- Accueil
- Bovins viande – La hausse perdure en toutes catégories.
Bovins viande – La hausse perdure en toutes catégories.
Bovins de boucherie – Avec le retour des beaux jours et un week-end de l’Ascension ensoleillé, la consommation de viande retrouve un peu de dynamisme. Les abatteurs ont des stocks à écouler dans les pièces nobles après un mois de mai assez morose. En revanche, aucun stock n’est constaté dans le minerai pour la production de viande hachée. Les prix à la consommation progressent doucement et sont même en décalage avec l’envolée des prix du bétail vif depuis le début de l’année. L’an passé le cours moyen du steak haché était autour de 15 € selon le Réseau des nouvelles des marchés (RNM), il est aujourd’hui à 15,50€, quand dans le même temps les réformes laitières sont passées de 4,30 à 5,80€.
Sur les marchés, les disponibilités restent limitées, même si le temps sec commence à faire sortir des animaux dans certaines régions. Les sorties d’herbages vont s’étaler avec des éleveurs qui ne manquent pas de nourriture et qui veulent profiter de la progression constante des prix. Le commerce est fluide pour les animaux de qualité bouchère avec des tarifs qui restent très fermes dans les très bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Charolaises, Limousines, Aubracs ou croisées. Le déficit reste marqué dans les bonnes vaches Charolaises viandées, avec un démarrage progressif de la saison sur la Côte d’Azur. La tendance reste positive dans les Charolaises R. Les allaitantes de choix secondaire sont recherchées pour la production de minerai.
Réformes laitières – Les abatteurs ont toujours la volonté de stabiliser les prix, mais la couverture des besoins reste compliquée notamment dans la moitié sud face au décrochage de la production. L’offre est plus confortable dans le nord du pays avec une sécheresse qui fait sortir les animaux des herbages. Le commerce reste très fluide avec des tarifs des Prim’Holsteins qui oscillent entre stabilité ou légères hausses en fonction des entreprises. La tendance reste ferme dans les Normandes, Abondances ou Montbéliardes, ainsi que dans les taureaux de réformes.
Jeunes bovins – Les jeunes bovins restent un enjeu majeur pour les industriels, avec des volumes qui compensent en partie le manque de femelles. Le commerce reste très fluide sur un marché européen toujours porteur. La tendance reste sur une pente positive légère, mais constante dans les Charolais, les Limousins ou les Blonds d’Aquitaine. Les JB R et les laitiers profitent du déficit de femelles sur le marché intérieur.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce restera très fluide avec des tarifs qui devraient se stabiliser.
Bovins de races laitières : Avec une nouvelle semaine écoutée, les industriels vont stabiliser leurs tarifs.
Jeunes bovins : La tendance positive devrait se poursuivre lentement.