Bovins viande – Le commerce reste difficile dans les pièces nobles.

Bovins de boucherie Sur le plan commercial, les pièces nobles peinent toujours à trouver preneur, et ces produits se retrouvent souvent en promotion dans les grandes enseignes.  Sur les marchés ou en livraison directe dans les abattoirs, l’offre est ponctuellement suffisante pour couvrir la demande avec des magasins parisiens qui ont été réapprovisionnés la semaine dernière.  Le commerce est calme avec des tarifs qui se maintiennent dans les bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines, Aubracs ou Charolaises dont les coûts de production restent très élevés. Dans les Charolaises et les autres races allaitantes R de conformation, le niveau de l’offre même s’il est peu élevé couvre aisément la demande, ce qui engendre un plafonnement des prix voire de la baisse chez certains abatteurs. 

Réformes laitières – Dans une économie de tension budgétaire, les produits basiques restent plébiscités par les consommateurs. C’est le cas des steaks hachés surgelés. La concurrence de l’import reste prégnante, mais les écarts de valorisation avec nos voisins européens s’amenuisent. Les volumes de réformes laitières sont à la baisse, mais ils correspondent néanmoins à la contraction de l’activité des abattoirs sur 4 jours, ce qui leur permet de maintenir les prix des vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. 

Jeunes bovins – L’activité export assez calme vers l’Italie en attendant les fêtes pascales, ce qui conduit à un plafonnement des prix dans les Charolais. La demande se rétracte sur la Grèce avec le carême orthodoxe qui débute le 18 mars, mais les disponibilités en JB Blonds d’Aquitaine sont faibles, ce qui ne devrait pas avoir d’effet négatif sur le marché. La demande se renforce dans la marchandise halal, qui sera fortement demande pour le début du ramadan.

Bovins de races à viande : L’activité restera très calme dans les bonnes femelles bouchères, et les tarifs seront plus discutés dans les Charolaises, compte tenu de la mévente des pièces nobles.

Bovins de races laitières : L’équilibre offre/demande va se tendre pour des industriels qui vont néanmoins chercher à maintenir les niveaux de prix actuels.

Jeunes bovins : Les volumes seront limités pour une demande faible dans l’attente des expéditions pour les fêtes pascales.

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