Bovins viande – L’envolée des prix se poursuit dans les laitières.

Bovins de boucherie - Pour les industriels, l’actualité est plutôt tournée sur la gestion des volumes pour approvisionner leurs outils et fournir leurs clients. Contrairement à l’an passé, la météo est très favorable aux implantations des cultures de printemps, et aux ramassages de l’herbe. De nombreux animaux sont dans les prairies pour profiter d’une pousse d’herbe abondante. D’un côté, les laitiers donnent la priorité à la production avec une forte demande des industriels du lait. De l’autre, les professionnels de la viande, même s’ils ont du mal à répercuter la hausse des prix dans leurs boucheries, subissent la loi du marché avec une très bonne tenue des prix dans les femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Aubracs, Limousines, Charolaises ou Blanc bleues de qualité bouchère. La faiblesse de l’offre maintient une tendance haussière sur l’ensemble des allaitantes R de conformation. Le bétail d’entrée de gamme est recherché pour la production de viande hachée de race à viande. 

Réformes laitières – L’envolée des prix se poursuit en Allemagne, alors qu’une stabilisation se dessine en Belgique, face à l’afflux de vaches françaises et des ponts de mai. Ce changement de tendance a quelque peu calmé l’ardeur des acheteurs dans les campagnes du nord de la France.

Sur le marché intérieur, le déficit de marchandise reste l’élément qui dynamise la vente dans les campagnes avec des éleveurs qui profitent de conditions idéales pour les semis de maïs. Malgré une semaine écourtée par le férié du 8 mai, les abatteurs ne couvrent pas leurs besoins. La tendance de la semaine reste positive dans les vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Les taureaux sont également très recherchés, face au manque de minerai.

Jeunes bovins – Le jeune bovin bénéficie d’un marché assez porteur à l’export, notamment vers l’Allemagne qui souffre d’un très fort déficit de production.  Les tarifs pratiqués en France progressent doucement et restent très loin de nos voisins européens.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : L’activité commerciale restera très fluide dans les Charolaises.     

Bovins de races laitières : Les abatteurs resteront sous approvisionnés, avec des tarifs toujours très fermes.

Jeunes bovins : La tendance restera à la fermeté face à des volumes insuffisant pour la demande. 

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