Bovins viande – Commerce est plus difficile dans les aloyaux

Bovins de boucherie – En ce mois d’octobre où les taxes automnales tombent, les entreprises ajustent leur activité à une demande qui mute entre la consommation estivale et celle de l’hiver. Les aloyaux et les pièces qui composent les globes se vendent avec plus de difficulté avec des promotions qui réapparaissent dans les grandes enseignes. Sur les marchés, les tarifs se maintiennent à la faveur de disponibilités limitées dans le domaine des femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines et les Charolaises de qualité bouchère. Le commerce est plus calme dans les Charolaises, Aubracs, Salers ou croisées de milieux de gamme avec des tarifs qui plafonnent, mais qui résistent. Les abatteurs accentuent la pression sur les allaitantes d’entrée de gamme dont le principal débouché est le steak haché de race à viande.

Réformes laitières – Le niveau de l’offre reste suffisant pour couvrir la demande et permettre aux industriels de baisser une nouvelle fois les prix. Les vaches Prim’holsteins, Normandes ou Montbéliardes restent orientées à la baisse avec un tri plus sévère dans le milieu de gamme qui approche de 4€, voire moins dans les animaux légers. Les vaches d’entrée de gamme P-1 et P-2 sont faiblement valorisées avec le seuil des 3€ franchis dans la mauvaise marchandise. La demande se rétracte également dans les taureaux de réformes, avec une offre suffisante en minerai maigre.

Jeunes bovins – Le commerce est à l’équilibre sur le marché intérieur, mais l’activité à l’export se montre plus soutenue, avec une moindre concurrence de l’Espagne sur l’Italie et une demande soutenue vers l’Allemagne. L’activité sur le marché halal est un peu plus porteuse en début de mois. Une détente est observée dans le secteur allaitant alors que les laitiers sont à la baisse.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce sera régulier et les tarifs qui vont maintenir dans les femelles de qualité bouchère. Le recul des ventes des pièces à griller va pénaliser les allaitantes d’entrée de gamme. 

Bovins de races laitières : Les industriels vont maintenir la pression sur les laitières avec des volumes suffisants.             

Jeunes bovins : L’équilibre offre/demande sera plus favorable à une remontée des prix.

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