Bovins maigres – Le niveau de l’offre reste juste suffisant.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les températures sont plus douces et la pluie est la bienvenue pour le redémarrage de la végétation. Les engraisseurs cherchent à maintenir leur niveau de production dans la perspective d’une demande plus forte des abatteurs dans les mois à venir pour compenser le recul de l’offre en élevage après la mise à l’herbe. Le commerce est fluide et les tarifs demeurent attractifs pour les éleveurs dans le bétail maigre d’embouche ou d’herbage.

Broutards – Si les engraisseurs italiens comme français sont très soucieux du niveau élevé des prix des broutards et des coûts de production, le commerce reste fluide sur l’ensemble du territoire dans un contexte d’offre toujours limitée. La demande est forte dans les broutards lourds et des bateaux sont en préparation pour les pays du pourtour méditerranéen à l’approche du ramadan. Le marché italien reste de loin notre premier client avec une moyenne de 18000 animaux expédiés chaque semaine. Le travail de repousse ou la mise en place en engraissement sur la France fait face à une offre restreinte, ce qui est très profitable aux mâles de moins de 350kg. Dans les femelles, la progression de l’offre couvre plus facilement les besoins des marchés à l’export, avec des tarifs qui se maintiennent avec plus de difficulté. Celles de qualité restent recherchées pour l’élevage ou la repousse à la veille de la mise à l’herbe. Le commerce est plus calme dans les femelles ordinaires.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande restera présente dans le bétail d’embouche et les herbagères, avec des tarifs qui vont suivre l’évolution du prix dans la viande.

Broutards : Même si les tarifs auront tendance à se stabiliser, le commerce restera fluide dans les bons mâles Charolais, Limousins ou croisés préparés pour l’export.

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