&laquo;&nbsp;Cet &eacute;t&eacute;, nous avons constat&eacute; un &eacute;cart de 10&deg;C &agrave; la surface des feuilles entre le verger sous panneaux agrivolta&iuml;ques et la parcelle t&eacute;moin. 10&deg;C, c&rsquo;est ce qui fait que d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; vous avez des arbres qui poursuivent leur croissance et de l&rsquo;autre des arbres qui se mettent en arr&ecirc;t v&eacute;g&eacute;tatif&nbsp;&raquo;. Pierre Batlle, co-dirigeant du groupe Ille Roussillon, producteur et metteur en march&eacute; de fruits et l&eacute;gumes&nbsp;pour le compte de quatre organisations de producteurs, n&rsquo;aura pas attendu bien longtemps pour mesurer les premiers effets b&eacute;n&eacute;fiques de son verger agrivolta&iuml;que de poires Harrow Sweet, tout juste implant&eacute; &agrave; Llupia (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales).Le verger est le fruit d&rsquo;un partenariat entre le groupe Ille Roussillon bas&eacute; &agrave; Thuir (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), Sun&rsquo;Agri, inventeur et concepteur d&rsquo;installations agrivolta&iuml;ques dynamiques et un pool d&rsquo;investisseurs constitu&eacute; de Rgreen Invest et de l&rsquo;Agence r&eacute;gionale &eacute;nergie climat (R&eacute;gion Occitanie). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/5/7/4707536-1-fre-FR/69b7a982480b-pierre-batlle-jpg" alt="Pierre Batlle, co-dirigeant du groupe Ille Roussillon : &laquo; Gel, chaleur, vent, gr&ecirc;le, abats d&rsquo;eaux : les ombri&egrave;res ont vocation &agrave; &eacute;cr&ecirc;ter les exc&egrave;s climatiques et &agrave; r&eacute;guler la productivit&eacute; &raquo;" height="1118" width="2008" /><figcaption>Pierre Batlle, co-dirigeant du groupe Ille Roussillon : &laquo; Gel, chaleur, vent, gr&ecirc;le, abats d&rsquo;eaux : les ombri&egrave;res ont vocation &agrave; &eacute;cr&ecirc;ter les exc&egrave;s climatiques et &agrave; r&eacute;guler la productivit&eacute; &raquo;</figcaption></figure>

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<h2>Produire plus avec moins</h2>Le verger a &eacute;t&eacute; implant&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e sur une surface&nbsp;de 2,3 ha surplomb&eacute;e de persiennes photovolta&iuml;ques orientables, perch&eacute;es &agrave; 5,85 m, destin&eacute;es &agrave; tamponner le climat tout en produisant de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. &laquo;&nbsp;Les algorithmes commandant l&rsquo;orientation des panneaux photovolta&iuml;ques ob&eacute;issent aux besoins physiologiques des poiriers et non au rendement en &eacute;lectricit&eacute;&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Antoine Nogier, pr&eacute;sident du groupe Sun&rsquo;R auquel appartient Sun&rsquo;Agri.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agrivoltaisme-veut-en-finir-avec-ses-zones-d-ombre" target="_blank" title="">L&rsquo;agrivolta&iuml;sme veut en finir avec ses zones d&rsquo;ombre</a>
</aside>
&laquo; Ce sont nos techniciens qui, &agrave; partir de l&rsquo;application mobile, d&eacute;cideront de la position des panneaux et de la part d&rsquo;ombrage, confirme Pierre Battle. Gel, chaleur, vent, gr&ecirc;le, abats d&rsquo;eaux&nbsp;: les ombri&egrave;res ont vocation &agrave; &eacute;cr&ecirc;ter les exc&egrave;s climatiques et &agrave; r&eacute;guler la productivit&eacute;. L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est aussi d&rsquo;aller chercher les 7 &agrave; 8% de poires de second choix. En ce qui concerne la consommation d&rsquo;eau, nous misons sur une &eacute;conomie comprise entre 15% et 25% comparativement &agrave; un verger standard&nbsp;&raquo;. La parcelle t&eacute;moin de 0,4 ha fera office d&rsquo;&eacute;talon. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/7/7/4707791-1-fre-FR/fa6d11f72d28-capteur-jpg" alt="Le verger est bard&eacute; de capteurs charg&eacute;s de prendre le pouls du sol et de la v&eacute;g&eacute;tation et d&rsquo;interagir sur le pilotage des panneaux et de l&rsquo;irrigation" height="1368" width="2002" /><figcaption>Le verger est bard&eacute; de capteurs charg&eacute;s de prendre le pouls du sol et de la v&eacute;g&eacute;tation et d&rsquo;interagir sur le pilotage des panneaux et de l&rsquo;irrigation</figcaption></figure>

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<div class="citation">
 "Depuis quatre &agrave; cinq ans, il y a une vraie volont&eacute; de la part de la grande distribution de soutenir l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise"
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Le cadre exp&eacute;rimental s&rsquo;arr&ecirc;te l&agrave; car le verger a&nbsp;bel et bien vocation &agrave; produire. Dans la plaine du Roussillon, la poire n&rsquo;&eacute;tait pas, jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, en territoire conquis, face aux vergers de p&ecirc;chers, de nectarines ou encore d&rsquo;abricots. Mais le virus de la sharka est pass&eacute; par l&agrave; et conduit les arboriculteurs &agrave; trouver des alternatives pour diminuer la pression parasitaire. La poire est bienvenue d&rsquo;autant plus que la production fran&ccedil;aise est bien en-de&ccedil;&agrave; de la consommation, la balance commerciale affichant un d&eacute;ficit chronique d&rsquo;environ 100 000 t/an.&nbsp;Le verger produire &agrave; terme entre 130 et 140 tonnes de poires. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/5/7/4707539-1-fre-FR/c04cf38b0b34-antoine-nogier-jpg" alt="Antoine Nogier, pr&eacute;sident de Sun&rsquo;Agri : &laquo; Les algorithmes commandant l&rsquo;orientation des panneaux photo volta&iuml;ques ob&eacute;issent aux besoins physiologiques des poiriers et non au rendement en &eacute;lectricit&eacute; &raquo;" height="1172" width="2004" /><figcaption>Antoine Nogier, pr&eacute;sident de Sun&rsquo;Agri : &laquo; Les algorithmes commandant l&rsquo;orientation des panneaux photo volta&iuml;ques ob&eacute;issent aux besoins physiologiques des poiriers et non au rendement en &eacute;lectricit&eacute; &raquo;</figcaption></figure>

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Aux dires de Pierre Battle, les consommateurs fran&ccedil;ais n&rsquo;attendent que cela et avec eux, la grande distribution. &laquo;&nbsp;Depuis quatre &agrave; cinq ans, il y a une vraie volont&eacute; de la part de la grande distribution de soutenir l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise, explique le dirigeant, y compris sur un fruit comme la p&ecirc;che, au prix de revient 50% plus &eacute;lev&eacute; que celle produite en Espagne. Mais il faut dire que nous avons fait beaucoup d&rsquo;efforts sur la qualit&eacute; gustative de nos produits. Nous travaillons sur des fruits &agrave; maturit&eacute; beaucoup plus que certains de nos comp&eacute;titeurs. Nos efforts en mati&egrave;re d&rsquo;agro&eacute;cologie sont aussi payants&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le cout de revient au kilowatt et donc le retour sur investissement est strictement identique &agrave; celui d&rsquo;une toiture photovolta&iuml;que ou d&rsquo;une ombri&egrave;re de parking"
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A Llupia, le verger de poiriers sera conduit en HVE. Ille Roussillon r&eacute;fl&eacute;chit au Label bas carbone, la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; d&eacute;carbonn&eacute;e assurant au verger un bilan carbone des plus enviables. La puissance install&eacute;e (1,77 MWC) &eacute;quivaut &agrave; la consommation annuelle d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; de 550&nbsp;foyers. L&rsquo;investissement global s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 2,35 millions d&rsquo;euros. L&rsquo;agriculteur a fourni le foncier (une parcelle en friche) et l&rsquo;irrigation. Des ancrages aux panneaux en passant par la structure, le projet est enti&egrave;rement r&eacute;versible. &laquo;&nbsp;Un verger de poirier, il est l&agrave; pour 50, 60 voire 80 ans&nbsp;&raquo;, assure Pierre Batlle,&nbsp;qui imagine le futur de ces infrastructures avec l&rsquo;implication des producteurs, &laquo;&nbsp;acteurs de leur projet&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/3/8/4708358-1-fre-FR/60d05d2ffeea-appli-jpg" alt="Le pilotage des panneaux s&rsquo;op&egrave;re au moyen d&rsquo;une appli mobile &agrave; la main de l&rsquo;agriculteur, et non de l&rsquo;&eacute;nerg&eacute;ticien" height="1202" width="2016" /><figcaption>Le pilotage des panneaux s&rsquo;op&egrave;re au moyen d&rsquo;une appli mobile &agrave; la main de l&rsquo;agriculteur, et non de l&rsquo;&eacute;nerg&eacute;ticien</figcaption></figure>

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Sun&rsquo;Agri verrait bien entre 20 000 et 30 000 projets agrivolta&iuml;ques de ce type sortir de terre dans les ann&eacute;es &agrave; venir, chez autant d&rsquo;agriculteurs.&nbsp;&laquo;&nbsp;Le co&ucirc;t de revient au kilowatt et donc le retour sur investissement sont strictement identiques &agrave; ceux&nbsp;d&rsquo;une toiture photovolta&iuml;que ou d&rsquo;une ombri&egrave;re de parking&nbsp;&raquo;, affirme Antoine Nogier. Pour autant, les vergers agrivolta&iuml;ques ne devraient pas envahir la plaine du Roussillon, ni les autres bassins arboricoles de France et de Navarre du reste. &laquo;&nbsp;J&rsquo;en serais le premier opposant, clame le pr&eacute;sident de Sun&rsquo;R. Ici, on est sur un projet au c&oelig;ur d&rsquo;une zone agricole, &eacute;loign&eacute;e de toute zone d&rsquo;habitation et de toute voie carrossable, donc&nbsp;sans aucun impact paysager &raquo;.&nbsp;On confirme&nbsp;: c&rsquo;est presque plus simple d&rsquo;emprunter un ULM pour s&rsquo;y rendre, une base &eacute;tant pr&eacute;sente &agrave; quelques encablures.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agrivoltaisme-une-definition-deux-types-trois-criteres-sept-attentions" target="_blank" title="">Agrivolta&iuml;sme&nbsp;: une d&eacute;finition, deux types, trois crit&egrave;res, sept attentions</a>
</aside>

A Llupia (Pyrénées-Orientales), le groupe Ille Roussillon et Sun’Agri ont implanté un verger agrivoltaïque de 2,3 hectares, conciliant durabilité, résilience agro-climatique et souveraineté alimentaire. Un modèle largement réplicable selon ses promoteurs.

Une poire agrivoltaïque pour étancher durablement la soif

Cette formation d&rsquo;une journ&eacute;e permet&nbsp;de comprendre les &eacute;volutions r&eacute;glementaires mais aussi d&rsquo;identifier les&nbsp;cons&eacute;quences sur sa propre exploitation de cette nouvelle PAC. A partir&nbsp;de ses identifiants T&eacute;l&eacute;PAC, chaque participant pourra utiliser un outil de&nbsp;simulation d&eacute;velopp&eacute; par le Cerfrance Aveyron. Pour conna&icirc;tre les &eacute;volutions&nbsp;r&eacute;glementaires et leurs incidences plusieurs points seront expliqu&eacute;s : - Les aides du 1er pilier : &eacute;co r&eacute;gime, aides coupl&eacute;es animales (passage &agrave; l&rsquo;UGB) - Les aides du 2nd pilier : MAEC, ICHN - La conditionnalit&eacute; des aides. Les leviers pour adapter et optimiser les aides PAC seront abord&eacute;s, des&nbsp;simulations sur les diff&eacute;rentes productions pr&eacute;sentes en Aveyron seront&nbsp;&eacute;galement pr&eacute;sent&eacute;es. Le co&ucirc;t de la formation s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 154 &euro; pris en&nbsp;charge par VIVEA pour les personnes cotisantes. Reste &agrave; charge 0 &euro; sous&nbsp;r&eacute;serve de valider son inscription aupr&egrave;s de Vivea &agrave; r&eacute;ception du mail&nbsp;envoy&eacute; par Viv&eacute;a.Plusieurs formations sont propos&eacute;es : Espalion le 2&nbsp;d&eacute;cembre, Rodez le 19 octobre, Villefranche de Rouergue le 21 octobre, Saint Affrique le 12 octobre, Millau le 4 novembre, R&eacute;quista le 14&nbsp;octobre, Laissac le 17 octobre.Les personnes en liste d&rsquo;attente seront recontact&eacute;es pour s&rsquo;inscrire.&nbsp;Inscriptions au 05 65 73 78 87 ou par mail &agrave; secretariat.pac@adpsa12.fr

Fort du succès rencontré l’hiver dernier, la FDSEA, les JA, le CERFRANCE Aveyron, l’ADPSA et la Chambre d’agriculture reconduisent
la campagne de formations pour aider les agriculteurs à s’approprier les règles de la réforme de la PAC 2023.

[Réforme de la PAC 2023] s’approprier les nouvelles règles

C&rsquo;est la premi&egrave;re inflexion depuis septembre 2020. Selon Agreste, l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production agricole (Ipampa) s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute; de 0,5% en juillet, sous l&rsquo;effet de la baisse du prix des engrais azot&eacute;s simples (-2,1%) et de l&rsquo;&eacute;nergie et des lubrifiants (-7,9%). Apr&egrave;s presque deux ans de hausse continue, la baisse de l&rsquo;Ipampa m&eacute;rite d&rsquo;&ecirc;tre not&eacute;e mais elle ne modifie en rien la trajectoire emprunt&eacute;e par les co&ucirc;ts de production. En juillet 2022, la hausse du prix d&rsquo;achat des intrants culmine &agrave; +29,2% sur un an.<h2>Les grandes cultures les plus impact&eacute;es</h2>Les c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;o-prot&eacute;agineux sont les plus impact&eacute;s, avec une hausse moyenne du prix des intrants de +36,6% sur un an, devant les porcins (+29,6%), les volailles (+27,3%), les bovins viande (+26,2%), les bovins lait (+26,1%), le maraichage (+21,3%), l&rsquo;arboriculture fruiti&egrave;re (+18,3%) et la viticulture (+17,8%).En ce qui concerne les cat&eacute;gories d&rsquo;intrants, les engrais remportent sans surprise la palme des hausses, avec +86,4% sur un an, devant l&rsquo;&eacute;nergie et les lubrifiants (+47,8%), l&rsquo;aliment du b&eacute;tail (+29,7%), les semences (+4,3%) et&nbsp;les produits phytosanitaires (+2,9%).

Selon Agreste, le coût des intrants a baissé de 0,5% sur un mois en juillet, sous l’effet de la baisse du prix des engrais azotés et de l’énergie. Mais sur un an, l’Indice des prix d’achat des moyens de production agricole s’est envolé de 29,2%.

Première (légère) baisse du coût des intrants en près de deux ans

Nous vous proposonsDes ateliers pratiques et concrets pour les visiteurs, l&rsquo;occasion de poser des questions sur un th&egrave;me, une probl&eacute;matique et identifier les solutions possibles &nbsp;L'atelier 1 - optimiser le ramassage de la pailleL&rsquo;apr&egrave;s moisson n&eacute;cessite un enl&egrave;vement rapide de la paille pour mettre en place une interculture notamment. Comment le faire en pr&eacute;servant son sol ? Quelles solutions possibles, quel temps, quel co&ucirc;t ?L'atelier 2 - optimiser le potentiel de son solPour optimiser le potentiel de son sol, identifier ses d&eacute;fauts et/ou ses points positifs pour mettre en place des leviers d&rsquo;am&eacute;lioration sur l&rsquo;&eacute;rosion, le tassement et la vie du solL'atelier 3 - choisir ses m&eacute;thodes d&rsquo;implantationTrouver la technique d&rsquo;implantation des cultures la plus adapt&eacute;e &agrave; son exploitation peut &ecirc;tre complexe. Pour vous aider &agrave; faire un choix, une plateforme d&rsquo;essai et des donn&eacute;es chiffr&eacute;es seront pr&eacute;sent&eacute;es pour diff&eacute;rentes m&eacute;thodes d&rsquo;implantation : semis direct, en TCS ou classique pour du colza et des couverts v&eacute;g&eacute;taux.Le forum d&eacute;bat - changement climatique et en pratiques ?Ce forum-d&eacute;bat a pour objectifs d&rsquo;apporter des &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;ponse sur le climat de demain dans la r&eacute;gion, des leviers pour s&rsquo;adapter sur son exploitation et des exemples d&rsquo;agriculteurs et de cuma qui ont modifi&eacute; leurs pratiques/syst&egrave;me pour gagner en r&eacute;silience.Les d&eacute;monstrationsDeux moments forts que nous vous proposons lors des d&eacute;monstrationsDans un premier temps, la pr&eacute;sentation dynamique de mat&eacute;riels comment&eacute;e par un expert en agro&eacute;quipement.Dans un deuxieme temps, d&eacute;couvrez en direct les d&eacute;monstrations sur parcelles expliqu&eacute;es par un expert sur le travail fait sous vos yeux.Le village exposantsLe village des exposants vous accueillera toute la journ&eacute;e. C&rsquo;est le c&oelig;ur de ce nouvel &eacute;v&eacute;nement M&eacute;caSol. Il vous attend avec de nombreux chapiteaux qui formeront un village dynamique et diversifi&eacute; autour de constructeurs, concessionnaires, fournisseurs de l&rsquo;agriculture, instituts, partenaires et institutionnels...La dynamique collective des cumaNous vous proposons un espace d&rsquo;&eacute;changesLa f&eacute;d&eacute;ration est mobilis&eacute;e pour vous accueillir autour des th&egrave;mes de la prestation compl&egrave;te, des chantiers complets, sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;emploi partag&eacute;, du renouvellement des responsables et de leur accompagnementDiff&eacute;rents groupes viendront t&eacute;moigner de la diversit&eacute; des projets, de nouveaux services autour du travail du sol, de la traction et de l&rsquo;&eacute;pandage ou de la distribution des fourrages. Toutes les informations de l'&eacute;v&eacute;nement : <a href="http://www.mecasol.cuma.fr/" target="_blank">http://www.mecasol.cuma.fr/</a>

L'événement des cuma de l'Ouest se prépare, nous vous attendons le mercredi 21 septembre à Saint Martin des Noyers en Vendée

Le MécaSol dans l'Ouest, c'est mercredi !

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 <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o</figcaption>
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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Les autres &eacute;pisodes :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-nous-parlent-de-leur-assurance-episode-1-en-vendee" target="_blank" title="">Les agriculteurs nous parlent de leur assurance &ndash; Episode 1 en Vend&eacute;e</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-nous-parlent-de-leur-assurance-episode-2-le-sinistre-gel" target="_blank" title="">Les agriculteurs nous parlent de leur assurance &ndash; Episode 2&nbsp;: le sinistre gel</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-nous-parlent-de-leur-assurance-episode-3-la-secheresse" target="_blank" title="">Les agriculteurs nous parlent de leur assurance - &Eacute;pisode 3 : la s&eacute;cheresse</a></td></tr></tbody></table>

VIDEO - Dans l'Eure et Loire, Léo a récemment repris l'exploitation familiale. Grâce à l'accompagnement dont il a bénéficié auprès de sa conseillère, il a choisi d'assurer sa production contre les risques climatiques. Une décision qu'il ne regrette pas car s'il n'a pour le moment pas connu de sinistre, il est marqué par les évènements climatiques qui ont impacté les agriculteurs dans la région ces dernières années.

Les agriculteurs nous parlent de leur assurance - Episode 4 : témoignage d'un JA

Le GAEC - Groupement Agricole d&rsquo;Exploitation en Commun, - repose sur l&rsquo;association de plusieurs personnes qui unissent leur force de travail autour d&rsquo;un objectif commun. &Agrave; la gen&egrave;se de ce type de groupements, ce sont souvent les motivations &eacute;conomique et technique qui priment. Or, les relations humaines sont des composantes fondamentales et il n&rsquo;est d&rsquo;ailleurs pas rare que les m&eacute;sententes r&eacute;currentes entre associ&eacute;s soient &agrave; l&rsquo;origine de situations d&rsquo;&eacute;chec.<h2>Droit &agrave; l&rsquo;essai : des exp&eacute;rimentations en cours</h2>Dans le d&eacute;partement de la Haute-Savoie, le droit &agrave; l&rsquo;essai fait ses preuves depuis une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es. Face aux retours globalement satisfaisants, l&rsquo;exp&eacute;rience est lanc&eacute;e dans d&rsquo;autres d&eacute;partements et m&ecirc;me en Bretagne ! En effet, des exp&eacute;rimentations ont lieu dans les C&ocirc;tes-d'Armor ainsi qu&rsquo;en Ille-et-Vilaine.Les buts vis&eacute;s par le droit &agrave; l&rsquo;essai sont nombreux. En priorit&eacute;, l&rsquo;exp&eacute;rience vise &agrave; p&eacute;renniser les exploitations agricoles en limitant notamment le nombre de sorties d&rsquo;associ&eacute;es pour des raisons de m&eacute;sentente dans les GAEC. Dans les faits, ce droit &agrave; l&rsquo;essai facilite le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations ainsi que la transmission en apportant de la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; au sein des groupes.<h2>Modalit&eacute;s du droit &agrave; l&rsquo;essai</h2>Concr&egrave;tement, le droit &agrave; l&rsquo;essai d&eacute;marre par l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;un contrat d&rsquo;engagement. Un organisme, tel que la Chambre d&rsquo;agriculture, assure le suivi en fournissant notamment de l&rsquo;accompagnement, de la formation et des conseils. Conclu au d&eacute;marrage de l&rsquo;essai, le contrat se poursuit pendant une dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e, le plus souvent une ann&eacute;e &agrave; l&rsquo;issue de laquelle les protagonistes font le choix de s&rsquo;associer officiellement ou bien de mettre un terme &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rience.Aujourd&rsquo;hui, le statut &ldquo;d&rsquo;associ&eacute; &agrave; l&rsquo;essai&rdquo; n&rsquo;existe pas. En cons&eacute;quence, le futur associ&eacute; doit opter pour un statut adapt&eacute; &agrave; sa situation et &agrave; celle du GAEC : associ&eacute;, salari&eacute;, stagiaire, aide familial. La question de la prise en charge des co&ucirc;ts doit &ecirc;tre d&eacute;battue entre les parties prenantes. Toujours est-il que le contrat doit stipuler les objectifs de l&rsquo;essai, son d&eacute;roulement pr&eacute;cis, les modalit&eacute;s de fonctionnement et d&rsquo;organisation du travail.Avec plus de 200 000 d&eacute;parts en retraite dans le secteur agricole fran&ccedil;ais d&rsquo;ici les dix prochaines ann&eacute;es, l&rsquo;enjeu est important. Le droit &agrave; l&rsquo;essai est une v&eacute;ritable opportunit&eacute; pour ceux qui souhaitent tester leurs motivations. L&rsquo;exp&eacute;rimentation se poursuit en Bretagne. Elle est m&ecirc;me en cours de finalisation !

Bien plus qu’une unité d’exploitation agricole, le GAEC est avant tout une aventure humaine. Pour permettre aux personnes de vérifier la solidité de leur association, le droit à l’essai s’expérimente dans plusieurs départements.

Le droit à l’essai en GAEC : se tester avant de se lancer

&laquo;&nbsp;Urgent. Cherche 5-10 ha de terres irrigables autour d&rsquo;Alzonne (Aude) pour m&rsquo;installer sur un projet de plantes porte-graines bio. Question de vie ou de mort&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;annonce que Ga&euml;tan Cahuzac pourrait poster sur les r&eacute;seaux sociaux. Il ne l&rsquo;a pas publi&eacute;e, pr&eacute;f&eacute;rant s&rsquo;en remettre &agrave; la voie classique, consistant &agrave; pousser la porte de la Safer. &laquo;&nbsp;Passe ton bac d&rsquo;abord&nbsp;&raquo;, s'est-il vu r&eacute;pondre.Il faut dire que Ga&euml;tan n&rsquo;avait pas 17 ans quand il a enclench&eacute; son parcours &agrave; l&rsquo;installation. Il &eacute;tait alors en terminale au lyc&eacute;e agricole de Pamiers (Ari&egrave;ge), en section conduite et gestion d&rsquo;exploitation. &laquo;&nbsp;Expliquer au prof que vous avez la Chambre ou la Safer au t&eacute;l&eacute;phone et que vous devez obligatoirement r&eacute;pondre, c&rsquo;est pas &eacute;vident, rigole-t-il. Le Covid a ensuite chamboul&eacute; tous mes plans. Et puis un de mes profs m&rsquo;a inscrit &agrave; Parcoursup&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/5/7/4697524-1-fre-FR/d2f9f15f3411-vidange-tre-mie-jpg" alt="Ga&euml;tan fait ses armes au sein de l&rsquo;EARL Joli C&oelig;ur dans le cadre d&rsquo;un BTS en apprentissage" height="1096" width="2012" /><figcaption>Ga&euml;tan fait ses armes au sein de l&rsquo;EARL Joli C&oelig;ur dans le cadre d&rsquo;un BTS en apprentissage</figcaption></figure>

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<h2>Des porte-graines pour une future jeune pousse</h2>Ga&euml;tan vient d&rsquo;entamer sa seconde ann&eacute;e de BTS qu&rsquo;il r&eacute;alise en contrat d&rsquo;apprentissage au sein d&rsquo;une exploitation agricole de grandes cultures bas&eacute;e &agrave; La Force (Aude). L&rsquo;EARL Joli C&oelig;ur est par ailleurs fortement investie dans la production de porte-graines. Cette orientation, tout comme le parcours de son patron, forcent l&rsquo;admiration de l&rsquo;apprenti. &laquo;&nbsp;Mon patron, il est parti de rien et c&rsquo;est gr&acirc;ce &agrave; la semence qu&rsquo;il y est arriv&eacute;, en devenant une r&eacute;f&eacute;rence dans le milieu et dans notre secteur. Alors quand je dis que je bosse chez Daniel Pujol...&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/5/7/4697527-1-fre-FR/12f1a46af15d-inte-rieur-cabine-jpg" alt="&laquo; Pourquoi tu te lances dans l&rsquo;agricole, c&rsquo;est compliqu&eacute;, tu ferais mieux de faire ing&eacute;nieur : &ccedil;a c&rsquo;est le discours de mes parents &raquo;" height="1256" width="2004" /><figcaption>&laquo; Pourquoi tu te lances dans l&rsquo;agricole, c&rsquo;est compliqu&eacute;, tu ferais mieux de faire ing&eacute;nieur : &ccedil;a c&rsquo;est le discours de mes parents &raquo;</figcaption></figure>

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Le mod&egrave;le est tout trouv&eacute;. Il n&rsquo;y a plus qu&rsquo;&agrave; trouver les terres et &agrave; d&eacute;crocher un contrat aupr&egrave;s d&rsquo;AsteraSeed, multiplicateur de semences potag&egrave;res implant&eacute; dans le d&eacute;partement. Avec l&rsquo;EARL Joli C&oelig;ur accroch&eacute;e &agrave; son CV et deux ann&eacute;es de pratique&nbsp;&agrave; son actif, le futur install&eacute; escompte bien convaincre l&rsquo;entreprise semenci&egrave;re de lui confier ses premiers contrats. &laquo;&nbsp;Pour me donner plus de chances, je compte cultiver les m&ecirc;mes esp&egrave;ces en production maraich&egrave;re&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/5/7/4697530-1-fre-FR/b21cff0a8471-astera-jpg" alt="Le futur install&eacute; esp&egrave;re d&eacute;crocher des contrats en porte-graines avec le multiplicateur AsteraSeed, bas&eacute; dans l&rsquo;Aude" height="1104" width="1928" /><figcaption>Le futur install&eacute; esp&egrave;re d&eacute;crocher des contrats en porte-graines avec le multiplicateur AsteraSeed, bas&eacute; dans l&rsquo;Aude</figcaption></figure>

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<div class="citation">
 "Pourquoi tu te lances dans l&rsquo;agricole, c&rsquo;est compliqu&eacute;, tu ferais mieux de faire ing&eacute;nieur"
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Manquent les terres. Ga&euml;tan ne pourra pas compter sur celles de son grand-p&egrave;re car son propre p&egrave;re n&rsquo;a pas pris la suite. &laquo;&nbsp;Pourquoi tu te lances dans l&rsquo;agricole, c&rsquo;est compliqu&eacute;, tu ferais mieux de faire ing&eacute;nieur&nbsp;: &ccedil;a c&rsquo;est le discours de mes parents&nbsp;&raquo;, relate Ga&euml;tan. Totalement contre-productif. &laquo;&nbsp;Moi je suis dans les champs et dans les vignes depuis l&rsquo;&acirc;ge de trois ans, j&rsquo;ai besoin d&rsquo;&ecirc;tre au contact de la terre &raquo;. Certes, mais c&rsquo;est possible sans n&eacute;cessairement &ecirc;tre exploitant&nbsp;? &laquo;&nbsp;S&rsquo;il le faut, je serai conseiller ou salari&eacute; pendant quelques ann&eacute;es mais je veux avoir mon truc &agrave; moi, faire mes choix et les assumer. Depuis toujours je veux m&rsquo;installer. Si je ne deviens pas agriculteur, j'aurai rat&eacute; ma vie&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Dans le coin, des jeunes aussi cabourds que moi pour s&rsquo;installer, y en a plein, je peux vous en trouver. Y a pas mal de cabourdes aussi&nbsp;"
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A compter de ce mois de septembre, Ga&euml;tan va r&eacute;amorcer son parcours &agrave; l&rsquo;installation, qu&rsquo;il n&rsquo;imagine pas hors du cadre officiel. &laquo;&nbsp;Partir de z&eacute;ro comme &ccedil;a, je ne me verrai jamais partir sans les aides et en dehors de l&rsquo;accompagnement de la Chambre et de la Safer. Je ne suis pas totalement cabourd, non plus&nbsp;&raquo;. Comprendre &laquo;&nbsp;fou&nbsp;&raquo; en occitan. Le futur install&eacute; mise aussi sur le bouche-&agrave;-oreilles pour d&eacute;nicher les hectares salvateurs. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/5/7/4697554-1-fre-FR/cae6a80eafe5-inte-rieur-te-le-phone-jpg" alt="&laquo; On se bat tous pour produire, pour nourrir la population et on ne nous le rend pas si bien que &ccedil;a au final en France &raquo;" height="1240" width="2000" /><figcaption>&laquo; On se bat tous pour produire, pour nourrir la population et on ne nous le rend pas si bien que &ccedil;a au final en France &raquo;</figcaption></figure>

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Le &laquo;&nbsp;mur d&eacute;mographique&nbsp;&raquo; &eacute;voqu&eacute; par Emmanuel Macron le 9 septembre dernier &agrave; Terres de Jim devrait naturellement lib&eacute;rer de l&rsquo;espace. De quoi aiguiser les app&eacute;tits aussi. &laquo;&nbsp;Ceux qui se font la guerre en agricole, c&rsquo;est qu&rsquo;ils n&rsquo;ont rien compris aux valeurs et aux principes du m&eacute;tier, professe le futur install&eacute;. On a besoin des uns des autres, c&rsquo;est assez compliqu&eacute; comme &ccedil;a. On se bat tous pour produire, pour nourrir la population et on ne nous le rend pas si bien que &ccedil;a au final en France&nbsp;&raquo;.&nbsp;Comment dit-on &laquo;&nbsp;lucide&nbsp;&raquo; en occitan&nbsp;?Oui mais voil&agrave;, quand on a la passion chevill&eacute;e au corps. &laquo;&nbsp;Dans le coin, des jeunes aussi cabourds que moi pour s&rsquo;installer, y en a plein, je peux vous en trouver. Y a pas mal de cabourdes aussi&nbsp;&raquo;. Vive la &laquo;&nbsp;cabourdie&nbsp;&raquo;.

Dans sa tête, Gaëtan Cahuzac est agriculteur depuis ses trois ans, quand il marchait dans les bottes de son grand-père à travers les champs et les vignes d’Alzonne. Mais l’exploitation familiale n’est plus. Et fait du futur JA un hors-cadre, dans tous les sens du terme. « Cabourd », dit-on dans l’Aude.

Gaëtan, en BTS : « Si je ne deviens pas agriculteur, j'aurai raté ma vie »

&laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avons jamais eu un tel mur d&eacute;mographique devant nous, ces 100 000 chefs d&rsquo;exploitation d&rsquo;ici &agrave; 2030 qui vont passer le relais, c&rsquo;est un vrai d&eacute;fi&nbsp;&raquo;. Le 9 septembre dernier, face aux JA r&eacute;unis &agrave; Terres de Jim, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">Emmanuel Macron a pos&eacute; les jalons du &laquo; Pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture &raquo;</a>, destin&eacute; &agrave; surmonter les d&eacute;fis &eacute;conomiques, avec pourquoi pas une loi Egalim 3, et climatiques, avec notamment, un stress-test pour les futurs install&eacute;s. S&rsquo;agissant du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, le chef de l&rsquo;Etat a ratiss&eacute; large, depuis l&rsquo;orientation dans les coll&egrave;ges jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;anticipation de la transmission, en passant par des nouveaux instruments de portage foncier, cens&eacute;s all&eacute;ger le poids de l&rsquo;installation.<div class="citation">
 "On ne va pas se mentir, m&ecirc;me si on arrive &agrave; faire tout ce boulot, &ccedil;a restera des m&eacute;tiers passion"
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Il a aussi &eacute;t&eacute; question de la r&eacute;novation du parcours &agrave; l&rsquo;installation, dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regeneration-des-agriculteurs-6-recommandations-pour-installer-plus-et-mieux" target="_blank">le CGAAER a estim&eacute; qu&rsquo;il se devait d&rsquo;&ecirc;tre beaucoup plus inclusif, tant au niveau du profil des candidats que des acteurs mobilis&eacute;s</a>. &laquo;&nbsp;On ne va pas se mentir, m&ecirc;me si on arrive &agrave; faire tout ce boulot, &ccedil;a restera des m&eacute;tiers passion&nbsp;parce qu&rsquo;il y a un tel niveau de contraintes dans vos m&eacute;tiers (...) &Ccedil;a ne correspond pas &agrave; tous les standards d&rsquo;organisation de la vie&nbsp;&raquo;, a conc&eacute;d&eacute; le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, bien au fait de la sociologie agricole, et que ne d&eacute;mentira pas <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gaetan-en-bts-si-je-ne-deviens-pas-agriculteur-j-aurai-rate-ma-vie" target="_blank">ce futur JA de l&rsquo;Aude, un acharn&eacute; qui se d&eacute;crit lui-m&ecirc;me comme un &laquo; cabourd &raquo;</a>.<h2>20 000 exploitants actifs apr&egrave;s 67 ans</h2>&laquo;&nbsp;Vous &ecirc;tes des engag&eacute;s et vous travaillez beaucoup&nbsp;&raquo;, a encore dit le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Et longtemps, aurait-il pu ajouter. Selon un document de travail du minist&egrave;re du Travail, datant de 2021 et relatif &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2017, 10% des b&eacute;n&eacute;ficiaires des aides Pac d&eacute;passaient l&rsquo;&acirc;ge de 67 ans, un taux pointant &agrave; 15% en productions ovines et caprines et bovins &agrave; viande et 18% en grandes cultures. Et combien d&rsquo;agriculteurs officiellement retrait&eacute;s, comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-j-ensile-la-chaume-d-avoine-pour-nourrir-les-betes" target="_blank">ce &laquo; petit b&eacute;n&eacute;vole du matin au soir &raquo; de la Meuse &acirc;g&eacute; de 68 ans</a>&nbsp;? A compter de 2024 au plus tard, ces irr&eacute;ductibles &laquo;&nbsp;post-retrait&eacute;s&nbsp;&raquo; devront choisir entre les aides Pac ou la pension de retraite, qui ne seront plus cumulables, en vertu du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a>.Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, environ 20 000 exploitants sont potentiellement concern&eacute;s. Pas s&ucirc;r que &ccedil;a les pousse vers la sortie, vu les niveaux de pension et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-retraites-des-conjoints-collaborateurs-revalorisees-d-environ-100-euros" target="_blank">malgr&eacute; les revalorisations accord&eacute;es aux plus modestes</a>&nbsp;ces derniers mois.&nbsp;De quoi m&eacute;nager (un peu) les comptes de la MSA tout en &eacute;vitant une vague de d&eacute;parts, qui submergerait les repreneurs.

[Edito] Les exploitants ont peu à craindre du très probable recul de l’âge de départ à la retraite, eux qui sont largement hyperactifs après 67 ans, officiellement sinon officieusement. Mais avec une autre réforme, celle de la Pac, il faudra choisir entre la pension de la MSA ou les aides de l’UE.

Retraite : la réforme qui va... avancer l’âge de départ

M&ecirc;me Olivier de Serres y aurait perdu son latin de p&egrave;re de l&rsquo;agronomie moderne. Si l&rsquo;on savait la vall&eacute;e du Lot et ses terrasses ensoleill&eacute;es dot&eacute;es d&rsquo;un micro-climat, les conditions climatiques de cette ann&eacute;e 2022, celle de tous les records, d&eacute;jouent les certitudes et pr&eacute;visions. Ainsi sur les hauteurs de Vieillevie, o&ugrave; la vigne de la famille Broha n&rsquo;a pas re&ccedil;u plus de 30 mm de pluie depuis fin juin mais a subi les assauts br&ucirc;lants du thermom&egrave;tre (jusqu&rsquo;&agrave; plus de 40&deg;C), on &eacute;tait pr&ecirc;t &agrave; parier jusqu&rsquo;&agrave; peu qu&rsquo;ici comme ailleurs la date des vendanges serait des plus pr&eacute;coces, quasi historique. &ldquo;Vous seriez venue le 15 ao&ucirc;t, je vous aurais dit qu&rsquo;au 10 septembre, tout serait vendang&eacute;, aujourd&rsquo;hui je n&rsquo;en sais rien, peut-&ecirc;tre qu&rsquo;on commencera le 20 septembre...&rdquo;, doute Serge Broha, salari&eacute; de l&rsquo;exploitation sur laquelle sa femme Isabelle est install&eacute;e depuis 30 ans en productions caprine, bovine et viticole. Maturit&eacute; fig&eacute;e En effet, si ces derni&egrave;res ann&eacute;es et d&eacute;cennies ont vu le degr&eacute; des raisins grimper progressivement, cet &eacute;t&eacute; 2022, les grappes semblent peiner &agrave; finir leur maturit&eacute;, en particulier les blancs, les premiers d&rsquo;ordinaires &agrave; rejoindre les paniers des vendangeurs, dix jours avant les rouges. &ldquo;C&rsquo;est tr&egrave;s &eacute;tonnant, la tige est bien sombre, les p&eacute;pins ont bien noirci mais ce n&rsquo;est pas m&ucirc;r, &ccedil;a ne d&eacute;passe pas 10,5&deg; et surtout, il manque de pulpe&rdquo;, d&eacute;crit le vigneron en ouvrant un grain de chenin, maigrichon et dont la peau est par ailleurs plus &eacute;paisse qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;ordinaire. &ldquo;Ces pieds sont comme bloqu&eacute;s, &ccedil;a n&rsquo;avance plus. C&rsquo;est un constat partag&eacute; dans l&rsquo;appellation Entraygues-Le Fel. S&rsquo;il faisait 10 mm peut-&ecirc;tre que &ccedil;a repartirait&rdquo;, poursuit Serge Broha, scrutant d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment le ciel orageux, mais st&eacute;rile, et montrant plus loin des pieds de vigne &eacute;chaud&eacute;s, d&eacute;foli&eacute;s et aux grappes br&ucirc;l&eacute;es. De quoi interroger &eacute;galement sur le rendement des 1,80 hectares de vigne de la Ferme de la Vidalie dont la production en &ldquo;ann&eacute;e normale&rdquo; s&rsquo;&eacute;tablit autour de 22 hectolitres, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 10 000 bouteilles. Quoi qu&rsquo;il arrive, le couple d&rsquo;&eacute;leveurs-viticulteurs sait que ce mill&eacute;sime 2022 ne pourra &ecirc;tre pire que la r&eacute;colte de 2021, amput&eacute;e de 80 % en raison des gels tardifs d&rsquo;avril(1), un avril noir pour la vigne et l&rsquo;arboriculture. D&rsquo;autant plus noir que malgr&eacute; les annonces, aucune aide nationale, r&eacute;gionale ni d&eacute;partementale n&rsquo;est venue &agrave; ce jour all&eacute;ger cette perte in&eacute;dite de r&eacute;coltes. R&eacute;colte incertaine apr&egrave;s une vendange 2021 noire &ldquo;Ce printemps, on a gel&eacute; &agrave; un jour pr&egrave;s le m&ecirc;me jour que l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, mais on &eacute;tait sur un cycle v&eacute;g&eacute;tatif normal, la vigne n&rsquo;avait pas d&eacute;bourr&eacute;, il n&rsquo;y a donc pas eu de casse&rdquo;, relate le viticulteur. 2022 s&rsquo;annon&ccedil;ait m&ecirc;me comme un grand cru avec &ldquo;une bonne pousse, de belles sorties de grappes, l&rsquo;absence de maladies,...&rdquo; Du moins jusque d&eacute;but ao&ucirc;t et le cocktail d&eacute;l&eacute;t&egrave;re s&eacute;cheresse-canicule. &ldquo;Ce qui a nous quand m&ecirc;me sauv&eacute;s, ce sont les 100 mm de pluie du 25 juin&rdquo;, atteste l&rsquo;agriculteur qui voit cette ann&eacute;e encore tout l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;une production diversifi&eacute;e pour tamponner les effets des crises et al&eacute;as impactant &agrave; tour de r&ocirc;le l&rsquo;une ou l&rsquo;autre de l&rsquo;activit&eacute; de la Ferme de la Vidalie. &ldquo;Clairement ce qui nous a sauv&eacute;s l&rsquo;an dernier, ce sont les ch&egrave;vres. Certes, cumuler trois productions c&rsquo;est contraignant, on trait les ch&egrave;vres 365 jours sur 365 et on transforme leur lait tous les jours notamment pour &eacute;viter un pic de lactation en mai, mais au final, les trois productions se compl&eacute;mentent et on ne crache pas dans la soupe.&rdquo; Ch&egrave;vres, vins, vaches... &Agrave; quelques ann&eacute;es de faire valoir ses droits &agrave; la retraite, Serge Broha confie qu&rsquo;il ne regrettera pas cette astreinte li&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;levage caprin, mais lui et son &eacute;pouse restent attach&eacute;s au travail de la vigne, h&eacute;rit&eacute;e des parents d&rsquo;Isabelle et d&eacute;velopp&eacute;e depuis. Des vins, rouges majoritairement, &ldquo;l&eacute;gers, fruit&eacute;s, avec des notes de fruits rouges et de cassis&rdquo;, d&eacute;peint le viticulteur qui invite les Cantaliens et voisins aveyronnais &agrave; red&eacute;couvrir une appellation &agrave; la r&eacute;putation jadis peu flatteuse, &ldquo;mais qui a beaucoup &eacute;volu&eacute;&rdquo;, fait-il valoir (lire par ailleurs). Le plus simple pour s&rsquo;en assurer, est de venir d&eacute;guster les vins de la famille Broha au caveau de la Vidalie ou lors de la prochaine f&ecirc;te des Palhas &agrave; Massiac o&ugrave; le couple tiendra un stand. &Agrave; d&eacute;guster avec mod&eacute;ration bien s&ucirc;r. (1) Taux d&rsquo;&eacute;thanol du vin, li&eacute; au taux de sucre dans le raisin. (2) Le vignoble de Vieillevie avait connu pareil &eacute;pisode, de moindre ampleur cependant aux printemps 2017 et 2019. &ldquo;Heureusement l&rsquo;an dernier, on avait une ann&eacute;e de stocks d&rsquo;avance, on n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; en rupture&rdquo;, pr&eacute;cise Serge Broha.

Alors que partout en France les vendanges ont été avancées à une date historique, sur les hauteurs de Vieillevie, la vigne de la Vidalie peine à finaliser sa maturation...

2022, un millésime plongé dans l’inconnu

Vols de mat&eacute;riels, de cultures, incendies criminels, b&acirc;timents saccag&eacute;s, intrusions, destruction de cultures&hellip; les actes de malveillance se multiplient dans les exploitations et les agriculteurs sont souvent d&eacute;sempar&eacute;s. &laquo; Le monde agricole est peu prot&eacute;g&eacute;. C&rsquo;est courant de voir des exploitations ouvertes, sans cl&ocirc;tures. Des &eacute;volutions de mentalit&eacute; sont n&eacute;cessaires car l&rsquo;environnement a beaucoup chang&eacute; depuis quelques ann&eacute;es. On recense de nombreux vols et introductions dans les fermes et les b&acirc;timents. Il y a trois ans, on a relev&eacute; une vague d&rsquo;intrusions dans les &eacute;levages. On ne peut plus laisser nos exploitations aux quatre vents &raquo;, explique Thierry Momm&eacute;e, &eacute;leveur, conseiller en charge des dossiers ins&eacute;curit&eacute; et environnement &eacute;lu &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de la Dr&ocirc;me.Le dispositif Vigi Agri 26Pour lutter contre ces actes de malveillance, les forces de l&rsquo;ordre, (police nationale, gendarmerie), la chambre d&rsquo;agriculture et le D&eacute;partement de la Dr&ocirc;me ont engag&eacute; un partenariat pour renforcer leur coop&eacute;ration. Ils ont lanc&eacute;, il y a deux ans, une initiative nomm&eacute;e Vigi Agri 26. Ce dispositif s&rsquo;adressait, &agrave; l&rsquo;origine, &agrave; la fili&egrave;re &eacute;levage. Il s&rsquo;agissait de s&eacute;curiser au maximum les &eacute;levages pour lutter contre les actes de malveillance. Vigi Agri 26 a ensuite &eacute;t&eacute; &eacute;tendu &agrave; toutes les fili&egrave;res. Ce dispositif se pr&eacute;sente comme un r&eacute;seau d&rsquo;alerte par SMS, fruit d&rsquo;une coop&eacute;ration entre gendarmerie, police nationale et exploitants agricoles. Les forces de l&rsquo;ordre envoient des messages pour avertir rapidement de faits d&eacute;lictueux commis au pr&eacute;judice d&rsquo;agriculteurs. La gendarmerie organise des visites d&rsquo;exploitation et apporte des conseils utiles comme retirer les cl&eacute;s du tracteur, fermer les b&acirc;timents ou poser une barri&egrave;re.&nbsp;&laquo; La gendarmerie essaye de rassurer les agriculteurs qui vivent mal ces actes de malveillance. On parle peu du bien-&ecirc;tre des agriculteurs qui ont des difficult&eacute;s &agrave; exposer leurs probl&egrave;mes, leur d&eacute;tresse &raquo;, ajoute Thierry Momm&eacute;e. Ce syst&egrave;me a pour effet de renforcer la vigilance. Il a prouv&eacute; son efficacit&eacute; gr&acirc;ce aux visites des forces de l&rsquo;ordre et &agrave; la mise en place d&rsquo;une signal&eacute;tique &agrave; afficher sur l&rsquo;exploitation &agrave; des endroits judicieux pour dissuader les actes de malveillance.Pose de cam&eacute;rasJ&eacute;r&ocirc;me Commaret est,lui, associ&eacute; au Gaec de Montoux install&eacute; au coeur de la Bresse &agrave; Domsure (Ain). L&rsquo;exploitation &eacute;l&egrave;ve cent-cinquante vaches laiti&egrave;res, cultive des grandes cultures. L&rsquo;exploitation a &eacute;t&eacute; victime de trois vols de gasoil pendant un hiver, de deux vols de tron&ccedil;onneuses et de deux d&eacute;broussailleuses. Suite &agrave; ce pr&eacute;judice, l&rsquo;&eacute;leveur a fait appel &agrave; la gendarmerie pour se faire conseiller et par mesure de pr&eacute;caution. &laquo; La gendarmerie nous a orient&eacute;s sur le positionnement des cam&eacute;ras et la pose d&rsquo;une grande barri&egrave;re &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e principale de l&rsquo;exploitation. Nous avons install&eacute; six cam&eacute;ras, dont quatre factices et deux r&eacute;elles branch&eacute;es, qui enregistrent les mouvements et nous appellent par t&eacute;l&eacute;phone d&egrave;s l&rsquo;intrusion de personnes. C&rsquo;est une application sp&eacute;cifique qui permet de voir en temps r&eacute;el. On a install&eacute; des panneaux pour indiquer la pr&eacute;sence de cam&eacute;ras. Les moyens mis en place sont dissuasifs. &raquo; Une productrice de noix &agrave; Beauregard Baret, en Dr&ocirc;me des collines, a de son c&ocirc;t&eacute; re&ccedil;u les conseils de la gendarmerie pour installer des cam&eacute;ras sur un b&acirc;timent de tri, lavage et calibrage de noix AOP de Grenoble. Elle s&rsquo;inqui&eacute;tait de cas de vols de marchandises pendant les r&eacute;coltes dans cette m&ecirc;me r&eacute;gion. Le domaine Distaise &agrave; Gr&acirc;ne (Dr&ocirc;me) a quant &agrave; lui privil&eacute;gi&eacute; la pose de cam&eacute;ras sur l&rsquo;exploitation qui &eacute;l&egrave;ve des cochons en plein air, autour de l&rsquo;atelier de transformation et du magasin de producteurs. &laquo; Le magasin a &eacute;t&eacute; cambriol&eacute; trois fois de suite. Nous avons install&eacute; quatre cam&eacute;ras sur le domaine pour s&eacute;curiser l&rsquo;atelier de transformation et de conditionnement de charcuterie ainsi que le magasin de producteurs. Nous avons beaucoup de productions sur place notamment en charcuterie. Nous avons &eacute;quip&eacute; notre maison d&rsquo;une alarme &raquo;, d&eacute;taille Corine Chambron du domaine Distaise.

La multiplication des infractions, vols, dégradations et intrusions dans les exploitations agricoles a incité les agriculteurs à adopter des mesures de prévention. Des initiatives innovantes ont été lancées dans plusieurs départements pour dissuader les fauteurs de troubles.

Prévention : après une intrusion, ils ont sécurisé leur exploitation

La f&eacute;d&eacute;ration de l'Union des cuma des Pays de la Loire est mobilis&eacute;e pour vous accueillir autour des th&egrave;mes de la prestation compl&egrave;te, des chantiers complets, sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;emploi partag&eacute;, du renouvellement des responsables et de leur accompagnementDiff&eacute;rents groupes viendront t&eacute;moigner de la diversit&eacute; des projets, de nouveaux services autour du travail du sol, de la traction et de l&rsquo;&eacute;pandage ou de la distribution des fourrages.UN VILLAGE EXPOSANTSLe village des exposants vous accueillera toute la journ&eacute;e. C&rsquo;est le c&oelig;ur de ce nouvel &eacute;v&eacute;nement M&eacute;caSol. Il vous attend avec de nombreux chapiteaux qui formeront un village dynamique et diversifi&eacute; autour de constructeurs, concessionnaires, fournisseurs de l&rsquo;agriculture, instituts, partenaires et institutionnels...&nbsp;L'ACCUEIL DES CUMALa cuma les Moulins du Lay et son b&acirc;timent atelier &agrave; proximit&eacute; de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement M&eacute;caSol vous propose une visite organis&eacute;e et nous vous invitons &eacute;galement &agrave; une exposition des activit&eacute;s des cuma du secteur &nbsp;

Le MécaSol, l'événement des cuma de l'Ouest, qui se tiendra le mercredi 21 septembre à Saint Martin des Noyers en Vendée,
est aussi un espace d'échanges.

La dynamique collective des cuma

&ldquo;On note une forte augmentation des cr&eacute;dits dans des projets de m&eacute;thanisation notamment, avec une hausse de 78% par rapport &agrave; 2020. Et les investissements dans le photovolta&iuml;que ont bondi de 62%", pr&eacute;cise Jean-Christophe Roubin, directeur du march&eacute; de l&rsquo;agriculture au Cr&eacute;dit Agricole.En Bretagne notamment, &ldquo;on voit une acc&eacute;l&eacute;ration vers les &eacute;nergies vertes&rdquo;, abonde Mich&egrave;le Guibert, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale du Cr&eacute;dit Agricole Bretagne. Les caisses bretonnes ont investi 300 millions d'euros dans les &eacute;nergies renouvelables dans le secteur agricole depuis 10 ans et ont financ&eacute; 130 unit&eacute;s de m&eacute;thanisation. Sur les 18 derniers mois, 211 projets photovolta&iuml;que ont vu le jour, une hausse due &agrave; l'ouverture des guichets pour les projets jusqu'&agrave; 500 Kwc, contre 100 Kwc jusqu'en octobre 2021.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/1/0/4690185-1-fre-FR/5dcb0d0859d0-ca-space-jpg" alt="" height="1512" width="2016" /><figcaption>De gauche &agrave; droite : St&eacute;phane Bouganim, chef de file du march&eacute; de l&rsquo;agriculture en Bretagne, Mich&egrave;le Guibert, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale du Cr&eacute;dit Agricole Bretagne, Jean-Paul Kerrien, pr&eacute;sident du Cr&eacute;dit Agricole Bretagne et Jean-Christophe Roubin, directeur du march&eacute; de l&rsquo;agriculture &agrave; Cr&eacute;dit Agricole SA (photo : AM)</figcaption></figure>

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<h2>Une ann&eacute;e record</h2>Au niveau national, les r&eacute;sultats d'activit&eacute; du Cr&eacute;dit Agricole pour l'ann&eacute;e 2021 et le d&eacute;but d'ann&eacute;e 2022 t&eacute;moignent d'une reprise post-covid dynamique en termes d'investissement agricole. L'ann&eacute;e 2021 figure m&ecirc;me parmi les ann&eacute;es record avec 8,2 milliards d'euros de pr&ecirc;ts accord&eacute;s, en progression de 7,8% par rapport &agrave; 2020. A l&rsquo;exception des fili&egrave;res volailles, bovins et de la viticulture, toutes les autres sont concern&eacute;es par cette hausse des demandes de cr&eacute;dit. Les acceptations Agilor d&eacute;passent les 4 milliards d'euros, en hausse de 15% par rapport &agrave; 2020, et le cr&eacute;dit-bail progresse de 25%. Les encours de pr&ecirc;ts (habitat inclus) d&eacute;passent les 50 milliards d'euros, soit une hausse de 3% par rapport &agrave; 2020.&nbsp;L'ann&eacute;e 2022 d&eacute;marre sur la m&ecirc;me dynamique : sur le premier semestre, les r&eacute;alisations de pr&ecirc;t sont en hausse de 8,4% par rapport au premier semestre 2021. M&ecirc;me si l'on peut s'attendre &agrave; un ralentissement sur la fin de l'ann&eacute;e, Jean-Christophe Roubin estime que 2022 devrait se maintenir sur le niveau de 2021. &ldquo;Ce serait la dixi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive o&ugrave; le niveau de pr&ecirc;ts accord&eacute;s en agriculture d&eacute;passe les 7 milliards d'euros&rdquo;, indique-t-il.Les perspectives pour 2023 sont en revanche tr&egrave;s incertaines. &ldquo;Si le march&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales baisse mais que les prix des intrants restent &eacute;lev&eacute;s, on risque un effet ciseau qui serait tr&egrave;s dommageable&rdquo;, rel&egrave;ve-t-il. Autre interrogation : la capacit&eacute; du consommateur &agrave; payer plus cher pour acheter fran&ccedil;ais en cette p&eacute;riode d&rsquo;inflation forte (7% sur l&rsquo;alimentation). Les productions Bio en font d&eacute;j&agrave; les frais, notamment sur le lait et sur les &oelig;ufs. &ldquo;L&rsquo;inflation peut inciter les consommateurs &agrave; se tourner vers d&rsquo;autres types de produits avec un effet d&rsquo;escalier : ceux qui se tournaient vers le Bio vont aller vers de l&rsquo;AOP, du conventionnel, de la marque de distributeur ou du premier prix&rdquo;.

Les investissements dans les projets de production d’énergie renouvelable ont très fortement augmenté en 2021, selon le Crédit Agricole qui a présenté ses résultats d’activité sur le marché agricole à l’occasion du Space, à Rennes, le 13 septembre.

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