Une production de pêches attendue en baisse de 8%

La douceur de l’hiver et les gelées de printemps ont altéré la floraison. Les cours sont restés fermes en juin avant de chuter en juillet, retrouvant leur niveau de l’an passé.

Selon une note de conjoncture d'Agreste, la statistique agricole, la production nationale de pêches et nectarines s'établirait à 187.300 t, en baisse de 8% par rapport à 2019 et de 9% par rapport à la moyenne des récoltes 2015-2019. La floraison a été moindre qu'à l'accoutumée tandis que des gelées sévères ont touché la Vallée du Rhône. Le printemps doux a par ailleurs induit une avance de la récolte. A l'échelon européen, la France tire cependant son épingle du jeu, les deux principaux producteurs, à savoir l'Espagne (37% de la production UE) et l'Italie (32%) connaissant des chutes de production respectives de 22% et 28%, selon le Medfel. La production européenne est attendue en baisse de 22%, la positionnant comme la plus petite récolte depuis 2003.

De bons prix en juin avant la chute

En ce qui concerne les prix, la saison avait plutôt bien démarré, avec des cours en hausse de 19% en juin, comparativement à 2019, avant de chuter en juillet. En fin de mois, la météo caniculaire a soutenu la demande mais pas au point d'inverser la tendance pour le mois.

En France, la production de pêches et nectarines occupe 89.000 ha, une surface qui a baissé de 4% au cours des cinq dernières années. En 2019, la balance commerciale faisait ressortir un déficit de 127.172 t. A la faveur d'un été caniculaire et d'une production en hausse, le chiffre d'affaires s'était apprécié de 2% en 2019.