Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 02-2021

Bovins races allaitantes : La seconde moitié de janvier enregistre souvent une certaine tension commerciale. Les principales raisons en sont connues : promotions de viande porcine et solde à la fin du mois. Néanmoins, l’année débute avec une certaine fluidité dans les échanges face à des disponibilités mesurées. Les industriels restent prudents, dans un climat sanitaire très pesant et perturbant pour le commerce. Le commerce est régulier avec des tarifs qui se maintiennent pour les bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. L’offre est juste suffisante dans les allaitantes de choix secondaire avec des tarifs stables. Le bétail d’entrée de gamme (O) reste demandé pour un débouché principal vers la viande hachée.

Réformes laitières –  L’activité est assez régulière du côté des viandes hachées et des produits transformés, avec des ventes domestiques favorisées par le couvre-feu. Le marché est à l’équilibre avec cependant des écarts de disponibilité entre les régions face aux aléas climatiques. Les tarifs se maintiennent sans trop de difficulté dans l’ensemble des vaches Holsteins. Les Normandes ou Montbéliardes sont un peu mieux valorisées. Les animaux maigres et en manque de viande demeurent faiblement valorisés.

Jeunes bovins – Les abatteurs ne montrent pas de besoins particuliers face à la tension sur les arrières en Italie. Les commandes pour le marché intérieur ou sur l’Allemagne devraient pourtant être bénéfiques quand on regarde le prix des femelles. Les tarifs sont sans évolution dans les Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine.  

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Le commerce sera calme mais les tarifs seront stables    

Bovins races laitières : La modestie de la demande devrait engendrée une légère tension sur les prix

Jeunes bovins : La modestie de la demande ne sera pas favorable à une remontée des prix