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Bovin boucherie : Du jamais vu dans les laitières
[Bovin boucherie : analyse commerciale sem 07-2022]
Bovins races allaitantes : L’équilibre commercial a nettement basculé du côté des éleveurs. Les tarifs ne cessent de progresser, sans que personne ne semble connaître les limites qui seront imposées par les consommateurs. Des réformes laitières à 4€ auraient été inconcevables il y a seulement un an, maintenant c’est une barre psychologique sérieusement envisageable par les éleveurs. En pleines vacances d’hiver, le niveau de la demande freine la progression des prix dans les très bonnes femelles de qualité bouchère. Le déficit de marchandise reste en revanche très marqué dans les autres catégories, avec des hausses tarifaires continues dans les limousines ou charolaises, bien conformées, mais c’est dans le bétail R de conformation que l’accroissement des prix est la plus spectaculaire.
Réformes laitières – La conjoncture est très favorable avec des industriels laitiers qui donnent des rallonges de production et qui relèvent leurs prix même s’ils ne sont pas encore en accord avec les demandes de la production. Les éleveurs produisent du lait et retardent la mise à la réforme, d’autres prennent conscience de la valorisation des kg et attendent le printemps pour la mise à l’herbe. Dans ce contexte, les abatteurs se livrent une guerre sans merci pour assurer l’approvisionnement de leurs unités de production. Il y a très longtemps que la production n’avait pas vu une telle progression des prix dans les vaches Holsteins, Montbéliardes et Normandes. La demande est ferme dans les taureaux de réforme pour la production de minerai.
Jeunes bovins – Le déficit de marchandise et les gros besoins du marché français pour compenser le manque de femelles entraînent une vente active. La demande de nos clients européens est également très forte, ce qui conduit à une nouvelle progression des prix dans les JB de race à viande, mixtes ou laitiers.
Avis d’expert :
Bovins races allaitantes : La vente restera active avec une fermeté des prix voir une nouvelle progression faute d’offre suffisante dans les Charolaises et les allaitantes de second choix.
Bovins races laitières : Face à l’insuffisance de l’offre, mais où va s’arrêter la progression des prix ?
Jeunes bovins : la demande restera soutenue pour compenser le manque de femelles