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Bovins maigres : analyse commerciale sem 38-2020
Le commerce reste tendu dans les Charolais
En broutards et taurillons 12-18 mois : L’activité commerciale reste tendue avec des flux exports qui se maintiennent, mais qui se montrent insuffisants face à l’offre accentuée par la sécheresse et des stocks de nourriture au plus bas. La complémentation des rations coûte cher. Les exportateurs subissent la pression des engraisseurs italiens ou espagnols qui ont du mal à libérer de la place dans les ateliers. La réduction du poids moyen des animaux qui ont souffert des fortes chaleurs de l’été et de la sécheresse est également un souci pour la rémunération des éleveurs. Les engraisseurs italiens et espagnols restent sur la réserve ce qui maintien la pression sur les marchés avec des tarifs qui demeurent peu soutenus dans les Charolais. Le commerce est un peu plus fluide dans le Limousin, à la faveur d’une offre saisonnière de qualité. Dans les femelles, l’offre reste insuffisante pour la demande dans les bonnes Charolaises ou Limousines de 300/350kg vaccinées pour l’export sur l’Italie. Les tarifs sont peu soutenus dans les ordinaires.
En bovins maigres + 18 mois : Le recul de la qualité du bétail maigre en raison de la sécheresse pénalise les échanges. Les animaux sont moins lourds et surtout plus maigres ce qui va engendrer plus de frais pour leur finition. Le bon bétail lourd préparé pour l’embouche se vend normalement avec des prix stables, mais les acheteurs adaptent leurs tarifs à la baisse dans le bétail plus léger à finir plus tardivement sur l’hiver. Les transactions sont difficiles dans le bétail de moindre conformation ou trop maigre.
Avis d’expert :
Broutards : Les engraisseurs italiens ne semblent pas décidés à accroitre leur demande.
Bovins maigres +18 mois : Les bonnes femelles resteront correctement valorisées, mais la vente sera plus difficile dans le reste.