Bovins viande – Tendance haussière pour l’ensemble des catégories.

Bovins de boucherie - La viande est un produit noble qui est de plus en plus cher, même si cela doit être relativisé par rapport à d’autres produits comme le poisson. Les consommateurs aiment la viande bovine, mais les familles les moins aisées ont et auront de plus en plus de mal à accéder à ces produits de base pourtant indispensable pour l’équilibre alimentaire.

L’activité commerciale de ce début d’année est très satisfaisante sur les marchés ou dans les campagnes. La demande se maintient dans la boucherie traditionnelle ou le rayon découpe des GMS, malgré les promotions de viande porcines. La modestie de l’offre permet de tenir facilement les prix dans l’ensemble des femelles Aubracs, Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Charolaises ou les Limousines de qualité bouchère. Une fermeté est observée dans les Charolaises R et les allaitantes de choix secondaire. Les animaux d’entrée de gamme bénéficient d’un redémarrage de l’activité dans le secteur maigre, ce qui diminue les disponibilités pour l’abattage.

Réformes laitières - Même si le niveau de la demande est en retrait avec les promotions de viande porcine, le steak haché reste le produit plébiscité par les ménages notamment sur le début de mois. Les pièces arrière peinent toujours à trouver preneur alors que les viandes à mijoter sont mieux demandées. Du côté de l’offre sur le marché français, les sorties sont juste suffisantes pour les besoins des abatteurs. Des hausses sont accordées dans les vaches Prim Holsteins, Normandes ou Montbéliardes convenables. Des écarts encore significatifs sont observés entre les bonnes vaches viandées et les animaux maigres et en manque de viande (P-1 et P-2 légères).

Jeunes bovins – L’animation commerciale reste très favorable, face à la faiblesse des sorties en ce début d’année. Les commandes italiennes sont soutenues face à une production intérieure fortement déficitaire. Le flux vers l’Allemagne reste régulier, et les besoins vers la Turquie se renforcent dans la perspective du ramadan (fin février). La demande française est assurée par une bonne tenue des ventes dans le secteur halal, même si l’envolée des prix inquiète la communauté musulmane. Le commerce est très fluide avec des tarifs qui restent sur une pente ascendante dans les Charolais, les Limousins ou les Blonds d’Aquitaine.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce restera régulier dans les femelles de race à viande, malgré une demande en replis pour la fin du mois

Bovins de races laitières : Les industriels seront mieux couverts pour des ventes de fin du mois.

Jeunes bovins : Le marché export est porteur avec des tarifs qui resteront positifs. 

Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif