Bovins maigres – Les bons broutards restent recherchés.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les marchés sont fortement approvisionnés après la semaine écourtée par le férié du lundi de Pâques. Le commerce du bétail maigre est plus calme face à la tension observée sur les prix de la viande, mais les engraisseurs spécialisés restent à l’achat et profitent de tarifs un peu plus abordables dans certaines catégories. Les tarifs plafonnent dans les bonnes génisses et jeunes vaches, proches de la finition. Les allaitantes et les laitières d’herbage avec du gabarit demeurent demandées, mais le tri se montre plus sévère dans les animaux de moindre conformation ou long à finir.

Broutards – Si les éleveurs vendent les animaux qu’ils ne veulent pas herbager, l’offre globale reste modeste en raison de la décheptelisation de ces dernières années. La demande italienne est mesurée avec des opérateurs qui cherchent à faire baisser le prix des broutards. Ce qui n’est pas facile, compte tenu des volumes disponibles.  L’activité commerciale est assez régulière dans les bons Charolais ou Limousins notamment s’ils sont vaccinés FCO. Les mises en place sur la France restent soutenues. Le commerce demeure fluide dans les Limousins et les Blonds d’Aquitaine, la demande cible les mâles de qualité avec du poids avec des tarifs qui se maintiennent sans difficulté. L’activité sur l’Espagne est peu soutenue. Dans les femelles, pas de grands changements dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines, mais le placement, reste compliqué dans la moyenne marchandise légère.  

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : le commerce sera plus calme, car les herbagers sont couverts

Broutards : La demande restera soutenue dans les bons broutards d’automne.

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