Bovins viande – Recul de la demande
Bovins de boucherie – L’animation commerciale est marquée par le recul traditionnel de la demande de la seconde moitié de septembre. Les abatteurs enregistrent un recul des commandes, notamment dans les pièces nobles de la part des distributeurs. Les ventes dans la boucherie traditionnelle sont également plus calmes. Le marché doit cependant composer avec des disponibilités qui se rétractent dans le secteur allaitant. Les opérateurs qui travaillent des viandes de qualité sont conscients de la valeur des produits et du travail mis en œuvre pour avoir des viandes de qualité. Les niveaux de prix varient très peu dans les femelles de qualité bouchère avec souvent une relation de confiance ou des contrats d’achats entre l’éleveur et son boucher ou son magasin. Les tarifs se maintiennent à des niveaux très convenables dans les bonnes femelles Parthenaises, Aubracs, Blondes d’Aquitaine ou Limousines de qualité bouchère. L’offre est modeste dans les jeunes vaches Charolaises lourdes et viandées, avec un réservoir peu garni chez les engraisseurs spécialisés après les sorties de cet été. Le prix du maigre est élevé et ces opérateurs ne supporteraient pas de baisse de prix. Les prix se maintiennent dans les bonnes Charolaises, malgré un commerce plus calme. La pression commerciale est en revanche plus sensible dans le domaine des allaitantes de choix secondaire ou bas de gamme.
Réformes laitières – L’accroissement de l’offre de ces dernières semaines a engendré une tension sur la valorisation du minerai qui se retrouve en quantité suffisante sur le marché. Sur ce segment très sensible de la viande hachée, les variations de prix sont très impactant pour les industriels. Le début tardif des ensilages a permis une pression plus précoce sur les prix de la part des abatteurs. Alors que les prix restent stables en Allemagne comme aux Pays-Bas, les réformes françaises sont à la baisse. La baisse est de 5 centimes d’euro/semaine depuis au moins 15 jours dans les Prim Holsteins et devrait perdurer tant que les volumes seront suffisants. La baisse touche également les races mixtes (Normandes, Montbéliardes, Abondances…) notamment dans les animaux en manque de finition. Les vaches P- légères sont malmenées.
Jeunes bovins – Les échanges intracommunautaires sont complexes avec des carcasses qui ont souvent plusieurs destinations en fonction des découpes. Le niveau de l’offre reste soutenu, mais la demande à l’export se maintient ainsi que les prix. Les ventes sur le marché intérieur sont plus calmes, avec un recul de la demande pour le halal en cette fin de mois, et des tarifs qui subissent la baisse des laitières dans l’entrée de gamme ou les animaux ne correspondant pas à un marché spécifique.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Les tarifs vont maintenir dans les femelles de qualité bouchère. Les abatteurs vont mettre la pression sur les Charolaises et les allaitantes d’entrée de gamme.
Bovins de races laitières : Les abatteurs vont maintenir la pression sur les prix des réformes laitières et races mixtes.
Jeunes bovins : Le commerce sera équilibré avec des tarifs qui devraient se maintenir sans trop de difficulté.
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