Le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national (PSN), pr&eacute;sent&eacute; par Julien Denormandie le 21 mai dernier</a>, serait-il autre chose qu&rsquo;un programme destin&eacute; &agrave; m&eacute;nager la paix sociale agricole&nbsp;? C&rsquo;est en tout cas le point de vue de Nicolas Girod, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, pour qui &laquo;&nbsp;le ministre de l&rsquo;Agriculture a voulu s&rsquo;&eacute;viter la fronde de la frange dure du monde agricole qu&rsquo;il ne ma&icirc;trise pas&nbsp;&raquo;.La Conf&rsquo; n&rsquo;abdique pas pour autant. Elle essaie de continuer de peser dans la n&eacute;gociation, en tentant de faire descendre le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique dans l&rsquo;ar&egrave;ne, par l&rsquo;entremise&nbsp;d&rsquo;une lettre ouverte ou encore d&rsquo;un rendez-vous avec son conseiller agriculture.<h2>Signal politique manqu&eacute;</h2>Depuis le d&eacute;but des concertations, la Conf&eacute;d&eacute;ration d&eacute;fend notamment, aux c&ocirc;t&eacute;s du plafonnement des aides, deux mesures embl&eacute;matiques que sont le rel&egrave;vement du paiement redistributif d&rsquo;une part et l&rsquo;aide forfaitaire aux petites fermes d&rsquo;autre part. Deux points sur lesquels elle n&rsquo;a strictement rien obtenu et qu&rsquo;elle consid&egrave;re comme une erreur politique de la part de l&rsquo;ex&eacute;cutif. &laquo;&nbsp;Le rel&egrave;vement du paiement redistributif et l&rsquo;aide aux petits fermes enverraient un signal politique en terme d&rsquo;emploi, de diversification et de relocalisation&nbsp;&raquo;, argumente Nicolas Girod.La Conf' serait dispos&eacute;e &agrave; voir ses exigences &agrave; la baisse, en d&eacute;fendant un paiement redistributif &agrave; 15% sur les 52 premiers hectares (contre 20% dans sa demande initiale) et une aide forfaitaire aux petites fermes de 1250 euros (contre 5000 euros). La Conf&rsquo; consid&egrave;re l&rsquo;aide coupl&eacute;e au petit maraichage (10 millions d&rsquo;euros), une nouveaut&eacute; du PSN, trop restrictive dans ses champ et modalit&eacute;s d&rsquo;application (plancher d&rsquo;accessibilit&eacute;, plafond d&rsquo;exclusion).<h2>&laquo;&nbsp;Oui &agrave; de nouveaux entrants en bio&nbsp;&raquo;</h2>En ce qui concerne l&rsquo;agriculture biologique (AB), la Conf&rsquo; soutient la position de la Fnab, qui d&eacute;fend un &eacute;cor&eacute;gime distinguant la bio de la HVE (Haute valeur environnementale), assorti d&rsquo;une tr&egrave;s nette revalorisation de l&rsquo;aide. Dans l&rsquo;&eacute;tat actuel du PSN, bio et HVE permettent sans distinction d&rsquo;acc&eacute;der au niveau sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, dont le montant pourrait s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 70&euro;/ha, un montant non confirm&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. La Fnab r&eacute;clame 145 &euro;/ha pour la bio, arguant des b&eacute;n&eacute;fices de la bio sur les &eacute;cosyst&egrave;mes et sur la sant&eacute;, et compensant pour partie l&rsquo;abandon d&eacute;finitif de l&rsquo;aide au maintien le 1er janvier 2023, encore distribu&eacute;e dans certaines R&eacute;gions.<div class="citation">
 "Le march&eacute; n&rsquo;est pas suffisamment r&eacute;mun&eacute;rateur dans tous les secteurs pour permettre &agrave; tous de rester en bio"
</div>
S&rsquo;agissant de la bio, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture concentre son effort sur la conversion pour favoriser la transition du plus grand nombre et r&eacute;pondre &agrave; la demande du march&eacute;. Le minist&egrave;re se fixe pour horizon un taux de SAU en bio de 18% &agrave; fin 2027.&nbsp;&laquo;&nbsp;&Ecirc;tre ambitieux sur la conversion n&rsquo;emp&ecirc;che pas d&rsquo;&ecirc;tre ambitieux sur le maintien via l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, d&eacute;clare Nicolas Girod. Contrairement aux all&eacute;gations du ministre, ce n&rsquo;est pas l&rsquo;arriv&eacute;e de nouveaux entrants que redoutent les historiques de la bio mais le risque de d&eacute;sengagement des convertis. On a beau nous dire que c&rsquo;est le march&eacute; qui va r&eacute;mun&eacute;rer le bio, le march&eacute; n&rsquo;est pas suffisamment r&eacute;mun&eacute;rateur dans tous les secteurs pour permettre &agrave; tous de rester en bio&nbsp;&raquo;.Apr&egrave;s la manifestation du 27 mai au si&egrave;ge de P&ocirc;le Emploi &agrave; Paris, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne compte bien faire entendre ses revendications dans les jours et semaines &agrave; venir.

La Confédération paysanne continue de porter le fer pour infléchir le Plan stratégique national, aligné selon elle sur « le corporatisme agricole ». Le syndicat s’arc-boute sur le paiement redistributif, l’aide aux petites fermes et un écorégime distinguant bio et HVE.

« Avec son PSN, l’État s’achète la paix sociale agricole »

Le mardi 6 juillet prochain l'association des &eacute;leveurs fabricants &agrave; la ferme Airfaf Bretagne organise une journ&eacute;e technique sur l'utilisation du ma&iuml;s dans l'alimentation des porcs. Au menu, une visite d'&eacute;levage sur la commune de Saint Bihy (C&ocirc;tes d'Armor), suivie d'interventions en salle &agrave; la station exp&eacute;rimentale des Chambres d'agriculture de Bretagne &agrave; Crecom. Paul Jouan et Beno&icirc;t Delord de Limagrain pr&eacute;senteront les vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s les plus int&eacute;ressantes pour les &eacute;leveurs porcins. Jo&euml;l Leborgne de Vitalac exposera les avantages du stockage du ma&iuml;s grain et du bl&eacute; par inertage en silo tour. La journ&eacute;e se cl&ocirc;turera par la pr&eacute;sentation d'une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par Airfaf Bretagne sur les pratiques des &eacute;leveurs fafeurs bretons.&nbsp;

Inscription obligatoire par t&eacute;l&eacute;phone au 02 23 48 26 70 ou au 06 73 36 26 01, ou par mail : airfaf@bretagne.chambagri.fr

 

 

Airfaf Bretagne organise une journée technique sur le maïs dans l'alimentation des porcs

Malgr&eacute; les investissements chinois dans de nouveaux complexes d&rsquo;&eacute;levage, la r&eacute;cup&eacute;ration de la production nationale et par extension mondiale sera lente et probablement partielle. Les substitutions entre viandes, en Chine et &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, se sont en effet acc&eacute;l&eacute;r&eacute;es avec la FPA. La production chinoise de volailles a augment&eacute; de 31% entre 2018 et 2020, et d&rsquo;autres zones du monde poursuivent leur croissance, comme les Etats-Unis et surtout le Br&eacute;sil. La substitution par le b&oelig;uf est plus limit&eacute;e, sa production et sa consommation restant minoritaires en Chine. Toutefois la demande chinoise de viande bovine &agrave; l&rsquo;import cro&icirc;t fortement, et fait le jeu des exportateurs sud-am&eacute;ricains et oc&eacute;aniens. Face au d&eacute;ficit de viande porcine, la Chine a en effet tr&egrave;s nettement augment&eacute; ses importations de viandes en 2019 et 2020. La FPA a initialement renforc&eacute; les tendances de croissance des exportations de l&rsquo;Europe, de l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord et du Sud. Les effets sur les prix dans les bassins exportateurs ont &eacute;t&eacute; notables. En Europe notamment, le prix du porc a augment&eacute; de 30% au second semestre 2019 par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.&nbsp;L&rsquo;ouverture franche de la fen&ecirc;tre d&rsquo;importations chinoises laissait augurer pour l&rsquo;Europe et les Am&eacute;riques de plusieurs ann&eacute;es de conjoncture favorable et d&rsquo;investissements d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;exportation de viandes.Cependant, d&egrave;s le d&eacute;but 2020, la COVID-19 a boulevers&eacute; les flux commerciaux habituels &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des principales zones de production et consommation mondiales.&nbsp;Les circuits de distribution et habitudes des consommateurs ont &eacute;t&eacute; chamboul&eacute;s, des usines de la fili&egrave;re viandes affect&eacute;es, aussi bien en Europe qu&rsquo;aux Am&eacute;riques, ce qui a fortement r&eacute;duit la fluidit&eacute; des &eacute;changes et tir&eacute; les prix &agrave; la production vers le bas. Les &eacute;changes transcontinentaux ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; affect&eacute;s par des perturbations logistiques et le renforcement des contr&ocirc;les sanitaires, att&eacute;nuant fortement l&rsquo;effet de la PPA sur les prix.L&rsquo;extension de la PPA en Europe (notamment l&rsquo;Allemagne en septembre 2020) limite les possibilit&eacute;s d&rsquo;exportations europ&eacute;ennes de produits du porc. Pour le moment elles continuent n&eacute;anmoins de se d&eacute;velopper gr&acirc;ce au relais pris par les pays non touch&eacute;s, l&rsquo;Espagne en t&ecirc;te.&nbsp;&nbsp;La PPA en Allemagne s&rsquo;est mat&eacute;rialis&eacute;e par une forte baisse de prix du porc dans ce pays, une baisse des importations d&rsquo;animaux vivants et de produits interm&eacute;diaires de ses pays voisins, en particulier les porcelets venant du Danemark et des Pays-Bas. Les prix sont en berne et les perspectives de production pessimistes dans plusieurs pays.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Aussi bien que la COVID, l&rsquo;extension de la FPA en Europe met en &eacute;vidence des vuln&eacute;rabilit&eacute;s sanitaires et &eacute;conomiques de cha&icirc;nes de valeur transnationales. FPA et COVID vont ainsi laisser des traces &agrave; long terme et rebattre les cartes de la r&eacute;partition de la production entre esp&egrave;ces et r&eacute;gions, des flux internationaux de produits carn&eacute;s, et continuer de mettre en concurrence des modes de production familiaux et industriels sur leurs performances et leur vuln&eacute;rabilit&eacute;s
</aside>
&nbsp; 
<div class="align-center ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/4/3/3/3993347-1-fre-FR/7d8911fff6b8-visuelduflot-jpg" alt="" height="715" width="1142" /><figcaption>.</figcaption></figure>

</div>
Contact : Boris DUFLOT,&nbsp;Directeur du P&ocirc;le &Eacute;conomie de l&rsquo;IFIP &ndash; Institut du Porc&nbsp;:&nbsp;<a href="mailto:boris.duflot@ifip.asso.fr">boris.duflot@ifip.asso.fr</a>&nbsp;; &eacute;galement&nbsp;d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;ABCIS (soci&eacute;t&eacute; de service cr&eacute;&eacute;e par Ifip, idele et itavi)L&rsquo;impact de la Peste Porcine Africaine sur l&rsquo;&eacute;levage porcin dans le monde : S&eacute;ance du 3 f&eacute;vrier 2021&nbsp;&nbsp;de l'Acad&eacute;mie d'agriculture de France, 2021 : cette s&eacute;ance a donc eu pour objectif d&rsquo;analyser les cons&eacute;quences de la FPA&nbsp; sur les fili&egrave;res porcines dans le monde et les r&eacute;percussions sur les autres fili&egrave;res animales.&nbsp;<a href="https://www.academie-agriculture.fr/">p</a><a href="https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/limpact-de-la-peste-porcine-africaine-sur-lelevage-porcin-dans">our en savoir + sur cette s&eacute;ance&nbsp;</a><a href="https://youtu.be/q7jduGRxkNs?t=5982" title="Voir l'intervention de Boris Duflot : Peste Porcine Africaine et COVID-19 Quels effets sur les fili&egrave;res porcines dans le monde et sur les autres fili&egrave;res animales?">Voir l'intervention de Boris Duflot : Peste Porcine Africaine et COVID-19 Quels effets sur les fili&egrave;res porcines dans &nbsp;le monde et sur les autres fili&egrave;res animales?</a><a href="https://www.academie-agriculture.fr/system/files_force/seances-colloques/20210203presentation4.pdf?download=1" title="T&eacute;l&eacute;charger les visuels de l'intervention de Boris Duflot, IFIP">T&eacute;l&eacute;charger les visuels de l'intervention de Boris Duflot, IFIP</a>

Fièvre Porcine Africaine : effets induits sur les filières porcines dans le monde et sur les autres filières animales

La FPA a occasionné une chute importante de l’offre mondiale de produits carnés à partir de la fin 2018. La baisse de production de porc en Chine entre 2018 et 2020, estimée par l’USDA à -16 Mt (-30%) est sans doute sous-estimée. Au global le bilan porcin mondial se contracte au minimum de -13% entre 2018 et 2020.

FPA : effets sur les filières animales et porcines dans le monde

<div>
Depuis le mois d&rsquo;avril, faute de mati&egrave;re disponible&nbsp; il y a des ruptures des cotations du tourteau de soja garanti sans OGM (inf&eacute;rieur au seuil de d&eacute;tection de 0.9%), indiquent les professionnels de l&rsquo;alimentation animale dans un communiqu&eacute; commun de La Coop&eacute;ration agricole et du Snia. Et cela, malgr&eacute; une hausse significative de la prime d&rsquo;achat du non OGM pass&eacute;e de 85 euros/tonne fin 2020 &agrave; 280 euros en avril dernier. D'apr&egrave;s le Snia, les fabricants qui ach&egrave;tent des tourteaux aujourd'hui doivent d&eacute;bourser 410 &euro;/t pour du soja standard et 695&nbsp;&euro;/t pour du sans OGM (rendu Montoir).&laquo; N&rsquo;&eacute;tant pas couverts sur la totalit&eacute; de leurs besoins, les fabricants fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens se retrouvent dans l&rsquo;incapacit&eacute; de racheter &raquo; explique Patricia Le cadre, sp&eacute;cialiste des march&eacute;s agricoles au C&eacute;r&eacute;opa.

<h3>Baisse de l&rsquo;offre en Non OGM</h3>

A court terme, il y a un risque &eacute;lev&eacute; de rupture d&rsquo;approvisionnement sur une dur&eacute;e ind&eacute;termin&eacute;e, mais ce sera au moins jusqu&rsquo;&agrave; la prochaine r&eacute;colte indienne en novembre. Cette tension r&eacute;sulte surtout d&rsquo;une offre en baisse. &laquo; L&rsquo;Inde a d&eacute;clar&eacute; forfait en raison de gros probl&egrave;mes logistiques li&eacute;s &agrave; la Covid et de protectionnisme. Au Br&eacute;sil, les graines non OGM n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; &laquo; s&eacute;gr&eacute;gu&eacute;es (c&rsquo;est-&agrave;-dire physiquement s&eacute;par&eacute;es des graines OGM), poursuit la sp&eacute;cialiste. La demande chinoise et le prix du soja conventionnel sont tels qu&rsquo;il &eacute;tait plus int&eacute;ressant de tout m&eacute;langer pour satisfaire l&rsquo;ogre chinois. &raquo;

D&rsquo;apr&egrave;s elle, &laquo; la demande en soja non OGM n&rsquo;a pas explos&eacute;, mais elle ne peut pas &ecirc;tre enti&egrave;rement satisfaite. &raquo; En volailles, ce soja est utilis&eacute; pour les productions Bio et beaucoup de certifi&eacute; et de label rouge. Il devrait d'ailleurs &ecirc;tre rendu obligatoire pour toutes les volailles label rouge dans la prochaine notice technique &agrave; paraitre.

<h3>Peu d&rsquo;alternatives disponibles</h3>

Les op&eacute;rateurs vont devoir chercher des alternatives, sachant que ce tourteau est techniquement difficile &agrave; substituer. Le tourteau de colza non OGM n&rsquo;est presque plus disponible sur cette fin de campagne et le tourteau de tournesol dit HP est rare et cher au niveau mondial.

Les professionnels appellent les autorit&eacute;s et partenaires &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; des solutions de p&eacute;rennisation des fili&egrave;res non OGM. &laquo; Ces fili&egrave;res doivent se projeter et l&rsquo;aval contractualiser suffisamment t&ocirc;t pour inciter les producteurs &agrave; semer, estime Patricia Le cadre. Cet &eacute;pisode montre surtout que la segmentation a un co&ucirc;t qu&rsquo;il faut payer au juste prix. &raquo;

Par ailleurs, la Commission europ&eacute;enne veut r&eacute; autoriser les prot&eacute;ines animales transform&eacute;es (ex &laquo; farines animales &raquo;). Ce pourrait &ecirc;tre une piste, si les consommateurs l&rsquo;acceptent.
</div>

Les filières animales Non OGM font face à un manque de tourteau de soja qui pourrait durer plusieurs mois, avec peu de solutions de remplacement.

Vers une pénurie de soja non OGM

Le ministre de l&rsquo;Agriculture, Julien&nbsp;Denormandie, a d&eacute;voil&eacute;&nbsp;ce 21&nbsp;mai <a href="https://agriculture.gouv.fr/reforme-de-la-pac-julien-denormandie-presente-les-arbitrages-du-plan-strategique-national" target="_blank" title="Minist&egrave;re de l'Agriculture">les derniers arbitrages sur le Plan strat&eacute;gique national fran&ccedil;ais</a> dans le cadre de la nouvelle PAC qui s'appliquera &agrave; partir de 2023. Les ovins-caprins seraient plut&ocirc;t&nbsp;gagnants&nbsp;avec une augmentation des aides directes (paiements directs et ICHN) estim&eacute;s &agrave; 3&nbsp;% en 2027 selon les simulations du minist&egrave;re. M&ecirc;me si les soutiens de la PAC sont plut&ocirc;t stables, tous les secteurs ne sont pas log&eacute;s &agrave; la m&ecirc;me enseigne avec une stabilit&eacute; pour les grandes cultures et la polyculture-&eacute;levage, une augmentation de 2&nbsp;% pour les bovins laitiers&nbsp;mais une baisse de 3 &agrave; 4&nbsp;% pour les bovins allaitants.

<h3>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/reforme-de-la-pac-grandes-cultures-elevage-zones-intermediaires-qui-sont-les-gagnants-et-les" target="_blank" title="Les gagnants de la PAC">R&eacute;forme de la PAC : grandes cultures, &eacute;levage, zones interm&eacute;diaires... qui sont les gagnants et les perdants&nbsp;?</a></h3>

En effet, l&rsquo;enveloppe consacr&eacute;e aux paiements coupl&eacute;s des productions animales, dont les aides ovines et caprines, sera progressivement abaiss&eacute;e, notamment pour pouvoir financer un soutien croissant aux prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Mais la poursuite progressive de la convergence du paiement de base profitera globalement aux ovins/caprins, &agrave; l&rsquo;&eacute;levage allaitant et aux zones interm&eacute;diaires. &laquo;&nbsp;La convergence est une n&eacute;cessit&eacute;, a expliqu&eacute; Julien&nbsp;Denormandie. Nous sommes actuellement &agrave; 70&nbsp;%. Arriver &agrave; 100&nbsp;% est in&eacute;luctable, mais nous devons le faire dans le souci de la progressivit&eacute;.&nbsp;&raquo; Le niveau de convergence serait ainsi &agrave; 85&nbsp;% en 2027 avec une limitation des pertes &agrave; 30&nbsp;%.

<h3>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/patre/quels-sont-les-enjeux-de-la-future-pac-pour-les-eleveurs-ovins" target="_blank" title="Les enjeux de la PAC">Quels sont les enjeux de la future PAC pour les &eacute;leveurs ovins&nbsp;?</a></h3>

Le paiement redistributif restera inchang&eacute; avec une majoration des aides aux 52 premiers hectares. Il concernera 10&nbsp;% de l&rsquo;enveloppe des aides du premier budget.

L&rsquo;indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN) sera pr&eacute;serv&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; un compl&eacute;ment de l&rsquo;&Eacute;tat de 108&nbsp;millions d&rsquo;euros par an. Le montant de 1,1&nbsp;milliard d&rsquo;euros pour les zones difficiles est donc maintenu malgr&eacute; une modification des r&egrave;gles de financement europ&eacute;en. Le ciblage de l&rsquo;ICHN&nbsp;sur les secteurs de l&rsquo;&eacute;levage sera &eacute;galement maintenu. Tr&egrave;s discut&eacute;es, les aides du second pilier pour l&rsquo;agriculture biologique seront port&eacute;es &agrave; 340&nbsp;millions d&rsquo;euros par an, contre 250&nbsp;millions d&rsquo;euros actuellement.

<h3>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/patre/les-eleveurs-de-ruminants-veulent-une-pac-qui-remunere-lexistant" target="_blank">Les &eacute;leveurs de ruminants veulent une PAC qui r&eacute;mun&egrave;re l&rsquo;existant</a></h3>

Les derniers arbitrages du plan stratégique national semblent plutôt favorables aux ovins/caprins.

Les ovins/caprins plutôt gagnants dans la future PAC

Alexandre GOURVENNEC, exp&eacute;rimentateur en Maine-et-Loire&nbsp;nous en parle : "Sur cette campagne, on a une quinzaine d&rsquo;essais en agriculture conventionnelle dans le d&eacute;partement". Les th&eacute;matiques vont du choix vari&eacute;tal aux traitements phytosanitaires en passant par les rotations, les techniques alternatives de gestion des maladies et des ravageurs ou encore les associations de cultures. "On choisit ce qu&rsquo;on va mettre en place et les modalit&eacute;s en fonction des besoins des agriculteurs du territoire, remont&eacute;s par les conseillers. Certains protocoles sont communs sur une &eacute;chelle r&eacute;gionale". D&rsquo;autres essais s&rsquo;int&egrave;grent &agrave; des projets de recherche nationaux ou europ&eacute;ens qui s&rsquo;&eacute;tablissent parfois sur plusieurs ann&eacute;es.&nbsp;"On s&rsquo;occupe de la mise en place de l&rsquo;essai jusqu&rsquo;&agrave; sa r&eacute;colte et de l&rsquo;analyse des donn&eacute;es. On les valorise dans le recueil r&eacute;gional des r&eacute;sultats d&rsquo;exp&eacute;rimentation publi&eacute; chaque ann&eacute;e".&nbsp;<a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/publications/publications-des-pays-de-la-loire/detail-de-la-publication/actualites/recueil-regional-des-resultats-dexperimentation-recolte-2020-en-pays-de-la-loire-resultats-des/" target="_blank">Ce recueil est mis &agrave; disposition de tous sur le site internet</a>&nbsp;de la Chambre d&rsquo;agriculture et des exemplaires papiers sont distribu&eacute;s aux agriculteurs adh&eacute;rents aux groupes (cultures, fourrages, agronomie, agriculture de conservation, &hellip;) anim&eacute;s par les agronomes de la Chambre d&rsquo;agriculture. Ce travail constitue une base de r&eacute;f&eacute;rences technico-&eacute;conomiques adapt&eacute;es au contexte p&eacute;doclimatique local. "Avoir nos propres essais, nous permet d&rsquo;appuyer les pr&eacute;conisations que l&rsquo;on fait aupr&egrave;s des agriculteurs. On a une vraie expertise bas&eacute;e sur des r&eacute;f&eacute;rences locales" rajoute Alexandre.&nbsp;Les essais sont aussi le support de visites ouvertes aux agriculteurs. Le 2 juin 2021, 24 agriculteurs ont particip&eacute; &agrave; la visite de la plateforme vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; tendre au Louroux-Beconnais. L&rsquo;essai &eacute;value le comportement technologique et la rusticit&eacute; de 30 vari&eacute;t&eacute;s et 3 m&eacute;langes vari&eacute;taux, soumis &agrave; un nombre de passage fongicide variable (de 0 &agrave; 2). "On est venu pour pouvoir bien choisir nos vari&eacute;t&eacute;s pour la prochaine campagne. En plus l&rsquo;essai n&rsquo;est pas loin de chez nous, on a le m&ecirc;me contexte sur nos exploitations", nous disent 2 agriculteurs du Segr&eacute;en, membres du&nbsp;<a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agronomie-vegetal/ecophyto/dephy-30-000-pour-experimenter/groupes-30-000/">groupe Ecophyto 30 000</a>&nbsp;"r&eacute;duire les intrants pour am&eacute;liorer les marges et produire durablement" anim&eacute; par la Chambre d&rsquo;agriculture. Le groupe de 10 agriculteurs se r&eacute;unit 4 &agrave; 5 fois dans l&rsquo;ann&eacute;e pour se former et &eacute;changer sur leur pratique. "&Ccedil;a vient en compl&eacute;ment de ce qu&rsquo;on fait dans le groupe : sur l&rsquo;essai on parle des vari&eacute;t&eacute;s qui peuvent &ecirc;tre conduites avec moins de fongicides. &Ccedil;a nous permet aussi d&rsquo;&eacute;changer avec d&rsquo;autres agriculteurs du secteur qui ne font pas partie du groupe et avec les conseillers". L&rsquo;an prochain, ils travailleront notamment sur : adapter ses pratiques au changement climatique, raisonner sa strat&eacute;gie de protection de culture et opportunit&eacute;s et freins &agrave; la certification Haute valeur environnementale.&nbsp;

Chaque année une centaine d’essais en grandes cultures est mis en place par la Chambre d’agriculture Pays de la Loire.

L’expérimentation agronomique en chambre d’agriculture pays de la Loire au service des agriculteurs

Avec les beaux jours et plus aucun foyer d&rsquo;influenza aviaire en &eacute;levage depuis deux mois (derni&egrave;re basse cour touch&eacute;e le 28 avril dans les Ardennes et deux fauconneaux pr&egrave;s de Nancy le 3 mai), il devenait urgent de lib&eacute;rer l&rsquo;ensemble du territoire m&eacute;tropolitain.

Toutes les mesures de restriction qui avaient &eacute;t&eacute; maintenues dans les zones &agrave; risques particuliers (zones humides) depuis le 23 avril (passage du risque &eacute;lev&eacute; &agrave; mod&eacute;r&eacute;) sont donc lev&eacute;es depuis hier.

Pour m&eacute;moire, le niveau de risque &laquo; &eacute;lev&eacute; &raquo; au regard de l&rsquo;influenza aviaire a &eacute;t&eacute; en vigueur du 17 novembre au 23 avril. Durant cette p&eacute;riode, 492 foyers d&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s en &eacute;levage (dont 17 hors sud-ouest), 20 cas dans la faune sauvage et 1 cas dans la faune captive.

&Agrave; la date du 19 f&eacute;vrier, 3,5 millions de volailles (essentiellement des canards) avaient &eacute;t&eacute; abattues dans le Sud-ouest &agrave; la suite de foyers ou pr&eacute;ventivement.

&nbsp;

Paru au JO de ce jour, l’arrêté du 27 mai qualifie de négligeable le niveau de risque d’influenza aviaire

Influenza aviaire : La France repasse en risque «négligeable »

Chaque semaine, un.e &eacute;conomiste ing&eacute;nieur.e du p&ocirc;le &eacute;conomie de l'Ifip propose une analyse film&eacute;e de l'actualit&eacute; de la&nbsp;conjoncture porcine.D&eacute;couvrez le rendez-vous hebdomadaire de l'&eacute;conomie porcine en vid&eacute;o Eco'Porc :&nbsp;<a href="https://www.porcmag.com/economie-business/videos-eco-porc?form%5Bq%5D=&amp;page=2">cliquez ici</a>Depuis Septembre 2020 &agrave; ce jour, c'est d&eacute;j&agrave; une vingtaine de videos disponibles sur le site de Porcmag&nbsp; :<ul><li>Brexit : l&rsquo;accord de libre-&eacute;change minimise les impacts sur les Europ&eacute;ens.</li><li>Prix du porc : calme plat en Europe</li><li>Flamb&eacute;e des mati&egrave;res premi&egrave;res : quel impact sur l&rsquo;aliment ?</li><li>Les Organisations de Producteurs de porc en France</li><li>R&eacute;trospective 2020 du march&eacute; du porc</li><li>Conjonctures Mati&egrave;res Premi&egrave;res : march&eacute;s tendus et volatils</li><li>Covid-19 en Espagne, le secteur ib&eacute;rique en difficult&eacute;</li><li>Conjoncture porcine : baisse mondiale des cours</li><li>Conjonctures des Mati&egrave;res Premi&egrave;res : la Chine bouscule les march&eacute;s</li><li>Amorce d&rsquo;une baisse progressive des prix sur les march&eacute;s</li><li>Mati&egrave;res premi&egrave;res et pr&eacute;vision de prix de l'aliment</li><li>Le march&eacute; des porcelets &eacute;branl&eacute; par la FPA en Allemagne</li><li>Co&ucirc;ts de revient et r&eacute;sultats des &eacute;leveurs de porcs fran&ccedil;ais</li><li>Le march&eacute; du porc en Europe</li><li>Focus sur le march&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res de l'alimentation animale</li><li>La concurrence am&eacute;ricaine</li><li>Les cons&eacute;quences &eacute;conomiques de l'expansion de la FPA en Europe</li><li>Le march&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res</li><li>Le march&eacute; du porc dans son environnement europ&eacute;en et mondial</li></ul>Un partenariat de diffusion qui porte&nbsp;l'expertise &eacute;conomique de l'IFIP&nbsp;&agrave; la connaissance des d&eacute;cideurs de la fili&egrave;re porcine sous un format attractif .. &agrave; suivre !Contact :&nbsp;<a href="mailto:boris.duflot@ifip.asso.fr">boris.duflot@ifip.asso.fr</a><a href="https://www.porcmag.com/economie-business/videos-eco-porc" title="Retrouver toutes les vid&eacute;os Eco'Porc sur le site de notre partenaire Porcmag">Retrouver toutes les vid&eacute;os Eco'Porc sur le site de notre partenaire Porcmag</a><a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PL6b3qzGJNj7G95YKx7dw-5w3ccgrSgGcT" title="Vid&eacute;os Eco'Porc &eacute;galement visibles en replay sur la chaine youtube de l'IFIP">Vid&eacute;os Eco'Porc &eacute;galement visibles en replay sur la chaine youtube de l'IFIP</a>

D'une durée courte de 2 à 3 minutes, ces vidéos hebdomadaires sont proposées par les économistes de l'IFIP et diffusées en partenariat avec Porcmag.

Eco'Porc : des videos courtes d'actualité économique

&laquo; Du 24 au 31 mai, 14 portes ouvertes se tiendront en Normandie pour faire la promotion de la fili&egrave;re bovine &agrave; la fran&ccedil;aise, faire d&eacute;couvrir des m&eacute;tiers qui peuvent devenir des passions mais qui manquent de bras tant au niveau de l&rsquo;&eacute;levage que celui de la boucherie &raquo;. Gilles Lechevalier (vice-pr&eacute;sident d&rsquo;Interbev Normandie) a coup&eacute; virtuellement dans l&rsquo;Eure ce lundi le ruban officiel de l&rsquo;inauguration de la 6e &eacute;dition de &laquo; Made in viande &raquo; qui accroche cette ann&eacute;e le wagon de la SAF (Semaine de l&rsquo;Agriculture Fran&ccedil;aise).&nbsp; &nbsp;

<h3>40 esp&egrave;ces floristiques</h3>

Et ce sont Philippe Sellier et Marie-Claire Gl&eacute;mot (Gaec de la Ferme du Bac &agrave; Saint-Samson-de-la-Roque-27) qui recevaient. Ils &eacute;l&egrave;vent une centaine de vaches allaitantes (race Charolaise) et leur suite, en agriculture biologique, sur les prairies humides de la vall&eacute;e de la Risle Maritime. &laquo; A l&rsquo;origine en 2001, nous avons repris cette ferme via le Conservatoire du Littoral. Nous sommes leurs locataires. Nous avons un cahier des charges bien sp&eacute;cifique sur les prairies naturelles, avec un chargement &agrave; l&rsquo;hectare limit&eacute;, des dates de fauche et de p&acirc;turage, l&rsquo;absence d&rsquo;utilisation de produits chimiques, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des engrais ou des produits phytosanitaires. De plus, &eacute;tant situ&eacute;s en zone Natura 2000, nous nous sommes engag&eacute;s &agrave; respecter les mesures agroenvironnementales &raquo;, expliquent-ils. Bilan apr&egrave;s 20 ann&eacute;es de remise en cause : 190 ha d&rsquo;herbe dans lesquels on a r&eacute;pertori&eacute; plus de 40 esp&egrave;ces floristiques, dont certaines vuln&eacute;rables, &agrave; l&rsquo;abri de 25 km de haies. &laquo; Nous ne sommes donc pas des fossoyeurs mais il faut que les &eacute;leveurs puissent vivre de leur m&eacute;tier &raquo;, a conclu Philippe Sellier. L&rsquo;occasion pour Herv&eacute; Morin (pr&eacute;sident de R&eacute;gion) de rebondir en s&rsquo;adressant aux &eacute;lus pr&eacute;sents : &laquo; on veut tous des prairies et des haies sur nos territoires mais il faut que l&rsquo;&eacute;leveur vive convenablement de son m&eacute;tier&nbsp;&raquo;. Peut-&ecirc;tre demain par une prise en charge de l&rsquo;entretien des haies par les Parcs Naturels ?

Lundi dernier, sur l’exploitation de Philippe Sellier et Marie-Claire Glémot à Saint-Samson-de-la-Roque (27), a été donné le top départ de la 6e édition de l’opération « Made in viande » pensée par Interbev (Interprofession Bétail & Viande) .

« Made in viande » : Les rencontres qui marient élevage, pâturage et biodiversité

Dans sa lettre mensuelle de conjoncture <a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/" target="_blank">Tendances</a>, l'Institut de l'Elevage fait le point sur les effectifs de veaux n&eacute;s de m&egrave;re allaitante sur la campagne 2020-2021.

Sur l'ensemble de la campagne de juillet &agrave; mars, le nombre de naissances est pratiquement stable par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente.

Un pic est constat&eacute; sur le mois de janvier 2021, avec 21 000 naissances de plus qu'en 2020, soit une progression de 6,4 %. "La mise &agrave; la reproduction a peut-&ecirc;tre mieux r&eacute;ussi d&eacute;but 2020, avan&ccedil;ant une partie des naissances ?" s'interroge l'Institut de l'Elevage.

Par contre sur le mois de mars - le plus gros mois du troupeau France pour les naissances - le nombre de veaux est en baisse de 7,5 % par rapport &agrave; 2020, avec 36 000 animaux en moins.

Le nombre de naissances dans les prochains mois devrait permettre de voir si cela est un r&eacute;&eacute;quilibrage des dates de v&ecirc;lage ou bien le signe d'une baisse du nombre de m&egrave;res allaitantes :&nbsp; "au 1er avril 2021, la France comptait 3 792 000 vaches allaitantes, en recul de -75 000 t&ecirc;tes soit -1,9% par rapport &agrave; 2020."

&nbsp;

<div alt="graph institut de l'elevage naissances " data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="ab2d84ee-eae6-4afa-92d4-3ae21c6b4354" title="RBV293_tendances-naissances2021" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr"> <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/RBV293_tendances-naissances.JPG" alt="graph institut de l'elevage naissances " typeof="foaf:Image" /></div>
Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-consommation-recule-mais-se-renationalise" target="_blank">La consommation de viande bovine recule mais se renationalise</a>

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-marche-du-jeune-bovin-en-europe-devient-plus-fluide" target="_blank">Le march&eacute; du jeune bovin en Europe devient plus fluide</a>

En cumul de juillet 2020 à mars 2021, 2 745 000 veaux sont nés de mère allaitante, soit un effectif quasi-stable par rapport à la campagne précédente (-0,6%).

Stabilité pour le nombre de naissances de veaux allaitants

Depuis la pr&eacute;sentation, par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, des principaux arbitrages du Programme strat&eacute;gique national (PSN), pr&eacute;figurant la prochaine Pac, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-a-poil-la-fnab-manifeste-a-paris" target="_blank">la F&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;agriculture biologique (Fnab) ne d&eacute;col&egrave;re pas</a> et d&eacute;nonce une attaque en r&egrave;gle des soutiens financiers d&eacute;di&eacute;s. Elle estime que le PSN en cours de finalisation va priver en moyenne les producteurs bio de 66% de leurs aides, soit 132&euro;/ha. Le calcul r&eacute;sulte de la perte de l&rsquo;aide au maintien et du paiement vert pour un total de 202 &euro;/ha et de la compensation de ce dernier par l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, que la Fnab &eacute;value &agrave; 70&euro;/ha, en attendant le chiffrage officiel.Le calcul interroge &agrave; plusieurs titres. Pourquoi int&eacute;grer une aide, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse du paiement vert comme l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, qui ne cible pas sp&eacute;cifiquement la bio&nbsp;? Pourquoi mettre dans la balance une aide au maintien, supprim&eacute;e par l&rsquo;&Eacute;tat en 2018, et que quelques R&eacute;gions seulement ont repris &agrave; leur compte, avant leur disparition programm&eacute;e au 1er janvier 2023&nbsp;? Et enfin pourquoi ne faire aucune mention de l&rsquo;aide &agrave; la conversion, qui constitue pourtant le socle des aides &agrave; l&rsquo;AB&nbsp;?<h2>Pas d&rsquo;aide au maintien mais le maintien de l&rsquo;aide</h2>L&rsquo;aide &agrave; la conversion, c&rsquo;est pr&eacute;cis&eacute;ment le credo du minist&egrave;re, qui dans le PSN, la cr&eacute;dite d&rsquo;un budget en hausse de 36% par rapport &agrave; la situation actuelle. La hausse correspond grosso modo &agrave; la trajectoire de progression de l&rsquo;AB, avec un objectif de SAU bio de 18% fin 2027 contre une pr&eacute;vision comprise entre 12,5% et 13% d&eacute;but 2023. Le minist&egrave;re consentira peut-&ecirc;tre un effort en direction des grandes cultures, lanterne rouge de la conversion, avec 4,9% de leur SAU en bio, contre 8,9% pour l&rsquo;ensemble de la sole (chiffres 2019). Mais il n&rsquo;y aura pas d&rsquo;aide au maintien, que la Fnab a tent&eacute; de ressusciter en &eacute;chafaudant un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-la-contre-proposition-de-la-fnab-sur-l-ecoregime" target="_blank">&eacute;cor&eacute;gime fond&eacute; sur les Paiements pour services environnementaux</a>.Julien Denormandie estime que le march&eacute; remplit ses bons offices et que la demande est dynamique.&nbsp;Il est vrai que la crise sanitaire a encore un peu plus dop&eacute; la consommation de produits bio, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-crise-sanitaire-grossit-l-appetit-pour-les-produits-bio" target="_blank">comme l&rsquo;a r&eacute;v&eacute;l&eacute; r&eacute;cemment l&rsquo;Agence bio</a>. L&rsquo;&Eacute;tat lui-m&ecirc;me soutient la demande. Le 1er janvier prochain, la restauration collective publique (cantines scolaires, h&ocirc;pitaux, maisons de retraite...) aura l&rsquo;obligation de proposer 50 % de produits de qualit&eacute; dont 20 % de produits bio. Cette obligation s&rsquo;appliquera &agrave; la restauration collective priv&eacute;e en 2025. Il faut donc produire pour satisfaire la demande, et si possible avec des produits fran&ccedil;ais pour tenir, sinon pour am&eacute;liorer, la quote-part de produits AB &laquo;&nbsp;made&nbsp;&raquo; in France, stabilis&eacute;e &agrave; 66% depuis quelques ann&eacute;es.<h2>La bio aux portes du Graal</h2>Si la demande est dynamique, elle est aussi, jusqu&rsquo;&agrave; preuve du contraire, r&eacute;mun&eacute;ratrice, ce qui justifie sans doute dans l&rsquo;esprit du minist&egrave;re la fin de l&rsquo;aide au maintien. Il ne faudrait pas que la rentabilit&eacute; confine &agrave; la rente...La fin des aides au maintien, c&rsquo;est peut-&ecirc;tre la meilleure chose qui puisse arriver &agrave; la bio, capable de faire reconna&icirc;tre, par le march&eacute;, sa valeur et ses valeurs. N&rsquo;est-ce pas l&agrave; le Graal dont l&rsquo;agriculture se d&eacute;sesp&egrave;re&nbsp;?Souhaitons donc &agrave; la bio de ne jamais solliciter de mesures de soutien, autres que la conversion et les aides communes, quand bien m&ecirc;me une marque de reconnaissance &eacute;tatique et sp&eacute;cifique, fut-elle symbolique, de ses co-b&eacute;n&eacute;fices environnementaux et soci&eacute;taux, n&rsquo;aurait pas &eacute;t&eacute; totalement usurp&eacute;e.&nbsp;

[Edito] Les acteurs de la bio et le ministère de l’Agriculture s’écharpent sur la logique comptable, et politique, des soutiens à l’agriculture biologique. Après tout, tant que le marché paie...

La fin de l’aide au maintien, une victoire pour la bio

Pour les &eacute;levages sous le r&eacute;gime des <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/nos-expertises/installation-classee-permis-de-construire-agricole/" target="_blank">Installations Class&eacute;es</a> (ICPE), le plan d&rsquo;&eacute;pandage est obligatoire. Ainsi, toutes les installations soumises &agrave; d&eacute;claration, enregistrement ou autorisation sont concern&eacute;es. Ce document indispensable se mat&eacute;rialise sous la forme d&rsquo;un plan du parcellaire qui indique les zones o&ugrave; l'&eacute;pandage des effluents organiques est interdit et les zones o&ugrave; il est permis.Pour r&eacute;aliser ce plan d&rsquo;&eacute;pandage, il convient de valider les &icirc;lots et le retrait des surfaces (hors surface agricole utile) ainsi que d&rsquo;identifier les contraintes environnementales (les cours d&rsquo;eau, les sources, les habitations, les p&eacute;rim&egrave;tres de protection de captage d&rsquo;eau, les zones humides&hellip; ) En outre, il est par ailleurs n&eacute;cessaire de valider le classement de chaque &icirc;lot.<h2>Que contient le plan d&rsquo;&eacute;pandage ?</h2>Les &eacute;levages de bovins, porcs et volailles, soumis &agrave; d&eacute;claration, enregistrement ou autorisation doivent respecter les prescriptions r&eacute;glementaires relatives au plan d'&eacute;pandage. Il en d&eacute;coule que le plan d'&eacute;pandage doit contenir les &eacute;l&eacute;ments suivants : un tableau contenant l&rsquo;identit&eacute; de l&rsquo;agriculteur, le num&eacute;ro de chaque &icirc;lot, la surface totale, la commune, les listes parcellaires ou la surface &eacute;pandage selon le type d&rsquo;effluents et le mode d&rsquo;&eacute;pandage. Il doit &eacute;galement contenir une cartographie qui permet le rep&eacute;rage des contraintes environnementales.Quant au cahier d&rsquo;&eacute;pandage obligatoire, qui doit &ecirc;tre conserv&eacute; pendant 5 ann&eacute;es minimum, les &eacute;leveurs ICPE doivent y enregistrer au fur et &agrave; mesure leurs pratiques de fertilisation azot&eacute;e en respectant le calendrier d&rsquo;&eacute;pandage. Notons qu&rsquo;une convention d&rsquo;&eacute;pandage entre l&rsquo;exploitant et le pr&ecirc;teur de terres sera &eacute;galement n&eacute;cessaire.<h2>Aptitude des sols</h2>Pour les exploitations soumises &agrave; autorisation et enregistrement, le plan d'&eacute;pandage est compl&eacute;t&eacute; par l'&eacute;tude de l'aptitude p&eacute;dologique des parcelles. Les crit&egrave;res pris en compte pour d&eacute;terminer l&rsquo;aptitude des sols &agrave; l&rsquo;&eacute;pandage sont multiples. Il peut s&rsquo;agir de la sensibilit&eacute; &agrave; l&rsquo;engorgement et l&rsquo;hydromorphie ou bien de la sensibilit&eacute; au ruissellement et au diagnostic des risques &eacute;rosifs.Il est conseill&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre attentif &agrave; la mise &agrave; jour de la cartographie du plan d&rsquo;&eacute;pandage du site. Par ailleurs, en cas de reprise de terre, le c&eacute;dant devra obligatoirement fournir son plan d&rsquo;&eacute;pandage avec la liste parcellaire pour conna&icirc;tre pr&eacute;cis&eacute;ment la surface d'&eacute;pandage et les contraintes environnementales.

Concernant l’épandage, les règles à respecter sont nombreuses et relatives aux types d’effluents - lisiers ou fumiers -, au matériel utilisé - pendillards, table d’épandage… -  au registre obligatoire ou encore aux zones réglementaires non épandables.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (8710)

Les actualités (8675)

L'agenda (21)

Les outils (2)

Les guides (12)