Bovins maigres : Le marché est à l’arrêt
Bovins d’embouche et d’élevage – Le commerce est fortement perturbé par le blocage des mouvements d’animaux dans la grande région d’élevage du centre du pays. Les engraisseurs de la zone ont stoppé leurs achats. Sur le reste du pays, les volumes disponibles sont limités, ce qui maintient une belle activité commerciale, avec des niveaux de prix sans variation majeur.
Broutards – La situation est inédite, avec une ministre qui a pris une décision forte de blocage des mouvements d’animaux et des exportations dans la ZR (l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et l’Occitanie). La vaccination obligatoire est en cours sur zone concernée. Les éleveurs doivent attendre pour commercialiser leurs animaux. Quant aux exportateurs, ils scrutent les conditions qui seront imposées pour la réouverture des marchés. Pas de mouvement ni de référence tarifaire dans les régions concernées. Sur la moitié nord du pays, la demande pour les mises en place de jeune bovin se confronte à une raréfaction de l’offre. Les animaux exportables sont réorientés vers un marché intérieur qui a des besoins. Les tarifs se maintiennent sans trop de difficulté sur les marchés encore en activité.
Dans ce contexte, l’évolution sanitaire et les éventuelles répercussions commerciales seront les facteurs clés qui définiront la tendance dans les semaines à venir. Malgré l’inquiétude, les éleveurs gardent l’espoir qu’une fois l’impact initial de la maladie surmonté, le marché retrouve une sérénité, soutenue par la faible disponibilité d’animaux.
Avis d’expert :
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Broutards : il faudra attendre la réouverture des marchés exports pour libérer les échanges