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Bovins viande – Les jeunes bovins se stabilisent.
Bovins de boucherie – Les ventes de ce début de mois dans les magasins sont assez favorables avec une communication sur la viande bovine française, qui a été renforcée lors du salon de l’agriculture. Ce dernier a également permis le rapprochement ou le renforcement de certaines structures RHF vers un approvisionnement en viande française (Métro, les Crous universitaires…). Une météo plus favorable est également un bon signe pour le moral des Français qui dans ce cas sont plus enclins à se faire plaisir avec des viandes grillées. Ces éléments vont dans le bon sens, encore faut-il de la marchandise en volume pour les fournir. Le décalage entre une consommation qui résiste et une production qui s’érode fait que l’on veuille ou non un appel d’air pour l’import, même si les écarts de prix sont beaucoup moins attractifs. Le manque de marchandise sévit dans de nombreux pays avec des tarifs souvent très soutenus chez nos voisins européens.
Sur les marchés ou en livraison directe dans les abattoirs, l’offre reste insuffisante pour couvrir la demande. Les magasins ont été réapprovisionnés avec la fin des vacances d’hiver, mais le commerce reste fluide avec des tarifs qui se stabilisent après les hausses de ces dernières semaines dans les bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines, Aubracs ou Charolaises. Dans les Charolaises et les autres races allaitantes R de conformation, l’équilibre offre/demande est également favorable à la reconduction des prix.
Réformes laitières – Le niveau de la demande en viande transformée se renforce sur ce début de mois, alors que les volumes de vaches restent bas. L’import reste indispensable, mais n’influe plus sur les prix. Les volumes traités par les abattoirs sont faibles, avec une concurrence toujours très forte dans les campagnes, même si chacun cherche au maximum à sécuriser ses approvisionnements. Les abatteurs qui sont adossés à des groupes de distribution ou les gros opérateurs ont fait passer des hausses dans le secteur aval pour absorber la forte inflation des prix dans les fermes. La hausse perdure dans les vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Le manque de minerai se traduit par une très forte demande dans les taureaux de réformes.
Jeunes bovins – L’activité export reste soutenue vers l’Italie, mais la demande se rétracte sur la Grèce avec le carême orthodoxe qui a débuté le 3 mars. Le non-renouvellement du contrat vers la Turquie est également un frein à la demande. La couverture de la demande est un peu plus facile pour les abatteurs, qui en profitent pour stabiliser les prix après l’inflation de ces dernières semaines. Le marché reste néanmoins porteur, au regard des tarifs pratiqués chez nos voisins européens.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce restera régulier avec des tarifs qui devraient doucement se stabiliser.
Bovins de races laitières : Les industriels vont encore subir des hausses dans les réformes laitières, faute d’offre suffisantes.
Jeunes bovins : Les abatteurs vont profiter d’un meilleur équilibre offre/demande pour stabiliser les prix.