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Bovins viande – L’offre reste insuffisante, pour la demande
Bovins de boucherie – Si le commerce dans le secteur aval est marqué par le recul traditionnel de la demande de la seconde moitié de septembre, la faiblesse de l’offre gomme toute pression sur le marché de la viande. Les abatteurs enregistrent un recul des commandes, notamment dans les pièces nobles de la part des distributeurs. Les ventes dans la boucherie traditionnelle sont également plus calmes avec des opérateurs qui souffrent de la revalorisation permanente des prix dans les bonnes femelles Parthenaises, Aubrac, Blondes d’Aquitaine ou Limousines de qualité bouchère. Dans les Charolaises, le marché doit composer avec des disponibilités qui se rétractent. Les opérateurs qui se servaient notamment en Charolaises dans la nouvelle ZR vont revoir leur position en se rabattant sur la zone indemne (ZI) ou en commandant de la viande auprès des outils encore actifs dans la zone. L’offre dans le secteur allaitant est modeste, avec un réservoir peu garni chez les engraisseurs spécialisés qui peinent à maintenir leur capacité de production, faute d’offre dans le secteur maigre. Les prix restent très fermes dans les bonnes Charolaises et l’ensemble des allaitantes de choix secondaire ou d’entrée de gamme.
Réformes laitières – L’accroissement de l’offre dans les secteurs où les ensilages de maïs sont terminés ne couvre toujours pas la demande avec des industriels toujours en recherche de minerai. Sur ce segment très sensible de la viande hachée, les négociations pour une nouvelle revalorisation des prix dans le secteur aval sont ardues face à des distributeurs toujours peu enclins à accepter une revalorisation des produits malgré la Loi Egalim. L’activité commerciale reste fluide, avec des industriels qui peinent à stabiliser les prix face à la concurrence et à l’inertie commerciale du terrain. Les grandes manœuvres dans le secteur du négoce se poursuivent pour assurer l’approvisionnement des outils industriels. Les niveaux de prix restent élevés dans les Prim Holsteins, Normandes, Montbéliardes, Abondances. Les taureaux de réformes restent également recherchés.
Jeunes bovins – Les échanges intracommunautaires sont complexes avec des carcasses qui ont souvent plusieurs destinations en fonction des découpes. Le niveau de l’offre reste peu soutenu et peine à satisfaire la demande à l’export. Le marché français est un peu moins actif en cette fin de mois avec un recul des commandes du marché halal. Les tarifs restent fermes dans l’ensemble des races à viande, mais également du côté des JB laitiers ou mixtes.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce restera actif dans les Charolaises et l’ensemble des femelles bouchères.
Bovins de races laitières : Le manque de vache restera favorable aux échanges et à la bonne tenue des prix.
Jeunes bovins : Le commerce restera fluide, avec des abatteurs qui vont tenter de stabiliser les prix.