Bovins viande – Les tarifs restent très bien orientés.
Bovins de boucherie – En ce mois d’octobre où les taxes automnales tombent, les entreprises ajustent leur activité à une demande qui mute entre la consommation estivale et celle de l’hiver. Les aloyaux et les pièces qui composent les globes se vendent avec plus de difficulté avec des promotions qui réapparaissent dans les grandes enseignes.
Sur les marchés, les semaines se suivent et se ressemblent, avec une constante pour les abatteurs ; les vaches manquent à l’appel. Malgré cette tension observée dans le secteur aval, l’activité commerciale reste soutenue à la faveur de disponibilités limitées dans le domaine des femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines et les Charolaises de qualité bouchère. Le commerce est même dynamique dans le domaine des Charolaises, Aubracs, Salers ou croisées de milieux de gamme avec des tarifs qui battent des records de semaine en semaine. Certains abatteurs ne livrent pas entièrement les commandes de leurs clients faute de volumes disponibles dans certaines pièces, en revanche les stocks sont plus importants dans les aloyaux.
Réformes laitières – Le niveau de l’offre reste insuffisant pour couvrir la demande et permettre aux industriels de stabiliser les prix. Les vaches Prim’holsteins, Normandes ou Montbéliardes restent orientées à la hausse avec des prix qui approchent doucement des 6,50€, pour les bonnes laitières. La demande reste soutenue également dans les taureaux de réformes, avec une offre insuffisante en minerai maigre.
Jeunes bovins – Après la forte progression des prix de ces dernières semaines, les abatteurs sont confrontés à des clients qui doivent accepter et répercuter ces hausses. L’activité sur le marché halal est porteuse, mais se confronte également à la flambée des prix. Les tarifs restent fermes, mais ils tendent à se stabiliser.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Il n’y a pas de signe pour un changement d’orientation commerciale, sur un marché toujours déficitaire. Le commerce restera actif avec des prix fermes.
Bovins de races laitières : Les volumes resteront juste suffisants pour la demande avec une tendance qui restera positive.
Jeunes bovins : Après la forte progression des prix des JB français qui les rapproche de nos voisins européens, les abatteurs vont chercher à stabiliser les prix.