Bovins maigres – L’offre reste juste suffisante pour la demande

Bovins d’embouche et d’élevage – L’herbe pousse beaucoup moins vite, car les dernières pluies ne sont qu’un lointain souvenir et déjà absorbée par la végétation. Le marché reste déficitaire en marchandise destinée à alimenter les gros engraisseurs qui ont de forts besoins de rotations. Le commerce est très actif sur les marchés avec des tarifs qui suivent la progression des prix de la viande. On observe néanmoins un plafonnement dans les très bonnes femelles ou les races qui nécessitent de grosses quantités d’aliments (Blondes d’Aquitaine…). Les tarifs restent fermes dans les Charolaises ou les Limousines. Le bon maigre lourd et préparé pour une finition rapide reste recherché.

Broutards – Les engraisseurs italiens ont des besoins, mais ils sont confrontés à la stabilisation des prix des jeunes bovins, à la hausse des charges de productions et surtout de faibles disponibilités en animaux lourds à la saison. La demande se concentre sur les bons mâles herbés d’automne avec du potentiel de croissance et surtout en règle avec la vaccination FCO. Les tarifs restent soutenus dans la très bonne marchandise. Le placement est plus compliqué dans les autres catégories, mais les tarifs se tiennent. En femelles, la demande italienne reste régulière dans les bonnes Charolaises ou Limousines avec des tarifs qui restent attractifs. Cette gamme de marchandise correspond à une demande des distributeurs et vient concurrencer la viande de jeunes bovins.

Avis d’expert :

Broutards : Le commerce restera fluide dans les bons broutards, taurillons ou les femelles de qualité. 

Bovins maigres +18 mois : Les très bonnes femelles vont plafonner alors que la demande restera soutenue dans le bon bétail d’embouche. Le tri sera plus sensible dans les animaux légers ou trop maigre.   

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