Bovins viande – Tendance à la stabilisation des prix dans les femelles.

Bovins de boucherie - Le marché de la viande tend vers une stabilisation sur le marché français, même si les hausses sont encore observées face à l’inertie du commerce. Les industriels suivent de très près ce qui se passe chez nos voisins européens, où les écarts de prix se sont estompés après le réajustement des prix français.

L’animation commerciale du marché est marquée par un meilleur équilibre entre l’offre et la demande en cette période transitoire entre la fin de l’année scolaire et le début des vacances d’été. Les industriels n’ont pas de gros besoins pour ne pas surcharger les frigos.

Sur les marchés, les transactions restent régulières dans les femelles de cheville, face à des volumes disponibles limités et des bouchers qui ont adapté leur travail vers plus de produits élaborés (marinades, effilochés, brochettes…) pour séduire une clientèle souvent très fidèle, mais qui évolue. Les tarifs se maintiennent sans difficulté dans les Blondes d’Aquitaine, les Limousines ou les Charolaises de qualité bouchère. Les disponibilités en provenance des herbagers et des engraisseurs spécialisés tendent à progresser sur le mois de juin, ce qui permet de faire l’appoint dans les abattoirs en cette période de soudure. Le commerce est fluide avec des tarifs qui restent fermes dans les Charolaises R et l’ensemble des femelles allaitantes de choix secondaire.

 

Réformes laitières – Avec une nouvelle semaine écourtée par le férié de la Pentecôte, l’offre et la demande sont plus en adéquation avec des besoins qui va s’amoindrit avec la fermeture progressive des livraisons dans les cantines et restaurants scolaires dans les prochaines semaines. Les disponibilités en laitières dans les campagnes sont un peu plus fournies, notamment dans les régions touchées par la sécheresse.

 

Les abatteurs ont stabilisé les prix des vaches Holsteins à la porte des 6€. Les Normandes et les Montbéliardes bénéficient toujours d’une belle valorisation, même cette dernière tend également vers la stabilisation. La demande reste présente dans les taureaux.

Jeunes bovins – Les abatteurs sont dans une position de lente progression des prix sur un marché intérieur assez fluide, mais avec une consommation qui se contracte à cette période de l’année et des exportations qui peinent à décoller notamment sur l’Italie.

 

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce restera très fluide avec des tarifs qui devraient se stabiliser face à une demande de fin de mois moins en retrait.      

Bovins de races laitières : Les industriels vont avoir du mal à maintenir les prix avec des volumes qui vont être amoindris par les travaux de fenaison.  

Jeunes bovins : La tendance positive va poursuivre avec un prix français en décalage par rapport à nos voisins européens.

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