"L’État doit en urgence faire baisser la pression de la prédation du loup"

La Confédération paysanne demande au gouvernement la publication impérative de l’arrêté permettant de relever le pourcentage de prélèvements des loups à 17%, fait savoir le syndicat dans un communiqué le 14 juin.

Avec un effectif de 530 spécimens en France, le loup n'est désormais plus considéré comme une espèce en voie de dépeuplement. Le ministère de l'Agriculture a décidé de relever le taux de prélèvement de 10-12% à 17-19%.

Cependant, cette décision n'a toujours pas été mise en place alors qu'il y a urgence. « Les troupeaux sont déjà ou partent ces jours-ci en estive, alors même que la pression de la prédation est toujours aussi forte et que le quota de prélèvements autorisés pour cette année est en passe d'être atteint », indique le communiqué de presse de la Confédération paysanne.

La Confédération paysanne rappelle aussi son engagement dans la protection des troupeaux des éleveurs face à la prédation car elle veut préserver le développement de leurs activités pastorales. Mais cette volonté de protection n'a pourtant pas l'effet d'alerter l'État : « les moyens dédiés à la protection sont insuffisants, voire insignifiants, et reposent trop sur les éleveurs et éleveuses », dénonce le syndicat dans le communiqué. 

Il alerte donc une nouvelle fois l'État dans le but d'une réaction efficace de sa part pour faire baisser la pression de la prédation du loup : « L'État doit prendre ses responsabilités ! », conclut le communiqué.