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Bovins maigres – Les tarifs sont orientés à la baisse.
Bovins d’embouche et d’élevage – Les volumes restent étoffés pour cette période de l’année où les éleveurs cherchent à faire de la place pour rentrer les animaux pour l’hiver. L’activité commerciale se durcit avec des engraisseurs qui sont déjà chargés et qui écoulent moins d’animaux en direction des abattoirs. Les tarifs plafonnent dans le bon cheptel d’embouche avec du poids. L’offre progresse dans la moyenne marchandise à finir tardivement sur l’hiver ou au printemps, ce qui entraine un tassement des prix.
Broutards – Avec les grosses sorties de ces dernières semaines, les volumes exportés vers l’Italie ont couvert plus facilement la demande. Les exportateurs attendent maintenant les abattages pour les fêtes de fin d’année qui devraient débuter la semaine prochaine pour libérer de la place dans les ateliers. L’équilibre offre/demande est moins favorable et engendre un léger tassement des prix dans les broutards lourds et vaccinés. Les tarifs sont revus à la baisse dans les Charolais, Blonds d’Aquitaine ou les Limousins de moins de 350kg avec une saturation des ateliers d’engraissement. Les repousseurs profitent de cette tension sur les prix pour rentrer des animaux, mais ils devront composer avec une ration hivernale plus coûteuse. Les animaux non-vaccinés de moyenne conformation souffrent de façon importante. Dans les femelles, l’activité commerciale est également plus calme face à l’accroissement de l’offre. Les tarifs se replient dans les bonnes Charolaises ou Limousines préparées pour l’export. Le commerce est morose dans la marchandise plus commune.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Le niveau de l’offre restera abondant pour une demande qui sera moindre avec des tarifs orientés à la baisse.
Broutards : La tension restera forte avec de gros écarts de valorisation en fonction du poids et du statut vaccinal