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Bovins maigres – L’offre couvre facilement la demande.
Bovins d’embouche et d’élevage – Les sorties hivernales sont plus étoffées avec des éleveurs qui se séparent des animaux avant la rentrée en bâtiments pour l’hiver. Le commerce est un peu plus calme face à des emboucheurs qui ont un peu moins de besoins à la saison, et à une moindre demande des abattoirs dans la viande. Ils en profitent pour reconstituer les stocks pour le début de l’année et le printemps. L’offre progresse dans la moyenne marchandise à finir tardivement sur l’hiver ou au printemps, mais les engraisseurs restent demandeurs pour pallier au manque de marchandises une fois cette phase d’hivernage passée. Les tarifs se tassent légèrement dans ces catégories.
Broutards – Avec les premiers frimas de l’hiver et une météo pluvieuse, les éleveurs vendent leurs animaux. Les sorties sont en forte progression et permettent une meilleure couverture de la demande des exportateurs, qui en profitent pour donner la priorité aux animaux vaccinés, même si les tarifs se rétractent légèrement. La demande italienne est peu soutenue, car les engraisseurs attendent les sorties de Noël pour libérer de la place. Cette semaine est également marquée par une temporisation dans les envois vers les pays tiers et dans la rotation des bateaux. Cette position renforce les écarts de valorisation à l’encontre des mâles non-vaccinés, avec une offre qui sature ponctuellement la demande du marché intérieur. Dans les femelles, la progression des sorties permet une meilleure couverture de la demande et entraîne un tassement des prix, y compris dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines, destinées au marché italien. Le tri est plus sévère dans la marchandise commune et non vaccinée.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Le maintien des prix de la viande devrait permettre de tenir les prix dans les animaux lourds. Les tarifs vont se tasser dans le bétail plus commun ou léger.
Broutards : L’accroissement de l’offre va entraîner des écarts de valorisation plus significatif en fonction de la vaccination FCO et des débouchés.