Bovins viande – La tendance reste très ferme.

Bovins de boucherie – La période des vacances d’hiver qui se présente est traditionnellement peu propice à la vente de viande. La boucherie traditionnelle et les rayons découpe des GMS réduisent la voilure avec une partie de leur clientèle (plutôt aisée) qui va migrer vers les stations de sport d’hiver. Néanmoins, si les commandes sont à la baisse dans les très bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine ou Limousines, cela n’impacte pas les niveaux tarifaires payés aux éleveurs dans un contexte d’offre limitée. Les industriels ajustent leurs activités aux disponibilités dans le secteur allaitant, mais la modestie de l’offre permet une meilleure tenue des prix dans les Charolaises, les croisées ou autres races régionales de milieu de gamme.

Réformes laitières – Les industriels, qui n’ont pas de gros besoins avec le début des vacances d’hiver, font face à une réduction significative de l’offre. La tendance haussière observée depuis quelques semaines fait que les éleveurs sont moins disposés pour vendre leurs animaux. Certains éleveurs font même le choix de garder leurs vaches pour une finition à l’herbe pour coupler le gain de poids, de conformation et du prix. La tendance de la semaine est à la hausse pour l’ensemble des réformes Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Les transformateurs restent très inquiets pour les mois à venir au regard de la forte décroissance de la production laitière. Les tarifs se raffermissent également dans les taureaux de réformes.

Jeunes bovins – L’équilibre du marché est à la faveur des engraisseurs qui ont besoin de prix rémunérateurs pour faire face à l’emballement des prix pratiqués dans les broutards. Les mises en marché sont insuffisantes pour une demande soutenue à l’export. La tendance reste positive sur les Charolais avec un flux très convenable vers l’Allemagne ou l’Italie. Les tarifs sont également plus fermes dans les Limousins ou les Blonds d’Aquitaines sur l’Italie ou la Grèce. La demande est suivie dans les JB R pour le marché intérieur pour compenser le manque de vaches.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce restera très fluide faute de volumes suffisants.

Bovins de races laitières : La faiblesse de l’offre restera au menu des industriels, malgré le début des vacances d’hiver. La tendance restera positive dans les réformes laitières. 

Jeunes bovins : La faiblesse des disponibilités restera le moteur du commerce et de la fermeté des prix. 

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