Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 43-2020

Les tarifs se tiennent

Bovins races allaitantes : Sur les marchés en vif, l’activité commerciale est très calme avec des abatteurs qui ont souvent réduit leur activité faute de débouchés suffisants dans certaines pièces. Les animaux haut de gamme se maintiennent vers un débouché de professionnel de la viande. Peu de changement dans les Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubracs, Limousines lourdes ou de qualité bouchère. Dans les Charolaises, les besoins sont moins soutenus, mais le recul de l’offre engendré par les travaux de semis de blé permet un maintien des prix notamment dans le centre du pays. Sur l’Ouest, les tarifs résistent à la pression par le maintien des prix des gros abattoirs, mais cela n’empêche pas certains de proposer des tarifs moins élevés lorsque les animaux sont livrés sans commande aux abattoirs, dans le bétail léger ou dans la marchandise âgée de plus de 10 ans.

Réformes laitières – Avec les travaux de semis de blé, les volumes sont moins importants en direction des abattoirs. Néanmoins, les industriels couvrent leurs besoins, mais ils restent confrontés à une qualité médiocre des animaux. La robotisation et la sécheresse estivale accroissent le nombre de vaches maigres sans viande 1 ou 2 d’engraissement. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes vaches viandées. La demande est stable dans les taureaux de réforme.  

 

Jeunes bovins – Alors que les tarifs sont sur une tendance positive depuis quelques semaines en Italie, la situation est inchangée sur le marché intérieur. Les stocks se résorbent et devraient permettre de retrouver un équilibre à terme. Si des régions sont proches de cet équilibre, d’autres restent encore chargés avec des animaux lourds (notamment dans l’Est du pays). Le commerce demeure très calme, avec des prix stables.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Les disponibilités seront moins importantes avec les travaux de semis de blé. La demande devrait reprendre pour la rentrée dans les laitières mais les races à viande resteront pénalisées par le manque de débouché vers la restauration.

Bovins races laitières : Les industriels ne devraient pas faire évoluer leur gamme de prix malgré un recul de l’offre. 

Jeunes bovins : Les retards de sortie vont continuer de se résorber mais les tarifs resteront peu soutenus.