A élevage extensif, Sommet extensif

Pour ses 30 ans, le Sommet de l’élevage est programmé sur quatre jours et double quasiment sa surface d’exposition en "dur". Une "dé-densification", (doublée d’une digitalisation) qui tombe à point nommé et qui va notamment profiter aux pôles circuits courts et énergie. Les races Aubrac et Simmental seront à l’honneur. Rendez-vous du 5 au 8 octobre.

Des stands plus aérés, des allées plus larges et un jour d’ouverture supplémentaire pour faire baisser le nombre quotidien de visiteurs : la prochaine édition du Sommet de l’élevage sera celle de la biosécurité post-covid, appliquée aux exposants et aux visiteurs. Mais c’est moins l’épidémie que l’inauguration d’un nouveau hall qui va engendrer de nouveaux standards en matière d’accueil et de confort avec, cerise sur le gâteau, la mise en service de la 2x3 voies de l’autoroute desservant la Grande halle d’Auvergne.

« Nous faisons le pari que les visiteurs passeront davantage de temps au salon et qu’ils bénéficieront de meilleures conditions pour trouver les réponses au développement de leur exploitation », déclare Fabrice Berthon, directeur général du Sommet.

10 000 m2 en plus, 100 000 visiteurs

Dans ces périodes troublées d’imprévisibilité et de restrictions en tous genres, le Sommet de l’élevage dénote par sa confiance dans l’avenir en général et dans son avenir en particulier, comme en témoigne le passage de trois à quatre jours et la sortie de terre d’un nouveau hall en « dur » de 10 000 m2, un investissement de 20 millions d’euros supporté par la région Auvergne Rhône-Alpes et Auvergne Events, s’ajoutant à la Grande halle de 12 600 m2.

Si le passage de trois à quatre jours a vocation à fluidifier l’affluence, il vise aussi à percer le plafond de verre des 100 000 entrées, une jauge que le Sommet tutoyait depuis quelques années. « Les espaces disponibles et les conditions d’accès limitaient notre potentiel de développement, poursuit Fabrice Berthon. L’organisation des concours animaux et des conférences était également à saturation. Je pense que la nouvelle formule correspond aux attentes des exposants ». Les organisateurs assurent ces derniers d’une élévation de la qualité des contacts et d’une baisse du coût de contact, en dépit d’une hausse d’environ « 3 à 4% » du prix des stands.

Les hôteliers de l’agglomération clermontoise se sont engagés à faire un geste commercial sur la nuit supplémentaire induite. « Depuis la création du Sommet, nous avons toujours été à l’écoute des exposants, notamment via notre enquête de satisfaction post-salon, poursuit le directeur général. Nous resterons fidèles à ce principe en 2021 ».

Énergie, circuits courts et digitalisation

Outre deux salles de conférence, le hall 2 accueillera les exposants des secteurs laitiers et élevages hors-sol, ainsi que ceux de la construction et de l’aménagement des bâtiments. Il mettra par ailleurs en exergue des secteurs à fort potentiel de développement, tels que la transformation de produits alimentaires à la ferme et la production d’énergie. « Ces deux pôles sont porteurs de valeur pour les agriculteurs et porteurs d’emploi sur les territoires, déclare Jacques Chazalet, président du Sommet. La crise sanitaire participe à rétablir le lien entre agriculture et alimentation. Sur l’alimentation comme sur les sujets du bien-être animal et de l’environnement, le Sommet est en phase avec son temps ».

Jacques Chazalet, président du Sommet
Jacques Chazalet, président du Sommet

La 30ème édition sera aussi marquée par l’extension des halls 4 et 5, respectivement dédiés aux présentations bovins lait et ovins/caprins. Elle sera enfin celle de la digitalisation, avec un contenu riche des catalogues des exposants, de webinaires et des retransmissions des conférences, et la possibilité de programmer des rendez-vous avant la tenue du salon.

Du côté des concours sont programmés la national de la Simmental avec une centaine d’animaux et celui de l’Aubrac avec 400 spécimens. « Le Sommet doit beaucoup à la race Aubrac, et réciproquement », conclut Jacques Chazalet.