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Bovins viande – Le manque de marchandise est préoccupant.
Bovins de boucherie – Sur le marché de la viande bovine, les achats de la fin janvier sont peu soutenus avec des budgets serrés après les fêtes de fin d’année. Néanmoins, les conditions climatiques sont favorables aux viandes à mijoter alors que les industriels se voient obligés de proposer des pièces nobles avec des concessions sur les prix, car il n’est pas dans leurs intérêts d’avoir trop de stock au regard du prix de ces produits. De nombreux consommateurs achètent de la viande sur les actions promotionnelles, et c’est le porc qui remporte la mise en ce moment. Néanmoins, l’animation commerciale sur les marchés de bétail vif est le reflet de ce qui se passe dans les campagnes où l’offre est de moins en moins abondante que ce soit dans les femelles de race à viande ou dans les laitières. Dans le domaine des bonnes femelles de cheville pour la boucherie traditionnelle, malgré une demande traditionnellement en repli à cette période de l’année, la modestie de l’offre permet un maintien assez facile des prix pour les génisses et jeunes vaches Aubracs, Parthenaises, Limousines, Charolaises ou les Blondes d’Aquitaine de qualité bouchère. La commercialisation est convenable dans les Charolaises et les allaitantes R de conformation dont les tarifs se stabilisent après la hausse de la semaine passée. La vente est plus fluide dans les allaitantes d’entrée de gamme qui assurent les volumes pour la viande hachée de race à viande.
Réformes laitières – Les industriels commencent à ressentir le recul des disponibilités, même s’ils se disent couverts. La dynamique commerciale est dictée par la nécessité de maintenir une charge de travail pour les unités de transformation, tout en adaptant les volumes aux commandes en cours. Le commerce est régulier avec des tarifs qui reprennent quelques centimes sur l’ensemble des gammes de marchandise. Le marché observe également une orientation positive des prix chez nos voisins européens. La demande est suivie dans les taureaux avec des tarifs plus fermes.
Jeunes bovins – L’animation commerciale reste très favorable, face à une offre insuffisante pour couvrir la demande à l’export. Les tarifs continuent leur progression, ce qui n’est pas sans poser de problème, pour les viandes qui restent sur le marché intérieur, notamment dans le secteur des viandes halal avec le ramadan qui se profile.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce restera régulier dans les femelles de qualité bouchère. La tendance sera ferme dans les vaches R et O
Bovins de races laitières : Le manque de réformes laitière est préoccupant, avec des tarifs qui repartent à la hausse
Jeunes bovins : La tendance restera positive faute de disponibilité suffisante sur le marché.