<p>Le Fibra&rsquo;Pig est un bouchon de fibres comestibles de 38 mm fabriqu&eacute; &agrave; partir de fibres de luzerne et de paille. Il est destin&eacute; &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration du bien-&ecirc;tre des porcs sans contrainte de travail pour l&rsquo;&eacute;leveur, pouvant r&eacute;pondre &agrave; la r&eacute;glementation et pr&eacute;venir de la caudophagie. Le produit se manipule &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un seau, se distribue soit au sol, soit par le Fibra&rsquo;Ball, n&rsquo;entrainant pas de gaspillage. Le bouchon est &agrave; la fois assez r&eacute;sistant pour &eacute;viter qu&rsquo;il ne se d&eacute;lite rapidement et passe au travers des fentes des caillebotis, mais assez tendre pour &ecirc;tre croqu&eacute; et ing&eacute;r&eacute; par les porcs.</p>


Alicoop est primée pour Fibra’Pig, un aliment divertissant et prévenant la caudophagie chez les porcs.

Sommets d’Or 2022 (4/4) : le lauréat « bien-être animal »

<p>&ldquo;Aujourd&rsquo;hui, nous sommes dans un d&eacute;r&egrave;glement climatique et je crois que nous sommes aussi dans un d&eacute;r&egrave;glement politique total&rdquo;, a d&eacute;clar&eacute; Jean-Michel Cussac, le pr&eacute;sident du syndicat des &eacute;leveurs montb&eacute;liard du Cantal lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du 15 septembre &agrave; Apchon. Loups, vautours, rats taupiers, inflation, s&eacute;cheresse,&hellip; &ldquo;Nous subissons, nous sommes l&agrave; &agrave; faire le dos rond, et pour couronner le tout, on construit de grandes usines pour transformer le lait que l&rsquo;on oublie de nous payer &agrave; sa juste valeur !, a poursuivi le pr&eacute;sident. Aujourd&rsquo;hui, je me demande si cet hiver, on ne va pas devenir de meilleurs producteurs de steaks hach&eacute;s que de&nbsp; lait ! &Ccedil;a va devenir dramatique si on ne fait rien&hellip;&rdquo;<br><strong>Le lait ne paye pas</strong><br>Difficile d&rsquo;accepter un prix pay&eacute; inf&eacute;rieur d&rsquo;une centaine d&rsquo;euros au march&eacute; europ&eacute;en alors que les charges explosent. &ldquo;Au niveau de la tr&eacute;sorerie, c&rsquo;est l&rsquo;horreur, confirme David Besseyre. Cet &eacute;t&eacute;, avoir des vaches nous a co&ucirc;t&eacute; cher.&rdquo; C&rsquo;est sur son exploitation que le syndicat a d&eacute;cid&eacute; de r&eacute;unir son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale : 115 hectares, 60 vaches, 90 g&eacute;nisses, 480 000 litres de lait dont 110 000 l livr&eacute;s en laiterie, le reste transform&eacute; en salers et en cantal AOP. &ldquo;On a d&ucirc; arr&ecirc;ter la fabrication de salers au 15 ao&ucirc;t faute d&rsquo;herbe et on n&rsquo;a pas pu reprendre, c&rsquo;est un manque &agrave; gagner&rdquo;, a indiqu&eacute; l&rsquo;&eacute;leveur.<br>Dans la conduite de son exploitation, l&rsquo;&eacute;leveur recherche l&rsquo;autonomie fourrag&egrave;re et la valeur nutritive des fourrages pour tamponner le surco&ucirc;t de l&rsquo;aliment. Au niveau g&eacute;n&eacute;tique, &ldquo;on essaie de travailler la solidit&eacute; et les qualit&eacute;s de mamelle. Et au niveau de la qualit&eacute; du lait, je regarde le lait apport&eacute; par les taureaux et l&rsquo;&eacute;quilibre entre TB et TP par rapport &agrave; la fabrication du fromage.&rdquo; Les r&eacute;sultats sont au rendez-vous &agrave; tous les niveaux : production de 8 834 litres de lait par vache et par an, 37,1 de TB et 33,5 de TP et cette ann&eacute;e, m&eacute;daille d&rsquo;or en fromage AOP salers au Concours g&eacute;n&eacute;ral du Salon de l&rsquo;agriculture &agrave; Paris et 2e prix de section au Montb&eacute;liard Prestige &agrave; Besan&ccedil;on avec Plusbelle. Car malgr&eacute; les difficult&eacute;s conjoncturelles, &ldquo;les &eacute;leveurs ont envie de sortir, ils en ont marre de rester dans leur contexte&rdquo;, remarque Jean-Michel Cussac. La participation aux diff&eacute;rents comices et manifestations organis&eacute;es par le syndicat a &eacute;t&eacute; bonne, ainsi que la qualit&eacute; des animaux pr&eacute;sent&eacute;s. Journ&eacute;es laiti&egrave;res &agrave; Saint-Mamet, Miss &agrave; Chalinargues, comice du Haut-Cantal &agrave; Condat, comice de Chaussenac, comice de la cit&eacute; des vents &agrave; Pierrefort, comice de Massiac&hellip;<br><strong>Succ&egrave;s lors des concours</strong><br>Le prochain rendez-vous est le concours interr&eacute;gional au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage : un premier tri a retenu 35 vaches, il y en aura 22 &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e pour 15 &eacute;levages cantaliens repr&eacute;sent&eacute;s. &ldquo;Le syndicat essaie de faire son maximum pour prendre les frais &agrave; sa charge afin que &ccedil;a co&ucirc;te le moins d&rsquo;argent possible aux &eacute;leveurs&rdquo;, indique le pr&eacute;sident. Dans les &eacute;v&egrave;nements &agrave; venir en 2023, &agrave; noter le concours des Miss laiti&egrave;res d&eacute;partementales sur le canton de Mauriac autour du 15 avril et les Journ&eacute;es laiti&egrave;res d&eacute;partementales les 2 et 3 septembre &agrave; Massiac.<br>&nbsp;</p>


Le syndicat des éleveurs du Cantal s’est réuni en assemblée générale le 15 septembre chez David Besseyre à Apchon.

Syndicat montbéilard - “Cet été, avoir des vaches nous a coûté cher”

<p>&nbsp;</p><iframe src="https://player.vimeo.com/video/746487418?h=23f32d9e75&title=0&byline=0&portrait=0" width="640" height="360" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> <p><a href="https://vimeo.com/746487418">L&rsquo;autonomie des brebis gr&acirc;ce &agrave; la luzerne et aux f&eacute;veroles</a> from <a href="https://vimeo.com/idele">Institut de l&#039;Elevage - idele</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>
<p>&nbsp;&laquo; C&rsquo;est une culture simple &agrave; conduire qui donne des rendements encore al&eacute;atoires mais compris entre 15 et 30 quintaux par hectare. Je me r&eacute;gale &agrave; entendre les brebis croquer les f&eacute;veroles comme du g&acirc;teau ! &raquo; Les brebis profitent aussi de l&rsquo;herbe dans les p&acirc;tures autour de l&rsquo;exploitation. Le troupeau de brebis est autonome en prot&eacute;ines &agrave; 100 % et l&rsquo;EARL Escarliot veut atteindre ce niveau pour l&rsquo;&eacute;levage des agneaux.</p>


[Cap protéines] Dans le Tarn, Émile Fabries élève 600 brebis allaitantes sur 120 hectares. Il a augmenté la surface de luzerne jusqu’à une vingtaine d’hectares. Pour développer son autonomie protéique, il a aussi remplacé le tourteau de soja acheté par de la féverole qu’il cultive sur 5 à 7 hectares.

[Vidéo] L’autonomie des brebis grâce à la luzerne et aux féveroles

<p><strong>Perspectives Agricoles : &agrave; quoi correspond ce terme ?<br>St&eacute;phane J&eacute;z&eacute;quel :</strong> La multiperformance, c&rsquo;est l&rsquo;exigence pour une exploitation d&rsquo;&ecirc;tre performante &agrave; la fois sur un plan &eacute;conomique, environnemental, technique, social. Pour Arvalis, il s&rsquo;agit de choisir les projets et d&rsquo;&eacute;valuer ses travaux de recherche &agrave; l&rsquo;aune de cette multiperformance : quelles combinaisons techniques peuvent am&eacute;liorer les syst&egrave;mes de production agricoles ? Quels sont les gains g&eacute;n&eacute;r&eacute;s pour les agriculteurs ? Quel est le meilleur compromis entre la rentabilit&eacute;, la biodiversit&eacute;, l&rsquo;att&eacute;nuation du changement climatique ? Si nos travaux permettent aux agriculteurs de combiner des techniques adapt&eacute;es &agrave; leur exploitation et d&rsquo;am&eacute;liorer leurs syst&egrave;mes, alors Arvalis aura jou&eacute; son r&ocirc;le.</p><p><br><strong>P. A. : Pourquoi ce terme est-il ainsi &agrave; l&rsquo;honneur ?<br>S. J. :</strong> Parce que c&rsquo;est une demande r&eacute;currente de la part des agriculteurs, car ils font eux-m&ecirc;mes face &agrave; des injonctions diverses. L&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise est engag&eacute;e dans une transition agro&eacute;cologique qui peut et doit att&eacute;nuer le d&eacute;r&egrave;glement climatique mais en passant par la r&eacute;duction de l'utilisation de produits phytos et d&rsquo;&eacute;nergies fossiles, tout en pr&eacute;servant les potentiels de production.<br>Vu la complexit&eacute; des questions pos&eacute;es par cette transition, on ne peut plus &eacute;valuer un outil ou un produit sur le seul crit&egrave;re de son efficacit&eacute; ou de son prix. L&rsquo;&eacute;valuation s&rsquo;effectue donc en fonction d&rsquo;une s&eacute;rie de crit&egrave;res. Et l&rsquo;assemblage pertinent des leviers d&eacute;pend de la situation de chaque exploitation dans un territoire, un syst&egrave;me de culture donn&eacute; et des march&eacute;s sp&eacute;cifiques.<br>Cette notion de multiperformance a un autre avantage : elle permet d&rsquo;expliquer au grand public qu&rsquo;en mettant en &oelig;uvre telle ou telle combinaison de pratiques agricoles, les agriculteurs pr&eacute;servent la biodiversit&eacute; et que leur syst&egrave;me de production est vertueux tout en restant &eacute;conomiquement viable.</p><p><br><strong>P. A. : Concr&egrave;tement, qu&rsquo;est-ce que &ccedil;a change pour Arvalis ? &nbsp;<br>S. J. :</strong> &ccedil;a change tout : une &eacute;valuation multicrit&egrave;res est plus compliqu&eacute;e &agrave; r&eacute;aliser qu&rsquo;une &laquo; simple &raquo; &eacute;valuation technique ou technico-&eacute;conomique. Elle n&eacute;cessite de s&rsquo;appuyer sur des outils et m&eacute;thodes adapt&eacute;s, et de collaborer avec de nombreux partenaires. Chaque coll&egrave;gue doit pouvoir s&rsquo;appuyer facilement sur ces outils et m&eacute;thodes pour r&eacute;aliser l&rsquo;&eacute;valuation multicrit&egrave;re des solutions qu&rsquo;il travaille. L&rsquo;objectif est d&rsquo;aller plus vite et plus efficacement vers les solutions combinatoires les plus prometteuses pour les agriculteurs.<br>Nous sommes d&eacute;j&agrave; largement engag&eacute;s sur cette voie. Ainsi d&egrave;s 2021, les r&eacute;sultats d&rsquo;essais de d&eacute;sherbage mixte du ma&iuml;s avaient &eacute;t&eacute; analys&eacute; via Systerre (notre outil d&rsquo;&eacute;valuation de la multiperformance) &agrave; la lumi&egrave;re de crit&egrave;res qui n&rsquo;avaient rien &agrave; voir avec l&rsquo;efficacit&eacute; du d&eacute;sherbage, comme le temps de travail ou la consommation de carburant.<br>La mission d&rsquo;Arvalis est de rechercher et de d&eacute;velopper les meilleures pratiques, dans chaque situation particuli&egrave;re, pour tous les syst&egrave;mes agricoles, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;AB, d&rsquo;ACS ou d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision. Cette volont&eacute; est d&rsquo;ailleurs inscrite noir sur blanc dans notre projet d&rsquo;entreprise &laquo; Arvalis 2025 &raquo;. Que met-on derri&egrave;re l&rsquo;adjectif &laquo; meilleures &raquo;&nbsp;? Celles qui permettent au producteur de s&rsquo;approcher le plus possible du portrait de multiperformance souhait&eacute;.</p>


La multiperformance est une préoccupation désormais omniprésente dans les travaux de recherche d’Arvalis. Mais que recouvre-t-elle et pourquoi une telle place ?

La multiperformance : c'est quoi au juste ?

<h2>Quel est le cadre r&eacute;glementaire&nbsp;?</h2><p>Le nouveau dispositif d&rsquo;assurance r&eacute;coltes est r&eacute;gi par <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045287633" target="_blank">la loi du 2 mars 2022 d&rsquo;orientation relative &agrave; une meilleure diffusion de l&rsquo;assurance r&eacute;colte en agriculture</a> et portant r&eacute;forme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture. Il entrera en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2023 et s&rsquo;appliquera &agrave; tous les exploitants et &agrave; toutes les productions&nbsp;: c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux, prot&eacute;agineux, plantes industrielles, vigne, arboriculture, prairies, l&eacute;gumes (industrie et march&eacute; du frais), horticulture, plantes &agrave; parfum, aromatiques et m&eacute;dicinales.</p><h2>Quels sont les objectifs&nbsp;?</h2><p>La r&eacute;forme vise &agrave; renforcer la r&eacute;sistance et la r&eacute;silience des exploitations face &agrave; des al&eacute;as climatiques &agrave; l&rsquo;intensit&eacute; et &agrave; la r&eacute;currence toujours plus impactantes. Par-del&agrave;, il s&rsquo;agit aussi de pr&eacute;server notre souverainet&eacute; agroalimentaire. Face &agrave; cette double menace, qui outrepasse largement les pr&eacute;rogatives des agriculteurs, l&rsquo;Etat en appelle &agrave; la solidarit&eacute; nationale en mobilisant davantage de fonds publics, europ&eacute;ens et nationaux. Mais pas seulement. Assureurs et agriculteurs auront aussi leur part de responsabilit&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-l-assurance-recoltes~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-la-reforme-de-l-assurance-recoltes" target="_blank" title="">Le guide de l'assurance r&eacute;coltes</a>
</aside>
<h2>La nouvelle assurance r&eacute;coltes, comment &ccedil;a marche&nbsp;?</h2><p>Le dispositif repose sur une architecture &agrave; trois &eacute;tages, correspondant &agrave; trois niveaux d&rsquo;intensit&eacute; de pertes. En-de&ccedil;&agrave; de 20% de pertes, les cons&eacute;quences rel&egrave;vent de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;exploitant, car ce seuil n&rsquo;est ni assurable, ni indemnisable. Au-del&agrave; de 20% de pertes, l&rsquo;exploitant peut se couvrir avec une assurance priv&eacute;e, <strong>subventionn&eacute;e &agrave; hauteur de 70% gr&acirc;ce &agrave; des fonds de la Pac, moyennant une franchise de 20%.&nbsp;</strong>Pass&eacute; un seuil de pertes exceptionnelles (30% dans le cas des prairies et de l&rsquo;arboriculture, 50% pour les grandes cultures, les cultures industrielles, les l&eacute;gumes et la vigne), le Fonds de solidarit&eacute; nationale (ex-calamit&eacute;s agricoles) est activ&eacute;.</p><h2>Quels sont les engagements de l&rsquo;Etat&nbsp;?</h2><p>L&rsquo;Etat s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; doubler la contribution des finances publiques au nouveau dispositif assurantiel, qui passera ainsi de 300 millions d'euros&nbsp;actuellement &agrave; 680 millions d'euros&nbsp;en 2025, comme s&rsquo;y est engag&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-macron-acte-le-sacro-saint-20-70-90" target="_blank">le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique &agrave; Terres de Jim le 9 septembre 2022</a>. Ces fonds publics sont abond&eacute;s par le budget de l&rsquo;Etat (90 millions d'euros&nbsp;en 2021),&nbsp;par les cr&eacute;dits de la Pac (150 millions d'euros&nbsp;via les subventions &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte) et par la taxe additionnelle sur les contrats des assurances agricoles (60 millions d'euros).</p><h2>Le nouveau dispositif acte-t-il la fin des &laquo;&nbsp;calamit&eacute;s agricoles&nbsp;&raquo;&nbsp;?</h2><p>Port&eacute; par le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA), le r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles est remplac&eacute; par le Fonds de solidarit&eacute; nationale (FSN). Le FSN constitue ainsi la 3<sup>&egrave;me</sup> section du FNGRA aux c&ocirc;t&eacute;s des sections d&eacute;di&eacute;es aux indemnisations des pertes de fonds et au subventionnement de l&rsquo;assurance r&eacute;colte. Ses modalit&eacute;s de d&eacute;clenchement diff&egrave;rent de celles des ex-calamit&eacute;s agricoles. C&rsquo;est un point essentiel de la r&eacute;forme.</p><h2>Calamit&eacute;s agricoles et Fonds de solidarit&eacute; agricole&nbsp;: quelles diff&eacute;rences&nbsp;?</h2><p>Le FSN se d&eacute;clenchera en cas de pertes exceptionnelles, fix&eacute;es &agrave; 50% pour les grandes cultures, les cultures industrielles, les l&eacute;gumes et la vigne et &agrave; 30% pour toutes les autres productions, dont l&rsquo;arboriculture et les prairies. Le franchissement de ces seuils impliquera le versement d&rsquo;une indemnisation &agrave; tous les agriculteurs, qu&rsquo;ils soient couverts ou non par un contrat d&rsquo;assurance r&eacute;colte. Mais les assur&eacute;s seront mieux indemnis&eacute;s que les non assur&eacute;s. En 2023, les assur&eacute;s percevront une indemnisation &agrave; hauteur de 90% des pertes d&eacute;passant les seuils de 50% ou 30%. L&rsquo;indemnisation s&rsquo;ajoutera &agrave; celle vers&eacute;e par l&rsquo;assureur. En 2023, les non assur&eacute;s percevront une indemnisation &agrave; hauteur de 45% des pertes d&eacute;passant les seuils de 50% ou 30%. En 2024, le taux d&rsquo;indemnisation pour les non assur&eacute;s passera &agrave; 40%, puis &agrave; 35% en 2025.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reforme-de-l-assurance-recoltes-ce-qui-va-changer-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">VIDEO -&nbsp;R&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes : ce qui va changer pour les agriculteurs</a>
</aside>
<h2>Quels sont les objectifs de taux de diffusion &agrave; l&rsquo;horizon 2030&nbsp;?</h2><p>La loi du 2 mars 2002 mentionne les principaux objectifs indicatifs relatifs au pourcentage des surfaces agricoles assur&eacute;es par le biais d&rsquo;un contrat d&rsquo;assurance multirisque climatique subventionn&eacute; au regard des surfaces agricoles totales &agrave; horizon 2030&nbsp;:</p><p>- c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux, prot&eacute;agineux, plantes industrielles&nbsp;: 60% (contre 33% en 2020)</p><p>- vigne&nbsp;: 60% (contre 34% en 2020)</p><p>- arboriculture&nbsp;: 30% (contre 3% en 2020)</p><p>- prairies&nbsp;: 30% (contre 1% en 2020)</p><p>- l&eacute;gumes (industrie et march&eacute; du frais)&nbsp;: 60% (contre 28% en 2020)</p><p>- horticulture&nbsp;: 30% (contre 3% en 2020)</p><p>- plantes &agrave; parfum, aromatiques et m&eacute;dicinales&nbsp;: 30% (contre 6% en 2020)</p><h2>Qui sera l'interlocuteur des assur&eacute;s et des non assur&eacute;s ?</h2><p>Le nouveau dispositif acte la cr&eacute;ation d&rsquo;un guichet unique d&eacute;volu aux assureurs, et examinant l&rsquo;ensemble des pr&eacute;rogatives du nouveau dispositif de gestion des risques, pour tous les exploitants, qu&rsquo;ils aient ou non souscrit une assurance r&eacute;coltes.&nbsp;Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture&nbsp;devrait incessamment sous peu mettre en place une plateforme digitale o&ugrave; chaque agriculteur d&eacute;signera son interlocuteur-assureur.</p><h2>Tous les assureurs vont-ils jouer le jeu&nbsp;?</h2><p>L&rsquo;article 12 de la loi du 2 mars 2022 stipule que le Gouvernement est habilit&eacute; &agrave; prendre par voie d&rsquo;ordonnances toute mesure relevant du domaine de la loi concernant l&rsquo;assurance contre les al&eacute;as climatiques en agriculture, afin de permettre aux syst&egrave;mes de production agricole de surmonter durablement ces al&eacute;as et de garantir un large acc&egrave;s des exploitants agricoles &agrave; un r&eacute;gime d&rsquo;assurance contre ces risques, en &eacute;vitant que la s&eacute;lection des risques par les entreprises d&rsquo;assurance aboutisse &agrave; une &eacute;viction de nombreux exploitants agricoles du march&eacute; de l&rsquo;assurance. L&rsquo;ordonnance n&deg;2022-1075 du 29 juillet 2022 ent&eacute;rine la cr&eacute;ation d&rsquo;un groupement de r&eacute;assurance par les assureurs commercialisant les assurances subventionnables. Mais le groupement ne sera op&eacute;rationnel qu&rsquo;en 2024, ce qui inqui&egrave;te la FNSEA.</p><h2>Comment va &eacute;voluer le montant des cotisations d&rsquo;assurance&nbsp;r&eacute;colte ?</h2><p>Le montant des cotisations est du ressort des assureurs. Le co&ucirc;t de l&rsquo;assurance r&eacute;colte ayant &eacute;t&eacute; identifi&eacute; comme un frein &agrave; la souscription, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture mise sur la nouvelle architecture du dispositif, et notamment sur la cr&eacute;ation du Fonds de solidarit&eacute; nationale pour tirer les prix &agrave; la baisse. En effet, l&rsquo;instauration de seuil de pertes exceptionnelles, pour toutes les productions, a pour effet de plafonner les risques encourus par les assureurs et ainsi de r&eacute;duire, potentiellement, le co&ucirc;t des cotisations.</p><h2>Les autres assurances agricoles risquent-elles d&rsquo;augmenter&nbsp;?</h2><p>Dans son projet de loi de finances 2023, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pr&eacute;voit de doubler le taux de la contribution au Fonds national de gestion des risques en agriculture, qui devrait ainsi passer de 5,5% &agrave; 11%. Cette contribution est pr&eacute;lev&eacute;e sur les diff&eacute;rents contrats d&rsquo;assurances agricoles (v&eacute;hicules professionnels, biens d&rsquo;exploitation...) hors dommages aux cultures et au b&eacute;tail. En 2023, cette contribution devrait alimenter le FSN &agrave; hauteur de 120 millions d'euros&nbsp;selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><h2>Les efforts d&rsquo;att&eacute;nuation des effets du climat seront-ils pris en compte&nbsp;?</h2><p>Le nouveau dispositif est clairement con&ccedil;u pour faire monter en puissance le taux de souscription &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;coltes et armer les exploitations face au d&eacute;r&egrave;glement climatique, en capitalisant sur le double b&eacute;n&eacute;fice d&rsquo;une assurance priv&eacute;e et de la solidarit&eacute; nationale. Cependant, certains agriculteurs pourraient faire valoir leurs efforts d&rsquo;adaptation &agrave; la nouvelle donne climatique, justifiant leur non adh&eacute;sion &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte. A d&eacute;faut d&rsquo;une prise en compte effective de tels moyens de pr&eacute;vention, l&rsquo;article 20 de la loi du 2 mars 2022 impose au gouvernement de dresser, dans un rapport, &laquo;&nbsp;<em>les moyens envisag&eacute;s par l&rsquo;Etat pour mieux prendre en compte les moyens de pr&eacute;vention des risques climatiques mis en &oelig;uvre par les exploitants, qu&rsquo;ils aient souscrit ou non une assurance multirisque climatique. Le rapport est cens&eacute; identifier les &laquo;&nbsp;pistes pour ne pas p&eacute;naliser, par une minoration, les taux d&rsquo;indemnisation au titre de la solidarit&eacute;&nbsp;nationale pour les exploitants non assur&eacute;s disposant des moyens de pr&eacute;vention offrant une protection suffisante face a&#768; certains risques</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-un-bouclier-climatique-pour-chaque-exploitation" target="_blank" title="">Vers un bouclier climatique pour chaque exploitation</a>
</aside>
<h2>Quid de la moyenne olympique ?</h2><p>Le d&eacute;r&egrave;glement climatique a pour effet de niveler vers le bas les rendements moyens par culture et donc d&rsquo;&eacute;tablir des r&eacute;f&eacute;rences basses, ayant pour effet de minorer le montant des indemnisations, bas&eacute;es sur la moyenne olympique (moyenne quinquennale excluant la meilleure et la pire ann&eacute;e). Probl&egrave;me&nbsp;: la r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la moyenne olympique (au lieu de la moyenne d&eacute;cennale par exemple) fait l&rsquo;objet d&rsquo;un accord n&eacute;goci&eacute; en 1994 dans le cadre de l&rsquo;OMC. Sortir de la moyenne olympique changerait la nature de l&rsquo;indemnisation vers&eacute;e, qui deviendrait une aide sectorielle et non plus exceptionnelle. L&rsquo;article 20 de la loi du 2 mars 2022 exige du gouvernement &laquo;&nbsp;<em>les pistes d&rsquo;&eacute;volution les plus pertinentes a&#768; promouvoir pour reformer les modalit&eacute;s de calcul du potentiel de production moyen par culture, notamment les moyens de rendre le calcul de la moyenne olympique plus coh&eacute;rent avec la r&eacute;alit&eacute;&#769; des impacts du changement climatique pour les exploitants</em>&nbsp;&raquo;. La FNSEA r&eacute;it&egrave;re cette exigence.</p><p>Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, le sujet est discut&eacute; par le ministre au niveau europ&eacute;en, ne pourra pas &agrave; ce stade &ecirc;tre embarqu&eacute; dans le dispositif d&rsquo;assurance r&eacute;colte, &eacute;voquant &laquo;&nbsp;<em>une r&eacute;forme relevant de l&rsquo;OMC &agrave; moyen long terme</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Des clauses de revoyure&nbsp;sont-elles pr&eacute;vues ?</h2><p>Certains param&egrave;tres du nouveau dispositif ne sont pas inscrits dans la loi du 2 mars 2022 et rel&egrave;vent donc de d&eacute;cisions d&rsquo;ordre budg&eacute;taire, s&rsquo;agissant de la contribution de l&rsquo;Etat, ou r&eacute;glementaire, s&rsquo;agissant des niveaux de franchise, des seuils de pertes exceptionnelles, des crit&egrave;res de couverture surfacique minimale par type de contrat, en fonction des groupes de cultures ou de la destination des cultures, ou encore des conditions d&rsquo;&eacute;valuation (et de r&eacute;&eacute;valuation) des pertes par syst&egrave;me indiciel, concernant les prairies par exemple. Ces param&egrave;tres seront donc susceptibles d&rsquo;&eacute;voluer dans le temps au gr&eacute; de la sinistralit&eacute; et de l&rsquo;&eacute;volution des taux de souscription, ces deux facteurs constituant l&rsquo;alpha et l&rsquo;om&eacute;ga du dispositif.</p><p>A Terres de Jim, Emmanuel Macron a lui-m&ecirc;me &eacute;voqu&eacute; une &laquo;&nbsp;<em>une clause de revoyure</em>&nbsp;&raquo; en cas de d&eacute;passement des 680 millions d&rsquo;euros mobilis&eacute;s par l&rsquo;Etat au titre de la solidarit&eacute; nationale &agrave; &eacute;ch&eacute;ance 2025. La clause de revoyure est int&eacute;gr&eacute;e dans le d&eacute;cret triennal fixant les diff&eacute;rents param&egrave;tres (seuils de pertes, taux d&rsquo;indemnisation...). Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, en cas de d&eacute;passement des 680 M&euro;, &laquo;&nbsp;<em>on remettra tout le monde autour de la table pour d&eacute;terminer, comment financer le d&eacute;passement&nbsp;&raquo;, </em>ce qui pourra passer<em> &laquo;&nbsp;soit par des financements suppl&eacute;mentaires, soit par une r&eacute;vision &agrave; la baisse de certains param&egrave;tres</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Prairies : expertise &laquo;&nbsp;terrain&nbsp;&raquo; ou satellitaire&nbsp;?</h2><p>D&eacute;velopp&eacute; par Airbus, en partenariat avec la profession et les assureurs, l&rsquo;Indice de production des prairies (IPP) repose sur des observations satellitaires &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle communale. Calcul&eacute; tous les dix jours de f&eacute;vrier &agrave; octobre, il permet ainsi de s&rsquo;affranchir des variations individuelles li&eacute;es au mode d&rsquo;exploitation. L&rsquo;indice de pousse est compar&eacute; &agrave; l&rsquo;indice moyen des cinq ann&eacute;es ant&eacute;rieures et d&eacute;clenche, le cas &eacute;ch&eacute;ant, le processus d&rsquo;indemnisation. La FNSEA r&eacute;clame &laquo;&nbsp;<em>la mise en &oelig;uvre, d&egrave;s le 1<sup>er</sup> janvier 2023, d&rsquo;un dispositif compl&eacute;mentaire d&rsquo;expertises terrain simple et accessible &agrave; chaque &eacute;leveur, assur&eacute; ou non, qui permette de corriger toute incoh&eacute;rence entre l&rsquo;indice et la mesure constat&eacute;e de la pousse de l&rsquo;herbe</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, &laquo;&nbsp;<em>le futur syst&egrave;me int&egrave;grera bien des cartes indicielles mais ne pr&eacute;voit pas &agrave; ce stade la prise en compte des enqu&ecirc;tes terrain</em>&nbsp;&raquo;. Le minist&egrave;re s&rsquo;en r&eacute;f&egrave;re &agrave; l&rsquo;article 5 de la loi du 2 mars, qui ent&eacute;rine la possibilit&eacute; de contester les &eacute;valuations indicielles&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Un d&eacute;cret fixe les conditions d&rsquo;application du pr&eacute;sent article et les conditions dans lesquelles les &eacute;valuations des pertes de re&#769;colte ou de cultures peuvent faire l&rsquo;objet d&rsquo;une demande de r&eacute;&eacute;valuation par les exploitants, notamment en cas d&rsquo;erreur manifeste relative a&#768; l&rsquo;&eacute;valuation des pertes par un syst&egrave;me indiciel</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Selon le minist&egrave;re, &laquo;&nbsp;<em>ce d&eacute;cret sera publi&eacute; d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, apr&egrave;s la constitution de groupes de travail r&eacute;unissant OPA et assureurs</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Le ministère de l’Agriculture a rendu les derniers arbitrages d’une réforme entrant en vigueur le 1er janvier 2023. Demeurent quelques inconnues et revendications de la profession. Décryptage non exhaustif.

Gestion des risques climatiques : le nouveau dispositif en 15 questions

<h2>Grappes de ferme Eloi</h2><p>Eloi est une entreprise &agrave; vocation sociale et solidaire engag&eacute;e dans la transmission et l&rsquo;installation d&rsquo;exploitations porteuses de transition agro&eacute;cologique et sociale. Elle agit en synergie avec l&rsquo;ensemble des structures d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;installation (Chambres, Gab, Safer, r&eacute;gions et collectivit&eacute;s territoriales...) mais aussi avec le concours du monde associatif. Outre la transmission &laquo;&nbsp;classique&nbsp;&raquo; de fermes r&eacute;pondant &agrave; ses pr&eacute;rogatives (une ferme bio par exemple), Eloi propose avec Grappes de ferme permet &agrave; des porteurs de projets de cohabiter au sein d&rsquo;une exploitation en phase de transmission et d&rsquo;y d&eacute;velopper une activit&eacute; propre et compl&eacute;mentaire des autres (maraichage, grandes cultures, &eacute;levage, agroforesterie...). Chaque agriculteur est ind&eacute;pendant de ses voisins, propri&eacute;taire de son activit&eacute;, mais peut b&eacute;n&eacute;ficier de synergies et d&rsquo;entraide.</p><h2>Institut de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;: Canid&eacute;a</h2><p>Canid&eacute;a est un outil d&rsquo;appr&eacute;ciation de l&rsquo;aptitude inn&eacute;e des chiens &agrave; la conduite des troupeaux de ruminants. L&rsquo;objectif est de caract&eacute;riser les chiens de conduite sur l&rsquo;ad&eacute;quation entre leurs aptitudes naturelles et le fonctionnement des animaux manipul&eacute;s. Sa grille d&rsquo;&eacute;valuation exhaustive permet d&rsquo;objectiver la &laquo;&nbsp;valeur d&rsquo;usage&nbsp;&raquo; d&rsquo;un chien. Par &laquo;&nbsp;valeur d&rsquo;usage&nbsp;&raquo;, on entend la capacit&eacute; d&rsquo;emp&ecirc;cher les fuites, de maintenir les animaux group&eacute;s, &agrave; proximit&eacute; du conducteur, d&rsquo;affronter les animaux si besoin de mani&egrave;re respectueuse et de provoquer un mouvement chez les animaux vers le conducteur, sans comportement de pr&eacute;dation. Ceci permet &agrave; chaque membre du triptyque (&eacute;leveur, troupeau, chien) de trouver son &eacute;quilibre sur l&rsquo;exploitation.</p>


La société à mission Eloi est distinguée pour son dispositif de transmission et d’installation Grappes de ferme. L’institut de l’élevage est primé pour Canidéa, un outil d’appréciation de l’aptitude innée des chiens à la conduite des troupeaux de ruminants.

Sommets d’Or 2022 (3/4) : les deux lauréats « services »

<p>Des exploitations trop grosses et donc trop ch&egrave;res, dont l&rsquo;orientation technico-&eacute;conomique ne cadre pas avec les aspirations des porteurs de projet, notamment les Non issus du milieu agricole (Nima), mais sur l&rsquo;&eacute;paule desquels repose (en partie) l&rsquo;avenir de de l&rsquo;agriculture : tel est l&rsquo;un des freins &agrave; la transmission-installation.&nbsp;Cette probl&eacute;matique a parfaitement &eacute;t&eacute; identifi&eacute;e par Eloi, nouvel acteur de la transmission. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons d&eacute;velopp&eacute; une expertise sur les profils-types d&rsquo;exploitations que les porteurs de projets aspirent &agrave; reprendre, en terme d&rsquo;orientation technico-&eacute;conomique, de dimensionnement ou encore de budget</em>, explique Camille Fournier, coordinatrice r&eacute;f&eacute;rente chez Eloi. <em>On a ainsi tir&eacute; &agrave; gros traits les ateliers-types des repreneurs, que nous confrontons &agrave; l&rsquo;offre des c&eacute;dants. Si l&rsquo;offre et la demande co&iuml;ncident, on part sur une installation classique. Dans le cas contraire, nous proposons aux c&eacute;dants la constitution d&rsquo;une grappe</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/5/8/4858537-1-fre-FR/a77f73825640-camille-fournier-jpg" alt="Camille Fournier : &laquo; La grappe permet &agrave; chaque repreneur de mener &agrave; bien le projet qui lui correspond, sans payer trop cher la ferme et sans se mettre un boulet &agrave; chaque pied d&egrave;s le d&eacute;part &raquo;" height="1098" width="1650" /><figcaption>Camille Fournier : &laquo; La grappe permet &agrave; chaque repreneur de mener &agrave; bien le projet qui lui correspond, sans payer trop cher la ferme et sans se mettre un boulet &agrave; chaque pied d&egrave;s le d&eacute;part &raquo;</figcaption></figure>

</div>
<h2 style="text-align:justify;">De la cession &agrave; la scission</h2><p>Par grappe, Eloi entend la dissociation de l&rsquo;exploitation en plusieurs entit&eacute;s qui seront reprises s&eacute;par&eacute;ment par plusieurs porteurs de projets. &laquo;&nbsp;<em>Chaque porteur de projet est propri&eacute;taire de ses b&acirc;timents, d&rsquo;un parcellaire, d&rsquo;une r&eacute;sidence le cas &eacute;ch&eacute;ant</em>, explique Camille Fournier. <em>Il g&egrave;re son exploitation en totale autonomie, tout en modulant le degr&eacute; de synergie souhait&eacute; avec le ou les autres membres de la grappe. C&rsquo;est un fonctionnement du type &laquo;&nbsp;bon voisinage&nbsp;&raquo;, qui a plus &agrave; voir avec celui de la copropri&eacute;t&eacute; plut&ocirc;t qu&rsquo;une grande colocation. La grappe permet &agrave; chaque repreneur de mener &agrave; bien le projet qui lui correspond, sans payer trop cher la ferme et sans se mettre un boulet &agrave; chaque pied d&egrave;s le d&eacute;part</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le c&eacute;dant s&rsquo;assure quant &agrave; lui la cession de son exploitation.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regeneration-des-agriculteurs-6-recommandations-pour-installer-plus-et-mieux" target="_blank" title="">R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des agriculteurs : 6 recommandations pour installer plus et mieux</a>
</aside>
<h2>A d&eacute;faut de scission, la diversification</h2><p>Probl&egrave;me&nbsp;: certains c&eacute;dants ne sont pas forc&eacute;ment dispos&eacute;s &agrave; accepter une forme de d&eacute;membrement&nbsp;de leur exploitation, pr&eacute;f&eacute;rant une cession en bloc. Mais encore faut-il trouver le repreneur, sinon le nouvel associ&eacute; de Gaec qui acceptera de se fondre dans une exploitation qu&rsquo;il ne conna&icirc;t ni d&rsquo;&Egrave;ve ni d&rsquo;Adam, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/transmission-des-elevages-de-ruminants-comment-re-connecter-les-entrants-et-sortants" target="_blank">une difficult&eacute; &agrave; laquelle sont confront&eacute;s les Gaec laitiers, comme l&rsquo;a document&eacute; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage</a>. <em>&laquo;&nbsp;Chez Eloi, nous avons fait le choix de ne pas nous positionner sur l&rsquo;installation au sein d&rsquo;un Gaec existant car nous consid&eacute;rons que le risque humain est tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;,</em> souligne Camille Fournier. <em>Rejoindre un Gaec revient &agrave; se marier avec des gens que l&rsquo;on ne conna&icirc;t pas et dont la relation au travail peut &ecirc;tre tr&egrave;s diff&eacute;rente. Dans ce genre de situation, nous proposons une autre forme de grappe, consistant &agrave; c&eacute;der une partie de l&rsquo;exploitation &agrave; un porteur de projet. Cette situation peut correspondre &agrave; un Gaec, confront&eacute; au d&eacute;part d&rsquo;un associ&eacute;. Elle peut aussi convenir &agrave; un exploitant individuel qui souhaite anticiper son futur d&eacute;part en retraite. La grappe lui permettra de mon&eacute;tiser une partie de ses biens d&rsquo;exploitation et d&rsquo;all&eacute;ger son activit&eacute;. Ce faisant, le c&eacute;dant se trouvera &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation plus facilement transmissible, le jour de la retraite venu&nbsp;&raquo;.</em></p><h2>Candidate &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir sur la future loi d'orientation</h2><p>Cr&eacute;&eacute;e en 2019, <a href="https://eloi.eu/" target="_blank" title="">Eloi</a> se d&eacute;finit comme une entreprise &agrave; vocation sociale et solidaire engag&eacute;e dans la transmission et l&rsquo;installation d&rsquo;exploitations porteuses de transition agro&eacute;cologique et sociale.&nbsp;Principalement pr&eacute;sente dans le Grand Ouest, elle essaime actuellement en Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes et en Nouvelle-Aquitaine. L&rsquo;entreprise mise beaucoup sur le digital et sur les r&eacute;seaux sociaux pour se faire conna&icirc;tre des c&eacute;dants et des porteurs de projet, s&rsquo;affranchissant ainsi de tout cloisonnement g&eacute;ographique.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/passerelles-paysannes-un-site-pour-contribuer-a-relever-le-defi-existentiel-de-l-agriculture" target="_blank" title="">Passerelles paysannes, un site pour contribuer &agrave; relever le d&eacute;fi existentiel de l&rsquo;agriculture</a>
</aside>
<p style="text-align:left;">L&rsquo;entreprise affiche au compteur 50 projets de transmission, 40% le sont sous forme de grappe (&agrave; 50/50 cession/diversification) et 60% sous forme classique. Elle dispose actuellement d&rsquo;un vivier de 1000 porteurs de projets, grossissant quotidiennement. &laquo;&nbsp;<em>Nous ne sommes pas hors-syst&egrave;me</em>, prend soin de pr&eacute;ciser Camille Fournier. <em>Nous d&eacute;veloppons des partenariats avec tous les acteurs de la transmission et de l&rsquo;installation, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des Chambres, des PAI, des centres de gestion ou encore des banques, vers qui nous orientons les porteurs de projet&nbsp;</em>&raquo;. Eloi se consid&egrave;re comme un point-relais prenant sa part, m&ecirc;me modeste, au d&eacute;fi du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. A ce titre, l&rsquo;entreprise fait acte de candidature pour &ecirc;tre associ&eacute;e aux concertations pr&eacute;alables &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">la future loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture, annonc&eacute;e pour le premier semestre 2023</a>.</p>


Pour alléger le poids de la cession et donc de la reprise, l’entreprise à mission Eloi propose aux cédants de scinder leur exploitation pour laisser la place à plusieurs repreneurs distincts, sinon de réserver une place à un repreneur porteur d’une activité de diversification. Une singularité non dénuée de bon sens et reconnue par un Sommet d’Or.

Eloi : scinder l’exploitation pour mieux la céder

<p>50% des agriculteurs vont cesser leur activit&eacute; dans les 10 prochaines ann&eacute;es. Les chiffres sont pos&eacute;s et c&rsquo;est un d&eacute;fi de taille que d&rsquo;assurer leur remplacement gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;installation des nombreux porteurs de projet.</p><p>Car maintenir des exploitations agricoles sur l&rsquo;ensemble du territoire, c&rsquo;est :</p><ul><li>Maintenir l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique, les entreprises et les emplois directs et induits.</li><li>Maintenir les potentiels de production, la dynamique des fili&egrave;res et les entreprises d&rsquo;amont et d&rsquo;aval.</li><li>Garantir l&rsquo;autonomie alimentaire.</li><li>Assurer l&rsquo;entretien des paysages et prendre en compte les enjeux d&rsquo;am&eacute;nagement du territoire.</li></ul><p>&nbsp;</p><h2>Les Chambres d&rsquo;Agriculture, 1<sup>er</sup> acteur de l&rsquo;installation</h2><p>En Auvergne, Les Chambres d&rsquo;agriculture se mobilisent pour proposer un accompagnement adapt&eacute; pour tous les projets, tous les futurs c&eacute;dants, tous les candidats &agrave; l&rsquo;installation, en veillant &agrave; r&eacute;aliser des installations qui permettent au nouvel agriculteur de vivre de son travail.</p><p>Chaque ann&eacute;e, les Points Accueil Installation et les Points Accueil Transmission des Chambres d&rsquo;agriculture d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, accueillent respectivement plus de 3 000 candidats &agrave; l&rsquo;installation, aux profils multiples et aux projets vari&eacute;s, et plus de 1 300 c&eacute;dants ou futurs c&eacute;dants.</p><p>Les accompagnements &agrave; l&rsquo;Installation et &agrave; la Transmission en agriculture b&eacute;n&eacute;ficient de dispositifs financiers, de la part de l&rsquo;&Eacute;tat et du Conseil R&eacute;gional, incitatifs et facilitateurs, pour mener &agrave; bien les projets de cr&eacute;ation-reprise. 750 jeunes agriculteurs ont ainsi pu b&eacute;n&eacute;ficier de la Dotation Jeunes agriculteurs, v&eacute;ritable coup de pouce pour les porteurs de projet pr&eacute;sentant des comp&eacute;tences, des connaissances en agriculture et un projet d&rsquo;installation viable et durable.</p><p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/3/0/1/4/4834103-1-fre-FR/43166d189344-recrutement-filiere-ovins-sommet-elevage-cournon-jpg" alt="" height="800" width="1200" /></figure>

</p><h2>La fili&egrave;re ovine recrute</h2><p>Depuis plusieurs ann&eacute;es, la fili&egrave;re ovine viande et lait est engag&eacute;e dans un programme de reconqu&ecirc;te. Son ambition, accro&icirc;tre le potentiel de production de la fili&egrave;re pour satisfaire la demande en agneaux et en lait de brebis. En 2020, seules 44% de la viande ovine consomm&eacute;e en France ont &eacute;t&eacute; produites sur le territoire. D&rsquo;ici 15 ans, 10 000 &eacute;leveurs ovins partiront &agrave; la retraite.</p><p>Forts de ce constat, le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et l&rsquo;installation de nouveaux &eacute;leveurs sont plus que jamais une priorit&eacute; pour l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re ovine qui se mobilise, pour favoriser l&rsquo;installation autour du programme Inn&rsquo;Ovin qui est le dispositif partenarial de l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re ovine fran&ccedil;aise.</p><p>Pour susciter des vocations, la fili&egrave;re organise chaque ann&eacute;e les Ovinpiades des Jeunes Bergers, &agrave; destination des &eacute;l&egrave;ves des &eacute;tablissements d&rsquo;enseignement agricole de 16 &agrave; 24 ans. &Agrave; travers des gestes concrets et de nombreux &eacute;changes avec des professionnels, l&rsquo;objectif de ce concours est de susciter des vocations et donner envie &agrave; une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de s&rsquo;installer en &eacute;levage de brebis. Une v&eacute;ritable invitation &agrave; d&eacute;couvrir le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur de brebis de l&rsquo;int&eacute;rieur !</p><p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/6/0/1/4/4834106-1-fre-FR/50549189e011-renouvellement-generation-fromage-saint-nectaire-jpg" alt="" height="853" width="1280" /></figure>

</p><h2>La n&eacute;cessit&eacute; du renouvellement de g&eacute;n&eacute;ration en AOP Saint-Nectaire</h2><p>Tout comme de nombreuses fili&egrave;res fromag&egrave;res, l&rsquo;AOP Saint-Nectaire fait face &agrave; un enjeu de renouvellement de ses g&eacute;n&eacute;rations. C&rsquo;est pourquoi, depuis quelques ann&eacute;es, la fili&egrave;re Saint-Nectaire se mobilise pour accueillir de nouvelles forces vives sur sa zone d&rsquo;appellation. Il s&rsquo;agit de r&eacute;pondre &agrave; la fois aux besoins d&rsquo;emploi dans les exploitations, les laiteries et les caves d&rsquo;affinage, mais &eacute;galement de pr&eacute;parer au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en production Saint-Nectaire.</p><p>Pour sensibiliser et informer un maximum de candidats, la fili&egrave;re sera pr&eacute;sente au SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE, sur un stand d&eacute;di&eacute;, pour faire d&eacute;couvrir l&rsquo;AOP Saint-Nectaire et tous les m&eacute;tiers associ&eacute;s (production laiti&egrave;re, production fermi&egrave;re, affinage, vente).<br>&Eacute;tudiants, en qu&ecirc;te d&rsquo;un emploi ou porteurs de projets, tous les visiteurs qui le souhaitent pourront rencontrer la responsable RH de la fili&egrave;re et &eacute;changer avec elle sur toutes les opportunit&eacute;s de stages, formations mais &eacute;galement en savoir plus sur les postes &agrave; pourvoir et les offres d&rsquo;exploitations &agrave; reprendre.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Plus d'informations :</strong></p><p><em>Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a></em><br><em>R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">Twitter</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a></em></p><p>&nbsp;</p>


Le SOMMET DE L’ÉLEVAGE s’apprête à ouvrir ses portes, demain mardi 4 octobre 2022. Et pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont fait le choix de placer l’évènement sous le signe de l’installation et de la transmission. Car Le renouvellement des générations agricoles est un enjeu majeur en France, une priorité politique des Chambres d’agriculture et de l’ensemble des acteurs agricoles.

L’installation des jeunes, thématiques phares du SOMMET DE L’ÉLEVAGE

<p>Afin de r&eacute;pondre au besoin imm&eacute;diat de tr&eacute;sorerie des &eacute;leveurs les plus touch&eacute;s et &eacute;viter une d&eacute;capitalisation irr&eacute;versible, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a ent&eacute;rin&eacute;, &agrave; l&rsquo;occasion du 4<sup>&egrave;me</sup> comit&eacute; de suivi de la s&eacute;cheresse, une adaptation du r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles. Les territoires les plus touch&eacute;s, identifi&eacute;s sur la base des cartes indicielles d&eacute;j&agrave; disponibles, pourront faire l&rsquo;objet d&rsquo;une pr&eacute;-reconnaissance anticip&eacute;e d&egrave;s le Conseil national de gestion des risques en agriculture (CNGRA), du 18 octobre. Les agriculteurs, et en particulier les &eacute;leveurs&nbsp;de ces zones, pourront ainsi d&eacute;poser un dossier sollicitant un acompte port&eacute; &agrave; 50%, afin que son versement puisse &ecirc;tre effectif d&egrave;s le d&eacute;but novembre. Cette anticipation du calendrier permettra &eacute;galement de solder ces dossiers pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, soit un gain de plusieurs mois par rapport au calendrier habituel. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, une dizaine de d&eacute;partements pourrait b&eacute;n&eacute;ficier de cette proc&eacute;dure acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e.</p><h2>D&eacute;ficit d&rsquo;herbe et d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s</h2><p style="text-align:left;">Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, la production d&rsquo;herbe est d&eacute;ficitaire sur quasiment tout le territoire&nbsp;: la production cumul&eacute;e des prairies permanentes est inf&eacute;rieure de 33% par rapport &agrave; la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence (1989-2018). C&rsquo;est la production la plus faible depuis 2003. Alors qu&rsquo;au 20 septembre la pousse cumul&eacute;e atteint normalement 88% de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence, elle n&rsquo;est que de 59% cette ann&eacute;e.</p><p style="text-align:left;">Les rendements du ma&iuml;s fourrage publi&eacute;s par Agreste mi-septembre &eacute;taient encore revus &agrave; la baisse et estim&eacute;s &agrave; 14,2 millions de tonnes (Mt), soit une baisse de 17,5% sur un an et de 15,4% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale.</p><h2>Les AOP fromag&egrave;res en difficult&eacute;</h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture fait par ailleurs &eacute;tat du nombre croissant d&rsquo;AOP requ&eacute;rant une modification de leur cahier des charges, que la s&eacute;cheresse a rendu intenable. Selon l&rsquo;INAO, le cumul des demandes pointe &agrave; 19 depuis le d&eacute;but de la crise. L&rsquo;INAO a donn&eacute; son accord pour 18 d&rsquo;entre elles. Les zones principalement concern&eacute;es sont le Grand Massif Central, les Alpes et le Sud-Ouest. Les principaux produits sont les fromages (14 demandes sur 19) avec des demandes portant sur la dur&eacute;e de p&acirc;ture, l&rsquo;origine de l&rsquo;alimentation et la nature de celle-ci. D&rsquo;autres demandes sont en train d&rsquo;&ecirc;tre formul&eacute;es. Selon l&rsquo;INAO, la moiti&eacute; environ des fromages sous signes de qualit&eacute; pourrait &ecirc;tre concern&eacute;e.</p>


Le ministère de l’Agriculture a décidé d’adapter le régime des calamités agricoles pour avancer au maximum le calendrier de versement des indemnisations dans les zones les plus touchées. L’INAO a par ailleurs validé 18 demandes de modification de cahier des charges AOP, principalement fromagères.

Sécheresse 2022 : acompte début novembre, solde fin décembre

<p><strong>P</strong>oursuivant l&rsquo;ambition de d&eacute;velopper des pratiques agricoles vertueuses pour l&rsquo;environnement, le gouvernement ambitionne de r&eacute;duire l&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires, dont le glyphosate fait partie. De nombreuses solutions, alternatives &agrave; ces produits, sont encourag&eacute;es. En parall&egrave;le, la loi de finances 2021 encourage les exploitants &agrave; ne plus utiliser de glyphosate via la mise en place d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t sp&eacute;cifique.</p><h2><strong>Toutes les exploitations agricoles concern&eacute;es ?</strong></h2><p><strong>P</strong>our profiter du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo; glyphosate &raquo;, l&rsquo;entreprise agricole doit exercer son activit&eacute; principale dans le secteur des cultures permanentes ou des grandes cultures sur terres arables, &agrave; l&rsquo;exception des jach&egrave;res et des cultures sous serres. Notons que les p&eacute;pini&egrave;res et les taillis &agrave; courte rotation ne sont pas &eacute;ligibles. Les exploitations d&rsquo;&eacute;levage peuvent pr&eacute;tendre au dispositif &agrave; condition qu&rsquo;elles exploitent une surface de 12,5 hectares de cultures &eacute;ligibles.</p><p><strong>&Agrave;</strong> travers la notion d'&ldquo;activit&eacute; principale&rdquo;, il faut comprendre que cette activit&eacute; doit g&eacute;n&eacute;rer des recettes hors taxe ou un chiffre d&rsquo;affaires dont le montant est sup&eacute;rieur &agrave; celui des recettes hors taxe ou du chiffre d&rsquo;affaires de chacune des autres activit&eacute;s qui ont lieu sur l&rsquo;exploitation agricole, le cas &eacute;ch&eacute;ant.&nbsp;</p><h2><strong>Quel est le montant du dispositif ?</strong></h2><p><strong>L</strong>e cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo; glyphosate &raquo; s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 2 500 euros. Pour les <a href="https://www.cogedis.com/actualites/statut-gaec/" target="_blank">GAEC</a>, il est multipli&eacute; par le nombre d&rsquo;associ&eacute;s dans la limite de 4. L&rsquo;application de ce cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t a d&eacute;marr&eacute; pour les entreprises cl&ocirc;turant au 31/12/2021, elles ont pu le mentionner sur leur d&eacute;claration de revenus 2021. Il est aussi &agrave; noter que ce dispositif ne se cumule pas avec les cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t des entreprises agricoles &oelig;uvrant en faveur de &laquo; l&rsquo;Agriculture Biologique &raquo; ou bien certifi&eacute;es &laquo; Haute valeur environnementale &raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En mai 2023, c&rsquo;est-&agrave;-dire au moment de leur d&eacute;claration de revenus, toutes les entreprises qui cl&ocirc;turent en cours d&rsquo;ann&eacute;e civile et qui auront respect&eacute; les conditions d&rsquo;octroi, pourront pr&eacute;tendre &agrave; ce cr&eacute;dit avec le r&eacute;sultat clos en 2022. Le demandeur devra par ailleurs fournir une attestation que son exploitation n&rsquo;a pas utilis&eacute; de glyphosate.</p>
</aside>



Pour accélérer la transition écologique et aider les exploitations à s’y mettre, un coup de pouce fiscal allant jusqu’à 2 500 € a été mis en place. C’est le crédit d’impôt « glyphosate ».

Sortir du glyphosate : un crédit d’impôt pour vous y aider !

<div class="souspapier__wrapper">
<p>&Agrave; l&rsquo;approche de la derni&egrave;re traite, l&rsquo;objectif est de <strong>r&eacute;duire le volume mammaire</strong> afin de limiter la pr&eacute;sence de lait r&eacute;siduel et d&rsquo;&eacute;viter les pertes de lait apr&egrave;s tarissement. <em>&laquo;&nbsp;Le niveau de production est un gros facteur de risque</em>, rappelle Jean-Pierre Massoz, v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; Littoral Normand. <strong><em>Mieux vaut ramener la production &agrave; moins de</em> </strong><em><strong>15 litres par jour.</strong> Or, les <a href="https://www.reussir.fr/lait/hautes-productrices" target="_blank">hautes productrices</a> sont parfois taries &agrave; plus de 30 litres.&nbsp;&raquo; </em>En Bretagne, plus d&rsquo;un tiers des vaches produisent encore plus de 20&nbsp;kilos au tarissement.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/tarissement-selectif-sans-mon-veterinaire-je-naurais-jamais-reussi" target="_blank">&laquo; </a><a href="https://www.reussir.fr/lait/tarissement-selectif-sans-mon-veterinaire-je-naurais-jamais-reussi" target="_blank">Sans mon v&eacute;t&eacute;rinaire, je n'aurais jamais r&eacute;ussi &agrave; passer au tarissement s&eacute;lectif&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>&Agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t de la traite, un bouchon de k&eacute;ratine se forme naturellement en quelques jours dans le canal des trayons pour emp&ecirc;cher les bact&eacute;ries d&rsquo;entrer dans la mamelle. Mais <strong>chez les hautes productrices, les pertes de lait sont plus fr&eacute;quentes et ce bouchon se met en place plus difficilement.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Des &eacute;tudes ont montr&eacute; que chez les vaches produisant plus de 21 litres, la moiti&eacute; des sphincters sont encore ouverts six semaines apr&egrave;s l&rsquo;arr&ecirc;t de la traite.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Diminuer la production et obturer le trayon</h3>

<p><em><strong>&laquo;&nbsp;Je pr&eacute;conise de couper le concentr&eacute; une semaine avant le tarissement&nbsp;&raquo;</strong>,</em> indique Philippe Le Page, v&eacute;t&eacute;rinaire dans le Finist&egrave;re.<strong> La pr&eacute;vention passe aussi par la fr&eacute;quence de traite</strong>. En robot, il est possible de la r&eacute;duire progressivement un mois avant la date de tarissement pr&eacute;vue, et en salle de traite, la vache peut sauter une traite sur deux la semaine pr&eacute;c&eacute;dente, mais ce n&rsquo;est pas toujours simple dans la pratique&hellip;</p>

<p><em><strong>&laquo;&nbsp;Il existe des produits &laquo;&nbsp;coupe-lait&nbsp;&raquo;</strong>,</em> sugg&egrave;re Jean-Pierre Massoz. <em>Ce sont des additifs alimentaires &agrave; base d&rsquo;extraits de plantes connus pour leur action antilactog&egrave;ne.&nbsp;&raquo; </em><a href="https://www.reussir.fr/lait/bovikalc-dry-pour-favoriser-le-tarissement">Des bolus compos&eacute;s de sels anioniques</a> (chlorure d&rsquo;ammonium, chlorure de calcium et sulfate de calcium) peuvent &eacute;galement &ecirc;tre administr&eacute;s <em>entre 8 et 12&nbsp;heures avant la derni&egrave;re traite pour r&eacute;duire la production.</em></p>

<p>Plus encore que les autres vaches, les hautes productrices sont sujettes &agrave; l&rsquo;obturateur. <em>&laquo;&nbsp;Ce dernier r&eacute;duit les pertes de lait, sans les emp&ecirc;cher toutefois compl&egrave;tement</em>, pr&eacute;cise Fr&eacute;d&eacute;ric Lemarchand, de Zoetis. <em>Mais les &eacute;leveurs observent n&eacute;anmoins une involution de la mamelle plus rapide avec l&rsquo;obturateur.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>



S’il est possible de faire du traitement sélectif avec des hautes productrices, des précautions s’imposent.

Tarissement : sécuriser encore plus avec les hautes productrices

<p>En date du 2 octobre, la France est pass&eacute;e du statut de risque &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo; &agrave; celui de &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; vis-&agrave;-vis de l&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). &laquo;&nbsp;<em>Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute; plusieurs centaines d&rsquo;oiseaux dans la faune sauvage trouv&eacute;s morts et infect&eacute;s par le virus de l&rsquo;IAHP, principalement sur le littoral ouest de la France. Des mesures de protection et de surveillance ont &eacute;t&eacute; mises en place pour prot&eacute;ger les &eacute;levages. Depuis deux semaines, on constate une d&eacute;gradation de la situation sanitaire avec en date du 29 septembre 18 foyers en &eacute;levage constat&eacute;s dans onze d&eacute;partements&nbsp;</em>&raquo;, a justifi&eacute; le minist&egrave;re l&rsquo;Agriculture, qui &eacute;voque &eacute;galement le d&eacute;but des migrations de l&rsquo;avifaune sauvage.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/peste-porcine-africaine-et-influenza-aviaire-peut-on-limiter-les-catastrophes-annoncees" target="_blank" title="">Peste porcine africaine et influenza aviaire : peut-on limiter les catastrophes annonc&eacute;es ?</a>
</aside>
<h2>Mises &agrave; l&rsquo;abri en ZRP, ZRD, ZP, ZS, ZRS et ZCT</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Conform&eacute;ment aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-le-ministere-precise-les-regles" target="_blank">arr&ecirc;t&eacute;s du 29 septembre 2021, red&eacute;finissant les conditions de de pr&eacute;vention et de lutte contre l&rsquo;influenza aviaire</a>, le niveau de risque &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; implique la mise &agrave; l&rsquo;abri s&rsquo;impose pour les volailles situ&eacute;es en Zones &agrave; risque particulier (ZRP), soit 5319 communes correspondant &agrave; des zones humides ou des couloirs de migrations de l&rsquo;avifaune, <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000032320450?tab_selection=lawarticledecree&amp;searchField=ALL&amp;query=*&amp;searchType=ALL&amp;dateSignature=16%2F03%2F2016+%3E+16%2F03%2F2016&amp;nature=LOI&amp;nature=ORDONNANCE&amp;nature=DECRET&amp;nature=ARRETE&amp;etatArticle=VIGUEUR&amp;etatArticle=ABROGE_DIFF&amp;etatTexte=VIGUEUR&amp;etatTexte=ABROGE_DIFF&amp;typeRecherche=date&amp;dateVersion=27%2F10%2F2020&amp;typePagination=DEFAUT&amp;sortValue=SIGNATURE_DATE_DESC&amp;pageSize=10&amp;page=1&amp;tab_selection=lawarticledecree#loishttps://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000032320450?tab_selection=lawarticledecree&amp;searchField=ALL&amp;query=*&amp;searchType=ALL&amp;dateSignature=16%2F03%2F2016+%3E+16%2F03%2F2016&amp;nature=LOI&amp;nature=ORDONNANCE&amp;nature=DECRET&amp;nature=ARRETE&amp;etatArticle=VIGUEUR&amp;etatArticle=ABROGE_DIFF&amp;etatTexte=VIGUEUR&amp;etatTexte=ABROGE_DIFF&amp;typeRecherche=date&amp;dateVersion=27%2F10%2F2020&amp;typePagination=DEFAUT&amp;sortValue=SIGNATURE_DATE_DESC&amp;pageSize=10&amp;page=1&amp;tab_selection=lawarticledecree%23lois" target="_blank">list&eacute;es dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 16 mars 2016</a>. La mise &agrave; l&rsquo;abri s&rsquo;impose &eacute;galement pour les palmip&egrave;des de moins de 42 jours situ&eacute;s dans les Zones &agrave; risque de diffusion (ZRD), soit 538 communes r&eacute;parties sur neuf d&eacute;partements (32, 40, 44, 47, 49, 64, 65, 79, 85), <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044126709#:~:text=Lorsque%20le%20niveau%20de%20risque,%C3%A2g%C3%A9s%20de%20moins%20de%2042" target="_blank">list&eacute;es dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 29 septembre 2021</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/6/2/4832684-1-fre-FR/ede8bad31f2b-carte-zrp-zrd-jpg" alt="Carte des Zones &agrave; risque particulier (ZRP) et Zones &agrave; risque de diffusion (ZRD) (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1038" width="1082" /><figcaption>Carte des Zones &agrave; risque particulier (ZRP) et Zones &agrave; risque de diffusion (ZRD) (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les obligations de mises &agrave; l&rsquo;abri s&rsquo;appliquent &eacute;galement autour des foyers en &eacute;levages, soit au sein des Zones de protection (ZP, soit 3 km autour des foyers en &eacute;levages), des Zones de surveillance (ZS, soit 10 km autour des foyers en &eacute;levages) ainsi qu&rsquo;au sein des Zones r&egrave;glement&eacute;es suppl&eacute;mentaires (ZRS, soit 10 &agrave; 20 km autour des foyers en &eacute;levages). Au sein des ZP, des ZS et des ZRS, des audits de bios&eacute;curit&eacute; sont obligatoires avant toute mise en place d&rsquo;animaux.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Par ailleurs, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a instaur&eacute; de nouvelles zones r&eacute;glement&eacute;es entourant la d&eacute;tection d&rsquo;oiseaux sauvages infect&eacute;s par le virus de l&rsquo;IAHP. Dans ces zones baptis&eacute;es Zones de contr&ocirc;le temporaire (ZCT), dont le rayon d&rsquo;action est d&rsquo;au minimum 20 km autour de l&rsquo;animal infect&eacute;, la mise &agrave; l&rsquo;abri des animaux est &eacute;galement obligatoire.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-enseignements-de-l-anses-apres-l-epizootie-record-de-2021-2022" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: les enseignements de l&rsquo;Anses apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;pizootie record de 2021-2022</a>
</aside>
<h2>Autocontr&ocirc;les obligatoires en ZP, ZS, ZRS et ZCT</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Face &agrave; la virulence croissante de l&rsquo;IAHP et dans le but d&rsquo;&eacute;viter &laquo;&nbsp;un pic &eacute;pid&eacute;mique&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;instaurer des autocontr&ocirc;les de surveillance destin&eacute;s &agrave; renforcer la d&eacute;tection pr&eacute;coce du virus de l&rsquo;IAHP au sein des &eacute;levages. Les autocontr&ocirc;les sont ainsi obligatoires en Zones de protection (soit 3 km autour des foyers en &eacute;levages), en Zones de surveillance (soit 10 km autour des foyers en &eacute;levages) ainsi qu&rsquo;au sein des Zones r&egrave;glement&eacute;es suppl&eacute;mentaires (10 &agrave; 20 km autour des foyers en &eacute;levages). Ces autocontr&ocirc;les sont &eacute;galement obligatoires au sein des ZCT li&eacute;es aux cas en faune sauvage. A noter aussi l&rsquo;application volontaire des autocontr&ocirc;les en ZRP et ZRD sein des &eacute;levages de palmip&egrave;des des fili&egrave;res gras et chair.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a &eacute;galement annonc&eacute; la mise en place de mesures de r&eacute;gulation des activit&eacute;s cyn&eacute;g&eacute;tiques autour des foyers d&rsquo;influenza en &eacute;levage, des cas en faune sauvage, ainsi que dans les zones &agrave; risque particulier.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">R&eacute;duction des indemnisations en cas de non-respect</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a pris soin de rappeler que <em>&laquo;&nbsp;toutes les mesures mises en place n&rsquo;ont de valeur et ne sont effectives que si toutes les mesures g&eacute;n&eacute;rales de bios&eacute;curit&eacute; et de pr&eacute;vention classique sont mises en &oelig;uvre&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cisant qu&rsquo;elles &eacute;taient <em>&laquo;&nbsp;le plus proportionn&eacute;es possible par rapport aux risques&nbsp;&raquo;.</em> Le minist&egrave;re a pr&eacute;cis&eacute; que <em>&laquo;&nbsp;les services de l&rsquo;Etat r&eacute;aliseront des contr&ocirc;les pour v&eacute;rifier la bonne application des mesures&nbsp;&raquo;</em>. En cas de manquement, <em>&laquo;&nbsp;il est pr&eacute;vu une r&eacute;duction des indemnisations, conform&eacute;ment au plan d&rsquo;actions de juillet 2022 &eacute;labor&eacute; en concertation avec les parties prenantes, pour &eacute;viter que la n&eacute;gligence d&rsquo;une personne ne fasse vaciller une fili&egrave;re enti&egrave;re&nbsp;&raquo;.</em></p>


En date du 2 octobre, le ministère de l’Agriculture a relevé le niveau de risque de "négligeable" à "modéré", impliquant la mise à l’abri des volailles en Zones à risque particulier (ZRP) et en Zones de contrôle temporaire (ZCT) ainsi que des palmipèdes de moins de 42 jours en Zones à risque de diffusion (ZRD). Fait nouveau : des autocontrôles sont instaurés jusqu’à 20 km autour des foyers en élevages et des cas d’oiseaux sauvages infectés. En cas d’entorse aux règles, les indemnisations seront réduites.

Tous nos articles et événements - Gestion des exploitations

Tous les résultats (3256)

Les actualités (3239)

L'agenda (5)

Les outils (0)

Les guides (12)