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Bovins maigres – Très bonne tenue des prix dans les bons broutards
Bovins d’embouche et d’élevage – L’activité commerciale souffre moins du zonage FCO 3, depuis son extension dans le centre du pays, elle l’est plus sur les zones frontalières avec les régions saines. La donne tenue des prix de la viande et la modestie de l’offre ne facilitent pas le travail des engraisseurs spécialisés qui ont besoin de rotation. Vu les niveaux de prix pratiqués dans la viande, une grande partie des animaux part directement à l’abattoir sans finition. La vente est fluide dans le bétail convenable à des tarifs qui restent très attractifs pour les éleveurs. Les acheteurs restent très prudents à l’encontre des bovins issus de secteurs contaminés.
Broutards – Après une rupture commerciale liée à l’extension du zonage FCO 3, les éleveurs qui travaillent régulièrement pour fournir des animaux bien valorisés sur le marché italien, mettent en place des PCR dans les fermes pour ne plus entraver les échanges. Dans le centre du pays, les volumes progressent, mais ils sont insuffisants pour satisfaire une demande qui a pris du retard ces dernières semaines. Les éleveurs qui ont fait l’effort de réaliser des PCR sont récompensés avec une très bonne valorisation de leurs animaux. Pour les broutards non-vaccinés de qualité qui restent sur le territoire, la demande est également soutenue face aux retards de mises en place avec des tarifs soutenus. Le point inquiétant est pour les animaux de second choix qui partaient vers l’Espagne, qui à ce jour reste fermée. Dans les zones à forte activité virale, les soucis se retrouvent sur les animaux qui ressortent positifs après une PCR, avec un replacement sur la France qui engendre une moins-value commerciale, face à la crainte des acheteurs de contaminer les élevages. Quant aux animaux cliniquement atteints, ce sont des soins et une quarantaine qui les attend (dans l’espoir que les services compétents donnent la durée pour une immunité qui permettrait leur commercialisation). La situation est identique pour les femelles.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : La demande restera présente dans le bon maigre, avec des tarifs stables.
Broutards : L’animation commerciale restera soutenue pour les bons broutards préparés pour l’export avec des volumes qui auront tendance à progresser. La demande restera également présente sur la France. L’absence de la concurrence espagnole pourrait avoir un impact négatif sur les prix dans la moyenne marchandise non testée.