Bovins maigres – L’extension du zonage FCO3 perturbe sérieusement le commerce.

Bovins d’embouche et d’élevage – L’activité d’engraissement est de plus en plus sous la surveillance des services de l’État qui veulent éradiquer l’IBR sur la France. Les ateliers dérogatoires ont la pression. Du côté commercial, le niveau de l’offre peine à couvrir la demande. Le prix du maigre ne faiblit pas face à des engraisseurs qui ont des besoins de rotation après les grosses sorties pour la rentrée. L’accroissement des niveaux de prix dans la viande ne permet aucune pression de la part des engraisseurs. Le prix du maigre demeure élevé dans toutes les catégories de marchandise, face à des disponibilités très faibles.

Broutards – L’évolution des différentes zones réglementées complique sérieusement le commerce, avec des acheteurs qui doivent jongler entre les contraintes sanitaires et les frais inhérents aux PCR ou à la recherche des cas positifs. Ces derniers subissent une forte dévalorisation même s’ils n’ont pas de signe clinique. Les expéditions sur l’Italie se poursuivent, pour des animaux vaccinés ou avec PCR négative. Les tarifs restent élevés dans les bons Charolais. L’impact de la FCO 3 a en revanche une forte répercussion sur les animaux qui prenait la direction de l’Espagne, qui conformément à la réglementation européenne demande des animaux vaccinés de plus de 10 jours après la deuxième injection. Le commerce est actif dans les Limousins de la zone indemne, notamment à destination de l’Espagne qui va rapidement manquer de marchandise pour assurer les contrats avec les pays tiers. Les engraisseurs Français ont des besoins et suivent le mouvement avec des PCR pour rentrer dans la zone indemne. En femelles, les disponibilités restent juste suffisantes pour les besoins ce qui permet une bonne activité et des tarifs fermes dans la bonne marchandise lourde et vaccinée à destination de l’Italie, ou à engraisser sur la France.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le commerce sera assez fluide dans le bon maigre, avec des tarifs qui seront stables.

Broutards : Les éleveurs qui ont désinsectisé leurs animaux et pratiqué des PCR seront de retour aux affaires. La demande restera soutenue que ce soit à l’export sur l’Italie ou sur la France. L’absence de la concurrence espagnole pourrait avoir un impact négatif sur les prix.

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