<p><strong>P</strong>our rappel, la conditionnalit&eacute; des aides est l&rsquo;ensemble des r&egrave;gles que les exploitants doivent respecter pour pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier de la PAC. Ces r&egrave;gles, mises en place &agrave; partir de 2005, visent &agrave; favoriser une agriculture plus durable ainsi qu&rsquo;une meilleure compr&eacute;hension de la politique commune aupr&egrave;s des citoyens. Elles sont r&eacute;parties en plusieurs domaines : l&rsquo;environnement (le changement climatique et les bonnes conditions agricoles des terres), la sant&eacute; publique, (sant&eacute; animale, sant&eacute; v&eacute;g&eacute;tale) et le domaine du Bien-&ecirc;tre des animaux.</p><h2><strong>Des con</strong><strong>tr&ocirc;les fr&eacute;quents</strong></h2><p><strong>P</strong>our chacun de ces domaines, des fiches explicatives, disponibles sur Telepac, d&eacute;taillent les r&egrave;gles &agrave; respecter et les sanctions encourues en cas de non-respect. Le plus souvent, ces sanctions correspondent &agrave; un pr&eacute;l&egrave;vement sur l&rsquo;ensemble des <a href="https://www.cogedis.com/nos-expertises/environnement-et-pac/" target="_blank">aides PAC</a>. Concr&egrave;tement, ces p&eacute;nalit&eacute;s peuvent varier entre 1 et 5% du montant des aides. Cependant, en cas d&rsquo;anomalie grave ou r&eacute;p&eacute;t&eacute;e, elles peuvent &ecirc;tre beaucoup plus &eacute;lev&eacute;es, jusqu&rsquo;&agrave; 20%</p><p><strong>A</strong> l&rsquo;occasion d&rsquo;un contr&ocirc;le, il est fr&eacute;quent que les exploitants soient pr&eacute;venus &agrave; l&rsquo;avance. Toutefois, des contr&ocirc;les inopin&eacute;s peuvent aussi survenir. Lorsqu&rsquo;il est concern&eacute;, l&rsquo;agriculteur doit tenir &agrave; disposition des contr&ocirc;leurs toutes les pi&egrave;ces justificatives, utiles et/ou n&eacute;cessaires afin de faciliter le bon d&eacute;roulement du contr&ocirc;le. En cas de non conformit&eacute;, il sera inform&eacute; des suites administratives.</p><p><strong>A</strong>fin de mieux anticiper la visite, inopin&eacute;e ou non, d&rsquo;un contr&ocirc;leur, il est utile de savoir que les anomalies qui ressortent le plus souvent sont l&rsquo;absence de notification &agrave; l&rsquo;EDE des mouvement d&rsquo;animaux, l&rsquo;oubli d&rsquo;enregistrement des m&eacute;dicaments effectu&eacute;s, des plans de fumure ou des cahiers d&rsquo;enregistrement des pratiques incomplets voire absents, des haies arrach&eacute;es alors qu&rsquo;elles sont prot&eacute;g&eacute;es par la BCAE7 (Bonnes conditions agricoles et environnementales n&deg;7), ou encore le manque d&rsquo;&eacute;tanch&eacute;it&eacute; des fosses, li&eacute; &agrave; des d&eacute;chirures pour les fosses g&eacute;omembrane, des fissures pour les fosses b&eacute;ton ou agglo, des joints qui se d&eacute;gradent entre les panneaux pr&eacute;fabriqu&eacute;s&hellip;</p><h2><strong>Se rappro</strong><strong>cher des r&eacute;seaux de conseil</strong></h2><p><strong>C</strong>haque agriculteur qui le souhaite a la possibilit&eacute; de contacter un r&eacute;seau de conseil habilit&eacute; pour int&eacute;grer au mieux sur l&rsquo;exploitation l&rsquo;ensemble des exigences de la conditionnalit&eacute;. En effet, le r&egrave;glement communautaire a mis en place le Syst&egrave;me de Conseil Agricole (SCA). L&rsquo;exploitant qui mobilise le SCA peut solliciter de l&rsquo;accompagnement sur un ou plusieurs sous-domaine(s) ou domaine(s) de la conditionnalit&eacute;.</p><p><strong>E</strong>n outre, sur la base d&rsquo;un document type transmis par le r&eacute;seau SCA et se pr&eacute;sentant sous la forme de grilles de contr&ocirc;le pour chaque sous-domaine ou domaine, l&rsquo;exploitant a la possibilit&eacute; de r&eacute;aliser un auto-diagnostic de son exploitation.</p>


Les premiers versements des aides PAC 2020 ont eu lieu courant octobre 2020. Afin de vérifier le respect de l’éco-conditionnalité de ces aides, des contrôles ont lieu sur les exploitations.

Respecter la conditionnalité pour toucher ses aides PAC

<p class="MsoPlainText">Les richesses produites par les exploitants agricoles devraient reculer de 6,5%, apr&egrave;s une baisse de 4,3% en 2019, selon cette &eacute;tude qui prend comme r&eacute;f&eacute;rence la <em>"valeur ajout&eacute;e brute au co&ucirc;t des facteurs par actif". </em>Cet indicateur est, en r&eacute;sum&eacute;, le solde entre les recettes et les d&eacute;penses li&eacute;es &agrave; la production. Il comprend les recettes et les subventions des aides europ&eacute;ennes, moins les d&eacute;penses de production comme l'&eacute;nergie, les engrais, les aliments pour animaux. Il ne comprend pas en revanche les charges salariales, les imp&ocirc;ts, les int&eacute;r&ecirc;ts ou les charges locatives.</p><p class="MsoPlainText">Cette premi&egrave;re estimation de l'Insee, bas&eacute;e sur des donn&eacute;es collect&eacute;es jusqu'au mois d'octobre, table sur un net repli li&eacute; notamment au recul de production des c&eacute;r&eacute;ales. En raison de mauvaises conditions climatiques,<em> "la production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re baisse nettement en volume (-18,7%), en particulier pour le bl&eacute; tendre (-26,4%), l'orge (-23,5%) et le bl&eacute; dur (-17,1%)"</em>, rappelle l'Insee.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-annee-catastrophique-pour-les-grandes-cultures" target="_blank" title="">Une ann&eacute;e catastrophique pour les grandes cultures</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Ces reculs de production sont partiellement compens&eacute;s par une meilleure valorisation, souligne l'Insee, qui fait valoir que<em> "les prix des c&eacute;r&eacute;ales</em><em> (+8,1%) sont soutenus par le d&eacute;ficit d'offre dans l'h&eacute;misph&egrave;re nord et par la demande mondiale adress&eacute;e &agrave; la France".</em> Autre point noir, <em>"la production de betteraves industrielles a chut&eacute; (-28,4%) sous l'effet de conditions climatiques d&eacute;favorables et du virus de la jaunisse ayant d&eacute;truit les cultures",</em> rel&egrave;ve l'Insee.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Il y a eu ces mauvaises r&eacute;coltes c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res, mais qui ont &eacute;t&eacute; un peu compens&eacute;es quand m&ecirc;me par l'augmentation des prix des c&eacute;r&eacute;ales sur le dernier semestre, en particulier sur le dernier trimestre"</em>, a comment&eacute; Thierry Pouch, responsable des &eacute;tudes pour les chambres d'agriculture.</p><h2 class="MsoPlainText">Productions animales : des prix en baisse</h2><p class="MsoPlainText">Concernant la production animale, la dynamique est &agrave; peu pr&egrave;s l'inverse des c&eacute;r&eacute;ales, avec une l&eacute;g&egrave;re croissance de la production (+0,4%), mais des prix en baisse (-1,3%) <em>"du fait essentiellement du porc (-4% apr&egrave;s +21,5% en 2019) et du lait (-1,6% apr&egrave;s +3,6%)"</em>, selon l'Insee.</p><p class="MsoPlainText">Autre &eacute;l&eacute;ment d'inqui&eacute;tude pour M. Pouch, les effets de la pand&eacute;mie sur l'exc&eacute;dent commercial de l'agroalimentaire fran&ccedil;aise et notamment les exportations de vins et spiritueux :<em> "le recul des exportations en 2020 est aux alentours d'un tout petit peu moins de 3 milliards dont 80% s'expliquent par les baisses d'exportations de vin et alcool"</em>, a-t-il d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP. Au total, selon lui, l'exc&eacute;dent commercial de l'agroalimentaire fran&ccedil;ais, qui &eacute;tait autour de 8 milliards d'euros en 2019,<em> "va reculer de 1,6 &agrave; 2 milliards d'euros en 2020".</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/viticulture-un-secteur-fortement-impacte-par-la-pandemie" target="_blank" title="">Viticulture : un secteur fortement impact&eacute; par la pand&eacute;mie</a>
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<p class="MsoPlainText">Selon l'Insee,<em> </em>l&rsquo;ensemble de la production (hors subventions) en valeur diminue en 2020 pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive (&ndash;2,1% apr&egrave;s &ndash;1,6%), apr&egrave;s une forte croissance en 2018 (+7,1%). <em>"Au total, entre 2017 et 2020, l'ensemble de la production (hors subventions) cro&icirc;t en valeur de 3,2 %",</em> indique l'&eacute;tude.</p><p class="MsoPlainText">Dans le m&ecirc;me temps, les charges <em>"seraient quasi stables en valeur (+0,3% apr&egrave;s +1,2% en 2019), les prix (+0,4%) et les volumes variant peu (&ndash;0,1%)".</em></p><p class="MsoPlainText">Enfin, <em>"les subventions d&rsquo;exploitation s&rsquo;&eacute;l&egrave;veraient &agrave; 7,9 milliards d&rsquo;euros, en repli de 375 millions par rapport &agrave; 2019"</em>. L'Insee explique ce recul par la disparition du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t pour la comp&eacute;titivit&eacute; et l&rsquo;emploi (CICE), transform&eacute; en all&egrave;gement de cotisations patronales au 1er janvier 2019.</p>


Lors de la Commission des comptes de l'agriculture nationale (CCAN) du 16 décembre, l'Insee a publié le compte prévisionnel de l'agriculture pour 2020. Résultat : une baisse de la valeur ajoutée brute de 6,5 % par rapport à l'an dernier.

Comptes de l'agriculture : nouvelle baisse de la production de valeur en 2020

<p>2020 aura &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e compliqu&eacute;e et surtout tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne pour les ensilages de ma&iuml;s<em>. &laquo;&nbsp;</em><em>Les semis de ma&iuml;s fourrage ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en 2 temps, interrompus par des pluies fr&eacute;quentes fin</em><em> avril &ndash; d&eacute;but mai : une partie avant le 20 avril, principalement dans le Nord et l&rsquo;Est, et la principale</em><em> vague &agrave; partir du 6-7 mai jusqu&rsquo;au 20-25 mai. Les derniers semis ont parfois &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s dans le sec</em><em> avec de mauvaises lev&eacute;es. Les temp&eacute;ratures sup&eacute;rieures aux normales en avril et jusqu&rsquo;&agrave; d&eacute;but juin,</em><em> ont permis des lev&eacute;es rapides et homog&egrave;nes et, globalement, une bonne installation des cultures.&nbsp;&raquo;</em> explique Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal. M&ecirc;me si le mois de juillet a &eacute;t&eacute; partout tr&egrave;s sec, il ne s&rsquo;est pas traduit par des temp&eacute;ratures caniculaires et a globalement permis un bon niveau de f&eacute;condation. L&rsquo;&eacute;cart entre r&eacute;gions s&rsquo;est ensuite creus&eacute; &agrave; compter de d&eacute;but aout. <em>&laquo;&nbsp;Le retour de la pluie, &agrave; partir de</em><em> d&eacute;but ao&ucirc;t a surtout concern&eacute; l&rsquo;Ouest et la bordure maritime nord. Dans ces r&eacute;gions, les conditions</em><em> de fin de cycle ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s favorables au remplissage des grains. Ailleurs, le d&eacute;ficit hydrique</em><em> persistant s&rsquo;est sold&eacute; par des avortements de grains qui ont affect&eacute; le rendement et la teneur en</em><em> amidon des ma&iuml;s.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><strong>Les ensileuses ont tourn&eacute; de d&eacute;but aout &agrave; mi-octobre</strong></p>

<p>Dans les d&eacute;partements les plus concern&eacute;s par la s&eacute;cheresse et la canicule, les premiers ensilages ont d&eacute;marr&eacute; tr&egrave;s t&ocirc;t, d&eacute;but ao&ucirc;t, et ils se sont achev&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; mi-octobre dans les d&eacute;partements de la bordure maritime du nord du pays. Cet &eacute;talement des r&eacute;coltes sur huit &agrave; dix semaines confirme une des &eacute;volutions marquantes de ces derni&egrave;res ann&eacute;es.</p>

<p>C&ocirc;t&eacute; rendement, les &agrave;-coups climatiques de plus en plus contrast&eacute;s ont un impact croissant. <em>&laquo;&nbsp;La variabilit&eacute; des rendements est parfois tr&egrave;s forte dans un m&ecirc;me secteur (de 5-6 &agrave; plus de 15 t MS/ha) selon la profondeur de sol dans les parcelles, la localisation des orages,&hellip;&nbsp;&raquo;. </em>Cet effet m&eacute;t&eacute;o impacte &eacute;galement forc&eacute;ment la qualit&eacute; finale du produit avec <em>&laquo;&nbsp;des ma&iuml;s bien pourvus en grains et riches en amidon &agrave; l&rsquo;Ouest et dans la bordure maritime Nord, jusqu&rsquo;&agrave; des ma&iuml;s avec tr&egrave;s peu de grains dans le Centre et l&rsquo;Est.&nbsp;&raquo; </em>Enfin autre effet pr&eacute;visible de la s&egrave;cheresse, d&rsquo;importants transferts pour le choix du mode de r&eacute;colte&nbsp;: 50&nbsp;000 ha initialement pr&eacute;vu pour une r&eacute;colte en grain ont &eacute;t&eacute; au final ensil&eacute;s, principalement dans les zones d&rsquo;&eacute;levage les plus touch&eacute;es par la s&egrave;cheresse&nbsp;: Centre et Nord-Est du pays.</p>



Le niveau quantitatif et qualitatif des ensilages de maïs 2020 sont à l’image de l’année climatique écoulée. Les récoltes sont globalement satisfaisantes sur la bordure Nord-Ouest du pays mais beaucoup plus contrastées partout ailleurs.

Un cru très hétérogène selon les régions pour les ensilages de maïs 2020

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<p>Une nouvelle technologie utilisant les ondes infrarouges longues pour chauffer les nids &agrave; porcelets en maternit&eacute; et en post-sevrage est propos&eacute;e depuis quelques mois par la soci&eacute;t&eacute; Verelec. L&rsquo;Ifip a test&eacute; ce mat&eacute;riel sur des salles de post-sevrage sur la station exp&eacute;rimentale de Romill&eacute;, en comparaison avec les dispositifs radiatifs traditionnels &agrave; ondes infrarouges courtes. Il en ressort que ce nouveau mode de chauffage consomme 65&nbsp;% d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; en moins que le chauffage traditionnel pour ce stade physiologique (115&nbsp;kWh contre 335&nbsp;kWh pour chauffer une salle de 51 porcelets pendant 17 jours en p&eacute;riode hivernale). Dans les deux salles, les temp&eacute;ratures ambiantes &eacute;taient tr&egrave;s proches. Mais on a pu observer quelques difficult&eacute;s dans la salle &eacute;quip&eacute;e de radiants &agrave; ondes longues pour chauffer le volume de la salle au d&eacute;marrage du lot, d&rsquo;o&ugrave; des temp&eacute;ratures ambiantes l&eacute;g&egrave;rement plus faibles dans cette salle sur les premiers jours d&rsquo;essai. Cependant, aucune diff&eacute;rence significative de performances techniques n&rsquo;a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e aussi bien sur le gain moyen quotidien que sur l&rsquo;indice de consommation.&nbsp;Ces r&eacute;sultats ne sont pas extrapolables aux conditions de chauffage en maternit&eacute;. Ils&nbsp;m&eacute;riteraient des essais compl&eacute;mentaires pour s&rsquo;assurer de l&rsquo;efficacit&eacute; du dispositif pour ce stade physiologique.</p>

<h3>Sensation de chaleur diff&eacute;rente</h3>

<p>L&rsquo;id&eacute;e de la technologie &agrave; ondes longues est de mieux restituer la chaleur aux animaux, ce qui permet de dimensionner le dispositif chauffant avec moins de puissance (watts) tout en gardant un niveau de confort satisfaisant. Ainsi, contrairement aux radiants traditionnels qui permettent de chauffer rapidement et de mani&egrave;re plus agressive la peau (sensation similaire &agrave; celle d&rsquo;un barbecue), le rayonnement du chauffage &agrave; ondes longues est mieux absorb&eacute; par le corps des animaux ou des mat&eacute;riaux.&nbsp;La sensation de chaleur est donc moins instantan&eacute;e et la temp&eacute;rature de la peau est moins importante (similaire &agrave; celle derri&egrave;re une baie vitr&eacute;e). Les calories sont alors mieux valoris&eacute;es. De plus, le chauffage &agrave; ondes longues chauffe moins l&rsquo;air ambiant, ce qui permet d&rsquo;obtenir une ambiance plus agr&eacute;able dans les salles.</p>

<h3>Chaleur uniforme et surface chauff&eacute;e</h3>

<p>Les radiants test&eacute;s sont de larges plaques carr&eacute;es de 60&nbsp;cm de c&ocirc;t&eacute;. Cette g&eacute;om&eacute;trie permet de chauffer une surface au sol plus importante que des petits radiants, et ainsi de permettre &agrave; plus d&rsquo;animaux de s&eacute;journer dans la zone maintenue &agrave; la temp&eacute;rature souhait&eacute;e. De plus, la technologie utilis&eacute;e dans les radiants &agrave; ondes longues permet une r&eacute;partition de la chaleur plus uniforme. Ainsi, on observe moins d&rsquo;animaux s&rsquo;agglutinant, ou au contraire, fuyant la zone &agrave; l&rsquo;aplomb de la source de chaleur comme on peut parfois le voir sur les radiants traditionnels. En effet, avec ces derniers, la zone de chauffe est souvent conique. Les temp&eacute;ratures sont proches de 30&nbsp;&deg;C &agrave; l&rsquo;aplomb du radiant, mais la temp&eacute;rature chute rapidement en p&eacute;riph&eacute;rie, g&eacute;n&eacute;ralement vers 24-25&nbsp;&deg;C lorsqu&rsquo;on se positionne &agrave; 50&nbsp;cm de l&rsquo;axe central. Il est alors plus difficile pour l&rsquo;ensemble des animaux de la case de trouver la zone la mieux adapt&eacute;e &agrave; leur besoin thermique.</p>
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<div class="encadre">
<h2><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/medium/public/radiant%20ondes%20longues.JPG?itok=W3MDhipA" /></h2>
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<div class="outils">
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<h3>Rep&egrave;res</h3>
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<div class="relance">R&eacute;sultats sur un&nbsp;essai</div>

<div class="relance">Salle t&eacute;moin (51 places)&thinsp;: trois&nbsp;radiants classiques &agrave; ondes courtes de 600 watts&nbsp;(35&nbsp;W/porcelet)</div>

<div class="relance">Salle essai (51 places)&thinsp;: trois&nbsp;radiants &agrave; ondes longues de 400 watts Verelec (24&nbsp;W/porcelet)</div>

<div class="relance">Consignes de chauffage&thinsp;: 28&nbsp;&deg;C &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e des animaux et diminution jusqu&rsquo;&agrave; 23,5&nbsp;&deg;C.</div>
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Le chauffage rayonnant à infrarouges ondes longues permet d’économiser 65 % d’électricité pour chauffer des salles de post-sevrage, par rapport aux radiants traditionnels à ondes courtes.

Les radians à ondes longues consomment moins d'énergie que ceux à ondes courtes pour chauffer les porcelets en post-sevrage.

<p>Le 1<sup>er</sup> janvier prochain, Am&eacute;lie Armand f&ecirc;tera le 1<sup>er</sup> anniversaire de son installation au sein de l&rsquo;EARL Le verger de l&rsquo;&eacute;toile, bas&eacute;e &agrave; Saint-Sandoux (Puy-de-D&ocirc;me). Le jus de pomme devrait couler &agrave; flot. &laquo;&nbsp;<em>Avec environ 35 tonnes, on a r&eacute;alis&eacute; une tr&egrave;s bonne r&eacute;colte</em>, se f&eacute;licite la jeune arboricultrice. <em>En 2019, on n&rsquo;avait r&eacute;colt&eacute; que 8 tonnes en raison du gel printanier&nbsp;</em>&raquo;. En d&eacute;pit de son installation r&eacute;cente, Am&eacute;lie Armand connait bien l&rsquo;exploitation car elle y travaill&eacute; auparavant un peu plus d&rsquo;un an dans le cadre d&rsquo;un stage de parrainage aupr&egrave;s de Pierre Sauvat, d&eacute;sormais son associ&eacute;.</p><div class="citation">
    <span>"L&rsquo;espace-test, je conseille."</span>
</div>
<p>Retour en arri&egrave;re. Apr&egrave;s un BTS en protection et gestion et de la nature, elle travaille un temps &agrave; la ligue de protection des oiseaux, une activit&eacute; saisonni&egrave;re qui lui donne l&rsquo;occasion de travailler en compl&eacute;ment dans une exploitation arboricole. Elle se d&eacute;couvre un int&eacute;r&ecirc;t pour cette production et d&eacute;cide de se former sur le sujet durant six mois dans le Tarn-et-Garonne.&nbsp;</p><p>C&rsquo;est dans cadre qu&rsquo;elle effectue un stage de trois mois chez son futur associ&eacute;. Elle passe ensuite par l&rsquo;espace-test arboricole de l&rsquo;association d&rsquo;Ilots Paysans, membre du R&eacute;seau national des espaces-test agricoles (Reneta), tout en travaillant parall&egrave;lement dans une &eacute;picerie bio. &laquo;&nbsp;<em>Je suis arriv&eacute;e sur l&rsquo;espace-test l&rsquo;ann&eacute;e m&ecirc;me o&ugrave; il s&rsquo;est cr&eacute;&eacute;</em>, se rem&eacute;more Am&eacute;lie Armand. <em>J&rsquo;ai pass&eacute; pas mal de temps &agrave; d&eacute;fricher mais cette exp&eacute;rience m&rsquo;a nourri et a facilit&eacute; mon int&eacute;gration dans le r&eacute;seau agricole. Elle a fini de forger ma d&eacute;cision de m&rsquo;installer. L&rsquo;espace-test, je conseille, d&rsquo;autant qu&rsquo;il d&eacute;sormais totalement op&eacute;rationnel&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/2/7/3587234-1-fre-FR/71b09afbea93-jus-pommes-bouteilles-jpg" alt="L&rsquo;Earl Le verger de l&rsquo;&eacute;toile produit des jus de fruits et fait fabriquer des pur&eacute;es par un Esat" height="1488" width="1992" /><figcaption>L&rsquo;Earl Le verger de l&rsquo;&eacute;toile produit des jus de fruits et fait fabriquer des pur&eacute;es par un Esat</figcaption></figure>

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<h1>Une m&ucirc;re r&eacute;flexion</h1><p>Apr&egrave;s cette exp&eacute;rience qui dure un peu moins d&rsquo;un an, Am&eacute;lie Armand rejoint l&rsquo;exploitation de Pierre Sauvat mais cette fois dans le cadre d&rsquo;un stage de parrainage. L&rsquo;arboriculteur avait besoin d&rsquo;un appoint de main d&rsquo;&oelig;uvre pour conduire et d&eacute;velopper son verger et investir dans un outil de transformation. Il avait le choix entre un salari&eacute; ou un associ&eacute;&nbsp;: ce sera une associ&eacute;e.</p><p>Le parrainage, qui dure 14 mois, donne le temps aux deux parties de jauger la faisabilit&eacute; de l&rsquo;association. Le test sera concluant et d&eacute;bouchera sur la cr&eacute;ation de l&rsquo;EARL. Dans le m&ecirc;me temps, la d&eacute;cision est prise de cr&eacute;er un outil de transformation en investissant dans un broyeur, une presse, un pasteurisateur et une embouteilleuse. Cet investissement est strat&eacute;gique &agrave; plusieurs titres&nbsp;: il permet de valoriser les fruits visuellement d&eacute;pr&eacute;ci&eacute;s, &eacute;toffer la gamme de produits, &eacute;taler les rentr&eacute;es d&rsquo;argent et enfin renforcer la valeur ajout&eacute;e. Le Verger de l&rsquo;&eacute;toile propose aussi des compotes dont l&rsquo;&eacute;laboration est confi&eacute;e &agrave; un &Eacute;tablissement et service d&rsquo;aide par le travail.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/2/7/3587237-1-fre-FR/c58a1a86faff-palette-coing-jpg" alt="Cette ann&eacute;e, la r&eacute;colte des pommes et des coings a &eacute;t&eacute; fructueuse mais l&rsquo;exploitation reste tr&egrave;s expos&eacute;e aux al&eacute;as climatiques" height="1480" width="1998" /><figcaption>Cette ann&eacute;e, la r&eacute;colte des pommes et des coings a &eacute;t&eacute; fructueuse mais l&rsquo;exploitation reste tr&egrave;s expos&eacute;e aux al&eacute;as climatiques</figcaption></figure>

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<h1>En attendant l&rsquo;accueil d&rsquo;un troisi&egrave;me associ&eacute;</h1><p>L&rsquo;exploitation &eacute;coule ses produits aupr&egrave;s des Amap, de magasins sp&eacute;cialis&eacute;s ou encore d&rsquo;un magasin de producteurs. Outre la ligne de conditionnement, l&rsquo;exploitation investit parall&egrave;lement dans la r&eacute;novation et la diversification du verger, qui produira &agrave; court terme, en plus des pommes, des prunes, des p&ecirc;ches, des poires ou encore des coings et des noisettes.</p><div class="citation">
    <span>"Quand on fait une bonne ann&eacute;e, il faut l&rsquo;&eacute;taler sur deux ans"</span>
</div>
<p>La transformation et la diversification rev&ecirc;tent un caract&egrave;re strat&eacute;gique au plan &eacute;conomique. &laquo;&nbsp;<em>Notre verger est situ&eacute; &agrave; 500 m&egrave;tres d&rsquo;altitude est expos&eacute; aux gels de printemps</em>, souligne Am&eacute;lie Armand. <em>Il est conduit en prime sans irrigation, ce qui nous expose &agrave; de fortes fluctuations de rendement et donc de revenu. Quand on fait une bonne ann&eacute;e, il faut l&rsquo;&eacute;taler sur deux ans</em>&nbsp;&raquo;. Les deux associ&eacute;s aimeraient int&eacute;grer dans l&rsquo;exploitation un &eacute;leveur de volailles en petits lots mobiles, compatible avec le verger.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Situ&eacute; &agrave; Saint-Amant Tallande au sud-ouest de Clermont-Ferrand, entre la plaine de Limagne et les Volcans d&rsquo;auvergne, le verger-test des Cheires est l&rsquo;un des quatre lieux-test d&rsquo;&Icirc;lots Paysans. Il est le fruit d&rsquo;un partenariat entre Mond&rsquo;Arverne Communaut&eacute;, Ilots Paysans, la Frab AuRA, la Safer Auvergne Rh&ocirc;ne Alpes et Terre de Liens Auvergne qui a permis l&rsquo;acquisition du verger. Il compte 6 ha de pommiers d&rsquo;un seul tenant, dont 4 ha en production. De nombreuses vari&eacute;t&eacute;s de pommes sont pr&eacute;sentes : Golden, Comte, Canada grise et blanche, Belle Reine, Jubil&eacute;e&hellip; Le verger conduit en AB est situ&eacute; &agrave; 500 m d&rsquo;altitude avec une exposition Nord-Est. &Icirc;lots Paysans propose &agrave; des porteurs de projet de se tester sur une surface de 2 ha.</p>
</aside>
<p>&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-1-4-le-coup-de-pouce-aux-jeunes-pousses" target="_blank">Espaces-test &agrave; l'installation (1/4) : Le coup de pouce aux jeunes pousses</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-2-4-les-fruits-d-une-mure-reflexion" target="_blank">Espaces-test &agrave; l&rsquo;installation (2/4) : &laquo;&nbsp;Les fruits d&rsquo;une m&ucirc;re r&eacute;flexion&nbsp;&raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-3-4-garder-des-reves-et-perdre-quelques-naivetes" target="_blank">Espaces-test &agrave; l'installation (3/4) : &laquo; Garder des r&ecirc;ves et perdre quelques na&iuml;vet&eacute;s &raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-4-4-trois-ans-un-minimum-pour-se-tester-en-elevage" target="_blank">Espaces-test &agrave; l&rsquo;installation (4/4)&nbsp;: &laquo;&nbsp;Trois ans, un minimum pour se tester en &eacute;levage&nbsp;&raquo;</a></p></td></tr></tbody></table>


Amélie Armand a passé neuf mois sur l’espace-test arboricole d’Ilots Paysans dans le Puy-de-Dôme. Elle est désormais associée dans l’EARL le Verger de l’étoile qui produit des pommes et autres fruits, frais et transformés. Pas tout à fait les fruits du hasard.

Espaces-test à l’installation (2/4) : "Les fruits d’une mûre réflexion"

<p><em>En effet, les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage sont fortement remis en cause par les consommateurs principalement&nbsp;sur des questions de bien-&ecirc;tre des animaux, d&rsquo;environnement, et/ou de mod&egrave;les d&rsquo;&eacute;levage jug&eacute;s trop&nbsp;industriels. Dans un contexte o&ugrave; la question est celle de r&eacute;pondre aux attentes de la soci&eacute;t&eacute; (en termes&nbsp;d&rsquo;environnement, de bien-&ecirc;tre animal, &hellip;) et de niveau de comp&eacute;titivit&eacute; des &eacute;levages, l&rsquo;enjeu est d&rsquo;&eacute;viter les&nbsp;r&eacute;ponses partielles qui conduiraient &agrave; des transferts de pollution ou une d&eacute;localisation de la production et&nbsp;un accroissement des importations (avec des implications diverses sur l&rsquo;environnement). Il ressort qu&rsquo;<strong>une&nbsp;vision macroscopique est requise pour connecter les &eacute;levages aux syst&egrave;mes agricoles et alimentaires.</strong><br><u>C&rsquo;est ce que propose le RMT MAELE :<a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/presentation_maele.pdf">&nbsp;t&eacute;l&eacute;chargez le document de pr&eacute;sentation</a></u></em><br><br>2 aspects importants seront pris en compte pour consolider ces approches macroscopiques&nbsp; :</p><ol><li>La capacit&eacute; de fournir des&nbsp;<strong>r&eacute;gimes&nbsp;alimentaires &eacute;quilibr&eacute;s et&nbsp;suffisants en quantit&eacute;&nbsp;&nbsp;pour alimenter la population,</strong></li><li>L&rsquo;<strong>occupation territoriale</strong>&nbsp;prenant en compte la surface agricole&nbsp;disponible (SAU limit&eacute;e), le respect de rotations&nbsp;culturales et le recyclage des nutriments.</li></ol><p><strong>Objectif&nbsp;</strong>:&nbsp;<strong>&eacute;valuer les incidences environnementales de&nbsp;syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levages en lien avec leur territoire et connect&eacute;s &agrave; des syst&egrave;mes alimentaires :</strong></p><ul><li><strong>produire des bases scientifiques et techniques</strong>&nbsp;g&eacute;n&eacute;riques et robustes pour alimenter&nbsp;la r&eacute;flexion de la place des &eacute;levages dans le syst&egrave;me alimentaire de demain.</li><li>&eacute;clairer les&nbsp;porteurs d&rsquo;enjeux et les consommateurs pour les<strong>&nbsp;aider &agrave; prendre les bonnes d&eacute;cisions.</strong></li><li>aider &agrave;&nbsp;la vision globale en<strong>&nbsp;connectant syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage, territoires, et syst&egrave;mes&nbsp;alimentaires autour de la question environnementale.</strong></li></ul><p>Le r&eacute;seau fonctionnera autour&nbsp;de 4 axes de travail collectif&nbsp;qui fonctionnent en parall&egrave;le&nbsp;dans une d&eacute;marche&nbsp;de boucles de progr&egrave;s :&nbsp;</p><ul><li><strong>Axe 1 :&nbsp;Identifier et/ou d&eacute;finir&nbsp;les questions de soci&eacute;t&eacute; auxquelles&nbsp;le r&eacute;seau doit r&eacute;pondre</strong></li></ul><p>- Consultation et analyse d&rsquo;&eacute;tudes prospectives,&nbsp;de cahiers des charges, de plans fili&egrave;res&hellip;<br>- R&eacute;ception de demandes faites au r&eacute;seau&nbsp;(guichet)<br>- Formalisation de questions prioritaires pour le r&eacute;seau</p><ul><li><strong>Axe 2 :&nbsp;M&eacute;thodologie</strong></li></ul><p>- Construction de sc&eacute;narios pour r&eacute;pondre aux questions prioritaires<br>- Calages m&eacute;thodologiques pour une approche globale&nbsp;&agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de fili&egrave;res et territoires<br>- Mutualisation des donn&eacute;es requises</p><ul><li><strong>Axe 3 : Evaluation de sc&eacute;narios,&nbsp;analyse des r&eacute;sultats&nbsp;et propositions d&rsquo;am&eacute;liorations</strong></li></ul><p>- Evaluation des incidences environnementales de sc&eacute;narios d&rsquo;&eacute;levages&nbsp;&agrave; des &eacute;chelles globales (fili&egrave;res, territoires, pays, Europe)<br>- Renseignement d&rsquo;indicateurs compl&eacute;mentaires<br>- Formalisation pistes d&rsquo;am&eacute;liorations pour les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage actuels</p><ul><li><strong>Axe 4 :&nbsp;Diffusion et formation</strong></li></ul><p>- Formalisation du lien entre choix&nbsp;de syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage, occupations&nbsp;territoriales et disponibilit&eacute;s alimentaires<br>- Construction de supports p&eacute;dagogiques<br>- Cr&eacute;ation et alimentation d&rsquo;un site internet</p><p><em>Agr&eacute;&eacute; pour la p&eacute;riode 2020-2024 - Partenariat&nbsp; IFIP, Idele, INRAE, Itab, Itavi, Cirad, Citepa, Irda, Chambres d'agricultures de Bretagne et Pays de la Loire, Actalia, Cuma Ouest, Institut Agro, Agrosolutions, C&eacute;r&eacute;opa, Crepa (enseignement public de Bretagne), Coh&eacute;rence, Cifog.<br>Ce RMT port&eacute; par l&rsquo;IFIP a &eacute;t&eacute; construit &agrave; l&rsquo;issue du RMT &eacute;levages et environnement&nbsp;(r&eacute;seau agr&eacute;&eacute; sur la p&eacute;riode 2008-2019) dont les r&eacute;sultats sont consultables sur le site internet&nbsp;<a href="http://rmtelevagesenvironnement.org/" target="_blank">&nbsp;http://rmtelevagesenvironnement.org</a>.</em></p><p><em>Contact&nbsp;: Sandrine Espagnol (IFIP) &ndash;&nbsp;<a href="mailto:sandrine.espagnol@ifip.asso.fr" target="_blank">sandrine.espagnol@ifip.asso.fr</a>&nbsp;</em></p><p><a href="http://www.rmtelevagesenvironnement.org/les_outils_du_RMT" target="_blank">Voir les outils produits par le RMT &eacute;levages et environnement</a></p><p><a href="https://ifip.asso.fr/sites/default/files/presentation_maele.pdf" target="_blank">T&eacute;l&eacute;chargez le document de pr&eacute;sentation du RMT Maele</a></p>


Le Réseau MAELE (Macro-Elevages-Environnement) répond à un besoin de reconnexion entre les citoyens et leur système alimentaire.

MAELE, réseau qui répond à un besoin de reconnexion entre les citoyens et leur système alimentaire

<p class="Standard">C&rsquo;est sur la ferme de Jean-Michel Claude, &eacute;leveur laitier &agrave; Pannec&eacute; en Loire-Atlantique, que se r&eacute;unissait le groupe &laquo;&nbsp;Progr&egrave;s syst&egrave;mes laitiers du Pays d&rsquo;Ancenis&nbsp;&raquo; ce lundi 14 d&eacute;cembre. Si l&rsquo;alimentation est le principal sujet d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ses membres, c&rsquo;&eacute;tait le bien-&ecirc;tre animal qui &eacute;tait cette fois au c&oelig;ur des discussions.</p><p class="Standard">Et pour cause, en 2021 les techniciens des laiteries des Pays de la Loire &eacute;valueront 16 indicateurs de bien-&ecirc;tre animal, int&eacute;gr&eacute;s dans la charte des bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levages. <em>&laquo;&nbsp;Ils sont eux-m&ecirc;mes actuellement en formation&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Vincent Lambrecht, charg&eacute; de mission viande bovine &agrave; la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture.</p><p class="Standard">Dans cette perspective, le conseiller est venu pr&eacute;senter un processus d&rsquo;autodiagnostic aux &eacute;leveurs afin qu&rsquo;ils puissent se pr&eacute;parer avant l&rsquo;audit officiel. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est tout frais, nous l&rsquo;avons re&ccedil;u de l&rsquo;interprofession juste ce matin. L&rsquo;id&eacute;e c&rsquo;est que les &eacute;leveurs ne soient pas surpris par l&rsquo;outil BoviWell (voir encadr&eacute;) qui servira de base pour le diagnostic r&eacute;alis&eacute; par les techniciens. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ce r&eacute;f&eacute;rentiel vient du fait qu&rsquo;il a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; dans une d&eacute;marche scientifique et en concertation avec des ONG de d&eacute;fense des animaux&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise le sp&eacute;cialiste viande bovine &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/1/7/3587160-1-fre-FR/c03ef54129a3-boviwell2-jpg" alt="" height="3456" width="5184" /><figcaption>Le groupe &laquo; Progr&egrave;s syst&egrave;mes laitiers du Pays d&rsquo;Ancenis &raquo; r&eacute;uni sur la ferme de Jean-Michel Claude, &eacute;leveur laitier &agrave; Pannec&eacute; en Loire-Atlantique.</figcaption></figure>

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<p class="Standard">Si les &eacute;leveurs pr&eacute;sents comprennent la d&eacute;marche, ils s&rsquo;inqui&egrave;tent des cons&eacute;quences que cette nouvelle &eacute;valuation pourrait avoir sur leur exploitation. <em>&laquo;&nbsp;Je trouve &ccedil;a dangereux de travailler avec les ONG. C&rsquo;est facile ensuite pour les acheteurs d&rsquo;imposer des nouvelles contraintes, mais l&rsquo;adaptation est plus compliqu&eacute;e dans les &eacute;levages&nbsp;&raquo;,</em> avance l&rsquo;un des participants, tout en reconnaissant que la profession est attentiste sur le sujet.</p><p class="Standard">En terme d&rsquo;obligation, Vincent Lambrecht explique que le nombre de non-conformit&eacute; lors de l&rsquo;audit aboutira &agrave; un classement allant de 1 &agrave; 5. La laiterie &eacute;tablira ensuite avec l&rsquo;&eacute;leveur un plan d&rsquo;action plus ou moins important selon la note, &agrave; mettre en place pour supprimer les non-conformit&eacute;s.</p><h1 class="Standard">Une formalit&eacute; pour la plupart des points audit&eacute;s</h1><p class="Standard">Document en main, les &eacute;leveurs et le conseiller abordent chacun des points list&eacute;s dans l&rsquo;autodiagnostic. La plupart ne surprennent pas et sont d&eacute;j&agrave; largement appliqu&eacute;s dans les exploitations agricoles des participants. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait des aspects un peu instinctifs que la fili&egrave;re a structur&eacute;s pour prouver qu&rsquo;elle travaille sur le bien-&ecirc;tre animal et r&eacute;pondre &agrave; la demande des consommateurs&nbsp;&raquo;</em>, rel&egrave;ve Vincent Lambrecht.</p><p class="Standard">Mais certains points interrogent les &eacute;leveurs. Notamment celui sur les installations propres dont l&rsquo;un des crit&egrave;res stipule que la stabulation doit &ecirc;tre nettoy&eacute;e enti&egrave;rement une fois par an. Si cette t&acirc;che est souvent r&eacute;alis&eacute;e &agrave; hauteur d&rsquo;homme, elle est plus compliqu&eacute;e lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit de d&eacute;poussi&eacute;rer sous la toiture.</p><p class="Standard"><em>&laquo;&nbsp;Je pense que c&rsquo;est l&rsquo;une des nouveaut&eacute;s de ce diagnostic par rapport &agrave; l&rsquo;ancienne charte des bonnes pratiques&nbsp;&raquo;,</em> estime Vincent Lambrecht. Il attire l&rsquo;attention sur les points qui pourraient &ecirc;tre bloquants lors de l&rsquo;&eacute;valuation. <em>&laquo;&nbsp;En lait, c&rsquo;est le soin des veaux qui doit &ecirc;tre &eacute;tudi&eacute; avec attention. Par exemple, ils doivent avoir de l&rsquo;eau claire et propre &agrave; disposition &agrave; partir de 15 jours apr&egrave;s le v&ecirc;lage, m&ecirc;me en niche. En allaitant, c&rsquo;est l&rsquo;absence d&rsquo;abri pour l&rsquo;ombrage au p&acirc;turage qui pourrait par exemple poser probl&egrave;me&nbsp;&raquo;,</em> d&eacute;clare-t-il.</p><h1 class="Standard">L&rsquo;exemple tr&egrave;s concret des abreuvoirs</h1><p class="Standard">La th&eacute;matique de l&rsquo;eau revient &agrave; plusieurs reprises dans l&rsquo;autodiagnostic. D&rsquo;une part, elle doit &ecirc;tre propre et l&rsquo;&eacute;leveur doit pouvoir justifier soit d&rsquo;analyse, soit de traitement. Et d&rsquo;autre part, la propret&eacute; et le nombre d&rsquo;abreuvoirs impactent plusieurs points de l&rsquo;&eacute;valuation. Sur ce dernier crit&egrave;re, les &eacute;leveurs du groupe montrent un profond d&eacute;saccord avec le nombre d&rsquo;animaux autoris&eacute;s pour chaque type d&rsquo;abreuvoir.<em> &laquo;&nbsp;Ce qui est int&eacute;ressant, c&rsquo;est que vos r&eacute;flexions vont d&eacute;j&agrave; au-del&agrave; de la norme de bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&raquo;</em>, fait remarquer Vincent Lambrecht.</p><p class="Standard">En effet, la disponibilit&eacute; en eau ne d&eacute;pend pas uniquement du nombre d&rsquo;abreuvoirs, mais &eacute;galement de leur positionnement et de leur disponibilit&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Si vous mettez un bac de prairie dans la stabulation pendant une journ&eacute;e et que les vaches y boivent plus de 10l chacune, en plus du syst&egrave;me d&rsquo;abreuvement classique, c&rsquo;est que ce dernier n&rsquo;est pas suffisamment bien configur&eacute;&nbsp;&raquo;,</em> conseille-t-il.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>BoviWell est un outil qui a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; par Moy Park Beef Orl&eacute;ans pour formaliser l&rsquo;&eacute;valuation des crit&egrave;res de bien-&ecirc;tre animal. Cette entreprise, qui produit des steaks hach&eacute;s pour McDonald&rsquo;s a construit cet outil en lien avec des chercheurs mais &eacute;galement avec des organisations agricoles. La fili&egrave;re s&rsquo;en est empar&eacute; en 2019. L&rsquo;outil permet de mesurer de mani&egrave;re objective les 16 crit&egrave;res de bien-&ecirc;tre animal fix&eacute; par le plan de fili&egrave;re France Terre de Lait. Cette d&eacute;marche pr&eacute;voit que &laquo; d&rsquo;ici 2025, 100&thinsp;% des fermes laiti&egrave;res fran&ccedil;aises seront &eacute;valu&eacute;es, pour une recherche d&rsquo;am&eacute;lioration continue des pratiques. &raquo;</p>
</aside>



Dans les Pays de la Loire, la charte des bonnes pratiques d’élevages va évoluer en 2021 pour intégrer 16 critères structurés sur le bien-être animal. Pour préparer les éleveurs à cette évolution, la Chambre d’agriculture leur soumet un autodiagnostic. Si certains points sont acquis, d’autres pourraient être bloquants selon les pratiques des exploitations.

Autoévaluer le bien-être animal avant le passage du technicien en élevage laitier

<p>Plan de relance, baisse des imp&ocirc;ts de production, cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t accord&eacute; &agrave; la certification Haute valeur environnementale&nbsp;(HVE) : la Coop&eacute;ration agricole ne sous-estime pas les moyens mis sur la table par le gouvernement pour passer la crise sanitaire et pr&eacute;venir une potentielle crise &eacute;cologique et climatique.</p><p>Mais elle en r&eacute;clame davantage. &laquo;&nbsp;<em>Le Plan de relance va produire un effet de levier sur les ann&eacute;es 2021 et 2022 mais la transformation de nos mod&egrave;les &eacute;conomiques et &eacute;cologiques, s&rsquo;agissant notamment de la d&eacute;carbonation, s&rsquo;inscrit sur une p&eacute;riode de 5 &agrave; 10 ans</em>, d&eacute;clare Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de la Coop&eacute;ration agricole, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse. <em>Selon nos calculs, les agriculteurs et les coop&eacute;ratives vont devoir mobiliser 9 milliards d&rsquo;euros pour financer la transition, dans un rapport deux tiers / un tiers. C&rsquo;est six fois plus que les montants actuellement fl&eacute;ch&eacute;s sur ce dossier. Nous en appelons au soutien massif des pouvoirs publics</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Il n&rsquo;y aura pas de transformation de nos mod&egrave;les s&rsquo;il n&rsquo;y a pas de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;"</span>
</div>
<p>La Coop&eacute;ration agricole a bien tent&eacute; de faire passer une premi&egrave;re enveloppe de 300 millions d'euros sur le projet de loi de finances 2021 mais la partie est mal engag&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>A d&eacute;faut, nous r&eacute;it&eacute;rerons notre demande pour 2022&nbsp;</em>&raquo;, a plaid&eacute; Dominique Charg&eacute;.</p><p>Les coop&eacute;ratives et leurs adh&eacute;rents ne s&rsquo;estiment pas capables de supporter seuls la charge de la transition, m&ecirc;me si le processus est d&eacute;j&agrave; engag&eacute;, comme en t&eacute;moigne la fili&egrave;re luzerne, cit&eacute;e en exemple. &laquo;&nbsp;<em>Il y a quelques ann&eacute;es en arri&egrave;re, la fili&egrave;re &eacute;tait &eacute;mettrice nette de carbone</em>, souligne Dominique Charg&eacute;. <em>Gr&acirc;ce au pr&eacute;fanage et au recours &agrave; la biomasse dans les usines de d&eacute;shydratation, la luzerne stocke d&eacute;sormais plus de carbone qu&rsquo;elle n&rsquo;en &eacute;met&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Probl&egrave;me : la transition ne repr&eacute;sente qu&rsquo;une partie des d&eacute;fis de la coop&eacute;ration, qui doit par ailleurs continuer d&rsquo;investir dans la modernisation de ses outils productifs. &laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;y aura pas de transformation de nos mod&egrave;les s&rsquo;il n&rsquo;y a pas de comp&eacute;titivit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, a martel&eacute; le pr&eacute;sident, prenant comme exemple la betterave, soudainement soumise &agrave; une <em>&laquo;&nbsp;distorsion de concurrence sous l&rsquo;effet d&rsquo;un&nbsp;retrait de mol&eacute;cules, sans alternatives techniques fiables et &eacute;conomiquement viables</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>&laquo;&nbsp;La guerre des prix est repartie&nbsp;&raquo;</h1><p>Pour d&rsquo;autres fili&egrave;res, telles que les vins et spiritueux, le foie gras et les volailles festives, c&rsquo;est la crise sanitaire qui plombe les tr&eacute;soreries et les fonds propres, et hypoth&egrave;quent d&rsquo;autant les processus de transformation des entreprises agricoles et agroalimentaires.</p><p>Et alors que s&rsquo;ouvrent les n&eacute;gociations commerciales, la grande distribution enfonce le clou. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est le retour de la guerre des prix</em>, d&eacute;clare Dominique Charg&eacute;. <em>On fait face &agrave; une demande quasi g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e de d&eacute;flation de la part des distributeurs de -2% &agrave; -4% alors que l&rsquo;on aurait besoin d&rsquo;une revalorisation de 2% &agrave; 4%, notamment pour tenir compte de la hausse des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res. Les demandes de promotion sont aussi tr&egrave;s importantes. Le contexte social est certes difficile mais il y la n&eacute;cessit&eacute; imp&eacute;rative de revaloriser les tarifs des fournisseurs pour assurer la juste r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs</em>&nbsp;&raquo;. Pour la Coop&eacute;ration agricole, la loi EGAlim n&rsquo;a toujours pas produit ses effets.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La Coop&eacute;ration agricole a mis en ligne un site internet destin&eacute; &agrave; illustrer les initiatives et les r&eacute;alisations des coop&eacute;ratives en mati&egrave;re de transformation de mod&egrave;le sur six th&eacute;matiques : bien-&ecirc;tre animal, biodiversit&eacute;, changement climatique, gaspillage alimentaire, &eacute;conomie circulaire et agro&eacute;cologique. Le site recense actuellement 258 solutions port&eacute;es par 157 coop&eacute;ratives. Le 3 juin 2021, elle honorera les inititives les plus remarquables en d&eacute;cernant les Troph&eacute;es des solutions agricoles, avec le soutien du Cr&eacute;dit agricole. Le 18 f&eacute;vrier 2021, la Coop&eacute;ration organisera une s&eacute;ance publique consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie Zen (Z&eacute;ro &eacute;mission nette).</p>
</aside>



Au-delà de l’effet de levier du Plan de relance, la coopération agricole souhaite un soutien massif des pouvoirs publics sur le long terme pour supporter le coût des transitions écologique et climatique. En attendant, la crise sanitaire siphonne les fonds propres des entreprises tandis que la grande distribution entame les négociations commerciales en réclamant des baisses de prix comprises entre -2% et -4%. La coopération campe sur +2% à +4%.

Une transition à 9 milliards d'euros pour la Coopération agricole

<p>Un porteur de projet plut&ocirc;t jeune, parfois bard&eacute; de dipl&ocirc;mes tout sauf agricoles, et en grande majorit&eacute; &eacute;tranger au milieu agricole, autrement dit hors cadre familial&nbsp;: tel est le profil-type d&rsquo;un &laquo;&nbsp;testeur&nbsp;&raquo;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Un espace-test s&rsquo;int&egrave;gre dans la d&eacute;marche d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation</em>, explique Jean-Baptiste Cavalier, animateur coordinateur national du R&eacute;seau national des espaces-test agricoles (Reneta). <em>L&rsquo;espace-test n&rsquo;est ni un lieu de formation, ni un lieu de d&eacute;couverte. Il y a un avant et il y a un apr&egrave;s.&nbsp;Avant, le porteur de projet se sera form&eacute; et aura commenc&eacute; &agrave; &eacute;laborer son projet d&rsquo;installation car il passe en g&eacute;n&eacute;ral par le Point accueil installation d&egrave;s son entr&eacute;e en test, sinon en cours de test. Apr&egrave;s,&nbsp;il sera accompagn&eacute; dans son installation concr&egrave;te, s'il d&eacute;cide de s'installer. Entre les deux, il va tester ses capacit&eacute;s dans toutes les dimensions d&rsquo;un chef d&rsquo;entreprise agricole mais c&rsquo;est lui-m&ecirc;me qui se teste et en aucun cas les personnes qui l&rsquo;entourent</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>A la fois couveuse et p&eacute;pini&egrave;re, l&rsquo;espace-test offre la possibilit&eacute; de tester en conditions r&eacute;elles son projet d&rsquo;exploitation durant un &agrave; trois ans, sans risques financiers.</p><h1>Les collectivit&eacute;s territoriales au soutien</h1><p>Les espaces-test sont apparus dans le paysage agricole en 2007, &agrave; l&rsquo;initiative des Adear (Associations pour le d&eacute;veloppement de l'emploi agricole et rural), des Afip (Association de Formation et d'information pour le d&eacute;veloppement d'initiatives rurales) ou encore des Civam. Dans certains d&eacute;partements, ce sont les &eacute;tablissements d&rsquo;enseignement agricole qui ont ressenti le besoin de cr&eacute;er des espaces-test comme un prolongement au BPREA (Brevet professionnel responsable d'exploitation agricole.</p><p>En 2012 est n&eacute; le Reneta, qui fait office de r&eacute;seau d&rsquo;&eacute;change de pratiques, chaque espace-test conservant son autonomie mais dans le respect d&rsquo;une charte nationale, le Reneta &eacute;tant lui-m&ecirc;me apolitique et a-syndical. En 2014, la Loi d&rsquo;avenir pour l&rsquo;agriculture a marqu&eacute; une forme de reconnaissance pour les espaces-test, en consid&eacute;rant les hors-cadre familiaux comme un public prioritaire en terme d&rsquo;installation et de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations.</p><p>En 2015, c&rsquo;est la loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la R&eacute;publique qui a incit&eacute; les collectivit&eacute;s locales, fortes d&rsquo;une comp&eacute;tence agricole, &agrave; s&rsquo;int&eacute;resser aux espaces-test. &laquo;&nbsp;<em>Elles sont de plus en plus nombreuses &agrave; s&rsquo;impliquer dans nos structures&nbsp;</em>&raquo;, constate Jean-Baptiste Cavalier. &laquo;&nbsp;<em>Cette &eacute;volution traduit la volont&eacute; de s&rsquo;inscrire dans une agriculture de proximit&eacute;, cr&eacute;atrice d&rsquo;emploi, respectueuse de l&rsquo;Homme et de l&rsquo;environnement</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/2/6/3586211-1-fre-FR/7a114e17ec54-jean-baptiste-cavalier-jpg" alt="Jean-Baptiste Cavalier, animateur coordinateur national du Reneta, le R&eacute;seau national des espaces-test agricoles" height="1460" width="1796" /><figcaption>Jean-Baptiste Cavalier, animateur coordinateur national du Reneta, le R&eacute;seau national des espaces-test agricoles</figcaption></figure>

</div>
<h1>Pas r&eacute;serv&eacute; aux hors-cadre</h1><div class="citation">
    <span>"Plus de 90% des installations sont p&eacute;rennis&eacute;es et s&eacute;curis&eacute;es"</span>
</div>
<p>En 2020, le r&eacute;seau compte 51 structures en fonctionnement, repr&eacute;sentant un effectif d&rsquo;environ 500 testeurs. Une dizaine de structures est par ailleurs en cours de cr&eacute;ation. Le Reneta s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; mettre en place un observatoire destin&eacute; &agrave; analyser le parcours des testeurs. &laquo;&nbsp;<em>Les deux tiers d&rsquo;entre eux s&rsquo;installent apr&egrave;s leur passage en espace-test</em>, indique Jean-Baptiste Cavalier. <em>Un sur dix, int&eacute;ress&eacute; par le travail de la terre mais pas par la dimension entrepreneuriale, opte pour le salariat. Environ 15% abandonnent leur projet d&rsquo;installation et 5 &agrave; 10% restent dans l&rsquo;expectative.&nbsp;</em><em>Toutes les productions, v&eacute;g&eacute;tales et animales, peuvent &ecirc;tre potentiellement test&eacute;es. Plus de 90% des installations sont p&eacute;rennis&eacute;es et s&eacute;curis&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le Reneta s&rsquo;investit par ailleurs sur une autre forme d&rsquo;accompagnement des agriculteurs que sont les Coop&eacute;ratives d&rsquo;activit&eacute; et d&rsquo;emploi (CAE), instaur&eacute;es par la loi du 31 juillet 2014 relative &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie sociale et solidaire. Les CAE permettent &agrave; des agriculteurs d&rsquo;&ecirc;tre salari&eacute;s de leur propre entreprise et d&rsquo;actionner ainsi des droits sociaux (ch&ocirc;mage, formation, retraite), plus int&eacute;ressants que ceux r&eacute;serv&eacute;s aux exploitants, et notamment en cas de sortie pr&eacute;matur&eacute;e du m&eacute;tier.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;espace-test facilite l&rsquo;entr&eacute;e dans le m&eacute;tier des hors-cadre familiaux tandis que la coop&eacute;rative d&rsquo;activit&eacute; et d&rsquo;emploi est de nature &agrave; favoriser, le cas &eacute;ch&eacute;ant, leur sortie</em>, estime Jean-Baptiste Cavalier. <em>Je pr&eacute;cise que les espaces-test accueillent aussi des enfants d&rsquo;agriculteurs, parfois en rupture du mod&egrave;le familial</em> &raquo;.</p><h1>Projet europ&eacute;en Newbie</h1><p>Depuis bient&ocirc;t 15 ans, les espaces-tests marquent tranquillement leur empreinte dans le renouvellement du paysage agricole, sans tambour ni trompette, et avec les moyens qui sont les leurs. Si leur visibilit&eacute; et leur force de frappe sont relatives, leur reconnaissance de cesse de s&rsquo;affirmer.</p><p>C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;il se sont invit&eacute;s dans le d&eacute;bat public ImPACtons dont les conclusions, attendues d&rsquo;ici &agrave; quelques semaines, doivent nourrir le futur Plan strat&eacute;gique national (PSN) que la France devra soumettre &agrave; la Commission europ&eacute;enne dans le cadre de la Pac 2023-2027.</p><p>Les espaces-test sont aussi mis en avant par le Conseil &eacute;conomique, social et environnemental (Cese) qui, dans un avis du 9 juin dernier, pr&eacute;conise d&rsquo;en multiplier le nombre en les dotant d&rsquo;un fonds d&rsquo;amor&ccedil;age. Les espaces-test passent aussi les fronti&egrave;res et font des &eacute;mules au sein de plusieurs pays membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne. Le Reneta a du reste &eacute;t&eacute; associ&eacute; au programme Newbie, qui vise &agrave; favoriser l&rsquo;arriv&eacute;e de nouveaux entrants dans le secteur agricole.</p><p>&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-1-4-le-coup-de-pouce-aux-jeunes-pousses" target="_blank">Espaces-test &agrave; l'installation (1/4) : Le coup de pouce aux jeunes pousses</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-2-4-les-fruits-d-une-mure-reflexion" target="_blank">Espaces-test &agrave; l&rsquo;installation (2/4) : &laquo;&nbsp;Les fruits d&rsquo;une m&ucirc;re r&eacute;flexion&nbsp;&raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-3-4-garder-des-reves-et-perdre-quelques-naivetes" target="_blank">Espaces-test &agrave; l'installation (3/4) : &laquo; Garder des r&ecirc;ves et perdre quelques na&iuml;vet&eacute;s &raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/espaces-test-a-l-installation-4-4-trois-ans-un-minimum-pour-se-tester-en-elevage" target="_blank">Espaces-test &agrave; l&rsquo;installation (4/4)&nbsp;: &laquo;&nbsp;Trois ans, un minimum pour se tester en &eacute;levage&nbsp;&raquo;</a></p></td></tr></tbody></table>


Une cinquantaine d’espaces-test agricoles permettent à des jeunes et moins jeunes de tester leur projet d’installation. Ces structures sont à la croisée des enjeux de renouvellement des générations et de relocalisation de l’agriculture dans les territoires. Les collectivités s’y intéressent de près. Le concept fait des émules en Europe et attire même... des enfants d’agriculteurs.

Espaces-test à l'installation (1/4) : Le coup de pouce aux jeunes pousses

<p>Apr&egrave;s plus de trois ann&eacute;es d&rsquo;intenses n&eacute;gociations, les partenaires sociaux agricoles salari&eacute;s et patronaux(1) ont trouv&eacute; il y a quelques semaines un accord sur la mise en place d&rsquo;une convention collective nationale couvrant l&rsquo;ensemble des entreprises et des salari&eacute;s de la production agricole et des Cuma en France (soit pr&egrave;s d&rsquo;un million de salari&eacute;s, hors EDT).<br>Un accord qui, pour Jean-Marc Crespin, nouveau responsable de la section emploi de la FDSEA du Cantal, r&eacute;sonne comme une grande avanc&eacute;e syndicale.<br>&ldquo;L&rsquo;id&eacute;e &eacute;tait de regrouper en une seule convention pas moins de 140 conventions collectives qui pr&eacute;valaient pour les salari&eacute;s de la production agricole&rdquo;, indique l&rsquo;&eacute;leveur de Faverolles, faisant valoir la complexit&eacute; du dossier mais aussi le risque de l&rsquo;immobilisme. En cas d&rsquo;&eacute;chec des n&eacute;gociations, &ldquo;&nbsp;on risquait de passer sous tutelle du gouvernement&rdquo;.<br><strong>Les salari&eacute;s les plus comp&eacute;tents valoris&eacute;s</strong><br>Si cette convention ne marque pas la fin des n&eacute;gociations paritaires territoriales ni de fili&egrave;res, elle promeut une nouvelle approche en termes de classification des emplois, bas&eacute;e sur les comp&eacute;tences, afin de favoriser l&rsquo;&eacute;volution professionnelle des salari&eacute;s. Elle &eacute;tablit &eacute;galement une grille nationale fixant les salaires minima. &ldquo;Concr&egrave;tement, cela va apporter un plus aux salari&eacute;s les plus comp&eacute;tents, sachant que la r&eacute;mun&eacute;ration sera aussi fonction de la fiche de poste qui prend en compte cinq crit&egrave;res&nbsp;: la technicit&eacute; du salari&eacute;, son autonomie, son degr&eacute; de responsabilit&eacute;s, les aspects management et relationnel&rdquo;, pr&eacute;cise Jean-Marc Crespin.<br>Sa mise en &oelig;uvre intervenant &agrave; compter du 1er janvier 2021, chaque employeur va devoir repositionner son ou ses salari&eacute;s sur la base de cette nouvelle convention. Une proc&eacute;dure que la FDSEA a entrepris d&rsquo;accompagner en proposant des formations aux employeurs, ainsi que des prestations individuelles ou en groupe. Mais Jean-Marc Crespin se veut rassurant&nbsp;: &ldquo;&Ccedil;a ne va pas alourdir le co&ucirc;t salarial pour l&rsquo;employeur dans une grande majorit&eacute; de cas et &ccedil;a peut en revanche rendre plus attractif le m&eacute;tier de salari&eacute; agricole.&rdquo; L&rsquo;agriculture en a bien besoin, tous les secteurs et r&eacute;gions, faisant le constat d&rsquo;une p&eacute;nurie persistante de candidats. Et 2020 n&rsquo;a pas permis &agrave; la section emploi de la FDSEA et ses partenaires (P&ocirc;le emploi...) de d&eacute;ployer les actions de promotion programm&eacute;es. Des op&eacute;rations qu&rsquo;elle esp&egrave;re pouvoir conduire en 2021.<br>Par ailleurs, convaincue des atouts de l&rsquo;apprentissage, &ldquo;pour permettre au territoire d&rsquo;assurer une partie de son renouvellement et de satisfaire ses besoins en main d&rsquo;&oelig;uvre&rdquo;, la section de la FDSEA encourage les exploitants &agrave; embaucher des jeunes en apprentissage en profitant de l&rsquo;aide exceptionnelle allou&eacute;e par les pouvoirs publics<br>qui all&egrave;ge le co&ucirc;t de l&rsquo;apprenti la premi&egrave;re ann&eacute;e.<br><strong>Formation &ldquo;expert traite&rdquo;</strong><br>En lien avec la section laiti&egrave;re, le section emploi planche en outre le projet de formation &ldquo;expert traite&rdquo;. &ldquo;L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est d&rsquo;avoir des salari&eacute;s sp&eacute;cialis&eacute;s sur la traite, un besoin qui a &eacute;t&eacute; exprim&eacute; suite au questionnaire adress&eacute; aux producteurs laitiers dans le cadre d&rsquo;un stage encadr&eacute; par Cantal conseil &eacute;levage&rdquo;, retrace Jean-Marc Crespin. D&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave;, sept salari&eacute;s d&rsquo;AgriEmploi et du Service de remplacement seraient int&eacute;ress&eacute;s pour suivre cette formation &agrave; l&rsquo;agr&eacute;ment et au financement de laquelle la FDSEA travaille. Reste aussi &agrave; confirmer et quantifier la demande de la part des producteurs qui s&rsquo;&eacute;taient manifest&eacute;s, il y a un an, dans le cadre de cette enqu&ecirc;te. &ldquo;Une fois toutes ces &eacute;tapes franchies, on fera la formation et on essaiera de faire un test sur un secteur&rdquo;, compl&egrave;te le responsable FDSEA.<br><br>(1) FGA-CFDT, FNAF-CGT, FGTA-FO, CFTC- Agri, SNCEA/CFE-CGC et FNSEA et FNCuma.</p>


Au terme de trois ans de négociations, FNSEA et partenaires sociaux ont acté une convention nationale unique.

Salariés agricoles : une seule et même convention

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<p>L&rsquo;&eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;Itavi sur 45 sites de production avec des b&acirc;timents de 400 m&sup2; en partenariat avec l&rsquo;&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse et l&rsquo;Airvol<sup> (1)</sup> avait pour but de mettre en &eacute;vidence des pratiques ou des &eacute;l&eacute;ments impactant positivement les 15 premiers jours de vie de poussins. La qualit&eacute; du d&eacute;marrage a &eacute;t&eacute; caract&eacute;ris&eacute;e par le taux de mortalit&eacute;, le poids moyen et l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; du lot, la pr&eacute;sence de pododermatites ainsi que l&rsquo;expression de comportements. Deux leviers techniques sont apparus fondamentaux &agrave; ma&icirc;triser.</p>

<h3>Une prise d&rsquo;aliment et d&rsquo;eau d&egrave;s l&rsquo;arriv&eacute;e des poussins</h3>

<p>Le poids moyen des animaux et leur homog&eacute;n&eacute;it&eacute; ont &eacute;t&eacute; d&eacute;t&eacute;rior&eacute;s dans les &eacute;levages ne disposant pas d&rsquo;&eacute;quipements d&rsquo;alimentation et d&rsquo;abreuvement suppl&eacute;mentaires et sp&eacute;cifiques. Les animaux avaient en moyenne un poids inf&eacute;rieur de 16 grammes &agrave; la moyenne (- 7,9&nbsp;%) et une h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de poids sup&eacute;rieure de 3,7 points par rapport aux autres. La pr&eacute;cocit&eacute; de la prise en aliment et en eau est fondamentale pour la mise en place des fonctions digestives et le d&eacute;veloppement du tractus digestif, de mani&egrave;re &agrave; assurer une homog&eacute;n&eacute;it&eacute; du lot et de bonnes performances techniques. Il est n&eacute;cessaire de permettre aux animaux d&rsquo;acc&eacute;der facilement &agrave; des points d&rsquo;eau et d&rsquo;aliment d&egrave;s leur arriv&eacute;e, d&rsquo;augmenter le nombre d&rsquo;&eacute;quipements et/ou la surface disponible, notamment de d&eacute;rouler un papier recouvert d&rsquo;aliment de d&eacute;marrage sur au moins 30&nbsp;% de la surface, en le disposant de part et d&rsquo;autre des points d&rsquo;eau. En pratique, la pr&eacute;cocit&eacute; de la prise en aliment et en eau peut &ecirc;tre &eacute;valu&eacute;e par la palpation de son jabot entre 2 et 3&nbsp;heures suivant l&rsquo;arriv&eacute;e. Au regard de cette information, des am&eacute;liorations de disposition des &eacute;quipements ou d&rsquo;augmentation de la surface d&rsquo;alimentation et d&rsquo;hydratation sont &agrave; envisager.</p>

<h3 class="sequence">Lire aussi <strong><a href="https://www.reussir.fr/volailles/itavi-0" target="_blank">Les publications de l'Itavi sur R&eacute;ussir volailles</a></strong></h3>

<h3>Ma&icirc;triser la liti&egrave;re durant toute la phase de d&eacute;marrage</h3>

<p>La qualit&eacute; de liti&egrave;re a &eacute;t&eacute; not&eacute;e de 0 (liti&egrave;re s&egrave;che et friable) jusqu&rsquo;&agrave; 6 (liti&egrave;re humide et cro&ucirc;t&eacute;e partout). Dans les b&acirc;timents aux liti&egrave;res les plus d&eacute;t&eacute;rior&eacute;es (en moyenne &agrave; 4,1/6, contre 1,1/6 pour l&rsquo;ensemble), les animaux pr&eacute;sentaient les taux de pododermatites les plus &eacute;lev&eacute;s &agrave; 15 jours. Dans ces &eacute;levages, 41 des 100 animaux pr&eacute;lev&eacute;s par b&acirc;timent, avaient des pododermatites, contre 16&nbsp;% pour l&rsquo;ensemble des &eacute;levages. D&eacute;j&agrave; bien connu, le lien entre la qualit&eacute; de la liti&egrave;re et les incidences sur les pododermatites a ici &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence pendant la phase pr&eacute;coce.</p>

<p>D&egrave;s le d&eacute;but, la vigilance sur la qualit&eacute; de la liti&egrave;re est fondamentale, pour pr&eacute;server au mieux la qualit&eacute; des pattes et le confort par la suite. La qualit&eacute; de la mati&egrave;re premi&egrave;re, ainsi que la gestion des param&egrave;tres de pr&eacute;chauffage, de l&rsquo;hygrom&eacute;trie, de la temp&eacute;rature et du renouvellement de l&rsquo;air sont des pr&eacute;requis techniques indispensables. Isolant thermique, il est aussi important de maintenir la liti&egrave;re la plus s&egrave;che possible pour limiter le d&eacute;veloppement des microorganismes, pouvant impacter la sant&eacute; des animaux et leur &eacute;tat corporel.</p>

<div class="note">(1) Association interr&eacute;gionale des Volailles maigres d&rsquo;Aquitaine.</div>
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<div class="encadre">
<h2>Opavi, pour faire le point sur son d&eacute;marrage</h2>

<p>Il peut &ecirc;tre utile de faire le point sur ses &eacute;quipements et ses pratiques au d&eacute;marrage afin de mettre en &eacute;vidence des axes d&rsquo;am&eacute;lioration et de progr&egrave;s technique. Pour faire ce bilan et &eacute;changer, un outil Excel a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; &agrave; destination des &eacute;leveurs et des techniciens. Il passe en revue l&rsquo;abreuvement et la qualit&eacute; de l&rsquo;eau, l&rsquo;alimentation, la liti&egrave;re, l&rsquo;ambiance et l&rsquo;animal.</p>

<p>Pour chacun des volets examin&eacute;s, le producteur, accompagn&eacute; ou non par son conseiller technique, est guid&eacute; dans l&rsquo;&eacute;valuation de diff&eacute;rents param&egrave;tres. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t est de pouvoir comparer les donn&eacute;es et observations &agrave; des r&eacute;f&eacute;rences, &agrave; des pr&eacute;conisations g&eacute;n&eacute;rales ou &agrave; des objectifs fix&eacute;s par l&rsquo;organisation de producteurs. L&rsquo;outil sera t&eacute;l&eacute;chargeable sur le<strong><a href="https://www.itavi.asso.fr/recherche" target="_blank"> site de l&rsquo;Itavi</a></strong> dans quelques semaines.</p>
</div>



Une étude de l’Itavi sur la qualité du démarrage des poussins fermiers label rouge rappelle l’importance de la rapidité de prise d’eau et d’aliment, ainsi que de la maîtrise de la litière.

Le deux points-clés pour bien démarrer des poussins fermiers

<p>&laquo;&nbsp;<em>Pour nous concessionnaires, le dispositif introduit une distorsion de concurrence par rapport au mat&eacute;riel d&rsquo;occasion. Il va aussi avoir pour effet de d&eacute;pr&eacute;cier la valeur de reprise des pulv&eacute;risateurs ne r&eacute;pondant pas aux nouvelles normes, ce qui va faire perdre aux acheteurs une partie du b&eacute;n&eacute;fice de l&rsquo;op&eacute;ration</em>&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;occasion d'une conf&eacute;rence presse, Pierre Prim, le pr&eacute;sident du Syndicat national des entreprises de services et distribution du machinisme agricole, d&rsquo;espaces verts et des m&eacute;tiers sp&eacute;cialis&eacute;s (Sedima) n&rsquo;a pas m&eacute;nag&eacute; ses critiques &agrave; l&rsquo;&eacute;gard du Plan de relance, qui fl&egrave;che 215 millions d'euros vers les agro&eacute;quipements porteurs de transition agro&eacute;cologique.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/zero-glyphosate-2500-de-credit-d-impot-et-80-millions-en-plus-pour-les-agroequipements-verts" target="_blank" title="Z&eacute;ro glyphosate : 2500 &euro; de cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t et 80 millions &euro; en plus pour les agro&eacute;quipements verts">Z&eacute;ro glyphosate : 2500 &euro; de cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t et 80 millions &euro; en plus pour les agro&eacute;quipements verts</a>
</aside>
<p>&laquo;&nbsp;<em>En &eacute;quipant les pulv&eacute;risateurs en parc d&rsquo;une coupure de section ou d&rsquo;un syst&egrave;me de suivi de rampe, moyennant quelques milliers d&rsquo;euros, on aurait pu mettre &agrave; niveau de nombreux appareils et avoir un impact plus significatif sur la r&eacute;duction des produits phytosanitaires qu&rsquo;en soutenant l&rsquo;achat d&rsquo;appareils neufs de 80.000 euros et plus</em>, poursuit Pierre Prim. <em>Malheureusement, les frais de main d&rsquo;&oelig;uvre ne sont pas pris en compte par le dispositif&nbsp;</em>&raquo;. Le Sedima ne d&eacute;sesp&egrave;re pas de voir FranceAgriMer, charg&eacute; d&rsquo;&eacute;tudier les dossiers, faire preuve de diligence le moment venu.</p><h1>Les aides publiques, des effets n&eacute;gatifs....</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les critiques &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des mesures de soutien direct &agrave; l&rsquo;investissement dans l&rsquo;agro&eacute;quipement ne sont pas&nbsp; nouvelles. Entre avril 2015 et avril 2017, une certaine loi Macron avait permis de sur-amortir de 40 % l&rsquo;achat d&rsquo;un bien productif, un dispositif au spectre tr&egrave;s large, tant du point de vue des cat&eacute;gories de mat&eacute;riels &eacute;ligibles, que des formes d&rsquo;achat (cr&eacute;dit amortissable, cr&eacute;dit-bail, location avec option d&rsquo;achat). La mesure avait g&eacute;n&eacute;r&eacute; quelques effets pervers :&nbsp;afflux de commandes, d&eacute;lais de livraison, stock d&rsquo;occasions r&eacute;centes, fragilisation des tr&eacute;soreries...</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Selon le Sedima, l&rsquo;Administration est rest&eacute;e sourde aux alertes des distributeurs, qui assimilent le Plan de relance &agrave; un plan de soutien &agrave; l&rsquo;industrie. &laquo;&nbsp;<em>En esp&eacute;rant qu&rsquo;il profite aux constructeurs fran&ccedil;ais</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Anne Fradier, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale du syndicat.</p><h1>... mais aussi positifs</h1><p>Le volet agro&eacute;quipement du Plan de relance ne se r&eacute;duit pas &agrave; la r&eacute;novation du parc de pulv&eacute;risateurs. Il cible aussi toute une panoplie de mat&eacute;riels destin&eacute;s &agrave; offrir un substitut aux produits phytosanitaires et notamment aux herbicides. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;esp&egrave;re que les mat&eacute;riels alternatifs concentreront l&rsquo;attention des agriculteurs</em>, d&eacute;clare Pierre Prim. <em>Cette mesure est susceptible d&rsquo;int&eacute;resser autant les bio que les conventionnels, dans un objectif commun de r&eacute;duction d&rsquo;usage des produits phytosanitaires. Il y a beaucoup d&rsquo;innovation dans ce domaine avec des solutions parfois hors de port&eacute;e financi&egrave;re pour les agriculteurs. Certaines d&rsquo;entre elles doivent encore se confronter &agrave; la r&eacute;alit&eacute; du terrain pour que l'on puisse jauger de leur int&eacute;r&ecirc;t technico-&eacute;conomique </em>&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>-5% : c&rsquo;est la baisse d&rsquo;activit&eacute; attendue par les adh&eacute;rents du Sedima (hors espaces verts) sur le mat&eacute;riel neuf pour le second semestre 2020 comme pour le premier semestre 2021. En ce qui concerne l&rsquo;occasion, l&rsquo;activit&eacute; pourrait progresser de 1% ce semestre et baisser de 2% le prochain. Sur le front de l&rsquo;emploi, les adh&eacute;rents font part d&rsquo;une croissance de 0,2% en 2020. Entre 3.000 et 4.000 emplois restent &agrave; pourvoir dans les r&eacute;seaux. Le syndicat lancera au cours du premier trimestre 2021 une campagne de communication sur diff&eacute;rents m&eacute;dias (radio, Youtube, affichage), ciblant les parents, les jeunes mais aussi les salari&eacute;s de l&rsquo;automobile et de la maintenance a&eacute;ronautique ouverts &agrave; une reconversion professionnelle.</p>
</aside>



Le Sedima estime que les subventions accordées aux pulvérisateurs seront en partie oblitérées par la baisse de la valeur de reprise. Les concessionnaires plaidaient pour l’éligibilité de kits de mises à niveau des appareils en parc, incluant la main d'oeuvre. Ils saluent en revanche l’aide aux matériels de substitution aux produits phytosanitaires.

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