8 q/ha en moyenne dans l&rsquo;Aube, la Marne et l&rsquo;Yonne contre 27,3 q/ha en 2021, 6 q/ha en Centre-Val de Loire contre 15 q/ha en 2020), 3 q/ha dans le Sud-Ouest contre 8,6 q/ha en 2020), 4 q/ha en Haute-Loire contre 5,6 q/ha en 2020) et 6,5 q/ha en Nouvelle-Aquitaine contre 18,6 q/ha en 2020&nbsp;: tel est le bilan de la r&eacute;colte 2021 dress&eacute; par Terres Univia, l&rsquo;interprofession des huiles et prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales, et Terres Inovia, l&rsquo;institut technique de la filie&#768;re. Alors que le rendement moyen de 2020 s&rsquo;&eacute;tait &eacute;tabli &agrave; 8 q/ha, il devrait &ecirc;tre divis&eacute; au moins par deux en 2021, sous l&rsquo;effet des pluies estivales aux impacts multiples&nbsp;: de&#769;veloppement d&rsquo;adventices, relance de la floraison, verses compliquant les re&#769;coltes, taux important de graines au sol, graines germe&#769;es &agrave; hauteur de 40 % dans certaines zones. La qualit&eacute; est &agrave; l&rsquo;avenant, avec des petits calibres, des graines moisies, fripe&#769;es, casse&#769;es, ou pre&#769;sentant des de&#769;fauts de couleur.En ce qui concerne le pois chiche, le bilan de re&#769;colte affiche des rendements corrects au vu des conditions climatiques de l&rsquo;anne&#769;e : 17q/ha net dans le Sud-Ouest (contre 23 q/ha en moyenne sur les trois dernie&#768;res anne&#769;es), 20 q/ha net dans le Sud-Est (contre 19 q/ha) et 10 q/ha dans les autres secteurs de production (contre 16 q/ha). Terres Inovia anticipe une hausse des surfaces pour 2022, apr&egrave;s la stabilit&eacute; enregistr&eacute;e en 2021 (23.500 ha).<h2>Les industriels inquiets</h2>D&eacute;but octobre, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des l&eacute;gumes secs (FNLS) avait alert&eacute; du risque de p&eacute;nurie induit par la faiblesse des rendements de lentilles. Tout en partageant avec l&rsquo;Espagne une position de premier producteur europ&eacute;en, la France ne couvre ses besoins qu&rsquo;&agrave; hauteur de 20%, alors que la consommation est pleine dynamique, avec un taux de croissance de 20% depuis 2017, selon la FNLS, qui invite les producteurs franc&#807;ais a&#768; semer des lentilles pour la prochaine campagne. &laquo;&nbsp;Seul l&rsquo;engagement des producteurs &eacute;vitera des importations massives et une de&#769;pendance alimentaire&nbsp;&raquo;, &eacute;crit la f&eacute;d&eacute;ration dans un communiqu&eacute;, qui met en avant les vertus de la contractualisation, garantissant l&rsquo;achat et le prix.Avec une sole comprise 30.000 et 35.000 ha, la France produit en ann&eacute;e&nbsp;&laquo;&nbsp;normale&nbsp;&raquo; environ 35.000 tonnes de lentilles, une gousse en comparaison des grands producteurs mondiaux que sont le Canada (2,7 millions de tonnes) et l&rsquo;Inde (1 million de tonnes).<h2>En attendant les effets de Cap prot&eacute;ines</h2>La lentille comme le pois chiche devraient profiter, &agrave; moyen terme, des efforts de recherche consentis dans le cadre de Cap prot&eacute;ines, &eacute;manation du Plan de relance et du Plan prot&eacute;ines, lanc&eacute; au printemps dernier.Des observatoires d&rsquo;une dizaine de parcelles, mene&#769;s par Terres Inovia en partenariat avec les Chambres d&rsquo;agriculture, ont &eacute;t&eacute; mis en place dans cinq re&#769;gions afin de renforcer l&rsquo;acquisition des connaissances pour conduire des cultures de pois chiche et de lentille robustes.L&rsquo;ann&eacute;e 2021 a aussi &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par la cr&eacute;ation du premier re&#769;seau multipartenarial d&rsquo;e&#769;valuation des varie&#769;te&#769;s. C&rsquo;est ainsi que 8 varie&#769;te&#769;s de lentille de tous types (blonde, corail, noire, et verte) sont teste&#769;es sur 13 essais et 11 varie&#769;te&#769;s de pois chiche dans 15 essais.Par ailleurs, un outil d&rsquo;aide a&#768; la de&#769;cision pour inse&#769;rer les le&#769;gumineuses dans les syste&#768;mes de culture, en prenant en compte leur inte&#769;re&#770;t e&#769;conomique et les be&#769;ne&#769;fices qu&rsquo;elles apportent en fonction de la re&#769;gion, est en cours de conception.

L'excès de pluies estivales a entrainé une chute généralisée des rendements de lentille, doublée d’une dégradation de la qualité. Le pois chiche limite les dégâts. Dans le cadre de Cap protéines, la filière soutient des espèces plébiscitées par les consommateurs.

Un plat de lentilles en guise de récolte 2021

L&rsquo;azote, c&rsquo;est rentable, mais jusqu&rsquo;&agrave; un certain point. Et quand le prix de l&rsquo;azote grimpe beaucoup plus vite que celui du bl&eacute;, la dose optimale d&rsquo;azote tend m&eacute;caniquement &agrave; baisser&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;Arvalis met en lumi&egrave;re dans les courbes de r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;azote. Dans les Hauts-de-France, l&rsquo;institut technique s&rsquo;est livr&eacute; &agrave; cette analyse sur les vingt ann&eacute;es pass&eacute;es. R&eacute;sultats&nbsp;? Si l&rsquo;azote (ammonitrate 27 ou solution azot&eacute;e 39) a &eacute;t&eacute; achet&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; 400 &euro;/t et si les prix du bl&eacute; de la prochaine campagne sont propos&eacute;s &agrave; 230 &euro;/t et plus, l&rsquo;optimum technico-&eacute;conomique ne change pas, pas plus que le fractionnement. En revanche, si l&rsquo;azote est achet&eacute; &agrave; plus de 500 &euro;/t, mieux vaut r&eacute;duire la fumure par rapport &agrave; l&rsquo;optimum d&rsquo;au moins 20 unit&eacute;s, pr&eacute;conise Arvalis.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-couts-de-production-s-envolent" target="_blank" title="">Les co&ucirc;ts de production s&rsquo;envolent</a>
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<h2>En d&eacute;but de cycle, jamais &agrave; la fin</h2>L&rsquo;institut recommande de baisser la dose en d&eacute;but de cycle, quand les besoins de la culture sont faibles et la lixiviation importante, tout en se gardant de gonfler la densit&eacute; de semis, pr&eacute;judiciable au tallage. Arvalis proscrit en revanche la suppression du dernier apport au stade derni&egrave;re feuille, qui rapporte le plus en rendement avec les vari&eacute;t&eacute;s actuelles qui ont souvent d&rsquo;importants poids de mille grains et une excellente fertilit&eacute; &eacute;pis. L&rsquo;apport tardif rapporte &eacute;galement davantage en prot&eacute;ines 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/3/7/4247360-1-fre-FR/d19af7ec0e0f-capture-d-e-cran-2021-11-02-a-07-25-37-jpg" alt="Dans la zone blanche, l&rsquo;optimum technique d&rsquo;azote &agrave; apporter dans une parcelle se confond avec les optima du prix du bl&eacute; et de l&rsquo;azote (Source : Arvalis)" height="1526" width="1594" /><figcaption>Dans la zone blanche, l&rsquo;optimum technique d&rsquo;azote &agrave; apporter dans une parcelle se confond avec les optima du prix du bl&eacute; et de l&rsquo;azote (Source : Arvalis)</figcaption></figure>

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<h2>D&eacute;caler et fractionner un maximum</h2>Entre les deux extr&eacute;mit&eacute;s du cycle, l&rsquo;institut recommande supprimer le premier apport au tallage, sinon de le d&eacute;caler le plus possible, avec une dose de 30 &agrave; 40 unit&eacute;s maximum pour amorcer la &laquo; pompe &raquo;. Selon Arvalis, c&rsquo;est l&agrave; qu&rsquo;il faut r&eacute;duire, et anticiper le stade &eacute;pi 1 cm de 7 &agrave; 10 jours, puis revenir vers le stade 2 n&oelig;uds.En guise d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision au tallage, Arvalis recommande de mesurer le reliquat en sortie d&rsquo;hiver le plut t&ocirc;t possible et sur la profondeur totale du sol (0-30 cm, 30-60 cm et 60-90 cm en sol profond). Autre outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision&nbsp;: le semis d&rsquo;une bande en double densit&eacute;. L&rsquo;apparition d&rsquo;une d&eacute;coloration jaune &agrave; partir de fin janvier traduira une carence pr&eacute;coce et permettra d&rsquo;anticiper l&rsquo;apport sans aucun pr&eacute;judice pour le reste du champ. Selon Arvalis, cette m&eacute;thode fonctionne tr&egrave;s bien et indique quand les besoins du bl&eacute; vont r&eacute;ellement d&eacute;marrer.

Dans les Hauts-de-France, Arvalis s’appuie sur les essais de courbe de réponse à l’azote pour déterminer la dose d’engrais optimale en fonction des prix de l’azote et du blé. Et si la dose d’azote doit baisser, l’institut recommande de la réduire en début de cycle végétatif plutôt qu’en fin.

Azote sur blé : pas à tout prix

Apr&egrave;s l&rsquo;adoption, le 14 octobre 2021, de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-egalim-2-a-ete-adoptee" target="_blank">la loi de protection de la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs, dite loi Egalim 2</a>, deux d&eacute;crets publi&eacute;s le 29 octobre pr&eacute;cisent les modalit&eacute;s d&rsquo;entr&eacute;e en vigueur de la contractualisation &eacute;crite obligatoire, pour les fili&egrave;res bovins et porcine, ainsi que pour les productions de lait cru.En ce qui concerne les bovins m&acirc;les non castr&eacute;s de 12 &agrave; 24 mois de race &agrave; viande, les bovins femelles de plus de 12 mois n'ayant jamais v&ecirc;l&eacute; de race &agrave; viande, les bovins femelles ayant d&eacute;j&agrave; v&ecirc;l&eacute; de race &agrave; viande et les bovins sous signes officiels de qualit&eacute;, la contractualisation &eacute;crite entre en vigueur le 1er janvier 2022. Il en est de m&ecirc;me pour les porcs charcutiers castr&eacute;s n&eacute;s &agrave; partir du 1er janvier 2022 ainsi que pour le lait de ch&egrave;vre cru et le lait de vache cru.Pour ce qui est des bovins m&acirc;les ou femelles maigres de moins de 12 mois de race &agrave; viande, hors signes officiels de qualit&eacute;, la contractualisation &eacute;crite sera obligatoire &agrave; compter du 1er juillet 2022. Quant au lait de brebis cru, la date est fix&eacute;e au 1er octobre 2022.<h2>Exp&eacute;rimentation de la clause de prix jusqu&rsquo;en 2026</h2>En ce qui concerne sp&eacute;cifiquement la viande bovine, un d&eacute;cret fixe les conditions d'une exp&eacute;rimentation de l'utilisation obligatoire d'un mod&egrave;le de r&eacute;daction de clause comportant des bornes minimales et maximales incluant les crit&egrave;res et les modalit&eacute;s de d&eacute;termination ou de r&eacute;vision du prix. Les bornes minimales et maximales sont fixes et d&eacute;termin&eacute;es librement entre les parties. La clause int&egrave;gre un ou plusieurs indicateurs relatifs aux co&ucirc;ts pertinents de production.L&rsquo;exp&eacute;rimentation de la clause de prix d&eacute;marre le 1er janvier 2022 et s&rsquo;ach&egrave;ve le 31 d&eacute;cembre 2026.&nbsp;

Pour la plupart des bovins, la contractualisation écrite sera obligatoire à compter du 1er janvier 2022, sinon le 1er juillet 2022. Elle concerne également certains porcs charcutiers ainsi que les productions de lait cru de vache, de chèvre et de brebis.

Egalim 2 : le calendrier d’application

Propos&eacute;e par le d&eacute;put&eacute; Andr&eacute; Chassaigne (Gauche d&eacute;mocrate et r&eacute;publicaine) et adopt&eacute;e &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute; en juillet 2020, la loi sur la revalorisation des pensions agricoles entre en vigueur le 1er novembre 2021 et se concr&eacute;tisera sur les pensions vers&eacute;es d&eacute;but d&eacute;cembre. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, ce dispositif, dit de &laquo;&nbsp;compl&eacute;ment diff&eacute;rentiel de points de retraite compl&eacute;mentaire obligatoire&nbsp;&raquo; et instaur&eacute; en 2014, fixait la pension minimale (de base + compl&eacute;mentaire) d&rsquo;un exploitant &agrave; 75% du Smic net. Ce minimum est d&eacute;sormais fix&eacute; &agrave; 85% du Smic net, soit 1035,57 euros actuellement, ce qui repr&eacute;sente une hausse &laquo;&nbsp;d&rsquo;un peu plus de 100 euros par mois&nbsp;&raquo; selon le Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.Aucune d&eacute;marche particuli&egrave;re n'est n&eacute;cessaire d&egrave;s lors que les crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute; sont respect&eacute;s.&nbsp;Comme le pr&eacute;voit la loi, une nouvelle revalorisation aura lieu en janvier 2022 et prendra en r&eacute;f&eacute;rence le Smic&nbsp;net agricole applicable au 1erjanvier 2022.Selon la Mutualit&eacute; sociale agricole, la revalorisation va profiter &agrave; 208 000 b&eacute;n&eacute;ficiaires, sur un total de 1,2 millions. La mesure devrait co&ucirc;ter plus de 278 millions d&rsquo;euros en ann&eacute;e pleine.&nbsp;Elle sera financ&eacute;e par la solidarit&eacute; nationale et n&rsquo;aura donc pas d&rsquo;incidence sur les cotisations des actifs, pr&eacute;sentes et &agrave; venir, selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<h2>Trois conditions &agrave; respecter</h2>Pour en b&eacute;n&eacute;ficier et comme c&rsquo;&eacute;tait d&eacute;j&agrave; le cas avant la revalorisation, le chef d&rsquo;exploitation doit justifier de la dur&eacute;e totale d&rsquo;assurance pour sa g&eacute;n&eacute;ration (soit 167 trimestres pour un assur&eacute; n&eacute; en 1959), dont 70 trimestres minimum (soit 17,5 ann&eacute;es) en tant qu&rsquo;exploitant agricole.Si une partie de carri&egrave;re a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e sous un autre statut, le montant de la pension minimale est calcul&eacute; au prorata de sa dur&eacute;e d&rsquo;assurance en tant qu&rsquo;exploitant agricole par rapport &agrave; sa dur&eacute;e d&rsquo;assurance totale.Enfin, l&rsquo;exploitant doit avoir fait valoir l&rsquo;ensemble de ses droits &agrave; la retraite de base et compl&eacute;mentaire &agrave; d&rsquo;autres r&eacute;gimes, de fa&ccedil;on &agrave; v&eacute;rifier que le plafond de 1035 euros mensuels n&rsquo;est pas d&eacute;pass&eacute;.<h2>Nouvelle proposition de loi</h2>Le compl&eacute;ment diff&eacute;rentiel de point de retraite ne concerne ni les conjoints collaborateurs ni les aides-familiaux. Ces derniers peuvent n&eacute;anmoins pr&eacute;tendre &agrave; la Pension major&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rence (PMR), un autre dispositif de de pension minimale, fix&eacute; actuellement &agrave; 550,50 euros par mois pour une carri&egrave;re compl&egrave;te, sinon au prorata de la dur&eacute;e d&rsquo;activit&eacute; sous ces deux statuts.Deux statuts pour lesquels le m&ecirc;me d&eacute;put&eacute; Andr&eacute; Chassaigne est reparti &agrave; la charge, en d&eacute;posant une nouvelle proposition de loi destin&eacute;e &agrave; revaloriser les retraites les plus faibles. Adopt&eacute;e par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 17 juin dernier, elle sera examin&eacute;e par le S&eacute;nat &agrave; partir du 9 d&eacute;cembre et pourrait entrer en application le 1er janvier 2022. Si tel est le cas, elle se traduirait par la revalorisation d&rsquo;une centaine d&rsquo;euros mensuels la pension de 210 000 retrait&eacute;s, dont deux tiers de femmes. La loi pr&eacute;voit aussi de limiter &agrave; 5 ans la dur&eacute;e maximale du statut de conjoint collaborateur et de renforcer l&rsquo;information des assur&eacute;s sur l&rsquo;Allocation de solidarit&eacute; aux personnes &acirc;g&eacute;es (Aspa).

La mesure se traduit par d’un peu plus de 100 euros par mois pour environ 208 000 bénéficiaires justifiant une carrière complète. Elle sera financée par la solidarité nationale, donc sans impact sur les cotisations des actifs.

Les petites retraites agricoles réévaluées de 75% à 85% du Smic net

Introduit dans l'article 140 de la loi de finances pour 2021, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo;&nbsp;sortie du glyphosate&nbsp;&raquo;, d&rsquo;un montant de 2500 euros, avait &eacute;t&eacute; avalis&eacute; par la Commission europ&eacute;enne en mai 2021. Un d&eacute;cret paru au Journal officiel le 29 octobre ent&eacute;rine la mesure.Elle consiste donc en un cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t d'un montant forfaitaire de 2500 euros au b&eacute;n&eacute;fice des exploitations renon&ccedil;ant &agrave; utiliser du glyphosate en 2021. La mesure s'applique aux secteurs des grandes cultures, de l'arboriculture et de la viticulture, ainsi que les exploitations d'&eacute;levage qui pr&eacute;sentent un atelier significatif d'au moins un de ces secteurs de production v&eacute;g&eacute;tale. Si le montant du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t exc&egrave;de le montant de l'imp&ocirc;t d&ucirc; au titre de l'ann&eacute;e, l'exc&eacute;dent est restitu&eacute;.Pour les GAEC, le montant de 2500 euros est multipli&eacute; par le nombre d'associ&eacute;s que compte le groupement, dans la limite de quatre.La mesure devrait co&ucirc;ter 100 millions d&rsquo;euros au budget de l&rsquo;&Eacute;tat, ce qui pr&eacute;suppose un effectif de 40.000 b&eacute;n&eacute;ficiaires potentiels.<h2>Relever le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio ?</h2>Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo;&nbsp;sortie du glyphosate&nbsp;&raquo; n&rsquo;est pas cumulable avec celui accord&eacute; &agrave; la certification Haute valeur environnementale (HVE) et &agrave; l&rsquo;agriculture biologique (AB).Dans le cadre du Plan de relance, un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500 euros est accord&eacute; aux exploitations justifiant de la certification HVE au 31 d&eacute;cembre 2021, au titre de l&rsquo;ann&eacute;e 2021, sinon au titre de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 pour celles qui obtiendraient leur certification en 2022. La mesure est budg&eacute;t&eacute;e &agrave; hauteur de 76 millions d&rsquo;euros.Les agriculteurs certifi&eacute;s en agriculture biologique b&eacute;n&eacute;ficient quant &agrave; eux d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 3500 euros, &agrave; valoir sur les exercices 2021 et 2022.Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2022, la FNSEA porte ainsi un amendement visant &agrave; porter le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t AB &agrave; 5000 euros. &laquo;&nbsp;Certaines fili&egrave;res bio, comme le lait ou les &oelig;ufs, connaissent des d&eacute;s&eacute;quilibres de march&eacute;s importants entre l&rsquo;offre et la demande, notamment en raison de ventes qui s&rsquo;essoufflent, justifie le syndicat dans un communiqu&eacute;. Dans le m&ecirc;me temps, toutes les fili&egrave;res bio sont frapp&eacute;es par la hausse des charges sans pr&eacute;c&eacute;dent que rencontre globalement le secteur agricole&nbsp;&raquo;.

Alors qu’un décret entérine le crédit d’impôt de 2500 € pour qui fait l’impasse sur le glyphosate cette année, la FNSEA demande à ce que le crédit d’impôt bio soit porté de 3500 euros à 5000 euros pour pallier les difficultés de certaines filières.

Zéro glyphosate : 2500 euros de crédit d’impôt

A Oudon, sur les bords de Loire, Brice Ch&eacute;ret &eacute;l&egrave;ve des charolaises sur une ferme qui a vu se succ&eacute;der au moins quatre g&eacute;n&eacute;rations avant lui. &laquo;&nbsp;Au plus loin que je remonte dans ma famille, ils sont tous agriculteurs&nbsp;&raquo;, explique le jeune homme de 33 ans. De la m&ecirc;me fa&ccedil;on, du plus loin qu'il s'en souvienne, Brice n'a jamais envisag&eacute; de faire un autre m&eacute;tier que celui de la terre.<h2>Une production adapt&eacute;e au territoire des bords de Loire </h2>Ses parents avaient des bovins, des cultures, des vignes et des canards. Brice, d&eacute;sormais seul &agrave; la t&ecirc;te de l&rsquo;exploitation, s'est sp&eacute;cialis&eacute; dans le bovin charolais : il est naisseur-engraisseur de 80 vaches et leur suite. Dans un syst&egrave;me tr&egrave;s herbager (140 hectares dont 110 en herbe), tr&egrave;s autonome, tr&egrave;s int&eacute;gr&eacute; dans son territoire : chaque printemps, l&rsquo;&eacute;leveur am&egrave;ne une partie de ses b&ecirc;tes sur des &icirc;les de Loire. Il entretient aussi plusieurs hectares de terres inondables et de marais des bords de Loire.Jusqu&rsquo;en 2020, Charl&egrave;ne, 31 ans, sa compagne et maman de leurs trois enfants, travaille dans l'animation socio-culturelle, comme animatrice multim&eacute;dia, puis comme directrice d'un centre de loisirs. Toutefois, un autre projet lui trotte dans le &laquo;&nbsp;coin de la t&ecirc;te&nbsp;&raquo; depuis quelques ann&eacute;es&nbsp;et c'est &agrave; l'occasion du premier confinement de 2020 qu'il refait surface. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/5/5/4245586-1-fre-FR/8331b7ad4d75-lefoin1-jpg" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Le nom de l&#039;activit&eacute; d&#039;accueil sur la ferme : le foin des curieux, une jolie contrep&egrave;terie qui correspond bien &agrave; la cr&eacute;ativit&eacute; et l&rsquo;imagination de Charl&egrave;ne. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2>&laquo;&nbsp;L'agriculteur, acteur d'&eacute;ducation populaire&nbsp;&raquo;</h2>Lors de ses &eacute;tudes de DUT &laquo;&nbsp;carri&egrave;res sociales&nbsp;&raquo;, Charl&egrave;ne a r&eacute;dig&eacute; un m&eacute;moire sur le th&egrave;me des &laquo; fermes p&eacute;dagogiques comme moyen d&rsquo;&eacute;mancipation&nbsp;&raquo;. Ce m&eacute;moire prenait comme support principal la ferme Marcel Dh&eacute;nin de Lille, une ferme p&eacute;dagogique en milieu urbain, et s'int&eacute;ressait aussi aux fermes p&eacute;dagogiques qui sont de &laquo;&nbsp;vraies&nbsp;&raquo; exploitations. &laquo;&nbsp;Au d&eacute;but, j'&eacute;tais sceptique sur cette activit&eacute;. Mais je me suis rendu compte qu'il y avait une vraie utilit&eacute; pour le public. Beaucoup de gens m&eacute;connaissent les bases de la production agricole.&nbsp;Les enfants ont de moins en moins d'agriculteurs dans leurs familles, et l'&eacute;cole sensibilise les enfants &agrave; l&rsquo;environnement mais pas forc&eacute;ment &agrave; l'agriculture&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Il y a des besoins pour des fermes p&eacute;dagogiques en ville et en milieu rural."
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Nourrie de ces valeurs d'&eacute;ducation populaire, qui veut faciliter l&rsquo;acc&egrave;s aux savoirs au plus grand nombre, Charl&egrave;ne prend conscience que rapprocher les citoyens de l'agriculture a &laquo;&nbsp;du sens&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il y a des besoins pour des fermes p&eacute;dagogiques en ville et en milieu rural. Il y a une vraie compl&eacute;mentarit&eacute; entre les deux. On peut faire d&eacute;couvrir aux gens l&rsquo;&oelig;uf et la poule, mais aussi la diff&eacute;rence entre vache laiti&egrave;re et vache allaitante. L'agriculteur peut ouvrir les portes de son exploitation et devenir un acteur d'&eacute;ducation populaire&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;Faire le lien entre la vache et la viande, sans tabou&nbsp;&raquo;</h2>Le projet de Charl&egrave;ne s'affine tout au long de l'ann&eacute;e 2020, avec de plus en plus d'implication de Brice. &laquo;&nbsp;Nous souhaitons montrer le m&eacute;tier d'&eacute;leveur allaitant tel qu'il est. Faire le lien entre la vache et la viande, sans tabou&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Charl&egrave;ne. &laquo;&nbsp;Mais il y aura une vraie s&eacute;paration entre l'activit&eacute; d'animation et l'activit&eacute; de production.&nbsp;Brice ne doit pas &ecirc;tre g&ecirc;n&eacute; dans son travail.&nbsp;&raquo;<div class="citation">
 "Les vaches, c&#039;est la vie."
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&laquo;&nbsp;Nous, &eacute;leveurs de bovins, on est de plus en plus montr&eacute;s du doigt&nbsp;&raquo;, rench&eacute;rit Brice. &laquo;&nbsp;Les gens n'ont pas toutes les donn&eacute;es. Ils ne savent pas que sans &eacute;levage, il n'y a plus de prairies, plus d'entretien des marais, que les friches augmentent... Ils ne connaissent pas l'&eacute;quilibre qui existe entre les cultures et l'&eacute;levage, le rapport entre la paille et le fumier. Les c&eacute;r&eacute;ales ne nourrissent pas la terre. Mais les animaux le font&nbsp;&raquo;, poursuit le jeune &eacute;leveur. &laquo;&nbsp;Les vaches, c'est la vie&nbsp;&raquo;.Charl&egrave;ne saute le pas fin 2020 en quittant son poste de directrice de centre de loisirs gr&acirc;ce &agrave; une rupture conventionnelle. Elle suit une formation avec le r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme, et r&eacute;alise plusieurs stages aupr&egrave;s d'agriculteurs voisins en productions porcine, ovine, caprine, volaille et vache laiti&egrave;re. &laquo;&nbsp;Je voulais d&eacute;couvrir les diff&eacute;rentes productions et me mettre en r&eacute;seau avec des professionnels. Pour notre projet p&eacute;dagogique, nous pensons avoir diff&eacute;rentes esp&egrave;ces rustiques pour rendre la visite plus diversifi&eacute;e&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/5/5/4245589-1-fre-FR/7b279548258a-lefoin2jpg-jpg" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Professionnelle de l&#039;animation aupr&egrave;s de tous les publics (enfants, adultes, personnes &acirc;g&eacute;es ou handicap&eacute;es), Charl&egrave;ne &eacute;tudie les propositions p&eacute;dagogiques du r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme, dont l&#039;exploitation est adh&eacute;rente. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2>&laquo;&nbsp;On interroge le besoin avant&nbsp;&raquo;</h2>Charl&egrave;ne d&eacute;veloppe aussi la vente directe de viande, activit&eacute; qui &eacute;tait d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sente sur la ferme, mais de fa&ccedil;on plus anecdotique. &laquo;&nbsp;Notre objectif, &agrave; pr&eacute;sent, c'est une b&ecirc;te tous les deux mois environ. Mais on abat un animal que si on a trouv&eacute; les acheteurs.&nbsp; On interroge toujours le besoin avant. R&eacute;cemment, nous avons propos&eacute; de la viande de veau&nbsp;: ce sont nos clients qui nous l'ont demand&eacute;&nbsp;&raquo;.M&ecirc;me s'il est plus habitu&eacute; &agrave; travailler avec des marchands de bestiaux, Brice reconna&icirc;t trouver de la satisfaction avec la vente directe. &laquo;&nbsp;C'est valorisant de bien choisir l'animal, de bien le finir, et d'avoir le retour des clients&nbsp;&raquo;. Un retour qui est souvent positif&nbsp;: &laquo;&nbsp;Certains enfants ne mangent de la viande que si c'est le "steak hach&eacute; de Brice" &raquo;, s'amuse Charl&egrave;ne.Pour consolider cette vente directe de viande, Charl&egrave;ne d&eacute;veloppe une activit&eacute; de mise en conserve artisanale&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous avons trouv&eacute; un prestataire qui nous fait des recettes en bocaux&nbsp;: bourguignon, chili, blanquette, bolognaise... Ce sont des produits qui nous ressemblent, qui sont dans la continuit&eacute; de la qualit&eacute; de notre viande&nbsp;&raquo;.<h2>Plus de 200 r&eacute;ponses &agrave; l'&eacute;tude de march&eacute;</h2>Cette interrogation du besoin, Charl&egrave;ne et Brice la font donc aussi &agrave; propos de leur projet d'activit&eacute; p&eacute;dagogique&nbsp;: en f&eacute;vrier 2021, ils diffusent une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s des &eacute;coles, structures d'accueil et du grand public (via les r&eacute;seaux sociaux) de leur secteur. &laquo;&nbsp;Nous avons eu plus de 200 r&eacute;ponses. Avec des avis tr&egrave;s positifs, des id&eacute;es int&eacute;ressantes. Aujourd'hui, des &eacute;coles, des centres de loisirs, nous appellent&nbsp;: ils sont impatients de venir nous voir&nbsp;&raquo;.L'envie du couple de se diversifier avec de l'accueil, les besoins du territoire, et la validation du projet par le r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme ne suffisent toutefois pas &agrave; engager une installation. Il faut aussi pouvoir disposer de certains &eacute;quipements r&eacute;glementaires, notamment un bloc sanitaire, et d'une salle p&eacute;dagogique pour accueillir diff&eacute;rents publics (scolaires, personnes &acirc;g&eacute;es, handicap&eacute;es...), &agrave; diff&eacute;rentes p&eacute;riodes de l'ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Cette salle pourra nous servir aussi &agrave; faire des ateliers cuisine, &agrave; recevoir nos clients pour la vente directe, ou &ecirc;tre lou&eacute;e pour d'autres activit&eacute;s de loisir&nbsp;&raquo;, souligne Charl&egrave;ne.<h2>Une &eacute;tude &eacute;conomique implacable</h2>Le b&acirc;timent pour la salle et le bloc sanitaire repr&eacute;sentent toutefois un investissement&nbsp;important. L'&eacute;tude &eacute;conomique, que le couple r&eacute;alise en mars 2021, approuv&eacute;e par CERFrance et le r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la Ferme, r&eacute;v&egrave;le que l'activit&eacute; d'accueil p&eacute;dagogique, m&ecirc;me compl&eacute;t&eacute;e par la vente directe, ne suffit pas &agrave; amortir le b&acirc;timent et d&eacute;gager un salaire. &laquo;&nbsp;Pas question de mettre en p&eacute;ril l'exploitation&nbsp;&raquo;, reconna&icirc;t le couple. Une solution est propos&eacute;e&nbsp;: ajouter un h&eacute;bergement sous forme de quatre chambres au-dessus de la salle.Le site d'Oudon est en effet favorable &agrave; ce type d'h&eacute;bergement de passage car il se situe sur le circuit de la Loire &agrave; v&eacute;lo. &laquo; En plus, nous pourrions proposer nos bocaux aux cyclistes &raquo;. Plut&ocirc;t confiants quant &agrave; la possibilit&eacute; de pouvoir b&acirc;tir leur salle pour diversifier leur activit&eacute;, l&agrave; o&ugrave; il y avait jadis un b&acirc;timent de b&eacute;ton d'&eacute;levage de canards, Charl&egrave;ne et Brice d&eacute;posent leur certificat d&rsquo;urbanisme aupr&egrave;s de la communaut&eacute; de communes des pays d&rsquo;Ancenis en avril dernier. Mais ils se heurtent &agrave; un refus. &laquo;&nbsp;On nous a laiss&eacute; entendre que c'&eacute;tait l'h&eacute;bergement qui posait probl&egrave;me&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Brice. &laquo;&nbsp;Il est vrai que le PLU est bien utile aux agriculteurs pour prot&eacute;ger les terres, mais l&agrave;, cela nous emp&ecirc;che de mener notre projet&nbsp;&raquo;.<h2>Le tourisme pour sauver l'&eacute;levage&nbsp;?</h2>Les deux jeunes gens ont demand&eacute; &agrave; &ecirc;tre entendus par la municipalit&eacute; d'Oudon, et ses commissions urbanisme, d&eacute;veloppement &eacute;conomique, enfance jeunesse et tourisme. La communaut&eacute; de communes du pays d&rsquo;Ancenis, la chambre d&rsquo;agriculture et le r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme seront convi&eacute;s &agrave; cette rencontre o&ugrave; le jeune couple veut plaider la pertinence et l'utilit&eacute; de son projet. D'autant plus qu'il est &eacute;ligible &agrave; une subvention de la R&eacute;gion dans le cadre du plan de relance sur l'agritourisme.&laquo;&nbsp;Ce projet, assure Charl&egrave;ne, ce n'est pas une lubie de femme d'agriculteur&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Nous avons un r&ocirc;le &agrave; jouer&nbsp;pour faire conna&icirc;tre notre production &raquo;, souligne Brice, qui estime qu'en ces temps difficiles pour la production bovine, c'est &laquo;&nbsp;peut-&ecirc;tre le tourisme qui pourra sauver l'&eacute;levage&nbsp;&raquo;.

A Oudon (Loire-Atlantique), Charlène aimerait rejoindre Brice, son compagnon, sur la ferme spécialisée en élevage allaitant. Professionnelle de l'animation, elle prépare depuis un an son installation sur un projet alliant accueil pédagogique, vente directe, et hébergement de tourisme.

Charlène et Brice : « Ouvrir notre ferme pour recréer du lien entre citoyens et agriculteurs »

Ces r&eacute;quisitions correspondent aux peines respectivement inflig&eacute;es &agrave; Serge Bousquet-Cassagne et Patrick Franken, pr&eacute;sident et vice-pr&eacute;sident de la chambre consulaire, par le tribunal correctionnel d'Agen en juillet 2020 pour leur r&ocirc;le dans la r&eacute;alisation du "lac de Caussade". Le d&eacute;lib&eacute;r&eacute; a &eacute;t&eacute; fix&eacute; au vendredi 17 d&eacute;cembre.En matin&eacute;e, quelque 800 personnes - selon la police - se sont rassembl&eacute;es dans le calme devant le Palais de justice d'Agen pour d&eacute;fendre le lac et ses "b&acirc;tisseurs". Casquettes et t-shirts jaunes aux couleurs de la Coordination rurale (CR 47),&nbsp; des agriculteurs &eacute;taient accompagn&eacute;s d'une vingtaine d'&eacute;lus de toutes tendances, dont le d&eacute;put&eacute; LREM Olivier Damaisin ou le maire Modem d'Agen, Jean Dionis du S&eacute;jour. "Je suis fier des &eacute;lus de ce d&eacute;partement. Nous avons vot&eacute; &agrave; la quasi-unanimit&eacute; une motion de soutien au lac de Caussade", un ouvrage "utile &eacute;conomiquement et socialement", a lanc&eacute; M. du S&eacute;jour, demandant de "faire passer le message" jusqu'au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique."Il me semblait que les &eacute;lus de la R&eacute;publique &eacute;taient l&agrave; pour d&eacute;fendre et repr&eacute;senter le droit. Ce n'est pas le cas dans cette affaire", a ironis&eacute; Lionel Feuillas, responsable de la branche d&eacute;partementale de la Sepanso, partie civile.<h2 class="MsoPlainText">"Humili&eacute;s, vex&eacute;s"</h2>Situ&eacute; au nord de Villeneuve-sur-Lot, dans la commune de Pinel-Hauterive, le lac de Caussade a &eacute;t&eacute; creus&eacute; en 2019 par la chambre d'agriculture, g&eacute;r&eacute;e par la CR 47. Contest&eacute; par des associations environnementales, cette retenue d'eau donne lieu &agrave; une saga judiciaire doubl&eacute;e d'un dialogue de sourds depuis l'annulation fin 2018 - apr&egrave;s intervention des minist&egrave;res de la Transition &eacute;cologique et de l'Agriculture - d'un arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral autorisant initialement les travaux."Cet arr&ecirc;t&eacute; a &eacute;t&eacute; cass&eacute; pour raisons politiques", a estim&eacute; M. Bousquet-Cassagne &agrave; l'audience. "Les raisons de ce refus &eacute;taient fallacieuses, c'&eacute;tait un abus de droit (...), nous avions respect&eacute; toutes les proc&eacute;dures environnementales. Nous nous sommes sentis humili&eacute;s, vex&eacute;s. Nous avons alors d&eacute;cid&eacute; de faire ce lac malgr&eacute; tout."<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-lac-de-caussade-est-plein-et-la-digue-n-a-pas-pete" target="_blank" title="">&laquo; Le lac de Caussade est plein et la digue n&rsquo;a pas p&eacute;t&eacute; &raquo;</a>
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Sur le plan administratif, la justice a confirm&eacute; en f&eacute;vrier en appel l'ill&eacute;galit&eacute; de l'ouvrage, incompatible avec le Sch&eacute;ma directeur d'am&eacute;nagement et de gestion des eaux et pourtant op&eacute;rationnel depuis l'an dernier. Selon la pr&eacute;fecture du Lot-et-Garonne en 2020, un rapport a aussi conclu qu'il pr&eacute;sentait un "risque de rupture av&eacute;r&eacute;".&nbsp;&nbsp; En premi&egrave;re instance, les peines de MM. Bousquet-Cassagne et Franken avaient &eacute;t&eacute; assortie de la r&eacute;vocation d'un sursis, respectivement de 4 et 14 mois, attach&eacute; &agrave; une condamnation ult&eacute;rieure. Ils avaient aussi &eacute;t&eacute; condamn&eacute;s chacun &agrave; une amende de 7.000 euros et la Chambre d'agriculture &agrave; 40.000 euros, dont 20.000 avec sursis. Le 28 octobre, l'avocat g&eacute;n&eacute;ral a demand&eacute; des amendes de m&ecirc;me ampleur mais une r&eacute;vocation de sursis qui "ne soit pas aussi importante".Pour Anne Roques, juriste &agrave; France Nature Environnement, partie civile, "on n'a jamais vu un pr&eacute;sident de chambre d'agriculture commettre autant d'infractions avec de l'argent public. Ce lac ill&eacute;gal ne se serait jamais fait ailleurs qu'en Lot-et-Garonne, o&ugrave; la prise en compte de l'environnement est tr&egrave;s compliqu&eacute;e &agrave; cause de la Coordination rurale".En premi&egrave;re instance, les juges n'avaient pas ordonn&eacute; la remise en &eacute;tat du site, contrairement aux demandes des associations de d&eacute;fense de l'environnement. En f&eacute;vrier, la Cour administrative d'appel de Bordeaux n'avait pas non plus suivi cette voie. "Si quelqu'un d&eacute;cide de toucher (au lac de Caussade), les paysans du Lot-et-Garonne ne se laisseront pas faire", a pr&eacute;venu cette ann&eacute;e M. Bousquet-Cassagne, connu pour son franc-parler.

Neuf et huit mois de prison ferme ont été requis le 28 octobre contre deux dirigeants de la chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne jugés en appel à Agen pour avoir fait creuser illégalement une retenue d'eau à fin d'irrigation qui est au coeur d'un conflit entre défenseurs de la ruralité, protecteurs de l'environnement et Etat.

Caussade : prison requise en appel contre les "batisseurs" du lac

Alors que la r&eacute;colte de ma&iuml;s bat son plein et que les prix du gaz explosent, certains fournisseurs alertent d&rsquo;une possible rupture de livraison, demandant m&ecirc;me aux agriculteurs de &laquo; prendre les dispositions n&eacute;cessaires pour anticiper au mieux une rupture &eacute;ventuelle d&rsquo;approvisionnement, en limitant autant que faire se peut votre consommation de gaz et en reportant si possible le ramassage de votre ma&iuml;s &raquo;, fait savoir l&rsquo;Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de ma&iuml;s (AGPM) dans un communiqu&eacute; le 27 octobre.Or, &laquo;&nbsp;quand le ma&iuml;s est pr&ecirc;t &agrave; &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute; et que la m&eacute;t&eacute;o est au rendez-vous, la moisson ne peut attendre, &eacute;crit l&rsquo;AGPM. R&eacute;colter trop tard, c&rsquo;est d&eacute;t&eacute;riorer la qualit&eacute; du grain avec des pertes de revenus inacceptables pour les ma&iuml;siculteurs d&eacute;j&agrave; fortement p&eacute;nalis&eacute;s par l&rsquo;explosion du co&ucirc;t du s&eacute;chage&nbsp;&raquo;.Les prix du gaz s&rsquo;&eacute;tablissent actuellement sur des niveaux historiquement hauts, et l&rsquo;approche de l&rsquo;hiver n&rsquo;est pas de nature &agrave; d&eacute;tendre les prix.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/flambee-des-engrais-un-impact-potentiel-de-40-000-euros-par-exploitation" target="_blank" title="">Dans un communiqu&eacute; r&eacute;cent</a>, l&rsquo;AGPM ainsi que les autres associations sp&eacute;cialis&eacute;es en grandes cultures de la FNSEA avaient calcul&eacute; que l&rsquo;impact &eacute;conomique de la hausse des intrants (engrais, gaz, carburant) &laquo; pourrait d&eacute;passer 40.000&euro; sur la campagne pour une exploitation moyenne de grandes cultures &raquo;.Les ma&iuml;siculteurs estiment par ailleurs que retarder la r&eacute;colte (qui affiche d&eacute;j&agrave; une dizaine de jours de retard par rapport &agrave; la moyenne), serait &laquo;&nbsp;tout aussi dommageables pour l&rsquo;ensemble des acteurs qui d&eacute;pendent des approvisionnements en ma&iuml;s : les &eacute;leveurs, les transformateurs qui ont besoin de grain de qualit&eacute; que ce soit pour l&rsquo;alimentation animale, l&rsquo;alimentation humaine et les autres usages du grain de ma&iuml;s (amidonnerie et &eacute;thanolerie en particulier)&nbsp;&raquo;.

En pleine récolte, le maïs est sous la menace d’une rupture d’approvisionnement en gaz, dont les prix explosent, alerte l’AGPM.

Menace de rupture de gaz pour le séchage du maïs

La dictyocaulose, bronchite vermineuse ou strongylose respiratoire, demande une approche sp&eacute;cifique en raison des particularit&eacute;s de ce parasite. La prolificit&eacute; du parasite lui conf&egrave;re une capacit&eacute; reproductive prodigieuse avec un pouvoir pathog&egrave;ne important, m&ecirc;me chez les adultes, ponctu&eacute; d&rsquo;&eacute;pisodes cliniques pouvant &ecirc;tre suraigus.Un parasite avec une extraordinaire capacit&eacute; reproductiveLa dictyocaulose est due &agrave; un strongle respiratoire appel&eacute; Dictyocaulus viviparus (voir cycle). L'alternance de p&eacute;riodes ensoleill&eacute;es mod&eacute;r&eacute;ment chaudes et de p&eacute;riodes humides et temp&eacute;r&eacute;es, voire nuageuses, constitue les conditions climatiques id&eacute;ales pour un d&eacute;veloppement optimal dans le milieu ext&eacute;rieur des larves. Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques de cette ann&eacute;e ont &eacute;t&eacute; favorables au d&eacute;veloppement de ce parasite.Une immunit&eacute; pr&eacute;coce mais fragileLa r&eacute;action immunitaire vis &agrave; vis des dictyocaules est pr&eacute;coce (s&eacute;roconversion &agrave; partir de la 4&egrave;me semaine), avec un impact certain mais de p&eacute;rennit&eacute; limit&eacute;e. L'immunit&eacute; est rapidement acquise vis &agrave; vis des parasites adultes avec r&eacute;duction puis an&eacute;antissement des capacit&eacute;s reproductrices, ce qui explique que la p&eacute;riode de reproduction pr&eacute;sente une dur&eacute;e limit&eacute;e, de 40 &agrave; 60 jours. De m&ecirc;me, dans un d&eacute;lai bref, la protection contre l'&eacute;volution des stades larvaires est &eacute;tablie. Cependant, dans un troupeau o&ugrave; la dictyocaulose est end&eacute;mique, 20 &agrave; 30% des animaux adultes sont porteurs latents et constituent le r&eacute;servoir du parasite. En l'absence de contact parasitaire, la r&eacute;ponse s&eacute;rologique dispara&icirc;t 4 &agrave; 5 mois apr&egrave;s la fin de l'infestation. Une relation h&ocirc;te/parasite/environnement tr&egrave;s &laquo;&nbsp;efficace&nbsp;&raquo; pour le parasiteDans la majeure partie de l'Europe de l'ouest, apr&egrave;s l'hiver, les contaminations r&eacute;siduelles sur les p&acirc;tures sont proches de la nullit&eacute; et c'est l'extraordinaire potentiel reproducteur du parasite qui autorise la r&eacute;surgence de charges parasitaires pathog&egrave;nes. Une femelle de dictyocaule peut pondre jusqu&rsquo;&agrave; 40.000 &oelig;ufs par jour. Durant la p&eacute;riode de reproduction des parasites, un animal parasit&eacute; d&eacute;posera plusieurs millions de larves sur le p&acirc;turage. Apr&egrave;s absorption par le bovin, le pourcentage d'accession au stade adulte varie de 0,05% &agrave; 30% selon le degr&eacute; d'immunit&eacute; de l'individu et il suffit de 200 dictyocaules adultes pour d&eacute;clencher un &eacute;pisode clinique. Chez les bovins adultes, au cours d'une saison de p&acirc;ture, le d&eacute;clenchement d'un &eacute;pisode clinique va d&eacute;pendre du rapport entre la charge parasitaire infestante et la r&eacute;sistance de l'h&ocirc;te &agrave; l'infestation. A la sortie de l'hiver, en l'absence de contacts parasitaires r&eacute;currents, l'immunit&eacute; est toujours diminu&eacute;e.Diff&eacute;rents sch&eacute;mas &eacute;pid&eacute;miologiques possiblesLa dictyocaulose a longtemps concern&eacute; les g&eacute;nisses, notamment de 2&egrave;me ann&eacute;e en &eacute;levage allaitant. La pr&eacute;vention vis &agrave; vis des strongles effectu&eacute;e sur cette population concerne l&rsquo;ensemble des strongles, qu&rsquo;ils soient digestifs ou respiratoires. Ainsi, les cas cliniques survenant sur le pr&eacute;-troupeau sont devenus exceptionnels. Le tableau clinique classiquement d&eacute;crit s'en trouve modifi&eacute; avec une symptomatologie fruste en d&eacute;but d'&eacute;volution mais qui peut rapidement d&eacute;g&eacute;n&eacute;rer vers la mort de quelques sujets. En cons&eacute;quence, en fonction de l&rsquo;immunit&eacute; des animaux et de l&rsquo;infestation initiale du p&acirc;turage, plusieurs sch&eacute;mas sont possibles&nbsp;:<ul><li>L&rsquo;&eacute;pisode clinique de printemps va se rencontrer lorsque la contamination r&eacute;siduelle est importante, du fait de conditions hivernales propices &agrave; la conservation des larves, et qu&rsquo;il y a beaucoup de porteurs latents dans le troupeau. La diminution, au cours de l'hiver, de l'immunit&eacute; &agrave; l'&eacute;gard des dictyocaules permet le recyclage imm&eacute;diat par les animaux. Pour atteindre un niveau de contamination du p&acirc;turage important, il faut un ou deux cycles parasitaires et un &eacute;pisode clinique peut appara&icirc;tre 1 &agrave; 2 mois apr&egrave;s la mise &agrave; l'herbe. La pratique des &laquo;&nbsp;enclos de sortie&nbsp;&raquo; constitue un formidable facteur de risque en mati&egrave;re de dynamique de contamination.</li><li>L&rsquo;&eacute;pisode clinique d'&eacute;t&eacute; ou d'automne s&rsquo;observe m&ecirc;me lors de contamination r&eacute;siduelle faible voire presque nulle. C'est la majorit&eacute; des cas d&eacute;crits dans nos r&eacute;gions. Les porteurs latents (essentiellement les m&egrave;res) du troupeau ensemencent le p&acirc;turage et les animaux dont l'immunit&eacute; est la plus faible (les veaux) autorisent le recyclage parasitaire. Celui-ci est d'autant plus rapide et intense que les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques sont favorables. Si le challenge parasitaire d&eacute;passe les capacit&eacute;s de ma&icirc;trise d'infestation du lot, un &eacute;pisode clinique appara&icirc;t.</li><li>La dictyocaulose peut &eacute;galement apparaitre suite &agrave; l&rsquo;achat de quelques porteurs latents. Le niveau initial de contamination sera faible et il faudra un temps de recyclage qui d&eacute;clenchera des &eacute;pisodes cliniques tardifs, soit 3 &agrave; 6 mois apr&egrave;s la mise &agrave; l&rsquo;herbe</li></ul>Un diagnostic de certitude &agrave; poser avant toute interventionFace &agrave; toute suspicion, un diagnostic analytique sera mis en place. Il repose sur la mise en &eacute;vidence de larves de stade 1 dans les f&egrave;ces par coprologie (technique Mac Kenna - Baermann simplifi&eacute;). Il se r&eacute;alise sur pr&eacute;l&egrave;vement individuel ou sur m&eacute;lange issu de trois animaux maximum (les pr&eacute;l&egrave;vements sont individuels, le m&eacute;lange est r&eacute;alis&eacute; au laboratoire). En raison de la fragilit&eacute; des larves, le diagnostic doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; dans les 12 heures qui suivent le pr&eacute;l&egrave;vement. Le diagnostic analytique permettra au v&eacute;t&eacute;rinaire d&rsquo;affiner son diagnostic diff&eacute;rentiel par rapport &agrave; d&rsquo;autres pathologies comme des atteintes par le virus syncytial ou des pasteurelles. Il faut cependant garder en t&ecirc;te que ce test peut s&rsquo;av&eacute;rer n&eacute;gatif en tout d&eacute;but d&rsquo;&eacute;volution, les larves n&rsquo;ayant pas encore quitt&eacute; le poumon.Un plan de lutte sanitaire et m&eacute;dical &agrave; raisonner et &agrave; mettre en place sans d&eacute;laiUne fois le diagnostic de bronchite vermineuse &eacute;tabli, un plan d&rsquo;intervention est prescrit par le v&eacute;t&eacute;rinaire en charge du suivi de son &eacute;levage. Il associera des mesures sanitaires et m&eacute;dicales en fonction de la gravit&eacute; des sympt&ocirc;mes, des conditions &eacute;pid&eacute;miologiques et des particularit&eacute;s de chaque &eacute;levage. Les mesures sanitaires int&eacute;greront essentiellement des mesures de gestion des parcelles. Les mesures m&eacute;dicales vont int&eacute;grer un traitement antiparasitaire sp&eacute;cifique, &eacute;ventuellement associ&eacute; &agrave; un traitement antibiotique et/ou anti-inflammatoire pour les animaux en phase de surinfection bact&eacute;rienne et/ou pr&eacute;sentant des r&eacute;actions inflammatoires. Pour le traitement antiparasitaire, le l&eacute;vamisole pr&eacute;sente une bonne action sur les dictyocaules adultes mais n&rsquo;est pas r&eacute;manent, tue les parasites de fa&ccedil;on rapide et peut provoquer des &oelig;d&egrave;mes aigus du poumon lors de forte infestation&nbsp;; les mol&eacute;cules les plus actives sont les ivermectines et apparent&eacute;es, elles sont efficaces sur les adultes et les immatures et sont r&eacute;manentes vis &agrave; vis des dictyocaules. En conclusion, une n&eacute;cessaire approche raisonn&eacute;eLa dictyocaulose est une parasitose particuli&egrave;re, si elle peut persister de mani&egrave;re silencieuse dans un cheptel, elle peut aussi entrainer une tr&egrave;s forte symptomatologie lors de conditions climatiques, de conduite de troupeau et/ou de pratiques de p&acirc;turage favorables. Chaque &eacute;pisode clinique a alors des r&eacute;percussions &eacute;conomiques dues au nombre d&rsquo;animaux atteints, aux pertes directes et aux pertes de production engendr&eacute;es. Mais, si la bronchite vermineuse semble la cause majeure de toux de p&acirc;turage, le diagnostic diff&eacute;rentiel est essentiel. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; vous rapprocher de nos services ou de votre v&eacute;t&eacute;rinaire.Dr Boris BOUBET - GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr

Risque bronchite vermineuse : Des alertes nous remontent sur la présence importante de strongylose pulmonaire cet automne. Les conditions météorologiques de cette année ont été favorables au développement de cette parasitose.

La dictyocaulose, bronchite vermineuse ou strongylose respiratoire.Des conditions météorologiques favorables

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 <figcaption>De l&rsquo;&eacute;corce de bois utilis&eacute;e en liti&egrave;re pour bovins ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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 <figcaption>Liti&egrave;re d&rsquo;&eacute;corce de bois : suivi chez un &eacute;leveur de bovins de l&rsquo;Indre - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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 <figcaption>Ecorce de bois vs paille : les r&eacute;sultats d&rsquo;un essai liti&egrave;re conduit sur bovins - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

La recherche d’une alternative à l’utilisation de la paille de céréales pour la litière des bovins est un enjeu de plus en plus fort du fait des aléas climatiques à répétitions. Pour répondre à cette problématiques, les Chambres d’Agriculture de l’Indre et de la Creuse, avec la Ferme Expérimentale des Bordes (36), ont testé un nouveau type de matériau : l’écorce de bois.

[Vidéo] L’écorce de bois remplacera-t-elle la paille de céréales pour la litière des bovins ?

Startup sp&eacute;cialis&eacute;e dans la gestion et protection des cultures face aux al&eacute;as climatiques, Ombrea vient de r&eacute;aliser une lev&eacute;e de fonds de 10 millions d&rsquo;euros aupr&egrave;s de diff&eacute;rents investisseurs (Mirova, Groupe CMA CGM, R&eacute;gion Sud Investissement, partenaires bancaires historiques). L&rsquo;op&eacute;ration va permettre de financer l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration du d&eacute;ploiement des syst&egrave;mes de protection et gestion climatique &agrave; plus grande &eacute;chelle aupr&egrave;s des exploitations agricoles. Ombrea entend aussi accro&icirc;tre ses investissements de R&amp;D et d&rsquo;innovation pour acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;optimisation de ses solutions et le d&eacute;veloppement de fonctionnalit&eacute;s compl&eacute;mentaires. Ce sont &eacute;galement 50 emplois qui seront cr&eacute;&eacute;s d&rsquo;ici 2023 pour accompagner la croissance.<h2>R&eacute;sultats d&rsquo;essais</h2>Fond&eacute;e en 2016 et bas&eacute;e &agrave; Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh&ocirc;ne), Ombrea a d&eacute;velopp&eacute; un syst&egrave;me brevet&eacute; de protection climatique, qui vise &agrave; cr&eacute;er un microclimat optimal au d&eacute;veloppement des plantes, m&ecirc;me en cas d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements climatiques extr&ecirc;mes (gel, s&eacute;cheresse, pluies violentes...). Ombrea revendique une r&eacute;duction des conditions stressantes (stress thermique, hydrique et oxydatif) et une temp&eacute;rature du sol syst&eacute;matiquement moins &eacute;lev&eacute;e (-6&deg;C &agrave; 10 cm pour les journ&eacute;es les plus chaudes). Sur vigne, elle cr&eacute;dite sa solution d&rsquo;une diminution de la temp&eacute;rature au niveau des grappes de -2,2&deg;C (essai IFV et Soci&eacute;t&eacute; du canal de Provence). Sur pivoine, les essais r&eacute;alis&eacute;s avec Astredhor M&eacute;diterran&eacute;e r&eacute;v&egrave;lent une &eacute;conomie d&rsquo;eau de 30% en p&eacute;riode estivale doubl&eacute;e d&rsquo;une augmentation de la qualit&eacute; florale (99% de fleurs de qualit&eacute; sup&eacute;rieure et +17 % de rendement).<h2>Agrivolta&iuml;sme dynamique</h2>La solution Ombrea s&rsquo;installe au-dessus des cultures (mara&icirc;chage, horticulture, viticulture, arboriculture, plantes &agrave; parfum et m&eacute;dicinales) et r&eacute;gule, par un syst&egrave;me d&rsquo;ouverture et de fermeture, les param&egrave;tres climatiques de la plante par jeux d&rsquo;ombrage dynamique.Son savoir-faire r&eacute;side en sa capacit&eacute; &agrave; piloter intelligemment son outil de fa&ccedil;on &agrave; adapter le microclimat en fonction des besoins pr&eacute;cis des cultures. La soci&eacute;t&eacute; a mis au point des mod&egrave;les permettant de piloter automatiquement l'outil face aux al&eacute;as climatiques. La solution est &eacute;galement &eacute;quip&eacute;e de panneaux photovolta&iuml;ques, la production secondaire d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable assure la viabilit&eacute; &eacute;conomique de l&rsquo;investissement et du fonctionnement de l&rsquo;installation.

Spécialisée dans la gestion et la protection des cultures face aux aléas climatiques, Ombrea a réalisé une levée de fonds de 10 millions d’euros.

Ombrea accélère son développement dans l’agrivoltaïsme dynamique

Bertrand Barriol en est convaincu&nbsp;: en mati&egrave;re de d&eacute;fense du monde agricole, seul le collectif paie. &ldquo;&Ccedil;a ne sert &agrave; rien de rester chacun de son c&ocirc;t&eacute;, dans nos petites campagnes, &ccedil;a ne fait pas avancer les choses, ass&egrave;ne-t-il. Pour se faire entendre, il faut un syndicat qui a la &ldquo;gnaque&rdquo; et qui arrive &agrave; f&eacute;d&eacute;rer les gens derri&egrave;re lui. Et dans le Cantal, avec la FDSEA, on est plut&ocirc;t bien lotis&nbsp;!&rdquo; Fort de cette certitude qui l&rsquo;a aussi pouss&eacute; &agrave; s&rsquo;engager comme administrateur de la Cuma de Pierrefort et au bureau du syndicat aubrac du Cantal, l&rsquo;&eacute;leveur de C&eacute;zens n&rsquo;a pas h&eacute;sit&eacute;, en mars dernier, &agrave; faire le d&eacute;placement &agrave; Clermont-Ferrand comme peu de temps avant &agrave; Saint-Flour. &ldquo;C&rsquo;&eacute;tait une obligation de se mobiliser au vu de ce qu&rsquo;on nous annon&ccedil;ait sur la Pac. On a pas mal d&rsquo;annuit&eacute;s en cours(1), on se demandait franchement si, avec ce qui &eacute;tait projet&eacute;, on allait pouvoir rembourser les emprunts ou devoir ren&eacute;gocier avec la banque...&rdquo;&nbsp; Pas de rendez-vous n&eacute;cessaire avec le banquier au final. &ldquo;Les politiques se sont bien aper&ccedil;us qu&rsquo;il y avait du monde en bas de l&rsquo;&eacute;chelle et qu&rsquo;il fallait revoir les choses. Globalement, les aides devraient rester stables pour nos syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage&rdquo;, &eacute;value Bertrand, qui &eacute;l&egrave;ve avec son fr&egrave;re Anthony, un troupeau de 70 m&egrave;res aubrac en race pure avec des produits vendus repouss&eacute;s mais aussi pour la reproduction qu&rsquo;ils soient m&acirc;les ou femelles. Le collectif paie Adh&eacute;rent &agrave; la FDSEA apr&egrave;s l&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; aux Jeunes agriculteurs, l&rsquo;agriculteur du Pierrefortais met aussi en avant les batailles men&eacute;es pour venir en aide aux &eacute;leveurs sinistr&eacute;s par les s&eacute;cheresses &agrave; r&eacute;p&eacute;tition, les rats taupiers... &ldquo;&Ccedil;a a bien pay&eacute;. La FDSEA est le syndicat majoritaire et je suis satisfait de leur travail. Ils font leur possible, ce ne sont pas des magiciens, mais on a aussi la chance d&rsquo;avoir des responsables cantaliens au niveau national, qui restent proches du terrain, qui savent de quoi ils parlent. Personnellement, je leur tire mon chapeau pour tout le temps qu&rsquo;ils passent &agrave; nous d&eacute;fendre&rdquo;, salue Bertrand Barriol, &eacute;voquant parall&egrave;lement le soutien apport&eacute; par le syndicat pour solutionner un probl&egrave;me de DPB (droits &agrave; paiement de base) lors de l&rsquo;installation de son fr&egrave;re. L&rsquo;&eacute;leveur de C&eacute;zens formule n&eacute;anmoins deux v&oelig;ux. Le premier&nbsp;: que la recherche scientifique parvienne enfin &agrave; trouver un levier afin d&rsquo;enrayer le fl&eacute;au des rats taupiers. &ldquo;On a obtenu le Ratron GW mais ce n&rsquo;est pas la solution miracle, les rats ont toujours un temps d&rsquo;avance...&rdquo;, d&eacute;plore-t-il alors que les pullulations refleurissent. Deuxi&egrave;me attente&nbsp;: un horizon plus serein aliment&eacute; par une stabilit&eacute; des revenus. &ldquo;On est toujours &agrave; flux tendu, &agrave; se demander si &ccedil;a va passer... C&rsquo;est quand m&ecirc;me stressant&rdquo;, t&eacute;moigne celui qui, avec son fr&egrave;re, repr&eacute;sente la troisi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;&eacute;leveurs s&eacute;lectionneurs aubrac de la famille avec un palmar&egrave;s que chaque concours vient enrichir&nbsp;: premier prix d&rsquo;ensemble au D&eacute;partemental &agrave; Saint-Flour, premier prix pour une vache de l&rsquo;&eacute;levage au National &agrave; Cournon. Une 30e &eacute;dition du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage dont l&rsquo;&eacute;g&eacute;rie de l&rsquo;affiche &eacute;tait une certaine &ldquo;Pretty&rdquo;, prot&eacute;g&eacute;e de... Bertrand et Anthony. (1) Notamment li&eacute;s &agrave; des investissements b&acirc;timents.

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