Bovins viande – La vente est toujours fluide.
Bovins de boucherie - Sur le marché de la viande, même si la demande se tasse après le réapprovisionnement des magasins, le niveau de l’offre reste très modeste, toutes gammes confondues. Le commerce reste très fluide avec des niveaux de prix de plus en plus élevés dans les bonnes Blondes d’Aquitaine, Limousines, Aubracs, Charolaises ou croisées de qualité bouchère. Sur les concours de cette rentrée, la modestie de l’offre permet également un bon commerce, mais avec une évolution des prix sans commune mesure avec le marché conventionnel. Les animaux sans plaque sont quelques centimes au-dessus du marché (7,50 à 8,50€ en fonction des races). Les animaux classés se trouvent entre 9 et 10€ voir au-delà dans les championnes. L’équilibre commercial reste favorable à la production dans les Charolaises et l’ensemble des femelles allaitantes R de conformation, avec des tarifs qui ne cessent de progresser (même si c’est moins marqué que fin août).
Réformes laitières – Les industriels ont moins de besoins, face à une demande en repli après la rentrée. Ils restent néanmoins confrontés à des volumes juste suffisants avec les ensilages de maïs qui se poursuive sur la Bretagne, la Normandie, le Nord et l’Est du pays. Les régions plus au sud ont déjà terminé. Les abatteurs peinent à stabiliser les prix, face à l’inertie du commerce dans les campagnes. Les hausses sont néanmoins plus mesurées dans les vaches Prim’Holsteins, Montbéliardes et Normandes, convenables ou viandées. Dans les prochaines semaines (après le Space), les volumes seront plus en adéquation avec une demande qui sera soumise aux aléas et à l’ancrage des mouvements sociaux.
Jeunes bovins – L’équilibre offre/demande permet une très bonne activité commerciale avec une demande soutenue chez nos voisins européens. Le marché français bénéficie de la faiblesse de l’offre en femelles, avec des tarifs qui se raffermissent dans les Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou croisés.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce restera fluide faute d’offre suffisante dans les Charolaises.
Bovins de races laitières : Les volumes resteront contraints par les ensilages de maïs et par le SAPCE sur la Bretagne. Les tarifs seront stables dans les laitières.
Jeunes bovins : La tendance restera haussière face au déficit de marchandise.