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Fréquentation, venue de Jean-Marc Jancovici, médiatisation… Quel bilan les organisateurs tirent-ils de l’édition 2025 du Sommet de l’Élevage ?

Si la 34e édition du Sommet de l’Élevage fut marquée par l’absence des bovins, précaution prise face aux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) recensés dans l’hexagone, la baisse de la fréquentation est modérée. Tour d’horizon du bilan par l’organisation.

Fréquentation 

104 000 professionnels de l’élevage et de l’agriculture : le contexte sanitaire qui a poussé les organismes de sélection des races bovines à annuler leur venue n’a pas empêché l’édition 2025 du Sommet de l’Élevage de rassembler tout un secteur. Rapportée à 2024 (une édition record qui avait accueilli 120 000 personnes), l’événement accuse une baisse de la fréquentation de 13,4 %, difficile à estimer dans les allées tant elles étaient fournies d’exposants (1789 au total) et fourmillaient de visiteurs. « Le SOMMET reste un rendez-vous commercial incontournable pour les professionnels de l’élevage. La baisse relative a été compensée par un climat d’affaires favorable », explique Benoît Delaloy, le commissaire général du Sommet de l’Élevage. 

 

Salle comble pour la conférence du Shift Project 

©Christophe Darbelet
La conférence animée par Jean-Marc Jancovici et Laure Le Quéré a fait salle comble, mardi 3 octobre. ©Christophe Darbelet

Annoncée il y a quelques mois, la venue de Jean-Marc Jancovici était très attendue au Sommet de l’Élevage. Le président du Shift Project et Laure Le Quéré, ingénieure experte Agriculture, ont animé la conférence « Pour un élevage herbivore bas carbone et durable » dans l’amphithéâtre de la Grande Halle d’Auvergne plein à craquer. L’équipe du Shift Project a également inauguré la Fresque de l’élevage herbivore durable, animation visant à expliquer les enjeux de l’élevage herbivore au plus grand nombre, sans faire l’impasse sur ses nuances et ses impacts. C’est « un signe positif porté par le Sommet avec cette volonté de rapprocher et de fédérer les différents acteurs des deux mondes, agricole et de l’environnement », précise Bruno Dufayet, président de l’Association pour la Promotion de l’Agriculture du Massif Central (APRAMAC).

 

Rayonnement à l’international 

L’absence des bovins n’a pas empêché le Herd Book Charolais de valoriser la race à l’honneur en 2025. Le travail de génétique fourni par cet organisme de sélection est scruté à l’international : les cinq visites d’élevages organisées ont réuni des délégations européennes de près de 15 pays, soit près de 100 personnes. Plus globalement, la richesse de l’élevage français a attiré 6000 visiteurs étrangers, venant de 104 pays différents.

 

Une médiatisation au Sommet

©Maxime Fraisse
Victor Berthon et Clément Fonty étaient les invités du _debrief des mamelles de l'info_, sur le plateau TV du Sommet. ©Maxime Fraisse

Au total, ce sont 240 journalistes français issus d’une centaine de médias, ainsi que 70 journalistes internationaux qui ont été accrédités pour couvrir le Sommet. Par ailleurs, les deux plateaux TV ont diffusé des émissions thématiques en continu pendant les 4 jours de l’événement. « La communication digitale n’a jamais été aussi performante que cette année. Avec près de 150 émissions produites, 50 % de plus que l’an dernier, nous avons couvert l’événement tel un véritable média », d’après Victor Berthon, directeur adjoint du Sommet de l’Élevage. 

 

L’édition 2026 

Les dates officielles sont sorties : l’édition 2026 accueillera le concours national de la race LIMOUSINE et mettra à l’honneur le pastoralisme. Rendez-vous les 6, 7, 8 et 9 octobre 2026.

 

Pour en savoir plus : 
Site internet : www.sommet-elevage.fr
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