Bovins viande – Commerce calme dans les Charolaises

Bovins de boucherie Le contexte est à la maîtrise des prix de la part des industriels, qui pour le moment se trouvent correctement approvisionnés face aux conditions climatiques qui repoussent la sortie des animaux dans des herbages détrempés. Néanmoins, cette situation ne devrait pas perdurer et le soleil qui pointe son nez cette semaine redonne un peu de perspective pour la mise à l’herbe. Les disponibilités s’étiolent de semaine en semaine, ce qui inquiète les transformateurs quand les éleveurs seront dans les semis de maïs. Les industriels français concentrent leurs besoins sur les viandes d’entrée de gamme pour la production de steak haché ou de viande élaborée avec une constitution de stock (surgelé pour le moment) pour les JO. La demande dans les pièces de qualité tend en revanche à fléchir notamment sur cette fin de mois. Cette tension n’est pas ressentie pour les concours d’animaux de boucherie avec une animation commerciale très correcte et des tarifs globalement au niveau de l’an dernier.

Sur les marchés, l’animation commerciale est correcte dans les femelles haut de gamme, malgré les concours. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Aubracs, Limousines ou Parthenaises de qualité bouchère. Les disponibilités saisonnières sont suffisantes pour satisfaire la demande dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire dont les tarifs se maintiennent avec plus de difficulté. 

Réformes laitières – Le niveau de l’offre se rétracte, mais il reste suffisant pour les besoins des industriels. Les volumes devraient se maintenir sur début avril, avant de connaître une forte baisse avec la mise à l’herbe. Le marché est à l’équilibre avec des industriels qui maintiennent leurs tarifs dans les vaches Prim’Holsteins, Normandes et Montbéliardes, dans un commerce toujours très fluide dans les campagnes.

Jeunes bovins – La demande de cette fin de mois est plus réservée sur le marché français et le recul des ventes d’avant sur la Grèce pèse un peu sur la tendance. Les éleveurs et les abatteurs ont planifié les sorties pour faire face à une demande pascale italienne, mais le niveau de l’offre sera largement suffisant pour la demande.       

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Les achats de Pâques sont terminés et la demande va se tasser dans les femelles de qualité bouchère. Le commerce sera également très calme dans les femelles Charolaises et les allaitantes de choix secondaire. 

Bovins de races laitières : Le niveau de l’offre va s’amoindrir, avec une détente des prix qui devrait se préciser.

Jeunes bovins : le commerce sera calme, malgré les livraisons de Pâques sur l’Italie.

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