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Bovins viande – Les jeunes bovins progressent de nouveaux
Bovins de boucherie – L’actualité commerciale ne montre pas de grande évolution dans le domaine des races à viande, même si le niveau des ventes montre toujours quelques signes de faiblesse à cette période de l’année, notamment dans les pièces nobles. Les nombreuses campagnes promotionnelles sur les pièces composant les aloyaux sont là pour désengorger les frigos. Les stocks se résorbent, mais la dynamique n’est pas favorable, d’autant plus que nous passons doucement dans un climat hivernal (plus propice aux viandes à bouillir). Plus de 60 % de la viande consommée en France est sous forme élaborée (steak haché…) ou dans les plats préparés. Le taux de viande piécée tombe à 35 % en GMS et 27 % en RHD, il est à 68 % en boucherie traditionnelle. L’équilibre offre/demande permet un maintien des prix pour les Blondes d’Aquitaine, Parthenaises ou les Charolaises lourdes de qualité bouchère. C’est un peu plus dur dans les Limousines. Avec une nouvelle semaine écourtée, les abatteurs couvrent facilement leurs besoins, avec des tarifs qui peinent à se maintenir dans la grande majorité des vaches Charolaises ou croisées R de conformation.
Réformes laitières – Les éleveurs sont dans les semis de blé, et sont peu disponibles à la vente, mais la demande des industriels est couverte avec une semaine écourtée. Les industriels ont stabilisé leurs prix, tout en maintenant un tri sévère dans la valorisation des animaux de moindre conformation ou légers. Les écarts de prix avec nos voisins européens se sont nettement atténués ces dernières semaines. La demande est peu soutenue dans les taureaux, car les besoins en minerai maigre (5 %) sont limités.
Jeunes bovins – L’activité commerciale est soutenue par la faiblesse des volumes disponibles sur le marché. Les éleveurs regardent la progression des prix des JB, et font de la rétention pour gagner du prix et du poids. Attention à l’effet élastique quand le marché va se stabiliser. Pour le moment, la demande à l’export ne faiblit pas, avec un marché qui devrait rester soutenu pour la fin de l’année. Le placement du JB sur le marché français est en revanche plus préoccupant. La tendance reste haussière pour l’ensemble des catégories de marchandise.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce sera calme avec des industriels qui vont observer de très près l’ampleur de la mobilisation agricole et de leurs impacts sur les magasins.
Bovins de races laitières : Le niveau de l’offre restera modeste avec des abatteurs qui vont chercher à contenir les prix.
Jeunes bovins : La fermeté des prix va se poursuivre encore quelques semaines.