Bovins viande – Légère détente en laitières.

Bovins de boucherie – C’est dans ce panorama assez mouvementé, que se déroulent les premiers concours d’animaux de boucherie pour les fêtes de fin d’année. Ces manifestations destinées à récompenser le savoir-faire des éleveurs en termes de production de viande haute de gamme sont également un point d’ancrage pour de nombreuses enseignes de la distribution et un certain nombre de bouchers pour promouvoir une viande d’exception. Une fois achetés, ces animaux seront abattus environ trois semaines avant les fêtes, afin que la viande bénéficie d’une bonne maturation pour que ces bovins d’exception puissent offrir des viandes succulentes pour les fêtes de fin d’année. L’animation commerciale devrait être très convenable, avec une demande qui va se confronter à des volumes en replis. Néanmoins, ce sera encore près de 2000 animaux de haute qualité qui seront offerts à Torigny-les-Villes (50), Montmarault (03), Saint-Yrieix-la-Perche (87), Cholet (49), Parthenay (79), Charolles (71), Evron (53), Arras (62), Rabastens-de-Bigorre (65), Landivisiau (29) ou Laissac (12) et plus les nombreux autres concours de plus petite taille.

Au niveau commercial, les semaines 47 et 48 sont souvent synonymes de mauvais commerce pour la viande. Le budget des ménages est orienté vers les cadeaux de Noël avec une concentration des achats sur les promotions Black Friday. Cette période est peu favorable à la vente des pièces nobles. Malgré son repli, la viande hachée est la base de l’apport en viande rouge dans les familles. Le recul de la demande est assez sensible, mais il a peu d’effet sur le commerce dans les campagnes ou sur les marchés, car les disponibilités restent restreintes. Les tarifs se maintiennent sans trop de difficulté dans les très bonnes femelles Charolaises, Blondes d’Aquitaine ou Limousines, en attendant les volumes proposés sur les concours qui vont couvrir une partie des besoins pour les fêtes de fin d’année. L’activité commerciale est convenable dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire.

Réformes laitières – Après un début de mois marqué par les fériés, les volumes se montrent un peu moins conséquents. Les éleveurs sont dans les semis de blé et moins disponibles à la vente. Les industriels ne manquent pas de marchandise, mais ils relâchent légèrement la pression qu’ils avaient imposés depuis le milieu de l’été. Les vaches Prim’holsteins, Normandes ou Montbéliardes convenablement finies se vendent avec plus de facilité. Les animaux sans viande (P-1 ou P-2 légers) restent pénalisés.

Jeunes bovins – Le climat commercial reste sur une pente ascendante, rarement observée. Le déficit de production (quelques rétentions) fait que les abatteurs peinent à couvrir leurs commandes. Cette production est principalement destinée à l’export avec des tarifs de plus en plus rémunérateurs. En revanche, cette envolée des prix a un impact collatéral très négatif sur le marché intérieur, notamment dans la viande halal avec un recul de vente. Le marché du halal est principalement approvisionné par des viandes importées.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le marché sera à l’équilibre avec des tarifs qui devraient se maintenir sans trop de difficulté dans les femelles de race à viande.   

Bovins de races laitières : Les abatteurs vont chercher a maintenir les prix dans un contexte d’offre plus mesurée.

Jeunes bovins : Le déficit de production restera favorable à la fermeté des prix dans les jeunes bovins.

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