Bovins maigres – Bonne demande sur l’Italie.

Bovins d’élevage et d’embouche – L’approvisionnement des marchés tend à se renforcer après la trêve de fin d’année.  Les engraisseurs sont à l’achat pour maintenir leur potentiel d’engraissement et délivrer des animaux aux abattoirs dès que l’offre va se tasser à la mise à l’herbe.  La bonne tenue des prix de la viande permet une valorisation très attractive pour les éleveurs dans les génisses et les jeunes vaches Charolaises, avec du gabarit, à sortir dans quelques semaines ou pour le printemps.

Broutards – L’animation commerciale reprend avec une demande qui se renforce sur l’Italie, mais qui souffre un peu du côté algérien avec un décalage de départ de bateaux (dans l’attente de paiement). L’Espagne reste également dans la course même si cette filière souffre énormément de l’accroissement du prix des aliments (notamment pour les ateliers qui tournent en ration sèche). Les volumes sont plus représentatifs, mais les acheteurs qui ont fait leur retour sur les marchés sont préoccupés par la faiblesse des volumes d’animaux valablement vaccinés pour l’export.  Le commerce est fluide avec des tarifs plus fermes dans les bons Charolais, Limousins ou croisés. Les écarts de valorisation se sont en revanche accentués avec les animaux de moyenne conformation non-vaccinés largement représentés sur la moitié nord du pays.  Dans les femelles, les expéditions vers l’Italie reprennent doucement avec de faibles disponibilités dans les campagnes. Les tarifs sont stables dans les bonnes laitonnes vaccinées, mais la vente est laborieuse dans la marchandise écart ou légère.  

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande va se renforcer dans les animaux à herbagers.   

Broutards : La demande restera soutenue dans les bons animaux vaccinés. La moyenne marchandise restera faiblement valorisée.

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