Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 50-2020

Plus d’activité pour les jeunes bovins

Bovins races allaitantes : Au niveau commercial, l’offre en direction des abattoirs reste abondante et suffisante pour les besoins exprimés en cette période où la priorité est donnée aux achats de Noël depuis la réouverture des commerces « non essentiels ». La demande est constante dans les femelles haut de gamme ou de qualité bouchère, avec des professionnels qui préparent déjà leurs animaux pour les fêtes de fin d’année. Tous les opérateurs de bonne viande n’achètent pas sur les concours. Les tarifs se tiennent dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines, Parthenaises, Aubracs ou Charolaises de qualité bouchère.  Peu de changement dans les génisses et les vaches Charolaises ordinaires ou les réformes allaitantes de choix secondaire, avec des éleveurs qui se séparent des animaux qu’ils ne veulent pas hiverner. Les vaches plus âgées et les animaux bas de gamme en manque de viande ou trop maigres restent malmenés.

Réformes laitières – L’offre demeure suffisante à la veille des vacances scolaires, mais les tarifs se maintiennent dans les bonnes vaches Holsteins. Les industriels observent toujours un manque de qualité dans le bétail fourni. La demande reste peu soutenue dans les Montbéliardes et Normandes, faute de débouché RHF.

Jeunes bovins – L’activité des abattoirs est plus chargée pour cette semaine d’expédition sur l'Italie ou la Grèce. Les stocks se résorbent, mais les abattoirs couvrent leurs besoins sans difficulté ce qui conduit à une stabilisation des prix.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Les femelles bouchères vont se tenir, mais la demande va se tasser dans les Charolaises.      

Bovins races laitières : La demande va se tasser avec l’approche des vacances de Noël, mais les tarifs seront stables.

Jeunes bovins : Les stocks devraient être largement résorbés mais les tarifs seront sans changement