&laquo;&nbsp;Voyez, l&agrave; au fond du pi&egrave;ge, c&rsquo;est une drosophile, il y a en a tout au plus quelques-unes dans chaque pi&egrave;ge, autant dire rien&nbsp;&raquo;. Exploitant avec son fr&egrave;re Bernard 11 ha de cerisiers &agrave; C&eacute;ret (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), Pascal Tra&iuml;ter a exp&eacute;riment&eacute; pour la premi&egrave;re fois cette ann&eacute;e les pi&egrave;ges &agrave; ph&eacute;romones pour tenter de circonscrire les attaques de la mouche asiatique (Drosophila suzukii). Autant dire que le producteur n&rsquo;est pas convaincu par cette alternative &agrave; la lutte chimique, qui s&rsquo;est d&eacute;lest&eacute;e cette ann&eacute;e de sa mol&eacute;cule phare qu&rsquo;&eacute;tait le phosmet, d&eacute;sormais banni de l&rsquo;UE. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/0/5/5545000-1-fre-FR/151cadb1a1c3-pie-ge-jpg" alt="Test&eacute;s pour la premi&egrave;re ann&eacute;e, les pi&egrave;ges &agrave; ph&eacute;romones n&rsquo;ont rien apport&eacute; &agrave; la lutte contre la mouche asiatique" height="1254" width="1958" /><figcaption>Test&eacute;s pour la premi&egrave;re ann&eacute;e, les pi&egrave;ges &agrave; ph&eacute;romones n&rsquo;ont rien apport&eacute; &agrave; la lutte contre la mouche asiatique</figcaption></figure>

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Pour parer &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;urgence phytosanitaire&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;livr&eacute; une autorisation temporaire &agrave; un insecticide alternatif, r&eacute;put&eacute; moins efficace, dont Pascal Tra&iuml;ter ne s&rsquo;est pas priv&eacute;.<div class="citation">
 "J&rsquo;ai un ami en bio qui, quand il a commenc&eacute; sa r&eacute;colte, l&rsquo;a finie le jour m&ecirc;me"
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&laquo;&nbsp;Ceux qui n&rsquo;ont pas suivi ce protocole ont subi de fortes attaques&nbsp;&raquo;, relate le producteur. Quant &agrave; la cerise bio, il ne faut pas y songer. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai un ami en bio qui, quand il a commenc&eacute; sa r&eacute;colte, l&rsquo;a finie le jour m&ecirc;me&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/0/5/5545003-1-fre-FR/f5adf928a0aa-falda1-jpg" alt="La &laquo; falda &raquo; (jupe), &eacute;quipement essentiel &agrave; la r&eacute;colte des cerises &agrave; C&eacute;ret" height="1186" width="1996" /><figcaption>La &laquo; falda &raquo; (jupe), &eacute;quipement essentiel &agrave; la r&eacute;colte des cerises &agrave; C&eacute;ret</figcaption></figure>

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En d&eacute;pit de peu de drosophiles pi&eacute;g&eacute;es, la pression &eacute;tait bien l&agrave;. Pascal Tra&iuml;ter pense s&rsquo;en tirer &agrave; peu pr&egrave;s bien. Il faudra cependant attendre la fin de la r&eacute;colte pour avoir un verdict d&eacute;finitif. L&rsquo;arboriculteur exploite une trentaine de vari&eacute;t&eacute;s pour &eacute;chelonner la production sur environ deux mois, de d&eacute;but mai &agrave; d&eacute;but juillet. &laquo;&nbsp;Cette strat&eacute;gie permet de d&eacute;jouer les risques, d&rsquo;&eacute;taler le travail et surtout de tenir les acheteurs tout au long de la saison&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Je ne veux pas une cerise, verte, ouverte, sans queue ou double"
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L&rsquo;arboriculteur &eacute;coule 60 % de la r&eacute;colte aupr&egrave;s de quelques grandes surfaces des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, le solde &agrave; des demi-grossistes sur la fa&ccedil;ade sud-atlantique et en vente directe &agrave; la ferme. Outre la garantie de volume tout au long de la saison, la qualit&eacute; est l&rsquo;autre marque de fabrique de l&rsquo;exploitation. &laquo;&nbsp;Je ne veux pas une cerise, verte, ouverte, sans queue ou double&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/0/5/5545006-1-fre-FR/04dfd64be890-traitement-jpg" alt="Cette ann&eacute;e, l&rsquo;arboriculteur a r&eacute;ussi &agrave; ma&icirc;triser les attaques de mouche asiatique, en partie gr&acirc;ce &agrave; une d&eacute;rogation minist&eacute;rielle autorisant temporairement l&rsquo;usage d&rsquo;un insecticide non homologu&eacute; sur cerise" height="1146" width="1938" /><figcaption>Cette ann&eacute;e, l&rsquo;arboriculteur a r&eacute;ussi &agrave; ma&icirc;triser les attaques de mouche asiatique, en partie gr&acirc;ce &agrave; une d&eacute;rogation minist&eacute;rielle autorisant temporairement l&rsquo;usage d&rsquo;un insecticide non homologu&eacute; sur cerise</figcaption></figure>

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Une exigence qui permet au producteur de rester ma&icirc;tre du prix et de ne pas pr&ecirc;ter le flanc &agrave; des risques de retrait &laquo;&nbsp;Le retrait, &ccedil;a n&rsquo;existe pas chez nous&nbsp;et tous les acheteurs le savent &raquo;. On comprend ainsi pourquoi la lutte contre la mouche est capitale. Quand les prix de march&eacute; tirent trop ver le bas, Pascal Tra&iuml;ter privil&eacute;gie les cantines scolaires et les cuisines centrales.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-interdit-l-importation-et-la-vente-de-cerises-traitees-au-phosmet" target="_blank" title="">La France interdit l'importation et la vente de cerises trait&eacute;es au phosmet</a>
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Un autre facteur de production est tout aussi crucial&nbsp;: l&rsquo;eau. Or, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-interdit-l-importation-et-la-vente-de-cerises-traitees-au-phosmet">les producteurs de cerises de la r&eacute;gion de C&eacute;ret, comme tous les agriculteurs du d&eacute;partement ont d&ucirc; composer avec des restrictions d&rsquo;eau d&egrave;s l&rsquo;entame de la saison</a>, apr&egrave;s un premier arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral dat&eacute; du 23 f&eacute;vrier, suivi d&rsquo;un second le 10 mai dernier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/0/5/5545009-1-fre-FR/87097afc7c3b-doubles-jpg" alt="Les restrictions d&rsquo;irrigation ont multipli&eacute; la production de doubles dans certaines parcelles" height="1064" width="1990" /><figcaption>Les restrictions d&rsquo;irrigation ont multipli&eacute; la production de doubles dans certaines parcelles</figcaption></figure>

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Les restrictions d&rsquo;irrigation ont multipli&eacute; la production de doubles dans certains vergers de C&eacute;ret. &laquo;&nbsp;Avec des restrictions d&rsquo;eau de 50% d&egrave;s le d&eacute;part, la gestion de l&rsquo;irrigation a &eacute;t&eacute; compliqu&eacute;e, indique Pascal Tra&iuml;ter. Le manque d&rsquo;eau a retard&eacute; la maturit&eacute;, limit&eacute; la croissance des fruits et quand vient notre tour d&rsquo;arroser, il faut attendre que la cerise grossisse et que le sucre revienne avant de r&eacute;colter&nbsp;&raquo;. Il faut aussi jongler quotidiennement au t&eacute;l&eacute;phone avec les acheteurs pour g&eacute;rer le planning de r&eacute;colte et la &laquo;&nbsp;coll&nbsp;&raquo;, l&rsquo;&eacute;quipe de cueilleurs.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mouche-asiatique-sur-cerise-on-ne-va-peut-etre-pas-miser-sur-la-tramontane" target="_blank" title="">Mouche asiatique sur cerise&nbsp;: &laquo;&nbsp;On ne va peut-&ecirc;tre pas miser sur la tramontane&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
Cette ann&eacute;e, certaines parcelles ne correspondant pas aux standards de qualit&eacute; &laquo;&nbsp;maison&nbsp;&raquo; ne seront pas r&eacute;colt&eacute;es, la faute au manque d&rsquo;eau. Pascal Tra&iuml;ter se dit tr&egrave;s pessimiste quant &agrave; l&rsquo;avenir de la production de cerises sur C&eacute;ret. &laquo;&nbsp;De 600 producteurs on est pass&eacute; &agrave; 80 et d&rsquo;une production annuelle 6000 tonnes &agrave; 400 tonnes, explique-t-il. Lui et son fr&egrave;re sont du reste pluriactifs. Pour l&rsquo;arboriculteur, la mouche asiatique constitue la principale menace pour le verger. &laquo;&nbsp;La solution, ce serait d&rsquo;installer des filets, ce qui suppose de replanter tout le verger en palissage&nbsp;&raquo;. Une d&eacute;cision qui appartiendra &agrave; Joan, le fils de Pascal, qui projette de s&rsquo;installer dans quelques ann&eacute;es, mais qui a d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; pr&eacute;vu de se diversifier dans le maraichage, histoire de s&rsquo;assurer... un autre filet de s&eacute;curit&eacute;.

A Céret (Pyrénées-Orientales), Pascal Traïter estime que les pièges à phéromone ne suppléent pas la perte d’efficacité des insecticides. Pour l’arboriculteur, le salut passera par la pose de filets, impliquant la replantation en palissage. Une décision que son fils, futur installé, prendra. Ou pas.

« Sans filet contre la mouche asiatique, la cerise de Céret est condamnée »

<h2>&nbsp;</h2><figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>cerfrance</figcaption>
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<h2>Quels sont les r&eacute;sultats &eacute;conomiques de la fili&egrave;re agriculture biologique en 2022 ?</h2>On note un ralentissement des conversions bio que ce soit sur la Vend&eacute;e ou au niveau r&eacute;gional.La consommation des produits bio est en baisse dans les GMS et magasins sp&eacute;cialis&eacute;s.Les consommateurs privil&eacute;gient d&eacute;sormais les produits locaux au bios.L&rsquo;inflation p&egrave;se sur les comportements d&rsquo;achats des m&eacute;nages, m&ecirc;me si les prix des produits bio sont moins touch&eacute;s par cette inflation.On voit &eacute;galement apparaitre de nouveaux labels alimentaires ou all&eacute;gations environnementales qui viennent concurrencer le label bio.lire l'article :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/aide-bio-l-aide-en-faveur-de-l-agriculture-biologique" target="_blank" title="">&laquo; Aide bio &raquo; : l&rsquo;aide en faveur de l&rsquo;agriculture biologique</a>

Retrouvez l’analyse économique de la filière agriculture biologique en Vendée, réalisée par nos conseillers experts Cerfrance Vendée concernant l’année 2022.

Vendée : Agriculture Biologique 2022 - un ralentissement des conversions bio

&laquo;&nbsp;En tant que premier march&eacute; europ&eacute;en de l&rsquo;agro&eacute;quipement, il est difficile de se passer d&rsquo;un Sima international et d&rsquo;une vitrine de nos technologies, donc le Sima existera bel et bien en 2024&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse dressant le (tr&egrave;s bon) bilan et les perspectives (plut&ocirc;t bonnes) du march&eacute; fran&ccedil;ais des agro&eacute;quipements, Laurent de Buyer, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Axema, a assur&eacute; son auditoire que le salon passerait le cap des 100 ans.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-show-must-go-on" target="_blank" title="">SIMA&nbsp;: &laquo;&nbsp;show must go on&nbsp;&raquo;</a>
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De l&rsquo;&eacute;dition 2022, celle du centenaire, il avait &eacute;man&eacute; des pr&eacute;mices de cr&eacute;puscule, perceptibles tant au niveau des constructeurs, avec l&rsquo;absence de plusieurs marques et des surfaces d&rsquo;exposition en retrait, que du visitorat (153.000), en retrait de 33% par rapport &agrave; l&rsquo;&eacute;dition pr&eacute;c&eacute;dente remontant &agrave; 2019 pour cause de Covid. Autre mauvais signal&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/john-deere-fait-l-impasse-sur-le-sima-2024" target="_blank">l&rsquo;annonce de John Deere, en f&eacute;vrier dernier, de son renoncement &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2024</a>.&laquo;&nbsp;Le Sima est un m&eacute;dia et comme tout m&eacute;dia, il est en mutation, il se doit d&rsquo;&eacute;voluer&nbsp;&nbsp;&raquo;, a ajout&eacute; Laurent de Buyer. &laquo; La France est le premier march&eacute; en production agricole, le troisi&egrave;me march&eacute; en production d&rsquo;agro&eacute;quipement, a rench&eacute;ri Jean-Christophe Regnier, tr&eacute;sorier d&rsquo;Axema. Les deux autres [l&rsquo;Allemagne et l&rsquo;Italie] ont aussi leur grand salon et le Sima est aussi un grand salon&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Les salons locaux ont leurs avantages mais ne permettent pas &agrave; l&rsquo;agro-&eacute;quipement et &agrave; l&rsquo;agro-environnement de d&eacute;fendre ses technologies et ses march&eacute;s"
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Pas plus de crainte du c&ocirc;t&eacute; de la concurrence exerc&eacute;e par les salons r&eacute;gionaux, dont l&rsquo;attractivit&eacute; ne se d&eacute;ment pas. &laquo;&nbsp;Les salons locaux ont leurs avantages mais ne permettent pas &agrave; l&rsquo;agro-&eacute;quipement et &agrave; l&rsquo;agro-environnement de d&eacute;fendre ses technologies et ses march&eacute;s&nbsp;&raquo;, tranche Laurent de Buyer.Co-organisateur du salon avec Comexposium, Axema esp&egrave;re que le prochain Sima imitera&nbsp;le Sitevi (28-30 novembre 2023) dont les enregistrements augurent une &eacute;dition pleine &laquo;&nbsp;&agrave; craquer&nbsp;&raquo;.<h2>March&eacute; record</h2>En attendant, les industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipements r&eacute;coltent les fruits de leurs investissements dans les nouveaux mat&eacute;riels et l'AgTech, dont les agriculteurs sont particuli&egrave;rement friands. En 2022, le march&eacute; fran&ccedil;ais a battu un record historique, &agrave; 8,3 milliards d&rsquo;euros, en hausse de 15% sur un an (8,9 milliards&nbsp;d&rsquo;euros en incluant les t&eacute;lescopiques et les serres), boost&eacute; par la demande, la hausse des prix et les soutiens publics indirects (Plan de Relance, France 2030...). Pour 2023, les pr&eacute;visions font &eacute;tat d&rsquo;une nouvelle hausse de 5%. De quoi s&rsquo;offrir des stands.

En dépit d’une édition 2022 des plus mitigées, même auréolée du centenaire, les organisateurs du Sima assurent que l’édition 2024 est sur les rails, concédant « un média en mutation », devant « s’adapter au marché ». Le marché justement, il a atteint en 2022 un record historique, à 8,3 milliards d’euros.

Axema : « Le Sima 2024 aura bien lieu »

Apr&egrave;s une accalmie d'un mois et demi, le virus a recommenc&eacute; &agrave; flamber depuis d&eacute;but mai dans le Sud-Ouest, contaminant plus de 70 &eacute;levages, en particulier du Gers. A chaque fois, les animaux infect&eacute;s (principalement des palmip&egrave;des) sont abattus, des abattages pr&eacute;ventifs d'animaux sains &agrave; proximit&eacute; sont d&eacute;cid&eacute;s, et la production de volaille est durablement perturb&eacute;e. La r&eacute;p&eacute;tition et l'ampleur des crises li&eacute;es &agrave; la grippe aviaire (plus de 20 millions de volailles abattues en 2021-2022 en France, d&eacute;j&agrave; plus de six millions en 2022-23) ont convaincu les pays europ&eacute;ens d'imaginer une strat&eacute;gie vaccinale.En France, une exp&eacute;rimentation a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e l'an dernier, autour de deux candidats vaccins &eacute;labor&eacute;s par les laboratoires Boehringer Ingelheim et Ceva Sant&eacute; Animale. Ils visent &agrave; prot&eacute;ger du virus les canards mulards, &eacute;lev&eacute;s pour le foie gras. Des voisins europ&eacute;ens testent des vaccins chez d'autres esp&egrave;ces de volaille.L'exp&eacute;rimentation fran&ccedil;aise a impliqu&eacute; quelques milliers de canards, vaccin&eacute;s ou non. Ils ont &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;s &agrave; l'issue du processus. Les &laquo;&nbsp;r&eacute;sultats favorables apportent des garanties suffisantes pour lancer une campagne de vaccination d&egrave;s l'automne 2023&nbsp;&raquo;, a &eacute;crit le minist&egrave;re de l'Agriculture sur son site internet.Le virus circulant en France et dans le monde a &eacute;t&eacute; inocul&eacute; &agrave; une fraction des canards, pr&eacute;alablement vaccin&eacute;s, pour mesurer &agrave; quel point ils excr&eacute;taient du virus, et s'ils pouvaient encore contaminer leurs cong&eacute;n&egrave;res.<h2>Pas de transmission par les airs</h2>&laquo;&nbsp;La vaccination a permis d'avoir tr&egrave;s peu d'excr&eacute;tion du virus chez les animaux inocul&eacute;s&nbsp;&raquo;, que ce soit par voie respiratoire ou digestive, a r&eacute;sum&eacute; &agrave; l'AFP B&eacute;atrice Grasland, responsable du laboratoire national de r&eacute;f&eacute;rence de l'Anses pour l'influenza aviaire Ploufragan-Plouzan&eacute;-Niort. Les deux vaccins, avec des r&eacute;sultats &laquo;&nbsp;tr&egrave;s similaires&nbsp;&raquo;, ont aussi &laquo;&nbsp;presque stopp&eacute; la transmission directe&nbsp;&raquo; - quand les animaux sont en contact rapproch&eacute; - et &laquo;&nbsp;aboli&nbsp;&raquo; la transmission indirecte, par voie a&eacute;rienne, c'est-&agrave;-dire potentiellement d'un b&acirc;timent d'&eacute;levage &agrave; un autre. Quand les animaux n'&eacute;taient pas vaccin&eacute;s, &laquo;&nbsp;un animal inocul&eacute; infectait un autre animal toutes les deux heures&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; la chercheuse. A l'inverse, ceux qui &eacute;taient vaccin&eacute;s n'&eacute;taient &laquo;&nbsp;quasiment pas&nbsp;&raquo; contamin&eacute;s par leur voisin &laquo;&nbsp;m&ecirc;me en contact direct, dans le m&ecirc;me parc, avec les fientes&nbsp;infect&eacute;es&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;C'est tr&egrave;s efficace&nbsp;&raquo;, a r&eacute;sum&eacute; Mme Grasland, notant que dans ces conditions, &laquo;&nbsp;normalement l'&eacute;pid&eacute;mie ne se d&eacute;clenche pas&nbsp;&raquo;.Sollicit&eacute;, le laboratoire fran&ccedil;ais Ceva, dont le vaccin est &agrave; ARN, a simplement indiqu&eacute; qu'il avait fait une demande d'autorisation de mise sur le march&eacute; aupr&egrave;s de l'Agence nationale du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire. Il a aussi r&eacute;pondu &agrave; l'appel d'offres du minist&egrave;re de l'Agriculture, qui a annonc&eacute; en avril une &laquo;&nbsp;pr&eacute;-commande de 80 millions de doses&nbsp;&raquo;. Selon le minist&egrave;re, la France pr&eacute;voit de vacciner en priorit&eacute; les canards (de type mulards mais aussi P&eacute;kin et Barbarie - ces derniers &eacute;tant plut&ocirc;t &eacute;lev&eacute;s pour leur viande) du fait de leur &laquo;&nbsp;r&ocirc;le particulier&nbsp;&raquo; dans la dynamique de l'&eacute;pizootie.Les canards sont tr&egrave;s sensibles au virus et l'excr&egrave;tent dans l'environnement avant m&ecirc;me de pr&eacute;senter des sympt&ocirc;mes, ce qui contribue &agrave; une diffusion &agrave; bas bruit de la grippe aviaire.&nbsp;La vaccination des &laquo;&nbsp;poulettes futures pondeuses&nbsp;&raquo; est aussi envisag&eacute;e, indique le minist&egrave;re, &laquo;&nbsp;dans un souci de pr&eacute;servation des capacit&eacute;s de production d'oeufs (...) et compte tenu de la fragilisation de la fili&egrave;re lors des crises pass&eacute;es&nbsp;&raquo;.La vaccination soul&egrave;ve des questions techniques (aura-t-on assez de doses, mais aussi de personnel pour les injecter et assurer la surveillance post-vaccinale ?), &eacute;conomiques (qui paiera ?) et diplomatiques, les professionnels de la volaille redoutant que des march&eacute;s &agrave; l'export se ferment si des animaux sont vaccin&eacute;s.

Deux vaccins expérimentés en France se sont avérés « très efficaces » pour prémunir des canards de la grippe aviaire, ont rapporté jeudi l'Anses et le ministère de l'Agriculture, ouvrant la voie à une vaccination nationale alors que le virus ne laisse pas de répit aux éleveurs.

Grippe aviaire : des vaccins « très efficaces » sur les canards

Les mouches et moucherons d&eacute;gradent le bien-&ecirc;tre des animaux et diminuent leurs performances zootechniques. Mais ils peuvent &eacute;galement pr&eacute;senter un pouvoir pathog&egrave;ne, direct ou indirect.De nombreuses esp&egrave;ces pr&eacute;sentes dans les troupeauxLes mouches et moucherons sont des insectes de la famille des dipt&egrave;res, caract&eacute;ris&eacute;s par une seule paire d&rsquo;ailes. Les &laquo;&nbsp;mouches&nbsp;&raquo; peuvent &ecirc;tre class&eacute;es en deux grandes cat&eacute;gories, les &laquo;&nbsp;l&eacute;cheuses&nbsp;&raquo;, qui se nourrissent de d&eacute;bris de peau, d&rsquo;exsudats du nez, des yeux et des plaies et de s&eacute;cr&eacute;tions lact&eacute;es et vaginales (mouche d&rsquo;automne et mouche domestique&hellip;) et les &laquo;&nbsp;piqueuses&nbsp;&raquo;, h&eacute;matophages, dont la piqure est tr&egrave;s douloureuse (stomoxes, mouches des cornes, tabanid&eacute;s, simulies&hellip;). Pour les moucherons, les plus connus par leur pouvoir de vecteur de maladie sont les culico&iuml;des. Ce sont de petits insectes h&eacute;matophages de 1 &agrave; 4 mm de long, avec une activit&eacute; surtout &agrave; l&rsquo;aube et au cr&eacute;puscule et en bordure de bois.Un pouvoir pathog&egrave;ne direct par leurs larves&hellip;Connues sous le nom g&eacute;n&eacute;rique d&rsquo;asticot, les larves de ces insectes sont carnivores. Elles sont responsables de myiases avec un impact clinique important sur les ovins ou les veaux. Historiquement provoqu&eacute;e par Lucilla sericata, une nouvelle mouche est apparue ces derni&egrave;res ann&eacute;es dans notre r&eacute;gion, Wohlfahrtia magnifica, responsable de myiases tr&egrave;s s&eacute;v&egrave;res. Et il ne faut pas oublier les larves d&rsquo;Hypoderma, plus connues sous le nom de varron. Si elles ont &eacute;t&eacute; &eacute;radiqu&eacute;es en France m&eacute;tropolitaine, il reste des foyers dans les pays limitrophes n&eacute;cessitant une grande vigilance lors des &eacute;changes commerciaux.&hellip; et indirect comme vecteur de maladiesUn vecteur est un&nbsp;insecte qui transmet&nbsp;un agent pathog&egrave;ne&nbsp;:&nbsp;un virus, une bact&eacute;rie ou un parasite. Il l&rsquo;acqui&egrave;re sur un h&ocirc;te, &agrave; l&rsquo;occasion de son repas ou par portage passif, puis le transmet &agrave; d&rsquo;autres individus.&nbsp;Certains de ces h&ocirc;tes sont essentiels au cycle de vie du pathog&egrave;ne, qui peut y rester pendant une dur&eacute;e de temps assez longue, se multiplier et se transmettre &agrave; d&rsquo;autres animaux. Ce sont des&nbsp;h&ocirc;tes r&eacute;servoirs. D&rsquo;autres esp&egrave;ces sont infect&eacute;es par le pathog&egrave;ne de fa&ccedil;on plus occasionnelle et ne lui permettent pas de se multiplier et d&rsquo;infecter d&rsquo;autres animaux. Ce sont des h&ocirc;tes interm&eacute;diaires.&nbsp;Une transmission suivant diff&eacute;rentes modalit&eacute;sPour les mouches &laquo;&nbsp;l&eacute;cheuses&nbsp;&raquo;, la transmission se fait de mani&egrave;re passive&nbsp;; l&rsquo;insecte se contamine sur les pattes ou les pi&egrave;ces buccales, s&rsquo;envole et va contaminer l&rsquo;animal voisin. Pour les mouches &laquo;&nbsp;piqueuses&nbsp;&raquo;, les vecteurs s&rsquo;infectent en pr&eacute;levant un agent pathog&egrave;ne sur un h&ocirc;te infect&eacute; lors de la prise d&rsquo;un repas sanguin&nbsp;; on parle&nbsp;d&rsquo;h&eacute;matophagie. Les modes de transmission &agrave; un nouvel h&ocirc;te sont alors vari&eacute;s, les plus fr&eacute;quents &eacute;tant l&rsquo;injection de salive lors d&rsquo;une nouvelle piq&ucirc;re, la r&eacute;gurgitation ou la migration active du parasite.La K&eacute;rato-Conjonctivite Infectieuse Bovine (KCIB)La mouche d&rsquo;automne, Musca autumnalis, est porteuse de la bact&eacute;rie Moraxella bovis, agent de la KCIB. La mouche transf&egrave;re la bact&eacute;rie d&rsquo;un &oelig;il &agrave; un autre, sur plusieurs animaux. Le premier sympt&ocirc;me visible est un petit point blanc sur la corn&eacute;e, en g&eacute;n&eacute;ral sur des animaux au p&acirc;turage, &agrave; la belle saison. L&rsquo;animal pr&eacute;sente ensuite du larmoiement et de la photophobie. La maladie n&rsquo;est pas sym&eacute;trique et le plus souvent, un seul &oelig;il est atteint. Sans intervention, les l&eacute;sions se compliquent pouvant conduire &agrave; l&rsquo;apparition d&rsquo;ulc&egrave;res de la corn&eacute;e, voire la perte de l&rsquo;&oelig;il. La propagation de la maladie peut &ecirc;tre rapide, il convient donc de surveiller r&eacute;guli&egrave;rement les animaux et d&rsquo;intervenir d&egrave;s le d&eacute;but des signes cliniques.Les mammites d&rsquo;&eacute;t&eacute;Les mouches transportent aussi des germes sur les mamelles (Streptococcus et Staphylococcus) dans des contextes particuliers, qui peuvent &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;origine de mammites.&nbsp; Une autre bact&eacute;rie, peu fr&eacute;quente, Arcanobacterium pyogenes, provoque des abc&egrave;s dans la mamelle, avec un ou plusieurs quartiers condamn&eacute;s. Cette mammite s&eacute;v&egrave;re dite &laquo;&#8200;d&rsquo;&eacute;t&eacute; &raquo; survient g&eacute;n&eacute;ralement en juillet, ao&ucirc;t ou septembre. L&rsquo;infection est propag&eacute;e par des mouches telles que Hydrotaea irritans qui se posent sur les trayons et transmettent le germe aux quartiers. Les plaies sur les quartiers ou les trayons constituent un facteur favorisant.La Fi&egrave;vre Catarrhale Ovine (FCO) et la maladie de SchmallenbergLes culico&iuml;des ne faisaient pas partie des insectes vecteurs majeurs sur notre territoire jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;apparition de la FCO aux Pays-Bas en 1996. Depuis, la maladie est bien implant&eacute;e, plusieurs s&eacute;rotypes ont circul&eacute; et des animaux servent de r&eacute;servoir du virus. En 2011, un nouvel agent pathog&egrave;ne provoquant avortements et malformations f&oelig;tales a &eacute;t&eacute; identifi&eacute;, le virus de Schmallenberg. L&agrave; encore, le r&ocirc;le de vecteur des culico&iuml;des a &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute;.La besnoitiose bovineLa maladie est due &agrave;&nbsp;un parasite microscopique&nbsp;qui s&rsquo;apparente &agrave; une coccidie. Tous les animaux contamin&eacute;s restent porteurs mais seuls quelques animaux vont pr&eacute;senter les signes cliniques&nbsp;: hyperthermie, &oelig;d&egrave;me puis scl&eacute;rodermie (peau d&rsquo;&eacute;l&eacute;phant). Cette maladie vectorielle est transmise&nbsp;par des insectes piqueurs&nbsp;(taons, stomoxes). Si leur repas sur le bovin est interrompu, ils finissent imm&eacute;diatement sur l&rsquo;animal voisin, ce qui explique que le risque de transmission est maximal &agrave; moins de 15 m&egrave;tres. Historiquement pr&eacute;sente en Ari&egrave;ge, sa diss&eacute;mination progressive au niveau de la France et son expansion vers l&rsquo;Europe centrale est principalement due &agrave; l&rsquo;introduction de bovins contamin&eacute;s au sein de troupeaux indemnes qui servent d&rsquo;amorce au foyer puis la maladie diffuse autour pour devenir end&eacute;mique. La parafilariose ou &laquo;&nbsp;sueur de sang&nbsp;&raquo;La parafilariose bovine est une maladie parasitaire due &agrave; la pr&eacute;sence, au d&eacute;veloppement et &agrave; la migration dans le tissu conjonctif sous-cutan&eacute; et intermusculaire d'un n&eacute;matode, la filaire Parafilaria bovicola. Elle se manifeste par la formation de nodules h&eacute;morragiques cutan&eacute;s, surtout sur les parties ant&eacute;rieures et dorsales de l'animal (plaies d'&eacute;t&eacute; d&rsquo;o&ugrave; son appellation de &laquo;&nbsp;maladie des sueurs de sang&nbsp;&raquo;), ainsi que par des l&eacute;sions sous-cutan&eacute;es et musculaires ayant l'apparence de contusions. L&rsquo;h&ocirc;te interm&eacute;diaire est Musca autumnalis (la &laquo;&nbsp;mouche d&rsquo;automne&nbsp;&raquo;), active d&rsquo;avril &agrave; octobre. La mouche femelle, seule h&eacute;matophage, est attir&eacute;e par le sang &eacute;panch&eacute; &agrave; la surface des nodules produits par la ponte du filaire femelle adulte. En m&ecirc;me temps que le repas sanguin, la mouche absorbe des &oelig;ufs du parasite ou des microfilaires. L&rsquo;infestation d&rsquo;autres bovins s&rsquo;effectue par les mouches au moment du repas, soit sur les l&eacute;sions de piq&ucirc;re, soit au niveau orbitaire lorsque les mouches se nourrissent des s&eacute;cr&eacute;tions lacrymales. Elle intervient de mi-juin &agrave; d&eacute;but juillet.Et d&rsquo;autres maladies &eacute;mergentes en EuropeD&rsquo;autres maladies comme la dermatose nodulaire contagieuse des bovins ou la maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique du cerf (cf. encadr&eacute;) sont pr&eacute;sentes en Europe mais pas en France. Pour plus de renseignements sur ces pathologies, vous pouvez consulter les articles d&eacute;di&eacute;s sur notre site internet ou nous contacter directement. Les prochaines semaines, nous traiterons des moyens de pr&eacute;vention et de lutte contre les dipt&egrave;res en &eacute;levage.Maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique du cerf (EHD), une pathologie &eacute;mergente en EuropeL&rsquo;EHD est une maladie virale infectieuse non contagieuse &agrave; transmission vectorielle (arbovirose) des ruminants domestiques et sauvages. Le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus, absent &agrave; l&rsquo;&eacute;tat sauvage en France) est l&rsquo;esp&egrave;ce la plus gravement touch&eacute;e, la forme suraigu&euml; ayant un taux de mortalit&eacute; &eacute;lev&eacute;. Chez les&nbsp;bovins, les signes cliniques sont rares, mais des sympt&ocirc;mes de fi&egrave;vre, anorexie, stomatite ulc&eacute;reuse, boiterie, d&eacute;tresse respiratoire, &eacute;ryth&egrave;me du pis et avortements ont &eacute;t&eacute; rapport&eacute;s. Le diagnostic diff&eacute;rentiel doit &ecirc;tre fait avec la fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO). Les&nbsp;moutons, les ch&egrave;vres&nbsp;et les cam&eacute;lid&eacute;s peuvent &eacute;galement &ecirc;tre&nbsp;sensibles mais ne pr&eacute;sentent pas de signes cliniques. Le virus EHDV est transmis entre h&ocirc;tes ruminants par des esp&egrave;ces de moucherons piqueurs du genre Culicoides (les m&ecirc;mes que ceux qui transmettent la FCO). Les infections d&rsquo;EHD sont donc saisonni&egrave;res. Au 11/05/2023, plusieurs foyers en &eacute;levages de bovins ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s en Europe :<ul><li>14 foyers en Sardaigne et 1 en Sicile</li><li>11 foyers dans le sud de l&rsquo;Espagne (Andalousie)</li></ul>L&rsquo;hypoth&egrave;se d&rsquo;une introduction due au transport de moucherons infect&eacute;s du Maghreb par les vents est fortement probable. L&rsquo;EHD est cat&eacute;goris&eacute;e &laquo; DE &raquo; par le r&egrave;glement europ&eacute;en donc les mesures r&eacute;glementaires de surveillance et de restrictions des mouvements des esp&egrave;ces sensibles (bovins, ovins et caprins) ont &eacute;t&eacute; mises en place.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>&nbsp;

Les diptères en élevage (1/3) : Au-delà de la gêne occasionnée, les mouches et moucherons présentent un pouvoir pathogène direct par leurs larves mais sont également vecteurs de nombreuses maladies, et la menace est renforcée par les déplacements et le réchauffement climatique.

Mouches et moucherons. Un pouvoir pathogène qui peut être important sur les ruminants

A quoi bon subventionner &agrave; mort des &eacute;levages bovins non viables et contribuant massivement &agrave; l&rsquo;empreinte carbone de la France, alors m&ecirc;me que notre souverainet&eacute; alimentaire en viande n&rsquo;est pas menac&eacute;e ? C&rsquo;est, en substance, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-bovin-pique-a-vif-par-l-appel-a-la-decroissance-de-la-cour-des-comptes" target="_blank">le message d&eacute;livr&eacute; par la Cour des comptes dans un rapport publi&eacute; le 22 mai</a>, un coup de patte arri&egrave;re de 137 pages &agrave; 130.000 &eacute;leveurs bovins.&nbsp;Intitul&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les soutiens publics aux &eacute;leveurs de bovins&nbsp;&ndash; p&eacute;riode 2015 - 2022&nbsp;&raquo;, le rapport a &eacute;videmment d&eacute;clench&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moins-de-vaches-pour-le-climat-le-monde-de-l-elevage-accuse-le-coup" target="_blank">une lev&eacute;e de bouclier dans la profession</a>. &laquo;&nbsp;Selon la haute Administration, nos vaches ne disparaitraient pas assez vite des paysages fran&ccedil;ais ?&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est interrog&eacute;e la FNB dans une lettre ouverte &agrave; la Premi&egrave;re ministre. Et pour cause&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decapitalisation-bovine-et-ca-continue-encore-et-encore" target="_blank">la France a perdu pr&egrave;s de 10% de ses effectifs de vaches au cours des six ans pass&eacute;s et devrait en abandonner encore 10% d&rsquo;ici &agrave; 2030</a> selon les projections de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, avec, comme premier moteur, la d&eacute;mographie et la vague de d&eacute;parts &agrave; la retraite.<h2>Cour des comptes, FNB&nbsp;: une m&ecirc;me attente de cap</h2>10% de vaches en moins en 2030, c&rsquo;est autant d&rsquo;&eacute;missions de GES en moins, l&rsquo;&eacute;levage bovin &eacute;tant responsable de 11,8% des &eacute;missions nationales totales (2018). Encore un petit effort et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-2030-un-effort-additionnel-relatif-pour-l-agriculture">l&rsquo;objectif de d&eacute;carbonation assign&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture d&rsquo;ici &agrave; 2030</a>, r&eacute;&eacute;valu&eacute; cette semaine par la Premi&egrave;re ministre (mais dans une moindre mesure que les autres secteurs) sera atteint.Sauf que la Cour des comptes ne se satisfait pas de la s&eacute;lection naturelle&nbsp;: elle attend du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture une strat&eacute;gie de r&eacute;duction du cheptel coh&eacute;rente avec les objectifs climatiques de la France et une aide &agrave; la reconversion des &eacute;leveurs les plus en difficult&eacute;. Son constat est sans appel&nbsp;: &laquo;&nbsp;Sans les subventions, plus de 90 % des e&#769;leveurs de bovins viande et pre&#768;s de 75 % des e&#769;leveurs d&rsquo;ovins et bovins mixtes auraient un RCAI ne&#769;gatif en 2019. Ce constat t&eacute;moigne de la fragilit&eacute;&#769; du mod&egrave;le &eacute;conomique de l&rsquo;&eacute;levage allaitant et des limites de la politique de soutien qui, si elle a permis de maintenir l&rsquo;activit&eacute;&#769; de nombreuses exploitations et des emplois associ&eacute;s, reste impuissante a&#768; les rendre performantes&nbsp;&raquo;. L&rsquo;art, ou le courage, de jeter un pav&eacute; dans la bouse. Et plus elle est fraiche... Mais&nbsp;les rapports de la Cour sont plus vite enterr&eacute;s que l'encre et les bouses s&eacute;ch&eacute;es...De son c&ocirc;t&eacute;, la FNB attend du gouvernement &laquo;&nbsp;un plan, un cap, une strat&eacute;gie&nbsp;&raquo; pour l&rsquo;apr&egrave;s-2030, jetant pour sa part une bouse aux pieds du locataire de Bercy, ex-ministre de l&rsquo;Agriculture, vantant derni&egrave;rement les vertus environnementales de produits simili-carn&eacute;s, propos jug&eacute; indigeste donc.<h2>L&rsquo;exemple du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique</h2>L&rsquo;exemple &agrave; suivre pourrait venir d&rsquo;un autre ministre, celui de la Transition &eacute;cologique. Le 23 mai, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/rechauffement-climatique-preparer-nos-esprits-et-nos-vies-a-4-c-d-ici-a-2100" target="_blank">Christophe B&eacute;chu nous a propuls&eacute;s dans une France &agrave; +4&deg;C en 2100</a>, un sc&eacute;nario qualifi&eacute; de &laquo;&nbsp;pessimiste&nbsp;&raquo; mais &laquo;&nbsp;r&eacute;aliste&nbsp;&raquo;, pour sortir du &laquo;&nbsp;d&eacute;ni&nbsp;&raquo; de l&rsquo;Accord de Paris (+1,5 &agrave; +2&deg;C) et mieux anticiper nos efforts d&rsquo;adaptation, sans renoncer &agrave; nos efforts d&rsquo;att&eacute;nuation. Appliqu&eacute;e &agrave; la fili&egrave;re bovine, qui se contenterait d&rsquo;une &eacute;ch&eacute;ance &agrave; 2030, l&rsquo;introspection offrirait vision et visibilit&eacute; aux &eacute;leveurs, aux acteurs &eacute;conomiques et bien au-del&agrave; &agrave; toute la soci&eacute;t&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/notre-assiette-notre-sante-notre-climat" target="_blank">compte tenu des multiples imbrications socio-&eacute;conomiques inh&eacute;rentes &agrave; l&rsquo;alimentation</a>.Reste &agrave; ruminer cet id&eacute;al o&ugrave; chacun d&rsquo;entre nous consommerait chaque semaine (mais sans obligation &eacute;videmment), les 500 grammes de viande recommand&eacute;s par le Programme national nutrition sant&eacute;&nbsp;(on est &agrave; 1,6 kilo), y&nbsp;compris les 9% de nos concitoyens d&eacute;pendant de l&rsquo;aide alimentaire et autres classes d&eacute;favoris&eacute;es, une viande d&rsquo;origine fran&ccedil;aise bien &eacute;videmment, sevr&eacute;e du soja import&eacute;, pas trop pr&eacute;-m&acirc;ch&eacute;e (pour conserver notre aptitude &agrave; mastiquer), pas trop ultra-transform&eacute;e (pour pr&eacute;server nos cellules et notre art de cuisiner), si possible sous signe de qualit&eacute; pour &eacute;gayer nos papilles et pourquoi pas bio pour pr&eacute;server encore un peu plus notre plan&egrave;te, herbag&egrave;re cela va sans dire, avec une note de pastoralisme pour r&eacute;fr&eacute;ner la densification de l&rsquo;&eacute;levage et la d&eacute;sertification de pans entiers du territoire (on n'oublie pas les moutons), une viande qui aurait&nbsp;la saveur de la bienveillance pour les femmes, pour les hommes et pour les animaux, dans les &eacute;levages et dans ce qu&rsquo;il resterait d&rsquo;abattoirs et autres usines agroalimentaires.... Si c&rsquo;est au menu du Pacte et de la loi d&rsquo;orientation agricole, chaud devant&nbsp;!

[Edito] Entre un rapport de la Cour de comptes sacrificiel et un ex-ministre de l’Agriculture promouvant les produits simili-carnés, les éleveurs bovins se demandent à quelle sauce ils vont être mangés par l’urgence climatique. Réponses dans le Pacte et la loi d’orientation agricole ?

Décapitalisation bovine : panser l’avant-2030, penser l’après-2030

<h2>&nbsp;</h2><figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>cerfrance</figcaption>
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<h2>Quels sont les r&eacute;sultats &eacute;conomiques de la production caprine en 2022 ?</h2>On note un nombre d&rsquo;exploitants stable mais un plus fort recours &agrave; la main d&rsquo;&oelig;uvre salari&eacute;e.Les exploitants conservent en fourrages une plus grande surface.Le litrage par ch&egrave;vre est quant &agrave; lui en hausse.Les charges de structure flambent notamment du fait du co&ucirc;t de la m&eacute;canisation.Aussi, les structurent financi&egrave;res se d&eacute;gradent apr&egrave;s deux ann&eacute;es de consolidation.&nbsp;

Retrouvez l’analyse économique de la filière caprine en Vendée, réalisée par nos conseillers experts concernant l’année 2022.

[Vidéo] Filière caprine 2022 :  les structurent financières se dégradent après deux années de consolidation.

A l&rsquo;heure o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-bovin-pique-a-vif-par-l-appel-a-la-decroissance-de-la-cour-des-comptes" target="_blank">la Cour des comptes recommande au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture d&rsquo;adopter une strat&eacute;gie de r&eacute;duction du cheptel bovin</a> conforme aux objectifs climatiques de la France et d&rsquo;aider les &eacute;leveurs les plus en difficult&eacute; &agrave; se reconvertir, il n&rsquo;est peut-&ecirc;tre pas inutile d&rsquo;objectiver la trajectoire pass&eacute;e et &agrave; venir de l&rsquo;&eacute;levage bovin. Selon l&rsquo;institut de l&rsquo;&eacute;levage (Idele), au cours des six ann&eacute;es pass&eacute;es (d&eacute;cembre 2016 &agrave; d&eacute;cembre 2022), le cheptel bovin fran&ccedil;ais a perdu 9,5% de ses effectifs, soit 837.000 vaches, r&eacute;parties entre 494.000 vaches allaitantes (-11,4%) et 443.000 vaches de races laiti&egrave;res et mixtes (-7,7%). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/0/7/5547053-1-fre-FR/c4b670442257-de-capi-2016-png" alt="Trajectoire de la d&eacute;capitalisation bovine depuis 2016 (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="786" width="1474" /><figcaption>Trajectoire de la d&eacute;capitalisation bovine depuis 2016 (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Une d&eacute;capitalisation qui s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re en 2022</h2>Toujours selon l&rsquo;Idele, la d&eacute;capitalisation du cheptel de vaches allaitantes s&rsquo;est encore acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e en 2022. Le rythme annuel de baisse est pass&eacute; de 2,8% fin 2021 &agrave; 3,0% fin 2022, le recul des entr&eacute;es de primipares dans le cheptel ayant &eacute;t&eacute; plus fort que celui des sorties de vaches. &laquo;&nbsp;La d&eacute;capitalisation pourrait se poursuivre en 2023, suivant le rythme &eacute;lev&eacute; enregistr&eacute; en 2022&nbsp;&raquo;, indiquait l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage lors de sa derni&egrave;re conf&eacute;rence Grand angle viande. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/0/7/5547056-1-fre-FR/cac286a1c8df-projections-png" alt="Acc&eacute;l&eacute;ration de la d&eacute;capitalisation en 2022 et projections &agrave; 2030 (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="732" width="1472" /><figcaption>Acc&eacute;l&eacute;ration de la d&eacute;capitalisation en 2022 et projections &agrave; 2030 (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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La d&eacute;capitalisation s&rsquo;est &eacute;galement acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e dans le secteur laitier, passant de 1,8% fin 2021 &agrave; 2,3% fin 2022. Pour 2023, l&rsquo;Institut table une baisse de 2%, moindre qu&rsquo;en 2022, sous l&rsquo;effet d&rsquo;un prix du lait attractif pour les producteurs.&nbsp;Du point de vue de la production de viande bovine, apr&egrave;s une baisse de 5% en 2022, la production nette de bovins finis est annonc&eacute;e en baisse de 1,6% en 2023, &agrave; 1,337 million de tonnes &eacute;quivalent carcasse.<h2>Les raisons de la d&eacute;capitalisation</h2>Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, ce sont les arr&ecirc;ts d&rsquo;activit&eacute; qui expliquent tr&egrave;s majoritairement la d&eacute;capitalisation &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre. Mais les &eacute;levages restant en place perdent &eacute;galement des vaches, les agrandissements ne compensant pas les arr&ecirc;ts d&rsquo;activit&eacute;. En revanche, les cr&eacute;ations d&rsquo;ateliers apportent presque toujours autant de vaches que par le pass&eacute;.La d&eacute;mographie constitue le premier moteur de la d&eacute;capitalisation. Selon le recensement agricole de 2020, 20% des exploitations ont disparu au cours de la d&eacute;cade 2010-2020. La perte atteint 31% pour celles sp&eacute;cialis&eacute;es en &eacute;levage, 41% pour celles conjuguant production de lait et de viande, 41% &eacute;galement pour celles associant cultures et &eacute;levages.&nbsp;En 2020, un quart des chefs d&rsquo;exploitation avait plus de 60 ans et la moiti&eacute; plus de 50 ans, ce qui donne une id&eacute;e du vertige d&eacute;mographique.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-cantal-terre-de-re-conversion-a-l-agriculture-societaire" target="_blank" title="">Le Cantal, terre de (re)conversion &agrave; l&rsquo;agriculture (soci&eacute;taire)</a>
</aside>
Les strat&eacute;gies &eacute;conomiques expliquent aussi pour partie la d&eacute;capitalisation, avec en premier lieu la r&eacute;duction des charges d&rsquo;exploitation, qui peut se traduire par une r&eacute;duction du cheptel, sinon du chargement &agrave; l&rsquo;hectare. L&rsquo;adaptation au changement climatique et la qu&ecirc;te d&rsquo;autonomie alimentaire peuvent aussi peser sur la taille des troupeaux. Il faut aussi compter avec la recherche d&rsquo;une meilleure valorisation, avec le passage &agrave; la transformation et la vente directe, assorties de signes officiels de qualit&eacute;. Enfin, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage pointe l&rsquo;investissement dans d&rsquo;autre activit&eacute;s, &agrave; vocation agricole (atelier de volailles, c&eacute;r&eacute;ales...) sinon &eacute;nerg&eacute;tique, avec en t&ecirc;te la m&eacute;thanisation et le photovolta&iuml;que.<h2>Des projections &agrave; -10% &agrave; l&rsquo;horizon 2030</h2>Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, les projections &agrave; l&rsquo;horizon 2030 font &eacute;tat d&rsquo;une perte de 10% du nombre de vaches, qui ne va pas manquer d&rsquo;amplifier les tensions sur la production et le prix de la viande, avec comme corollaire une multitude d&rsquo;impacts &eacute;conomiques, sur le prix de l&rsquo;alimentation, l&rsquo;emploi, la vitalit&eacute; des territoires, la rentabilit&eacute; et le maillage des outils d&rsquo;abattage. Au plan environnemental, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage fait &eacute;tat d&rsquo;un bilan est plus mitig&eacute;. &laquo;&nbsp;La r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre devra &ecirc;tre mise au regard des atteintes &agrave; la biodiversit&eacute; (prairies) et aux paysages. La compl&eacute;mentarit&eacute; entre productions animales et v&eacute;g&eacute;tales (assolements diversifi&eacute;s, fertilisants organiques) est aussi questionn&eacute;e&nbsp;&raquo;.

Alors que la France a perdu près de 10% de ses effectifs de vaches au cours des six ans passés, l’Institut de l’élevage anticipe une nouvelle baisse de 10% d’ici à 2030. En cause : le vertige démographique et le défaut d’attractivité du métier dû aux revenus mais aussi aux conditions de travail et à la reconnaissance sociale.

Décapitalisation bovine : et ça continue, encore et encore

Les experts du MedFel et d&rsquo;Europech&rsquo; se sont livr&eacute;s &agrave; leur traditionnel exercice de pr&eacute;vision de r&eacute;colte de p&ecirc;che, nectarine et pavie pour la campagne 2023, un exercice qu&rsquo;il qualifie de &laquo;&nbsp;compliqu&eacute;&nbsp;&raquo;, compte du p&eacute;rim&egrave;tre (l&rsquo;Europe) et des al&eacute;as climatiques. Ni gel ni gr&ecirc;le cette ann&eacute;e, contrairement &agrave; 2022, mais deux &eacute;v&egrave;nements majeurs que sont les inondations, s&eacute;vissant dans le Nord de l&rsquo;Italie, et la s&eacute;cheresse dans le Roussillon, deux &eacute;pisodes encore impossibles &agrave; &eacute;valuer en terme d&rsquo;impact et qui pourraient rendre les chiffres arr&ecirc;t&eacute;s &agrave; la mi-mai &laquo;&nbsp;optimistes&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il faudra analyser le ph&eacute;nom&egrave;ne de s&eacute;cheresse en esp&eacute;rant qu&rsquo;il ne touchera pas trop gravement les vergers catalans&nbsp;&raquo;, commente Bruno Darnaud, pr&eacute;sident de l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et nectarines de France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-les-pyrenees-orientales-se-preparent-au-pire" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;: les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales se pr&eacute;parent au pire</a>
</aside>
Le potentiel de production franc&#807;ais de pe&#770;ches, nectarines est estime&#769; a&#768; 227.000 tonnes, en hausse de 1% sur un an et de 22% sur cinq ans (2017-2021). &laquo;&nbsp;La production fran&ccedil;aise de p&ecirc;ches nectarines semble s&rsquo;&ecirc;tre stabilis&eacute;e depuis 3 ou 4 ans, gr&acirc;ce au niveau &eacute;lev&eacute; des plantations, poursuit Bruno Darnaud, pr&eacute;sident de l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et nectarines de France.&nbsp;Dans l&rsquo;AOP, le taux de renouvellement est proche de 8%&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "L&rsquo;offre fran&ccedil;aise de p&ecirc;ches nectarines correspond bien &agrave; la demande du march&eacute; fran&ccedil;ais"
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Au plan &eacute;conomique, l&rsquo;AOP tire un bilan positif de la campagne 2022. &laquo;&nbsp;La faible pression de la concurrence espagnole cons&eacute;cutive au gel qui a touch&eacute; la Catalogne a permis une entr&eacute;e en saison relativement ais&eacute;e, indique Bruno Darnaud. La baisse du pouvoir d&rsquo;achat a &eacute;t&eacute; ressentie, mais une consommation dynamique et des op&eacute;rations promotionnelles nombreuses ont maintenu le march&eacute; &agrave; un niveau actif et satisfaisant. L&rsquo;offre fran&ccedil;aise de p&ecirc;ches nectarines correspond bien &agrave; la demande du march&eacute; fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;.Cette ann&eacute;e, la concurrence espagnole devrait &ecirc;tre plus rude, avec une production annonc&eacute;e en hausse de 52%, &agrave; 1,25 million de tonnes, le gel ayant frapp&eacute; les bassins de la Catalogne et de l&rsquo;Aragon l&rsquo;an pass&eacute;. Au plan europ&eacute;en, les experts font &eacute;tat d&rsquo;une hausse de 14%.

[MedFEL 2023] La production française est attendue en hausse de 1% sur un an et de 22% par rapport à la moyenne quinquennale. Au niveau européen, la hausse serait de 14%, tirée par la production espagnole.

Vers une production de pêches et nectarines équivalente à 2022

&laquo;&nbsp;Le discours sur la d&eacute;croissance forc&eacute;e, port&eacute;e comme politique publique, est curieux pour ne pas dire hors des r&eacute;alit&eacute;s, quand on sait que la France n&rsquo;est autosuffisante pour aucune fili&egrave;re animale. Serait-ce &agrave; dire que certains assumeraient de voir renforcer nos importations, baisser notre souverainet&eacute; alimentaire au profit de formes d&rsquo;agriculture que nous ne voulons pas ? Serait-ce &agrave; dire que nous laisserions &agrave; d&rsquo;autres le soin de nous nourrir ? Et &agrave; ne pas assumer, de mani&egrave;re hypocrite que le carbone &eacute;mis pour nous nourrir soit comptabilis&eacute; dans nos &eacute;missions ?&nbsp;&raquo;. Telle est la r&eacute;action du ministre de l&rsquo;Agriculture, sur Twitter, &agrave; la publication le 22 mai, par la Cour des comptes, d&rsquo;un rapport consacr&eacute; aux soutiens publics accord&eacute;s aux &eacute;leveurs de bovins, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moins-de-vaches-pour-le-climat-le-monde-de-l-elevage-accuse-le-coup" target="_blank">lequel a cr&eacute;&eacute; un &eacute;moi certain au sein de la profession</a>.<h2>Probl&egrave;me n&deg;1&nbsp;: un mod&egrave;le d&eacute;ficitaire, malgr&eacute; les aides</h2>Le rapport dresse l&rsquo;inventaire des aides publiques accord&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;levage bovin&nbsp;: elles s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent, pour l&rsquo;ann&eacute;e 2019, &agrave; 4,3 milliards d&rsquo;euros, ce qui en fait &laquo;&nbsp;l&rsquo;activit&eacute; agricole la plus aid&eacute;e&nbsp;&raquo;, hors d&eacute;penses fiscales et sociales, et sans compter les aides &laquo;&nbsp;substantielles&nbsp;&raquo; au d&eacute;veloppement, &agrave; l&rsquo;investissement et aux fili&egrave;res. Le rapport cite notamment les 840 millions d&rsquo;euros des PCAE sur la p&eacute;riode 2015-2020. Le probl&egrave;me&nbsp;? Depuis 2015, &laquo;&nbsp;la situation des e&#769;levages bovins allaitant s&rsquo;est nettement aggrave&#769;e, avec des taux de subvention atteignant pre&#768;s de 120 % de l&rsquo;EBE (Exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation) et plus de 250 % du RCAI (R&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;ts) en 2020. Un taux de de&#769;pendance aux aides supe&#769;rieur a&#768; 100 % signifie que le mode&#768;le e&#769;conomique des exploitations est structurellement de&#769;ficitaire malgre&#769; les aides&nbsp;&raquo;, croit bon de rappeler la juridiction. A titre comparatif, les e&#769;levages bovins laitiers s&rsquo;inscrivent de leur c&ocirc;t&eacute; dans la moyenne nationale, avec un taux de subvention de 43 % de l&rsquo;EBE (moyenne nationale &agrave; 44%) et 87 % du RCAI (moyenne nationale &agrave; 81%). &laquo;&nbsp;Le RICA ne prenant en compte que les exploitations pre&#769;sentant une production brute standard (PBS)&nbsp;supe&#769;rieure a&#768; 25 000 &euro;, il est probable que ce taux de de&#769;pendance soit encore plus important pour les micro-exploitations, fortement repre&#769;sente&#769;es en e&#769;levage bovin allaitant avec 32% des exploitations&nbsp;&raquo;, enfonce la Cour des comptes.<h2>Une solution battue en br&egrave;che par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</h2>La solution&nbsp;? &laquo;&nbsp;Mieux accompagner les e&#769;leveurs les plus en difficulte&#769; en de&#769;veloppant un dispositif d&rsquo;aides a&#768; la reconversion sur la base de cahiers des charges publics et pre&#769;cis, de&#769;finis en cohe&#769;rence avec les objectifs e&#769;conomiques, environnementaux et socie&#769;taux affiche&#769;s&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est la premi&egrave;re des deux recommandations de la Cour des comptes. &laquo;&nbsp;Il n'est pas souhaitable de mettre en place &agrave; court ni moyen terme un dispositif d'aide &agrave; la reconversion de ces &eacute;levages&nbsp;&raquo;, a r&eacute;pondu la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la performance &eacute;conomique (DGPE), le bras financier du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, &eacute;voquant les services environnementaux et soci&eacute;taux, ainsi que les diff&eacute;rents dispositifs d&rsquo;aide tels que l&rsquo;AREA&nbsp;(Aide &agrave; la relance des exploitations agricoles), la AITA (Aide &agrave; l'accompagnement &agrave; l'installation et la transmission en agriculture) ou encore les dispositifs d&rsquo;aide &agrave; la r&eacute;insertion.<h2>Probl&egrave;me n&deg;2&nbsp;: un bilan climatique d&eacute;favorable</h2>Le second coin enfonc&eacute; par la Cour des comptes porte justement sur les impacts climatiques de l&rsquo;&eacute;levage, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-2030-un-effort-additionnel-relatif-pour-l-agriculture" target="_blank">&agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; la France est somm&eacute;e d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer sa d&eacute;carbonation pour respecter ses engagements &agrave; l&rsquo;horizon 2030</a>. Au vu du rapport de la Cour des comptes, l&rsquo;&eacute;levage bovin est une cible toute d&eacute;sign&eacute;e. &laquo;&nbsp;Malgr&eacute; certains effets de r&eacute;duction des &eacute;missions, le solde carbone de l&rsquo;&eacute;levage bovin est largement &eacute;metteur&nbsp;&raquo;, cingle le rapport. Et de citer l&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;abondante litt&eacute;rature scientifique&nbsp;&raquo;, dont le Citepa, qui souligne que l&rsquo;&eacute;levage bovin est responsable 81,6% des &eacute;missions de l&rsquo;&eacute;levage et de 11,8% des &eacute;missions totales de GES de la France (2018), dont 59% dus au m&eacute;thane (CH4) de la fermentation ent&eacute;rique, le stockage des prairies en effa&ccedil;ant entre 15% et 20% tandis que les recherches en ge&#769;ne&#769;tique et en nutrition animale augurent d&rsquo;une baisse comprise entre 10 et 20% du m&eacute;thane ent&eacute;rique.La solution&nbsp;: &laquo; De&#769;finir et rendre publique une strate&#769;gie de re&#769;duction du cheptel bovin cohe&#769;rente avec les objectifs climatiques du &laquo; Global Methane Pledge &raquo; signe&#769; par la France, en tenant compte des objectifs de sante&#769; publique, de souverainete&#769; alimentaire et d&rsquo;ame&#769;nagement du territoire&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est la seconde recommandation du rapport.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-engraissement-a-la-croisee-des-cornadis" target="_blank" title="">L&rsquo;engraissement &agrave; la crois&eacute;e des cornadis</a>
</aside>
La Cour des compte adresse malgr&eacute; tout quelques bons points au minist&egrave;re, s&rsquo;agissant de l&rsquo;inflexion des aides coupl&eacute;es dans le PSN ou encore de la promotion des races mixtes, en attendant l&rsquo;effet d&rsquo;Egalim sur les revenus et la structuration de la fili&egrave;re allaitante, &laquo;&nbsp;moins avanc&eacute;e que la fili&egrave;re laiti&egrave;re&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il importe e&#769;galement de renforcer la collaboration entre la filie&#768;re laitie&#768;re et la filie&#768;re allaitante, encore peu de&#769;veloppe&#769;e&nbsp;&raquo;.La Cour des comptes mentionne les Chambres d&rsquo;Agriculture France, qui font savoir qu&rsquo;il est &laquo; possible de de&#769;velopper l&rsquo;engraissement en amplifiant les synergies entre syste&#768;mes de cultures et e&#769;levages &raquo;, invitant a&#768; &laquo; engraisser des broutards du Massif Central en zones de grandes cultures &raquo;.<h2>Le GIEC &agrave; la rescousse du m&eacute;thane ent&eacute;rique</h2>Sur la question climatique, dans sa r&eacute;ponse, la&nbsp;DGPE en appelle au GIEC, dont le r&eacute;sum&eacute; du rapport de synth&egrave;se du 6&egrave;me, publi&eacute; le 20 mars dernier, indique que &laquo;&nbsp;certaines &eacute;missions agricoles sont difficiles &agrave; r&eacute;duire et que les &eacute;missions de m&eacute;thane des &eacute;nergies fossiles et des d&eacute;chets ont un potentiel important et un co&ucirc;t d'abattement faible&nbsp;&raquo;. En outre, &laquo;&nbsp;le r&egrave;glement europ&eacute;en sur les &eacute;missions de m&eacute;thane dans le secteur de l'&eacute;nergie en cours de discussion et qui a fait l'objet d'une orientation g&eacute;n&eacute;rale en d&eacute;cembre 2022 exclut l'agriculture, pour les m&ecirc;mes raisons&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve la DGPE. Celle-ci souligne par ailleurs le caract&egrave;re &laquo;&nbsp;collectif&nbsp;&raquo; et non&nbsp;&laquo;&nbsp;individuels&nbsp;&raquo;&nbsp;des engagements du Global Methane Pledge.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 2023&nbsp;: moins vaches, de broutards, de taurillons, de veaux... et plus d&rsquo;importations
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<h2>Et la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;?</h2>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture ne s&rsquo;exon&egrave;re pas des efforts de d&eacute;carbonation assign&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture en g&eacute;n&eacute;ral et &agrave; l&rsquo;&eacute;levage en particulier, soulignant &ecirc;tre &laquo;&nbsp;pleinement engag&eacute; pour que l&rsquo;agriculture participe &agrave; cet effort collectif&nbsp;&raquo;. Selon le minist&egrave;re, l&rsquo;atteinte des objectifs ne pourra s&rsquo;affranchir d&rsquo;une &eacute;volution des r&eacute;gimes alimentaires, sans quoi &laquo;&nbsp;une r&eacute;duction de l'&eacute;levage n'apporterait aucun b&eacute;n&eacute;fice net pour le climat, car les &eacute;missions seraient d&eacute;plac&eacute;es, le d&eacute;ficit de production locale &eacute;tant remplac&eacute; par des importations&nbsp;&raquo;.Sur ce point, le rapport de la Cour estime qu&rsquo;avec un solde exportateur positif de 3,3 milliards d&rsquo;euros en lait et de 1,1 milliard d&rsquo;euros en viande (2021), la souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aise n&rsquo;est pas&nbsp;&laquo; menac&eacute;e&nbsp;&raquo; pour ce qui concerne la fili&egrave;re bovine. Encore que. S'agissant de la viande, le b&eacute;n&eacute;fice commercial est d&ucirc; int&eacute;gralement &agrave; l&rsquo;export d&rsquo;animaux vifs, la France important 20% de sa consommation domestique, g&eacute;n&eacute;rant un d&eacute;ficit commercial de 283 millions d&rsquo;euros en 2020.

Le ministre de l’Agriculture a réagi à la publication d’un rapport de la Cour des comptes, laquelle demande au ministère d’adopter une stratégie de réduction du cheptel bovin conforme aux objectifs climatiques de la France et d’aider les éleveurs les plus en difficulté à se reconvertir, expliquant que « la souveraineté alimentaire n’est pas menacée ». Décryptage.

L’élevage bovin piqué à vif par l’appel à la décroissance de la Cour des comptes

<h2>&nbsp;</h2><figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>cerfrance</figcaption>
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<h2>Quels sont les r&eacute;sultats &eacute;conomiques de la fili&egrave;re viande bovine en 2022 ?</h2>&nbsp;C&rsquo;est la premi&egrave;re ann&eacute;e o&ugrave; le manque d&rsquo;animaux se fait sentir sur le march&eacute; avec une hausse des prix des animaux gras et maigres.Les charges sont en hausse avec des syst&egrave;mes percut&eacute;s par la s&eacute;cheresse qui implique une adaptation perp&eacute;tuelle du syst&egrave;me fourrager aux al&eacute;as climatiques.&nbsp;

Retrouvez l’analyse économique de la filière viande bovine en Vendée, réalisée par nos conseillers experts concernant l’année 2022.

[Vidéo] viande bovine : La consommation française stagne malgré l’inflation portée par le haché.

<h2>&nbsp;</h2><figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>cerfrance vendee</figcaption>
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<h2>&nbsp;</h2><h2>Quelle analyse &eacute;conomique 2022 pour la fili&egrave;re bovins laitiers ?</h2>Le nombre d&rsquo;exploitants est en l&eacute;g&egrave;re baisse, la surface en l&eacute;g&egrave;re hausse et le litrage est stable.Avec la hausse des produits, on observe une dilution de la d&eacute;pendance aux aides PAC.Les charges de structure sont quant &agrave; elles en nette hausse. On note &eacute;galement une consolidation des situations financi&egrave;res.&nbsp;&nbsp;

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