- Accueil
- Bovins viande – Le marché avance vers une stabilisation des prix en laitières et jeunes bovins.
Bovins viande – Le marché avance vers une stabilisation des prix en laitières et jeunes bovins.
Bovins de boucherie – Depuis une semaine, la consommation de viande rouge est frappée par le coup de chaleur qui accentue la baisse saisonnière des ventes engendrée par la fin de l’année scolaire. Les ventes dans les GMS sont en nette baisse avec une fin de mois souvent compliquée pour les ménages qui anticipent déjà les vacances d’été. L’activité au niveau des abattoirs ne redémarrera qu’avec le lancement de la saison estivale (mi-juillet).
Malgré cette tension dans le secteur aval, l’animation commerciale du marché en vif, reste très convenable, face à des volumes toujours limités. Les éleveurs sont dans les foins et le début des moissons. La sécheresse tend en revanche à accentuer les sorties d’herbages sur les régions touchées.
Sur les marchés, malgré une réduction de la demande de la part de la boucherie traditionnelle qui gère ses stocks en fonction du départ en vacances de la clientèle des villes, les tarifs se maintiennent à des niveaux élevés dans les femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines, Aubrac ou Charolaises de qualité bouchère. Le marché semble plus équilibré que ces dernières semaines dans les Charolaises et les réformes allaitantes R de conformation avec des tarifs qui se stabilisent.
Réformes laitières – Le recul de l’offre correspond à une demande peu soutenue des industriels. Le minerai est moins demandé, car le report des ventes des cantines vers les familles confronte ces dernières aux prix pratiqués dans les GMS (en augmentation depuis les dernières hausses acceptées en mai). Les pièces nobles pour la production de brochettes devraient être mieux demandées sur début juillet. Les industriels maintiennent leurs positions de bloquer les prix en dessous de la barre psychologique des 6€ (même si elle est parfois atteinte). La tendance est à la stabilisation des prix pour la grande majorité des vaches prim’Holsteins, Normandes, Abondances ou Montbéliardes.
Jeunes bovins – Les volumes sont assez modestes dans les races à viande, mais s’ils correspondent à un marché à l’export plus tendu, comme tous les ans à cette période. Les abatteurs italiens et grecs ont moins de besoins face aux fortes chaleurs, et dans l’attente du lancement de la saison estivale. La demande allemande reste stable avec des prix français très compétitifs sur ce marché en fort déficit. Le marché intérieur est stable, avec des industriels qui peuvent compter sur les avants de JB pour compenser le manque de vaches et par la même occasion de contenir les prix.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Les sorties vont se renforcer avec la sécheresse et le coup de chaleur, pour une demande qui va se tasser. Les tarifs seront stables dans les femelles de race à viande.
Bovins de races laitières : Face au recul de la consommation, et à des sorties renforcées par la sécheresse, les abatteurs seront facilement couverts et vont stabiliser les prix, mais une légère pression n’est pas exclue.
Jeunes bovins : Le marché sera à l’équilibre avec des abatteurs qui vont maintenir leurs tarifs.