Bovins maigres – Les disponibilités se raréfient.

Bovins d’embouche et d’élevage – Avec le redoux de ces dernières semaines, les prairies sont verdoyantes, même si elles manquent d’eau pour exprimer tout leur potentiel. De nombreux éleveurs ont cependant commencé à sortir leurs animaux. Le climat commercial reste très porteur, avec une offre qui ne répond pas à la demande des engraisseurs ou des herbagers, qu’elles que soient les catégories concernées.

Broutards – La raréfaction de l’offre dans les bons broutards légers active sérieusement les échanges pour la repousse ou les mises en place sur la France. De leur côté, les marchés exports restent très demandeurs, avec une concurrence très profitable aux éleveurs (sans contractualisation).  Les disponibilités en broutards Charolais ou Limousins de 350/450 kg convenablement vaccinés sont insuffisantes pour servir nos partenaires européens ou du pourtour méditerranéen à quelques semaines du ramadan. La vaccination si elle n’est plus un frein au commerce sur la France ou l’Italie, elle le demeure pour bénéficier de meilleurs tarifs à l’export. En femelles, les transactions restent actives avec des tarifs soutenus pour les bonnes Charolaises, Limousines ou croisées à garder sur la France ou pour l’export

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La vente restera fluide dans les herbagères, avec des tarifs fermes.

Broutards : L’activité commerciale restera dynamique dans les bons mâles Charolais, Limousins ou croisés, avec des tarifs attractifs.

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