;uf, le veau et l&rsquo;agneau (Cr&eacute;dit photo : Unicor)</figcaption></figure>

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<h2>Un QR Code pour remonter toute la chaine</h2>Et Unicor de citer p&ecirc;le-m&ecirc;le des &eacute;levages extensifs localis&eacute;s sur les contreforts du Massif Central, l&rsquo;&eacute;levage de races rustiques valorisant les prairies et les estives ou encore les garanties de qualit&eacute; telles que l&rsquo;IGP Label Rouge Veau d&rsquo;Aveyron et du Segala. Au passage, la coop&eacute;rative travaille sur un projet de label Rouge bovins multi-esp&egrave;ces.Pour ce qui est de l&rsquo;&eacute;quit&eacute;, fondement s&rsquo;il en est de la coop&eacute;ration, Unicor esp&egrave;re bien l&rsquo;instiller dans l&rsquo;esprit des futurs consommateurs de la marque. &laquo;&nbsp;Nous allons mettre en place une grille d&rsquo;achat qui s&rsquo;appuie sur les co&ucirc;ts de production des &eacute;leveurs, argumente le pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative. Quand le consommateur ach&egrave;tera notre viande, il aura la garantie qu&rsquo;il r&eacute;mun&egrave;re, de mani&egrave;re &eacute;quitable, l&rsquo;&eacute;leveur de l&rsquo;Aveyron, du Cantal ou encore de la Loz&egrave;re&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Permettre aux consommateurs de faire des choix &eacute;clair&eacute;s et aux producteurs de remettre la main sur la communication de leurs produits"
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Pour authentifier et donner du cr&eacute;dit &agrave; ses engagements, Unicor s&rsquo;est attach&eacute;e les services de la start-up Karyon pour garantir la tra&ccedil;abilit&eacute; de ses viandes et la transparence des process via la technologie blockchain, r&eacute;put&eacute;e infalsifiable. &laquo;&nbsp;En scannant un QR Code appos&eacute; sur l&rsquo;emballage, le client a la possibilit&eacute; de recueillir le maximum d&rsquo;informations sur tout le processus de production, explique Claire Guillet, CEO de Karyon. Notre vocation, c&rsquo;est de permettre aux consommateurs de faire des choix &eacute;clair&eacute;s et aux producteurs de remettre la main sur la communication de leurs produits et de valoriser leurs initiatives&nbsp;&raquo;.<h2>Une ONG garante du bien-&ecirc;tre animal</h2>La marque L&rsquo;Engagement Paysan s&rsquo;est aussi fix&eacute;e pour objectif de fournir des gages en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal. &laquo;&nbsp;Nous avons fait le choix de nous tourner vers une ONG car nous ne voulions pas &ecirc;tre juge et partie, d&eacute;clare Denis Simon, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe Unicor. Nous sommes actuellement dans la phase d&rsquo;audit des process et des proc&eacute;dures, ce qui nous permettra, si besoin en est, d&rsquo;am&eacute;liorer certaines de nos pratiques et au final d&rsquo;attester le bien-fond&eacute; de notre d&eacute;marche&nbsp;&raquo;.La coop&eacute;rative ne s&rsquo;interdit pas de faire &eacute;voluer le cahier des charges, avec la prise en compte de nouveaux crit&egrave;res, comme par exemple l&rsquo;origine des prot&eacute;ines.Le lancement de la marque L&rsquo;Engagement Paysan co&iuml;ncide avec le premier anniversaire de la reprise par Unicor des trois ex-sites d&rsquo;Arcadie Sud-Ouest situ&eacute;s &agrave; Rodez (Aveyron), dont l&rsquo;abattoir d&rsquo;Arsac d&rsquo;une capacit&eacute; d&rsquo;environ 14.000 tonnes.Unicor affirme recevoir un &eacute;cho positif de la part de la grande distribution. &laquo;&nbsp;Nous seront jug&eacute;s sur la r&eacute;alit&eacute; des volumes, poursuit Denis Simon. Bien dire fait rire, bien faire fait taire. On va d&rsquo;abord faire&nbsp;&raquo;.

Avec sa marque, la coopérative aveyronnaise escompte rallier les clients des grandes et moyennes surfaces (GMS), avec la caution d’une ONG s’agissant du bien-être animal et de la blockchain pour la traçabilité. Dans les rayons à partir de janvier 2022.

L’Engagement Paysan, la viande éthique selon Unicor

Dans cet &eacute;pisode, nous partons &agrave; la d&eacute;couverte de la Ferme du Moulin, &agrave; Bourneville-Sainte-Croix dans l'Eure. Cette exploitation compos&eacute;e de six associ&eacute;s est le terrain d'un grand nombre d'activit&eacute;s. Transformation laiti&egrave;re, panneaux solaires ou encore m&eacute;thanisation sont au c&oelig;ur de leurs quotidiens, pour une agriculture toujours plus en phase avec l'environnement.&nbsp;<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>paroles d&#039;agri</figcaption>
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Dans Paroles d’Agri, nous partons à la rencontre des agriculteurs de l’Eure et de la Seine-Maritime afin de découvrir leur quotidien. Quelles sont leurs ambitions, leurs contraintes, leurs réussites ? Quatre d’entre eux ont accepté de nous ouvrir les portes de leur exploitation et de nous parler de leur activité.

[Vidéo] Paroles d'Agris  : La Ferme du Moulin

Entr&eacute; en vigueur le 1er octobre 2021, le d&eacute;cret 2021-1226 interdit l&rsquo;usage d&rsquo;un pulv&eacute;risateur d&eacute;clar&eacute; non conforme &agrave; l&rsquo;issue de l&rsquo;inspection p&eacute;riodique, laquelle intervient cinq ans apr&egrave;s l&rsquo;achat d&rsquo;un mat&eacute;riel neuf puis tous les trois ans pass&eacute;e la premi&egrave;re inspection. Les agriculteurs qui feraient usage d'un d&rsquo;appareil non conforme apr&egrave;s inspection s&rsquo;exposent &agrave; une contravention de 4&egrave;me classe (jusqu&rsquo;&agrave; 750 euros) pendant les quatre mois accord&eacute;s &agrave; la r&eacute;alisation de la contre-visite. Pass&eacute; ce d&eacute;lai, ou en cas d&rsquo;usage au long cours d&rsquo;un appareil non conforme, les contrevenants&nbsp;s&rsquo;exposent &agrave; une contravention de 5&egrave;me classe (jusqu&rsquo;&agrave; 1500 euros) &agrave; et &agrave; la suspension de leur Certiphyto pour une dur&eacute;e de six mois.<h2>17,4 % d&rsquo;appareils non conformes</h2>Avec ce d&eacute;cret, la France ne fait que se conformer &agrave; la directive europ&eacute;enne 2009/128/CE. Depuis avril 2021,&nbsp;l&rsquo;inspection des pulv&eacute;risateurs est sous la gouverne de l&rsquo;UTAC au sein de l&rsquo;OTC Pulv&eacute;s (Organisme technique central), en remplacement du GIP Pulv&eacute;s &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre depuis 2009, date de l&rsquo;instauration du contr&ocirc;le des pulv&eacute;risateurs.En 2020, 36 000 inspections (contr&ocirc;les complets) ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es. 17,4% des inspections requ&eacute;raient la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une contre-visite et 0,4% un contr&ocirc;le complet. Un peu plus de 62% des contre-visites ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es dans la m&ecirc;me journ&eacute;e que le contr&ocirc;le complet initial et aboutissant &agrave; la conclusion &laquo; pulv&eacute;risateur en bon &eacute;tat &raquo;. Seuls 2% des contre-visites n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es dans les quatre mois.En France, 20 organismes employant au total 144 inspecteurs sont accr&eacute;dit&eacute;s.

Un décret entré en vigueur le 1er octobre 2021 interdit l’usage d’un pulvérisateur jugé non conforme à l’issue de l’inspection périodique. Le Certiphyto est aussi en jeu.

Les pulvérisateurs non conformes interdits d’usage

Selon l'Institut national de la statistique, 50% des m&eacute;nages agricoles (dans lesquels au moins un membre est agriculteur exploitant) ont un niveau de vie inf&eacute;rieur &agrave; 22&nbsp;210 euros par an. Ce niveau de vie m&eacute;dian, qui prend en compte le nombre d&rsquo;adultes et d&rsquo;enfants au sein du m&eacute;nage, est comparable &agrave; celui de l&rsquo;ensemble des m&eacute;nages fran&ccedil;ais ayant des revenus d&rsquo;activit&eacute;. &laquo;&nbsp;Cependant, les disparit&eacute;s au sein des m&eacute;nages agricoles sont plus fortes et ils sont plus souvent touch&eacute;s par la pauvret&eacute; mon&eacute;taire&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;Insee.Ainsi, le niveau de vie des 10% des m&eacute;nages agricoles les plus modestes ne d&eacute;passe pas 9 800 euros par an. Il est 4,7 fois inf&eacute;rieur &agrave; celui des 10% les plus ais&eacute;s qui disposent d&rsquo;au moins 46 500 euros. Parmi l&rsquo;ensemble des m&eacute;nages fran&ccedil;ais ayant des revenus d&rsquo;activit&eacute;, cet &eacute;cart n&rsquo;est que de 3,3.<h2>18% sous le seuil de pauvret&eacute;</h2>Les m&eacute;nages agricoles sont &eacute;galement davantage expos&eacute;s &agrave; la pauvret&eacute; mon&eacute;taire : 18% de leurs membres vivent sous le seuil de pauvret&eacute; (13 000 euros par an pour une personne seule en 2018), contre 13% des membres des m&eacute;nages ayant des revenus d&rsquo;activit&eacute;. La pauvret&eacute; y est de surcro&icirc;t plus intense : le niveau de vie m&eacute;dian des m&eacute;nages agricoles pauvres est de 9 400 euros, soit 1 300 euros de moins qu&rsquo;au sein des m&eacute;nages pauvres en France.En revanche, le taux de pauvret&eacute; en conditions de vie des exploitants agricoles est deux fois moindre que celui de l&rsquo;ensemble de la population. &laquo;&nbsp;Compte tenu de la nature de leur activit&eacute;, une partie des d&eacute;penses priv&eacute;es des m&eacute;nages agricoles (logement, d&eacute;penses d&rsquo;&eacute;nergie, etc.) peuvent &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;es dans les comptes de l&rsquo;exploitation. Plus souvent propri&eacute;taires de leur habitation que l&rsquo;ensemble des m&eacute;nages, ils ont moins souvent des difficult&eacute;s de logement. Ils sont &eacute;galement moins affect&eacute;s par des restrictions de consommation courante. En revanche, ils sont plus souvent sujets &agrave; des insuffisances de ressources&nbsp;&raquo;, analyse l&rsquo;Insee.<h2>Seul 1/3 du revenu provient de l&rsquo;activit&eacute; agricole</h2>Le revenu disponible moyen annuel des m&eacute;nages agricoles s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 52 400 euros en 2018. Seul un tiers provient de l&rsquo;activit&eacute; agricole. &laquo;&nbsp;La majorit&eacute; de leurs revenus sont issus d&rsquo;autres activit&eacute;s, en particulier celles du conjoint, et un cinqui&egrave;me sont issus du patrimoine, notamment sous la forme de fermages&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;Insee. Les conjoints d&rsquo;agriculteurs sont salari&eacute;s dans sept cas sur dix, et un agriculteur sur cinq est bi-actif.<h2>Bovins viande&nbsp;: le niveau de vie le plus faible</h2>&laquo;&nbsp;Globalement, les m&eacute;nages agricoles disposent des revenus agricoles les plus faibles dans les territoires d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;, note l&rsquo;Insee. En bovins viande, les revenus tir&eacute;s de l&rsquo;activit&eacute; agricole sont les plus bas&nbsp;: 11&nbsp;300 euros en 2018. Ces revenus repr&eacute;sentent 30% des ressources des m&eacute;nages. Peu d&rsquo;&eacute;leveurs ont un emploi compl&eacute;mentaire, et ils vivent plus souvent seuls que les autres agriculteurs, b&eacute;n&eacute;ficiant donc moins souvent des revenus d&rsquo;un conjoint ou d&rsquo;un autre membre de la famille. Sur les territoires de production de bovins viande ou mixte, d&rsquo;ovins ou de caprins, un &eacute;leveur sur quatre vit sous le seuil de pauvret&eacute;.En &eacute;levage laitier, les revenus agricoles sont en moyenne de 17 000 euros en 2018 et ils constituent 38% des revenus des m&eacute;nages agricoles. &laquo;&nbsp;Les couples de deux agriculteurs exploitants sont relativement nombreux. Aussi, les autres sources de r&eacute;mun&eacute;rations sont faibles&nbsp;&raquo;, note l&rsquo;Insee.Dans les territoires d&rsquo;&eacute;levage de granivores, les revenus agricoles s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent en moyenne &agrave; 21 200 euros et repr&eacute;sentent 43% des ressources du m&eacute;nage. &laquo;&nbsp;En cons&eacute;quence, les m&eacute;nages sont moins touch&eacute;s par la pauvret&eacute; que dans les autres territoires d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;, analyse l&rsquo;Insee. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/9/6/4226990-1-fre-FR/66e72a3074b5-insee-revenus-agricoles-jpg" alt="" height="897" width="964" /><figcaption>D&eacute;composition du revenu disponible moyen des m&eacute;nages agricoles selon la production agricole dominante du territoire en 2018 (Source : Insee, Filosofi 2018). 1 : Grandes cultures : territoires sp&eacute;cialis&eacute;es en c&eacute;r&eacute;aliculture et en culture de plantes ol&eacute;agineuses et prot&eacute;agineuses. 2 : Autres grandes cultures : territoires combinant c&eacute;r&eacute;ales, plantes ol&eacute;agineuses et prot&eacute;agineuses, plantes sarcl&eacute;es ou sp&eacute;cialis&eacute;es en culture de plantes sarcl&eacute;es, l&eacute;gumes frais. 3 : Ensemble des m&eacute;nages agricoles, y compris ceux ne r&eacute;sidant pas dans un territoire Otex.</figcaption></figure>

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<h2>Les productions v&eacute;g&eacute;tales en haut du panier</h2>&laquo;&nbsp;Globalement, les revenus agricoles des m&eacute;nages des territoires de productions v&eacute;g&eacute;tales sont plus &eacute;lev&eacute;s que ceux des territoires d&rsquo;&eacute;levage. Ils sont cependant tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes de par la diversit&eacute; des cultures pr&eacute;sentes sur le territoire national&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;Insee.Ainsi, au sein des territoires orient&eacute;s dans la production v&eacute;g&eacute;tale, les revenus agricoles des m&eacute;nages agricoles sont les plus faibles dans les territoires de mara&icirc;chage et d&rsquo;horticulture. De 13 100 euros en moyenne en 2018, ils ne composent qu&rsquo;un cinqui&egrave;me de leurs ressources. &laquo;&nbsp;Ces m&eacute;nages b&eacute;n&eacute;ficient en revanche d&rsquo;autres sources de revenus bien plus r&eacute;mun&eacute;ratrices, provenant de salaires et de revenus du patrimoine. Aussi, leurs ressources sont en moyenne sup&eacute;rieures de 30% au revenu disponible moyen de l&rsquo;ensemble des m&eacute;nages agricoles&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;institut.<h2>1/4 des c&eacute;r&eacute;aliers bi-actifs</h2>Dans les territoires de grandes cultures sp&eacute;cialis&eacute;s en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;o-prot&eacute;agineux, les m&eacute;nages agricoles ont des revenus agricoles plus importants, (17&nbsp;600 euros, proche de la moyenne). &laquo;&nbsp;De plus, leurs revenus du patrimoine et d&rsquo;autres activit&eacute;s sont cons&eacute;quents. En effet, les conjoints sont davantage salari&eacute;s et plus dipl&ocirc;m&eacute;s que dans les autres territoires &raquo;, fait savoir l&rsquo;Insee, qui pr&eacute;cise &eacute;galement qu'un quart des c&eacute;r&eacute;aliers exerce une activit&eacute; secondaire salari&eacute;e, proche d&rsquo;un temps complet pour 40% d&rsquo;entre eux.En cultures fruiti&egrave;res et autres cultures permanentes (p&eacute;pini&egrave;res, arbres de No&euml;l, joncs, etc.), &laquo;&nbsp;les m&eacute;nages agricoles ont des revenus tir&eacute;s de l&rsquo;activit&eacute; agricole sup&eacute;rieurs &agrave; ceux des territoires de grandes cultures, mais ceux issus d&rsquo;autres activit&eacute;s sont plus faibles ; ces m&eacute;nages sont davantage expos&eacute;s &agrave; la pauvret&eacute;&nbsp;&raquo;, analyse l&rsquo;institut.Les exploitations qui combinent c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux, prot&eacute;agineux, plantes sarcl&eacute;es (pomme de terre, betterave, etc.) ou cultures de l&eacute;gumes, ont un niveau de vie plus &eacute;lev&eacute; que la moyenne. Les revenus agricoles des m&eacute;nages atteignent 28 200 euros. De plus, un quart de ces agriculteurs exerce une autre activit&eacute; salari&eacute;e. Parmi ces bi-actifs, un sur cinq est cadre.<h2>Polyculture-&eacute;levage, interm&eacute;diaire</h2>Les territoires de polyculture-&eacute;levage regroupent pr&egrave;s de 40% des m&eacute;nages agricoles fran&ccedil;ais. Leur niveau de ressources est m&eacute;dian entre les m&eacute;nages agricoles des territoires de productions animales et ceux des territoires tourn&eacute;s vers les productions v&eacute;g&eacute;tales. Leurs revenus agricoles sont assez faibles, 15 800 euros en moyenne, et leurs autres sources de revenus d&rsquo;un montant proche de la moyenne des m&eacute;nages agricoles. &laquo;&nbsp;Ces m&eacute;nages sont cependant moins sujets &agrave; des variations brutales de revenus du fait de la diversit&eacute; des productions agricoles&nbsp;&raquo;, estime l&rsquo;Insee.Enfin, l&rsquo;Insee montre que les revenus tir&eacute;s de la production viticole sont 1,9 fois sup&eacute;rieurs &agrave; ceux des territoires d&rsquo;&eacute;levage bovin, mais sont tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. &laquo;&nbsp;Ils sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s dans les territoires producteurs de Champagne et de Bourgogne. Ils sont plus limit&eacute;s en Gironde, et particuli&egrave;rement bas dans l&rsquo;H&eacute;rault et l&rsquo;Aude&nbsp;&raquo;.

Dans une étude publiée le 11 octobre, l’Insee analyse les conditions de vie des ménages agricoles en fonction de l’orientation technico-économique des exploitations. En moyenne, seul un tiers des ressources des ménages provient de l’activité agricole. Parmi tous les secteurs, le niveau de vie des ménages en bovin viande est le plus faible.

Panorama du niveau de vie des ménages agricoles

&laquo;&nbsp;La perspective de d&eacute;veloppement de la demande des grandes entreprises de transformation, restauration ou distribution pour des viandes issues d&rsquo;animaux &eacute;lev&eacute;s selon le cahier des charges de l&rsquo;European chicken commitment pourrait mettre la fili&egrave;re fran&ccedil;aise dans une situation plus d&eacute;licate&nbsp;&raquo;. Tel est l&rsquo;avertissement lanc&eacute; par FranceAgriMer dans une &eacute;tude commandit&eacute;e &agrave; AND International et analysant les flux d&rsquo;importation de volaille en France et relative &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2019.L&rsquo;European chicken commitment (ECC) est une initiative lanc&eacute;e en 2017 par une trentaine d&rsquo;ONG europ&eacute;ennes de protection animale, exigeant des entreprises agroalimentaires de nouveaux standards d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;abattage des poulets de de chair (souches lentes, densit&eacute; plus faible, lumi&egrave;re naturelle, perchoirs, substrat de picage, qualit&eacute; de l&rsquo;air...). En France, les principaux distributeurs se sont engag&eacute;s &agrave; respecter l&rsquo;ECC d&rsquo;ici &agrave; 2026 pour leurs marques de distributeur contenant plus de 50% de poulet.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-poulet-standard-francais-veut-mieux-repondre-aux-attentes-societales" target="_blank" title="">Le poulet standard fran&ccedil;ais veut mieux r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales</a>
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<h2>Une adaptabilit&eacute; plus lente et plus complexe en France</h2>Le respect de l&rsquo;ECC va n&eacute;cessiter la cr&eacute;ation de nouveaux b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage, un &laquo;&nbsp;processus lent et complexe en France, plus simple et plus rapide dans d&rsquo;autres &Eacute;tats membres&nbsp;&raquo;. Le rench&eacute;rissment des co&ucirc;ts de production pourrait alt&eacute;rer la demande de viande de poulet, au d&eacute;triment des acteurs les moins comp&eacute;titifs sur les prix, autrement dit sur la France. En effet, selon FranceAgriMer, les &eacute;carts de prix vis-&agrave;-vis de l&rsquo;offre fran&ccedil;aise varient entre 0% et -12% pour l&rsquo;Allemagne, -10% &agrave; -15% pour les Pays-Bas, -10% &agrave; -20% pour la Belgique, -20% &agrave; -30% pour la Pologne et -30% &agrave; -40% pour le Br&eacute;sil.Il faut dire que la capacit&eacute; moyenne des ateliers poulets de chair de 1 000 places et plus est de 16 700 t&ecirc;tes en France (chiffres 2013), contre 38 800 t&ecirc;tes en Belgique, 69 800 t&ecirc;tes en Allemagne, 80 400 t&ecirc;tes aux Pays-Bas ou encore 87 700 t&ecirc;tes au Royaume-Uni. La moyenne europ&eacute;enne se situe &agrave; 36 500 t&ecirc;tes.<h2>Une poche de r&eacute;sistance en RHD</h2>Entre 2015 et 2019, les importations de viande de poulet ont continu&eacute; de progresser, avec un taux passant de 35% &agrave; 39%. Le taux d&rsquo;importation de poulet standard est quant &agrave; lui pass&eacute; de 47% &agrave; 51%. Le poulet standard repr&eacute;sente 76% du march&eacute; total de viande de poulet en France en 2019, contre 74,5% en 2015.FranceAgriMer souligne les efforts r&eacute;alis&eacute;s par la fili&egrave;re fran&ccedil;aise, qui se sont fait ressentir dans le secteur de la restauration, qui a vu son taux d&rsquo;import passer de 67% &agrave; 59% entre 2015 et 2019. &laquo;&nbsp;Le processus de mise &agrave; niveau de la fili&egrave;re standard est en cours mais cela prendra du temps, qui pourrait &ecirc;tre mis &agrave; profit par nos voisins pour poursuivre leur d&eacute;veloppement et conqu&eacute;rir des parts de march&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient FranceAgriMer.L&rsquo;&eacute;tablissement recommande de poursuivre les efforts de comp&eacute;titivit&eacute;-prix, d&rsquo;intensifier la communication sur la fili&egrave;re fran&ccedil;aise du frais (logo &laquo;&nbsp;Volaille fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;), de poursuivre l&rsquo;effort sur le segment de la restauration hors domicile, sensible &agrave; l&rsquo;origine ou encore de mettre en place un outil de suivi des fabrications de produits &eacute;labor&eacute;s, en passe de devenir le premier segment de march&eacute; de viande de volaille en France.<h2>L&rsquo;&Eacute;tat appel&eacute; au secours</h2>L&rsquo;&Eacute;tat est aussi appel&eacute; &agrave; la rescousse. &laquo;&nbsp;Le nouveau d&eacute;fi que constitue l&rsquo;ECC pourrait d&eacute;t&eacute;riorer la position des op&eacute;rateurs hexagonaux, &eacute;crit FranceAgriMer. Si le changement s&rsquo;av&egrave;re incontournable, un soutien public exceptionnel serait n&eacute;cessaire pour adapter les outils d&rsquo;&eacute;levage et maintenir le potentiel de production standard. La question de la comp&eacute;titivit&eacute; et donc de la faisabilit&eacute; de la conversion de la fili&egrave;re standard &agrave; l&rsquo;ECC doit &ecirc;tre pos&eacute;e&nbsp;&raquo;.

Une analyse de FranceAgriMer pointe le risque de décrochage de la filière standard dans la perspective du cahier des charges de l’Europeen chicken commitment (ECC) à l’horizon 2026. L’établissement formule plusieurs recommandations.

Le poulet standard au défi de l’ECC

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[Tuto 13 ]  Première connexion pour les titulaires de CAC Agri du Crédit Agricole

Le pr&eacute;sident de la FDSEA de la Creuse, Christian Arvis, la pr&eacute;sidente de la commission des agricultrices, S&eacute;verine Bry ainsi que le pr&eacute;sident de la section des anciens exploitants, G&eacute;rard Laverdan ont interpell&eacute; les s&eacute;nateurs pour sensibiliser les parlementaires sur l&rsquo;urgence de la revalorisation des retraites. Ces hommes et ces femmes qui ont &oelig;uvr&eacute; pendant des ann&eacute;es pour nourrir le peuple m&eacute;ritent une reconnaissance rapide de leur travail. En effet, le texte qui permettrait de revaloriser de 100 euros en moyenne les retraites de 210&thinsp;000 conjoints et aide familiaux, dont 67&thinsp;% de femmes n&rsquo;est toujours pas inscrit &agrave; l&rsquo;ordre du jour des travaux du S&eacute;nat. La mise en &oelig;uvre de cette revalorisation n&eacute;cessite l&rsquo;adoption du texte dans les m&ecirc;mes termes au S&eacute;nat et rapidement. Le lundi 20 septembre, la pr&eacute;sidente de la commission S&eacute;verine Bry et le pr&eacute;sident de la section des anciens exploitants se sont r&eacute;unis pour un entretien t&eacute;l&eacute;phonique avec le s&eacute;nateur Jean-Jacques Lozach. &laquo;&thinsp;Les retrait&eacute;s sont oubli&eacute;s, et un jeune n&rsquo;est pas motiv&eacute; au vu de la retraite qui l&rsquo;attend. Une femme travaille autant qu&rsquo;un homme sur l&rsquo;exploitation, elle a besoin de plus de reconnaissance. Il faut une application rapide du texte&thinsp;&raquo; d&eacute;clare S&eacute;verine Bry. &laquo;&thinsp;Il est aussi important que cette revalorisation soit index&eacute;e au niveau du SMIC, c&rsquo;est indispensable. Les agriculteurs et agricultrices ont tout donn&eacute; et c&rsquo;est un manque de consid&eacute;ration que ce texte ne soit pas pass&eacute; bien plus t&ocirc;t&thinsp;&raquo; d&eacute;plore G&eacute;rard Laverdan. Le s&eacute;nateur Jean-Jacques Lozach assure qu&rsquo;il d&eacute;fendra les revendications et entend bien qu&rsquo;il faut le mettre en place le plus rapidement possible. Quelques jours plus tard, dans la matin&eacute;e du vendredi 1er&nbsp;octobre a eu lieu la rencontre avec Monsieur le s&eacute;nateur Eric Jeansannetas et son collaborateur, Monsieur le maire de Saint-Vaury, Philippe Bayol, conseiller d&eacute;partemental. Toujours sur le front, la pr&eacute;sidente de la commission des agricultrices, S&eacute;verine Bry et le pr&eacute;sident de la section des anciens exploitants, G&eacute;rard Laverdan n&rsquo;ont pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; expliquer la situation pr&eacute;occupante des retraites concernant les conjoints collaborateurs et aides familiaux, injustement &eacute;cart&eacute;s de toute revalorisation. &laquo;&thinsp;Cette revalorisation est importante car il existe une grande in&eacute;galit&eacute; entre les hommes et les femmes au niveau de la retraite&thinsp;&raquo; intervient S&eacute;verine Bry. &laquo;&thinsp;Effectivement, comment peut-on &ecirc;tre satisfait de toucher une si petite retraite, en travaillant depuis l&rsquo;&acirc;ge de 14 ans&thinsp;?&thinsp;&raquo; s&rsquo;interroge G&eacute;rard Laverdan. Le s&eacute;nateur a assur&eacute; qu&rsquo;il soutient l&rsquo;initiative de la PPL d&rsquo;Andr&eacute; Chassaigne et qu&rsquo;il ne manquera pas de les tenir informer des avanc&eacute;s au niveau de l&rsquo;agenda parlementaire concernant ce texte.

La FDSEA et les sénateurs abordent les retraites des conjoints et des aides familiaux

Dans le Maine-et-Loire, la ferme exp&eacute;rimentale des Trinotti&egrave;res organisait une journ&eacute;e porte-ouverte le 1er octobre. L&rsquo;occasion pour les &eacute;quipes qui y travaillent de pr&eacute;senter les nouveaut&eacute;s r&eacute;alis&eacute;es lors de la r&eacute;novation du b&acirc;timent vaches laiti&egrave;res en 2020. L&rsquo;un des principaux changements est l&rsquo;utilisation d&rsquo;asphalte pour refaire l&rsquo;aire d&rsquo;attente et les couloirs de circulation des vaches de la stabulation. &laquo;&nbsp;Apr&egrave;s 10 ans d&rsquo;utilisation de racleurs sans pi&egrave;ces d&rsquo;usures, le b&eacute;ton &eacute;tait devenu tr&egrave;s glissant. Les vaches n&rsquo;&eacute;taient plus &agrave; l&rsquo;aise. Il y avait un risque qu&rsquo;elles n&rsquo;expriment plus leurs chaleurs de peur de tomber&nbsp;&raquo;, explique St&eacute;phane Coutant, conseiller b&acirc;timent &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture du Maine-et-Loire, qui a supervis&eacute; le projet.Au moment de la r&eacute;novation, trois sc&eacute;narios sont &eacute;tudi&eacute;s&nbsp;: refaire le b&eacute;ton, mettre des tapis ou utiliser de l&rsquo;asphalte. Le b&eacute;ton est &eacute;cart&eacute; car les travaux auraient rendu le b&acirc;timent inaccessible pour une dur&eacute;e trop longue. Les tapis g&eacute;n&egrave;rent eux trop de probl&egrave;mes d&rsquo;&eacute;mission d&rsquo;ammoniac du fait de l&rsquo;urine qui s&rsquo;accumulent en-dessous. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/1/3/4223158-1-fre-FR/7354c58c2169-img-9108-jpg" alt="" height="666" width="1000" /><figcaption>St&eacute;phane Coutant sur la nouvelle aire d&rsquo;attente en asphalte des Trinotti&egrave;res. (&copy; T.Dhelin)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">L&rsquo;asphalte ne d&eacute;rape pas</h2>&laquo;&nbsp;Nous avons un retour de plus de 25 ans sur des exploitations qui ont utilis&eacute; de l&rsquo;asphalte. C&rsquo;est une mati&egrave;re qui ne d&eacute;rape pas. Je dirais m&ecirc;me qu&rsquo;au plus elle est mouill&eacute;e, au moins elle est glissante&nbsp;&raquo;, appuie St&eacute;phane Coutant. En terme d&rsquo;usure, des retours d&rsquo;exp&eacute;riences montrent des d&eacute;formations devant les cornadis, l&agrave; o&ugrave; les vaches font peser r&eacute;guli&egrave;rement tout leur poids. La Smac, sp&eacute;cialiste dans le grand-ouest de la pose d&rsquo;asphalte et qui a r&eacute;alis&eacute; les travaux aux Trinotti&egrave;res, renforce maintenant cette zone avec une grille en fibre de verre pour &eacute;viter ce ph&eacute;nom&egrave;ne.Aussi utilis&eacute; pour les toitures, l&rsquo;asphalte est un mat&eacute;riau lisse, plein et &eacute;tanche. &laquo;&nbsp;Ces caract&eacute;ristiques facilitent le lavage, contrairement &agrave; un b&eacute;ton rainur&eacute; o&ugrave; la bouse vient se coincer&nbsp;&raquo;, commente le conseiller. La pose peut se faire avec des pentes jusqu&rsquo;&agrave; 6 &agrave; 8%. Autre atout&nbsp;: l&rsquo;asphalte permet d&rsquo;isoler en freinant le froid qui remonte par le b&eacute;ton en dessous.<h2 class="Standard">Un mat&eacute;riau particuli&egrave;rement adapt&eacute; &agrave; la r&eacute;novation</h2>Selon le conseiller, ce type de sol est particuli&egrave;rement int&eacute;ressant en r&eacute;novation. En effet, la pose d&rsquo;asphalte n&eacute;cessite un sol-support. Dans le cas d&rsquo;une stabulation existante, le b&eacute;ton convient parfaitement pour ce r&ocirc;le. &laquo;&nbsp;Par contre, il faut re-plan&eacute;ifier avant de r&eacute;aliser la pose car l&rsquo;asphalte &eacute;pouse les formes du terrain&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. En mati&egrave;re de d&eacute;lai, les animaux peuvent revenir dans le b&acirc;timent le soir m&ecirc;me. La stabulation est donc inaccessible pendant deux &agrave; trois jours en comptant le nettoyage et le re-planification.Pour St&eacute;phane Coutant, la faible &eacute;paisseur de l&rsquo;asphalte est &eacute;galement un atout pour la r&eacute;novation. Elle ne d&eacute;passe pas 2,5 &agrave; 3 cm. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a pas besoin de relever le support des cornadis et dans certains cas, les racleurs sont r&eacute;glables sur cette hauteur et peuvent donc &ecirc;tre conserv&eacute;s&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille-t-il.Si l&rsquo;asphalte offre de nombreux avantages, elle poss&egrave;de &eacute;galement un inconv&eacute;nient de taille. Le chantier de pose se fait &agrave; la main, ce qui g&eacute;n&egrave;re un co&ucirc;t important. Il est chiffr&eacute; de 40 &agrave; 50&euro;/m&sup2; pour moins de 400m&sup2;. Au-del&agrave; de cette surface, ce qui est le cas aux Trinotti&egrave;res o&ugrave; environ 1000m&sup2; ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s, la fourchette de prix descend de 35 &agrave; 45&euro;/m&sup2;. &laquo;&nbsp;Il faut aussi prendre en compte la contrainte du volume du camion de pose qui est de 150 &agrave; 200m&sup2;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le conseiller de la chambre du Maine-et-Loire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Par abus de langage, l&rsquo;enrob&eacute; des routes est aussi appel&eacute; asphalte. Pourtant, les deux mati&egrave;res sont diff&eacute;rentes. &laquo; L&rsquo;enrob&eacute; peut tr&egrave;s bien convenir pour les silos, par contre il ne doit pas &ecirc;tre utilis&eacute; pour la stabulation. Il est abrasif pour les onglons &raquo;, pr&eacute;vient St&eacute;phane Coutant. &Eacute;galement, l&rsquo;enrob&eacute; est poreux contrairement &agrave; l&rsquo;asphalte &eacute;tanche. R&eacute;sultat : il se d&eacute;grade rapidement sur les zones de pi&eacute;tinements avec la cr&eacute;ation de nids de poule.
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Pour rénover un béton lisse dans une stabulation, l’asphalte est une solution non-glissante intéressante. Si son coût de pose est important, les avantages en termes de confort des animaux et de nettoyage le sont aussi.

L’asphalte plutôt que le béton pour rénover la stabulation

Apr&egrave;s les briques de lait &laquo; C&rsquo;est qui le patron&nbsp;&raquo;, il sera bient&ocirc;t possible d&rsquo;apporter son soutien &agrave; l&rsquo;installation de jeunes &eacute;leveurs laitiers en achetant la brique de lait engag&eacute; &laquo; Candia aide les Jeunes Agriculteurs &raquo;, produite par le groupe coop&eacute;ratif Sodiaal. Pour chaque litre de lait achet&eacute; (99 centimes en rayon), 5 centimes alimenteront une cagnotte qui sera redistribu&eacute;e aux jeunes &eacute;leveurs laitiers adh&eacute;rant &agrave; la coop&eacute;rative. &laquo;&nbsp;Cette cagnotte compl&egrave;tera notre Sodiaal Box, assurant 10 000 euros d&rsquo;aide financi&egrave;re &agrave; chaque nouveau jeune agriculteur&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare J&eacute;r&ocirc;me Aubert, pr&eacute;sident de Sodiaal Union Massif Central.<h2>Les JA crient &agrave; la spoliation</h2>Probl&egrave;me&nbsp;: l&rsquo;initiative de Sodiaal est sortie du tank il y a quelques jours et va se retrouver en magasin dans quelques semaines, quand une initiative similaire des JA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes remonte &agrave; 2020 et se concr&eacute;tisera au mieux en 2022. &laquo;&nbsp;Sodiaal est parfaitement inform&eacute;e de notre d&eacute;marche&nbsp;puisque nous lui en avons fait la proposition &agrave; plusieurs reprises&nbsp;&raquo;, s&rsquo;insurge Jordan Magnet, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral des JA AURA. &laquo;&nbsp;Pire&nbsp;: la coop&eacute;rative a mal accueilli le projet, doutant de sa r&eacute;alisation et de sa viabilit&eacute;, rench&eacute;rit Hugo Danancher, vice-pr&eacute;sident des JA AURA. C&rsquo;est ni plus ni moins que de la spoliation et c&rsquo;est inadmissible&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/8/4/4224838-1-fre-FR/659c844dfbe6-capture-d-e-cran-2021-10-07-a-15-34-48-jpg" alt="Jordan Magnet (&agrave; gauche) et Hugo Danancher, respectivement secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral et vice-pr&eacute;sident des JA AURA, furibonds contre Sodiaal" height="1078" width="1770" /><figcaption>Jordan Magnet (&agrave; gauche) et Hugo Danancher, respectivement secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral et vice-pr&eacute;sident des JA AURA, furibonds contre Sodiaal</figcaption></figure>

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Si l&rsquo;initiative de la coop&eacute;rative et des JA a la m&ecirc;me finalit&eacute;, le fl&eacute;chage des b&eacute;n&eacute;ficiaires diff&egrave;re. La coop cible ses adh&eacute;rents tandis que les JA s&rsquo;adressent &agrave; tous les jeunes &eacute;leveurs laitiers, ind&eacute;pendamment de leur affiliation syndicale (ou non affiliation) et de leur collecteur. Les JA ont du reste cr&eacute;&eacute; la plateforme associative &laquo;&nbsp;Terres Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes&nbsp;&raquo; gage d&rsquo;ind&eacute;pendance de la d&eacute;marche, laquelle a re&ccedil;u le soutien de la R&eacute;gion et de la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture.<h2>Une co&iuml;ncidence &laquo;&nbsp;malencontreuse&nbsp;&raquo; pour Sodiaal</h2>Tout autre son de cloche chez Sodiaal. &laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agit d&rsquo;une co&iuml;ncidence malencontreuse, plaide J&eacute;r&ocirc;me Aubert. Toutes les initiatives destin&eacute;es &agrave; d&eacute;gager des moyens et &agrave; soutenir l&rsquo;installation et la production sont bonnes &agrave; prendre. Nous r&eacute;fl&eacute;chissons &agrave; la mani&egrave;re d&rsquo;articuler les deux d&eacute;marches&nbsp;&raquo;. La coop&eacute;rative a cependant une longueur d&rsquo;avance sur les JA, avec des briques bient&ocirc;t empil&eacute;es en magasin quand les JA en sont encore &agrave; chercher des &laquo;&nbsp;briques&nbsp;&raquo;, autrement dit de l&rsquo;argent, <a href="https://www.miimosa.com/fr/projects/creons-une-brique-de-lait-pour-soutenir-les-jeunes-laitiers" target="_blank">avec un appel de fonds via la plateforme Miimosa</a>, destin&eacute; &agrave; financer l&rsquo;&eacute;tude de faisabilit&eacute;... De quoi se poser la question&nbsp;: c&rsquo;est qui le patron&nbsp;?

Si la concurrence est rude dans les linéaires des magasins, elle peut aussi être âpre en amont, comme en témoigne « l’empaquetage », au Sommet de l’élevage, du stand Sodiaal par les JA Auvergne-Rhône-Alpes En cause : le télescopage de deux initiatives autour d’une brique de lait engagée « jeune ».

Deux briques de lait « jeune éleveur » pour le prix d’une ?

Th&eacute;matiques vis&eacute;esCet appel &agrave; candidatures s&rsquo;adresse aux porteurs de projets et aux startups au service du milieu agricole : innovation dans le domaine de l&rsquo;agriculture, transition &eacute;nerg&eacute;tique ou agro&eacute;cologie.Exemples : Outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision, robotique agricole, suivi du stockage, commercialisation des r&eacute;coltes, entretien et r&eacute;paration, optimisation des transports, conditionnement, qualit&eacute;/tra&ccedil;abilit&eacute;, collecte des d&eacute;chets, gestion du recyclage, diminution de l&rsquo;empreinte carbone et gaz &agrave; effet de serres... 
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 href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeLqUvJgQNEBBD2HUCKn--Z_ChAUOtGcJjar3nyEGcYtrtnVQ/viewform"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/8/7/5/5/4225578-1-fre-FR/30c1fbf3414f-signature-mail-jpg" alt="" height="143" width="600" /></a><figcaption>.</figcaption></figure>

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Dates de l&rsquo;appel &agrave; candidaturesLes candidats ont jusqu&rsquo;au 15 novembre 2021 minuit pour s&rsquo;inscrire en ligne.Les pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute;s seront invit&eacute;s &agrave; pr&eacute;senter leur projet devant un comit&eacute; de s&eacute;lection qui se tiendra d&eacute;but d&eacute;cembre en pr&eacute;sence de partenaires du Village by CA. Les candidats retenus pourront adh&eacute;rer au programme d&rsquo;h&eacute;bergement et d&rsquo;accompagnement d&rsquo;une dur&eacute;e initiale de deux ans.Pourquoi rejoindre notre incubateur de startups ?Rejoignez d&egrave;s maintenant le 1er r&eacute;seau d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateurs de startups en France, en int&eacute;grant le Village by CA - Les Champs du Possible, &agrave; Ch&acirc;teaudun.Int&eacute;grer un Campus d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;Agritech <ul><li>Un Campus situ&eacute; en Beauce, grenier de la France</li><li>Un acc&eacute;l&eacute;rateur de startups d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;AgriTech avec 600m2 de bureaux et espaces de coworking pour les startups</li><li>Un Lyc&eacute;e d&rsquo;Enseignement Agricole Priv&eacute; de NERMONT</li><li>Un atelier de prototypage &laquo;FarmLab&raquo; de 70m2</li><li>Une ferme p&eacute;dagogique de 150 ha pour les tests terrain</li><li>Un amphith&eacute;&acirc;tre de plus de 200 places</li><li>Un g&icirc;te pour l&rsquo;h&eacute;bergement sur place&nbsp;</li></ul>Lien pour Candidater :&nbsp;<a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeLqUvJgQNEBBD2HUCKn--Z_ChAUOtGcJjar3nyEGcYtrtnVQ/viewform?usp=pp_url">https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeLqUvJgQNEBBD2HUCKn--Z_ChAUOtGcJjar3nyEGcYtrtnVQ/viewform?usp=pp_url</a>+ d'infos :&nbsp;<a href="https://fr.calameo.com/read/005945308f1ba0b5c1fab">https://fr.calameo.com/read/005945308f1ba0b5c1fab</a>Site web :&nbsp;<a href="https://chateaudun.levillagebyca.com/">https://chateaudun.levillagebyca.com</a>

Le Village by CA - Les Champs du Possible de Châteaudun (28) lance un nouvel appel à candidatures du 1er octobre au 15 novembre 2021 auprès des startups et porteurs de projets qui développent une innovation au service du monde agricole, de la transition énergétique et agroécologique.

Le Village by CA lance un appel à candidatures « Boost your Business »

&laquo;&nbsp;Comment l&rsquo;Europe peut-elle continuer &agrave; importer autant de produits dont la production n&rsquo;est pas autoris&eacute;e dans notre pays&nbsp;&raquo; ? Cette question, c&rsquo;est Julien Denormandie qui l&rsquo;a pos&eacute;e mardi 5 octobre au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage. Face &agrave; des centaines d&rsquo;&eacute;leveurs, d&rsquo;&eacute;tudiants et d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves, le ministre de l&rsquo;Agriculture a fait plus qu&rsquo;exposer son programme de travail pour la pr&eacute;sidence de l&rsquo;UE au premier semestre 2022. Il a &eacute;chafaud&eacute; en quelque sorte le troisi&egrave;me pilier de la Pac. &laquo;&nbsp;Apr&egrave;s les ann&eacute;es de puissance &eacute;conomique dans les ann&eacute;es 1960, apr&egrave;s les ann&eacute;es de transitions agro-environnementales et bien-&ecirc;tre animal &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre depuis 25 ans, il faut d&eacute;sormais s&rsquo;attaquer &agrave; la protection de notre syst&egrave;me. C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;Europe d&rsquo;imposer ses normes &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur et ne pas se faire imposer les normes des autres&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;Il faut changer les r&egrave;gles du commerce international&nbsp;&raquo;</h2>La d&eacute;claration n&rsquo;a pas laiss&eacute; indiff&eacute;rent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pascal-lamy-le-jour-ou-les-europeens-s-entendront-sur-un-modele-agroalimentaire" target="_blank">Pascal Lamy, invit&eacute; &agrave; &eacute;clairer le d&eacute;bat, en sa qualit&eacute; d&rsquo;ex-commissaire europ&eacute;en au commerce et ex-directeur g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;Organisation mondiale du commerce (OMC)</a>. Sur le fond, il n&rsquo;a pas contredit Julien Denormandie. &laquo;&nbsp;Dans la mesure o&ugrave; on impose &agrave; nos producteurs, et notamment dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage, des contraintes suppl&eacute;mentaires, il va falloir en imposer davantage &agrave; l&rsquo;importation, &ccedil;a me para&icirc;t absolument clair&nbsp;&raquo;. En revanche, sur la forme... &laquo;&nbsp;Une fois que l&rsquo;on a dit &ccedil;a, on a pos&eacute; un principe, mais on a n&rsquo;a pas r&eacute;gl&eacute; les d&eacute;tails et le couloir est &eacute;troit entre nos exigences et les contraintes du commerce international&nbsp;&raquo;.Julien Denormandie s&rsquo;est fait frondeur&nbsp;: &laquo; Il&nbsp;faut changer les r&egrave;gles du commerce international. Je suis convaincu de la victoire de court terme sur les actes d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s concernant les antibiotiques activateurs de croissance et de moyen terme sur les accords de libre-&eacute;change. C&rsquo;est cela la beaut&eacute; de la politique, c&rsquo;est d&rsquo;y aller avec beaucoup de force et de conviction, en se disant que l&rsquo;on va faire changer les choses&nbsp;&raquo;. Et de citer l&rsquo;exemple du b&oelig;uf aux hormones interdit d&rsquo;importation dans l&rsquo;UE.<h2>Le boomerang des OGM</h2>Si l&rsquo;on ne consomme pas de b&oelig;uf aux hormones en Europe, on consomme en revanche du b&oelig;uf et du poulet &eacute;lev&eacute;s ailleurs avec du soja OGM, sinon &eacute;lev&eacute; ici avec du soja OGM venu d&rsquo;ailleurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/compte-a-rebours-et-calculette-zero-soja-deforeste-pour-duralim" target="_blank">La France importe bon an mal an trois millions de tonnes de soja, principalement du Br&eacute;sil, donc obligatoirement OGM et accessoirement d&eacute;forestant</a>.De la d&eacute;forestation, il en fut question lors du d&eacute;bat au Sommet, tout comme des antibiotiques facteurs de croissance, des lentilles canadiennes s&eacute;ch&eacute;es sur pied au glyphosate, des porcheries chinoises &agrave; dix &eacute;tages, des &eacute;levages bovins am&eacute;ricains ou de poulets ukrainiens &agrave; effectifs surnum&eacute;raires. Mais d&rsquo;OGM, deux heures durant, nenni, rien.Petit rappel de la question liminaire&nbsp;: &laquo;&nbsp;Comment l&rsquo;Europe peut-elle continuer &agrave; importer autant de produits dont la production n&rsquo;est pas autoris&eacute;e dans notre pays&nbsp;&raquo;&nbsp;? Trois hypoth&egrave;ses. En mettant les poulets et les bovins &agrave; la di&egrave;te&nbsp;? En vitaminant les &laquo;&nbsp;plan-plan&nbsp;&raquo; prot&eacute;ines&nbsp;? Sinon en autorisant les OGM, sinon les NBT, tuant ainsi la question dans l&rsquo;&oelig;uf (et dans le b&oelig;uf)&nbsp;? Dans ce cas-l&agrave;, ce n&rsquo;est pas &agrave; l&rsquo;OMC que le combat va se jouer mais aupr&egrave;s des 450 millions de consommateurs europ&eacute;ens. &laquo;&nbsp;Y aller avec beaucoup de force et de conviction&nbsp;&raquo;.

[Edito] La France va mettre à profit l’exercice de la présidence de l’UE au premier semestre 2022 pour tenter d’imposer ses exigences agro-environnementales au reste du monde. Question : renoncera-t-elle au soja OGM ou convaincra-t-elle sa population du bien-fondé des NBT, à défaut des OGM ?

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