- Accueil
- Tendances Lait Viande - Hebdo n°2 du 9 avril 2020
Tendances Lait Viande - Hebdo n°2 du 9 avril 2020
Nos experts suivent au plus près l'évolution de la situation des filières viande et lait dans ce contexte épidémique. Pendant la durée du confinement, Tendances Lait & Viande devient hebdo ! Retrouvez chaque semaine dans des numéros hors-séries spéciaux, créés tout spécialement, leurs analyses actualisées sur les marchés français et européens
Webinaire : " Les marchés de la viande bovine et ovine à la veille de Pâques et du Ramadan "
Retrouvez la captation du webinaire du 9 avril, animé par Philippe Chotteau, responsable du département Economie de l'Institut de l'Elevage.
Zooms spéciaux par filière
Viandes bovines
Le confinement généralisé en Europe pour lutter contre la pandémie de Covid-19 a un impact sur le marché de la viande bovine, et du tout particulièrement du veau. RHD à l'arrêt, achats des ménages en hausse mais par à-coups, les opérateurs naviguent à vue.
Avec une réorientation du marché français vers plus de haché, notamment surgelé, et la perte du débouché RHD, les prix des vaches laitières sont en baisse malgré des abattages réduits. Le ralentissement des sorties en JB et surtout en veaux fait craindre un alourdissement des animaux. La demande italienne en broutards reste ferme, mais la demande espagnole patine.
Lait de vache :
En France comme dans la plupart des pays confinés, les filières laitières affrontent d'importants bouleversements de leurs débouchés : report de consommation de la RHD vers la grande distribution ; ralentissement des exportations. En France comme en Allemagne les transformateurs laitiers incitent les producteurs laitiers à la modération.
La dégradation de la conjoncture est encore plus violente aux États-Unis et au Royaume-Uni, où un nombre croissant de producteurs laitiers ne sont plus totalement collectés.
Viande ovine :
Le confinement de la population a totalement bouleversé les habitudes de consommation des français à l'approche de Pâques. Comme pour beaucoup de pays producteurs, face à une demande moindre, la France a choisi de privilégier sa production aux viandes d'import et a beaucoup misé sur la communication autour du made in France. Les efforts de la filière semblent avoir porté leurs fruits puisqu'à quelques jours seulement de Pâques, les agneaux surnuméraires semblent avoir trouvé leur débouché, mais au prix d'une forte baisse de valeur.
Lait de chèvre et viande :
Les mesures de confinement, généralisées en France mais aussi au Portugal et en Italie quelques semaines avant les fêtes pascales, ont provoqué un effondrement des commandes de viande chevreau par les distributeurs. Ils tablent sur une réduction des achats par les ménages qui ne pourront pas fêter en famille cette fête religieuse. Or cette période concentre en temps normal 50% des ventes annuelles de chevreaux.