        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/7/3/3983731-1-fre-FR/fb56b489a313-grap1blemai2021-png" alt="" height="1787" width="2516" /><figcaption>Graphique prix ma&iuml;s CBOT - bl&eacute; Matif</figcaption></figure>

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<h2><strong>Le bl&eacute; abandonne environ 5 &euro;/t sur le mois re</strong><strong>ndu Rouen</strong></h2><p>Le &laquo;&nbsp;weather-market&nbsp;&raquo; bat maintenant son plein depuis plusieurs semaines…</p>

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Avant une correction haussière le 27 mai, les cours sont retombés lourdement sur le MATIF depuis le mois dernier après une envolée des cotations courant avril motivée par les achats chinois de maïs et le manque de précipitations au Brésil (maïs) et en Amérique du Nord (toutes cultures de printemps) dans un contexte de tension avérée sur bilan mondial de maïs.

Blé tendre : le maïs continue de soutenir les cours

Les lacs volcaniques d'Auvergne placés sous haute surveillance

Orge et colza 2025 : les premières projections de rendements compensent la baisse des surfaces

[TÉMOIGNAGE] « Les vaches mangent de tout si on leur apprend » : comment ces éleveurs maximisent le pâturage en contrôlant l’embroussaillement

[Vidéo] Le marché des engrais est aujourd’hui marqué par une forte incertitude, liée à des tensions géopolitiques au Proche et Moyen-Orient et à des évolutions réglementaires en Europe, notamment la mise en place progressive de taxes sur les importations d'engrais russes et biélorusses. Cette conjoncture pourrait directement affecter la compétitivité et la souveraineté de l’agriculture française. Analyse par Arthur Portier, consultant senior chez Argus Media France.

Engrais : la crise au Moyen-Orient pourrait déclencher une forte hausse des prix et bouleverser la production agricole

<p>De Chicago &agrave; Paris, le mouvement de repli des c&eacute;r&eacute;ales est g&eacute;n&eacute;ral depuis lundi. Sur le march&eacute; europ&eacute;en, le bl&eacute; est descendu en s&eacute;ance mercredi &agrave; 198 euros la tonne, un niveau rarement atteint depuis d&eacute;cembre 2020, tandis que le&nbsp;ma&iuml;s peinait &agrave; d&eacute;passer les 186 euros la tonne. &laquo;&nbsp;<em>On assiste &agrave; un essoufflement des prix avant la r&eacute;colte de bl&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ble-apres-un-rebond-fugace-les-cours-s-effondrent-a-nouveau-sur-euronext-la-filiere-francaise-en-alerte" target="_blank" title="">Bl&eacute; : apr&egrave;s un rebond fugace, les cours s&rsquo;effondrent &agrave; nouveau sur Euronext, la fili&egrave;re fran&ccedil;aise en alerte</a>
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<p>La moisson de bl&eacute; d&eacute;marre &agrave; peine aux Etats-Unis et sera lanc&eacute;e dans quelques semaines en Russie. Sans atteindre de record, partout, les r&eacute;coltes s'annoncent &laquo;&nbsp;<em>satisfaisantes</em>&nbsp;&raquo;, et bien meilleures que l'an dernier en Europe. En France en particulier, premier pays producteur europ&eacute;en, les pr&eacute;visions oscillent entre 31 et 33 millions de tonnes selon les diff&eacute;rentes maison de courtage: une moisson dans la moyenne des derni&egrave;res ann&eacute;es apr&egrave;s celle, catastrophique, de 2024 avec ses 25,8 millions de tonnes.</p><h2>Demande de bl&eacute; &laquo;&nbsp;presque au point mort&nbsp;&raquo;</h2><p>Aux Etats-Unis, o&ugrave; le minist&egrave;re de l'Agriculture (USDA) doit publier jeudi son rapport mensuel sur les productions, exportations et stocks mondiaux de grains, les op&eacute;rateurs s'attendent &agrave; &laquo;&nbsp;u<em>ne l&eacute;g&egrave;re augmentation de la production&nbsp;</em><em>am&eacute;ricaine de bl&eacute; d'hiver</em>&nbsp;&raquo;, selon Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.&nbsp;Le dernier tour de plaine du minist&egrave;re a en outre soulign&eacute; l'&laquo;&nbsp;<em>excellent</em>&nbsp;&raquo; &eacute;tat des cultures de bl&eacute; et ma&iuml;s, ce qui oriente les prix &agrave; la baisse. Pour Jack Scoville, de Price Futures Group, les cours du bl&eacute; ont fl&eacute;chi &laquo;&nbsp;<em>en raison de l'am&eacute;lioration des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques et de l'absence de demande en g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;</em>&raquo; sur les march&eacute;s mondiaux.</p><div class="citation">
    <span>"On a un vrai probl&egrave;me de rentabilit&eacute; des&nbsp;cultures"</span>
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<p>En Europe, &laquo;&nbsp;<em>la demande est presque au point mort&nbsp;&raquo; </em>pour le bl&eacute;, rench&eacute;rit Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, qui note que &laquo;&nbsp;<em>les prix de la nouvelle campagne (des bl&eacute;s qui seront r&eacute;colt&eacute;s cet &eacute;t&eacute;, NDLR) en Russie et en Ukraine sont assez bas et p&egrave;sent sur les cours europ&eacute;ens</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;La baisse des prix, qui pourrait &ecirc;tre une bonne nouvelle pour les pays importateurs, n'incite pourtant pas les acheteurs &agrave; revenir sur le march&eacute;, rel&egrave;ve Gautier Le Molgat.</p><p>La p&eacute;riode est particuli&egrave;rement difficile pour les agriculteurs: face &agrave; des prix aujourd'hui &laquo;&nbsp;<em>largement sous les co&ucirc;ts de production</em>&nbsp;&raquo;, les c&eacute;r&eacute;aliers &laquo;&nbsp;<em>ne sont pas press&eacute;s de vendre</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>On a un vrai probl&egrave;me de rentabilit&eacute; des&nbsp;</em><em>cultures</em>&nbsp;&raquo;, souligne l'analyste.&nbsp;Une situation difficile alors que les agriculteurs redoutent une nouvelle flamb&eacute;e du cours des engrais avec les promesses europ&eacute;ennes de sanction des fertilisants azot&eacute;s russes.</p><p>Le cours du ma&iuml;s trouve quant &agrave; lui un peu de soutien dans une demande moins atone que pour le bl&eacute;, avec des appels d'offre venus d'Asie ces derniers jours, notamment de Cor&eacute;e du Sud et de Ta&iuml;wan. Aux Etats-Unis, les ventes &agrave; l'export sont rest&eacute;es &laquo;&nbsp;<em>tr&egrave;s fortes jusqu'&agrave; pr&eacute;sent&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve Jack Scoville.</p><h2>Le soja &laquo;&nbsp;optimiste&nbsp;&raquo;</h2><p>Les op&eacute;rateurs am&eacute;ricains surveillent aussi un possible soutien au biocarburant de la part du gouvernement am&eacute;ricain :&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>nous attendons des</em><em> nouvelles de la Maison Blanche concernant les exemptions qui ont &eacute;t&eacute;&nbsp;</em><em>demand&eacute;es&nbsp;</em>&raquo;, a indiqu&eacute; Rich Nelson.&nbsp;Des nouvelles d'autant plus attendues que le d&eacute;bouch&eacute; du biocarburant pour le ma&iuml;s repr&eacute;sente environ 130 millions de tonnes, soit &laquo;&nbsp;<em>deux fois le volume des exportations am&eacute;ricaines</em>&nbsp;&raquo; de grain jaune, note Gautier Le Molgat.</p><p>Exception notable sur le march&eacute; des grains, le soja &eacute;tait lui orient&eacute; &agrave; la hausse &agrave; la Bourse de Chicago, cl&ocirc;turant mardi &agrave; 10,5775 dollars le boisseau (environ 27 kg) : l'ol&eacute;agineux se distinguait en raison, selon Rich Nelson, de&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>l'optimisme</em>&nbsp;&raquo; li&eacute; aux pourparlers ouverts &agrave; Londres entre Washington et P&eacute;kin.</p><p>Le cours a l&eacute;g&egrave;rement fl&eacute;chi apr&egrave;s l'annonce mercredi d'un accord entre les deux puissances, les op&eacute;rateurs restant prudents avant de conna&icirc;tre les d&eacute;tails du texte. La Chine est le premier importateur mondial de soja et les Etats-Unis l'un des premiers pays producteurs. Les r&eacute;centes tensions commerciales ont fait craindre un virage important de la Chine vers d'autres pays producteurs, comme le Br&eacute;sil, d&eacute;sormais premier exportateur mondial.</p>


Du Midwest américain aux plaines de mer Noire, les conditions de culture sont rassurantes pour le blé et les cours mondiaux s'essoufflent avant les récoltes. Sur le marché européen, le blé est descendu à 198 euros la tonne en séance mercredi, un niveau rarement atteint depuis décembre 2020.

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Le blé abandonne environ 5 €/t sur le mois rendu Rouen

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