Bovins viande – Le marché avance vers une stabilisation des prix.

Bovins de boucherie – L’activité commerciale s’adapte à une situation peu commune. La faiblesse de l’offre, observée depuis de nombreuses semaines, a vidé les stocks de minerai des industriels. Depuis une dizaine de jours, les volumes s’étoffent avec des sorties d’herbages (ces volumes ne seront plus là pour la demande estivale). Ce flux est cependant amoindri par les restrictions de mouvement imposées par les températures caniculaires. Ces dernières sont très marquantes sur la finition des animaux.

Pour le moment, cette situation n’a pas d’impact économique sur le marché de la viande, avec des marchés fortement perturbés et avancés aux aurores, pour éviter les fortes chaleurs.

L’activité commerciale est correcte avec des cotations qui font apparaître une relative stabilité des prix dans les bonnes femelles de qualité bouchère qui subissent un très net repli de la demande pour Paris et les grandes métropoles pour le début des vacances. La boucherie traditionnelle et les rayons à la découpe dans les magasins ont enregistré un repli des ventes avec la canicule. Les animaux prêts à l’abattage sont repoussés, ce qui engendre un certain plafonnement des prix dans le domaine des femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousins ou Charolaises de qualité bouchère. Une lente reprise des commandes est attendue dans les bonnes Charolaises pour le début de la saison sur la Côte d’Azur. La demande d’une grande partie des acheteurs reste ciblée sur les vaches R et d’entrée de gamme dont les arrières partent pour les barquettes dans les rayons libre-service des GMS et les avants pour le minerai de races à viande pour la production de burger dans les restaurants et des menus prémiums des fast-foods.

 

Réformes laitières – Le marché est à l’équilibre face à une demande moins soutenue des industriels. La demande dans les pièces nobles pour la production de brochettes, ne décolle pas avec une météo défavorable à la consommation. La tendance à la stabilité des prix se confirme pour l’ensemble des vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. La demande est également moins soutenue dans les taureaux de réformes.

 

Jeunes bovins – Le marché reste peu fourni, face à une demande intérieure qui ralentit, et une activité à l’export impacté par les fortes chaleurs chez nos voisins européens. La DNC n’a pas d’impact pour le moment sur nos expéditions de viande vers le marché italien. Chacun attend une reprise d’activité pour la saison estivale, mais sans savoir très bien où va se placer le curseur. Les tarifs sont stables sur la France et sur la majorité de nos voisins européens.

 

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La demande devrait être plus régulière pour le lancement de la saison estivale. Les tarifs vont se tenir.        

Bovins de races laitières : Le marché sera équilibré avec néanmoins des écarts de disponibilité entre les régions, plus ou moins impacté par la sécheresse. Les tarifs seront stables.  

Jeunes bovins : Le marché sera à l’équilibre avec cours sans grande évolution.

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