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Bovins maigres – La demande à l’export se renforce après une semaine perturbée.
Bovins d’embouche et d’élevage – L’activité commerciale dans le secteur maigre est le résultat d’une équation entre de faibles disponibilités et d’une demande constante des engraisseurs ou qui se renforce pour les herbagers au regard des conditions climatiques très douces. Le commerce est très fluide dans les Charolaises, Limousines, Aubracs, Salers ou Rouges des prés pour une finition rapide ou pour une mise à l’herbe précoce. Les tarifs sont plafonnés par le prix de la viande dans les animaux lourds ou par des coûts de production élevés dans les Parthenaises et les Blondes d’Aquitaine. Les laitières et les races mixtes à herbager sont recherchées face à une demande qui sera plus forte dans la viande au printemps.
Broutards – Après une semaine sérieusement perturbée, les mouvements à l’export ont repris avec un certain dynamisme. Les débouchés à l’export sont nombreux en ce début d’année, mais la présence de la demande française est également un élément qui ajoute de la concurrence sur ce marché où l’offre saisonnière est assez modeste. De nombreux animaux achetés en France partent d’Espagne pour servir tous les pays à majorité musulmane qui ont des besoins avant le ramadan (début mars). Néanmoins, le mouvement de colère des agriculteurs espagnols qui bloquent les axes routiers, risque d’être un frein aux échanges la semaine prochaine malgré une demande soutenue. Ils ont sensiblement les mêmes revendications dans les Français il y a une semaine. Pour cette semaine tout a conduit à dynamiser le marché avec une revalorisation des prix des broutards Charolais, Limousins ou croisés vaccinés FCO ou avec une PCR MHE pour les départements concernés. Cette dynamique se reporte sur les sujets non-vaccinés recherchés sur la France pour la repousse ou l’engraissement (avec une PCR MHE pour rejoindre la zone indemne). La vente est un peu plus régulière dans la moyenne marchandise, qui profite également d’une orientation positive des prix. Dans les femelles, la vente est très fluide pour des tarifs plus fermes sur les marchés à l’export, mais également pour la France. Le commerce est également plus régulier pour les laitonnes ordinaires ou plus légères.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : L’activité commerciale restera active dans les herbagères.
Broutards : Les transactions resteront très fluides vers l’Italie, et perturbées vers l’Espagne.