Bovins viande – Les volumes sont insuffisants pour la demande.

Bovins de boucherie - Si la fin des vacances réduit les besoins sur les zones de villégiatures, le report se fait vers les villes pour le réapprovisionnement des boucheries, notamment en région parisienne. Le climat de cette fin d’été reste favorable aux grillades. Dans les magasins ou chez les bouchers, les rayons laissent encore une large part aux brochettes et viandes assaisonnées à griller (bavettes, viandes hachées…). Une partie des femelles haut de gamme seront présentes sur les concours d’animaux de boucherie de cette fin d’été. Dans les bonnes femelles bouchères, l’offre est en accord avec la demande pour cette reprise, après un été en demi-teinte.  Les tarifs restent très fermes pour les bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. La demande est également soutenue face à une offre déficiente, dans l’ensemble des génisses et vaches allaitantes R de conformation et correctement finies avec des tarifs plus fermes. Les animaux d’entrée de gamme sont recherchés pour la production de minerais de race à viande.

 

Réformes laitières – La reprise d’activité est assez sensible face à des disponibilités peu abondantes que ce soit sur la France, aux Pays-Bas ou en Allemagne. L’activité commerciale est dynamique pour cette rentrée avec des tarifs qui passent la barre des 6€ dans les bonnes vaches Prim’Holsteins. Les écarts de valorisation entre les abattoirs se font souvent dans les vaches P où le poids et la finition ont une grande importance. Les Normandes, Abondances et les Montbéliardes viandées sont également très prisées.

 

Jeunes bovins – Si la demande italienne tend à ralentir avec la fin des vacances, le niveau de l’offre en France comme en Allemagne est mesuré. Le commerce est plus facile avec une tendance positive dans les Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou croisés. La tendance se raffermit également dans les JB laitiers.  

 

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La demande restera soutenue dans les Charolaises et les allaitantes d’entrée de gamme.

Bovins de races laitières : Les industriels auront encore des difficultés à trouver les volumes nécessaires pour les besoins de la rentrée. Les tarifs resteront très fermes.         

Jeunes bovins : La tendance haussière des prix va perdurer pour suivre les couts de production générés par le prix des broutards.

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