Bovins viande – Le commerce reste très fluide, faute de disponibilité.
Bovins de boucherie - Au niveau commercial, la semaine se déroule sans difficulté majeure en termes d’écoulement. Le marché reste animé par les promotions de rentrée qui assurent des volumes d’activité aux abattoirs. L’activité commerciale est régulière dans les femelles de qualité bouchère avec un flux régulier sur Rungis ou vers la boucherie traditionnelle. Les tarifs n’ont jamais été aussi élevés dans les Parthenaises, Blondes d’Aquitaine lourdes ainsi que pour les Aubracs ou Limousines de qualité bouchère. Dans les Charolaises, le basculement des besoins estivaux (zones de vacances) vers une consommation plus traditionnelle de saison devrait entraîner un ralentissement des besoins sur la seconde moitié de septembre. Pour l’heure, la commercialisation est très fluide dans les jeunes vaches Charolaises viandées, avec des tarifs fermes. Dans la marchandise plus standard, le commerce est soutenu pour servir les promotions de rentrée.
Réformes laitières – Les abatteurs ont des besoins et retrouvent des volumes ce qui leur permet de stabiliser les prix. Dans les grands bassins laitiers, les ensilages accaparent les éleveurs. Les rendements sont très hétérogènes, et si les pluies du début juillet ont permis une bonne proportion en grain, le manque d’eau a en revanche fait chuter les rendements (surtout en maïs non irrigué). Les tarifs des vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes se stabilisent cette semaine. Cela devrait calmer l’ardeur des éleveurs dans les campagnes qui sont encore très sollicités.
Jeunes bovins – La modestie de l’offre se ressent dans les abattoirs. La demande est suivie pour le marché intérieur, notamment dans le halal. La demande allemande est soutenue. L’activité export sur l’Italie est un peu moins dynamique après la rentrée. Le commerce est fluide avec des tarifs qui tendent à se stabiliser dans les Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine. Les JB laitiers ou mixtes restent demandés et les prix se maintiennent sans difficulté.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : La demande va se tasser, mais la faiblesse de l’offre restera favorables aux éleveurs.
Bovins de races laitières : Le marché risque de se tendre en terme de demande dans les magasin, avec les mouvements sociaux annoncé mais le commerce restera fluide avec des volumes toujours amoindrit par les ensilages de maïs.
Jeunes bovins : Le commerce restera très fluide face a la faiblesse de l’offre.